jeudi 7 octobre 2010 - par Bernard Dugué

Mai 68 reviendra-t-il tel un octobre rouge en 2010 ?

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Le point d’interrogation s’impose, signalant par son apparition la nature prospective du billet dont le titre indique qu’il parle d’un futur possible en adoptant non pas le style prophétique mais la forme analytique. Les cheminots ont décidé d’un mouvement de grève reconductible à partir du 12 octobre. A Marseille, le secteur de la raffinerie et des zones portuaires s’est mis en grève. Les syndicats sont sur le « pied de guerre ». C’est habituel, avant chaque grand mouvement social. Les lycéens de gauche voudraient bien se lancer dans la fronde. Les lycéens de droite préfèrent étudier pour gérer leur avenir. Les gens de gauche parlent d’exaspération, de grand mouvement, de grève générale, d’être tous ensemble, solidaires, unis contre la retraite à 62ans, remontés contre le gouvernement et les faramineux profits des « capitalistes ». Les gens de droite disent que les cheminots sont des privilégiés et ne roulent que pour leurs propres intérêts, comptant sur la division des français et leur exaspération d’être coincés dans les bouchons et les franciliens, entassés comme des sardines pendant que ces s. de conducteurs font grève pour pouvoir partir se dorer dans les îles à 60 ans.

La bataille, si elle a lieu, ne se fera pas uniquement dans la rue mais aussi dans les médias. Légitime ou pas légitime ce combat pour faire reculer le gouvernement et le mettre à la table des négociations afin de trouver des propositions pour contourner le recul de la retraite à 62 ans ? Les analystes et autres rhétoriciens de salles de rédaction ont sur le tarmac des argumentaires rationnels. Les personnages habilités à être invités dans les médias pour donner leur avis affûtent leurs raisonnements et façonnent les petites phrases pour trouver la formule choc capable de percer les défenses mentales des populations et pénétrer au cœur du système combinant passion et raison. On trouve en effet dans le cerveau une zone hégélienne, sensible aux passions raisonnées, aux contradictions irraisonnées. C’est cette zone qui est responsable de cette mystérieuse ruse de la raison qui fait l’Histoire et ses grands mouvements. Guerres mais aussi conflit sociaux dont le plus intense ce dernier siècle se déroula lors d’un printemps de mai 1968. Plus récemment, les souvenirs se portent sur les grandes manifestations contre le CPE, alors que Dominique de Villepin était à Matignon, ironisant sur le fonctionnaire accroché à son poste tel un coquillage arrimé au rocher. Il se trouve que la grande marée des manifestants à permis de découvrir ces coquilles de fonctionnaire lors du flux montant, non pas sur la plage abandonnée mais dans la rue. Le CPE, un élément de mécontentement éminemment symbolique, inscrit dans une défiance des Français face aux dirigeants, une fronde démocratique attestée par le non au référendum sur le TCE en 2005.

Le point d’interrogation hante cette réflexion. Que va-t-il se passer ? La dernière fois où le pays fut bien bloqué, c’était lors des grèves de décembre 1995. C’était il y a quinze ans dans un contexte économique, social et politique sensiblement différent. L’hypothèse d’un grand mouvement social doit être envisagée, même s’il paraît incertain et même peu probable. Toutes les conditions sont réunies, sauf peut-être la plus importante, la détermination individuelle. Mais l’Histoire sait que les grandes révolutions n’avaient pas été prévues, ni par les dirigeants, ni les penseurs, et qu’elles n’avaient pas été anticipées par les populations. C’est après coup que les historiens tentent de reconstituer la vague montante des mécontentements et des amplifications de mouvement. En 1995, Chirac venait d’être élu et Juppé d’être nommé, dans un contexte de fracture sociale ayant fourni le thème de campagne d’un Chirac légitimement élu d’autant plus qu’il arrivait à l’Elysée après un second septennat calamiteux de Mitterrand. L’alternance, ce mythe démocratique. En 2010, Sarkozy a derrière lui plus de trois ans de gouvernance très spéciale, marquée par un style, une omniprésence médiatique et des réformes controversées, le tout agrémenté d’un récent discours qui eut le malheur d’altérer l’image de la France, tout en choquant quelques dignitaires de Bruxelles. En plus, contrairement à 1995, le pays est miné par quelques scandales ayant créé du buzz, non seulement l’affaire Clearstream mais aussi le feuilleton Woerth Bettencourt qui a montré le déni de réalité des conseillers du président. C’était jouer avec le jeu que de maintenir le lieutenant Woerth en poste, chaque semaine offrant son lot de révélation, martelant les esprits. Des motifs d’agacement, il y en a. Le chômage, la crise, le bouclier fiscal, les banquiers et ces profits faisant un retour marqué mais sans le retour de l’emploi, les niches fiscales et pas plus tard qu’aujourd’hui, la publication d’un rapport de la Cour des compte chiffrant à 150 milliards le coup des exonérations fiscales offertes aux entreprises. Même si ces niches fiscales sont quelque fois excusées au nom de la stratégie économique, le François moyen doit bien se dire que dans ces 150 milliards, on peut en récupérer une partie pour équilibrer les retraites et permettre aux caissières, routiers et autre manutentionnaire usé de pouvoir partir à 60 ans pour un repos bien mérité. Plus généralement, les travailleurs sont aussi excédés par une pression sur le travail et l’emploi qui n’a cessé de s’accentuer depuis quinze ans. Il suffit de voir quelques reportages bien réalisés ou d’entendre les murmures dans les conversations de rue. Si les élites et autres oligarques prennent leurs informations dans les dîners en ville, la France qui n’a pas les moyens de déjeuner dans un resto prend ses sources dans la rue, autre lieu de rencontre moins sélect mais tout aussi intéressant. Le grand soir révolutionnaire de 2010 opposera les gens de la rue aux convives des dîners en ville. Le grand soir n’est cependant qu’une phase improbable de l’Histoire écrite dans un des livres de l’infinie bibliothèque imaginée par Borges.

La situation en 2010 est donc bien différente de 1995. Le mécontentement est au seuil maximum. Les conditions sont réunies pour un grand mouvement qui, et les syndicats le savent bien, dépassera le cadre de leur représentation, ratissant dans toutes les franges de la population mécontente. Et surtout, le mouvement sera incontrôlable, traduisant une connivence avec mai 68 dont le ressort fut le double mécontentement des étudiants et surtout des travailleurs à une époque où ils se sentaient aussi sous la pression et mal récompensés. On retrouve quelques motifs similaires en 2010. Une grande inconnue. Que va faire la jeunesse, si prompte à se réunir pour un apéro géant mais incertaine pour un grand soir. Pourtant, les motifs de mécontentement sont nombreux, notamment le prix des locations qui ampute leur budget, obligeant les uns à hypothéquer leurs études pour un job alimentaire et les autres de ponctionner les revenus de leurs parents. Maintenant, le contexte de peur régnant, la résignation liée à un confort matériel assez répandue, l’égoïsme, le souci d’entrer dans la lutte des classes, la peur des attentats, tous ces éléments s’opposent au grand soir. La conclusion sera se s’en remettre à l’effet papillon qui contrairement à ce qu’on pense ne joue pas sur la météo mais sur le climat social, étant entendu que le système est parvenu à un état de contradiction avéré, un peu comme le point critique d’un tas de sable prêt à s’effondrer lors du prochain grain lancé. Si le château de sable s’écroule, il y aura sur les pavés la plage sociale.



78 réactions


  • jaja jaja 7 octobre 2010 12:04

    Seulement deux choses peuvent faire reculer le pouvoir :

    1) le blocage total du pays comme en 1995
    2) l’arrivée en masse de la jeunesse dans les rues comme pendant le CPE avec son cortège d’affrontements avec les CRS...

    La conjonction des deux et le recul du gouvernement serait immédiat...

    Ce scénario verra-t-il le jour ? Wait and see. Tout le reste c’est de la littérature


    • liberta 7 octobre 2010 13:24


       aujourd’hui on apprend que les lycéens seront dans la rue mardi (Ils ont déjà commencé à Rodez)

      Ils sont évidemment eux aussi concernés et l’entêtement absurde présidentiel entrainera une reédition de 1995


    • Anonymous Republic Punisher Rigel 7 octobre 2010 13:53

      On va leur refaire un CPE puissance 10 ! Si on le fait pas maintenant on le fera jamais ! Les gens ont vraiment la haine, dans ma petite ville de 100 00 habitants, il y avait 3 000 manifestants alors qu’il pleuvait averse et la gare à été envahie, on attend plus que les étudiants car faut pas compter sur les parents pour se battre avec les CRS !


    • Scribouille 7 octobre 2010 14:01

      le recul du gouvernement serait immédiat...
      Même pas sûr : n’oublions pas que nous avons affaire à un autocrate... qui ne pratique guère l’autocritique.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 8 octobre 2010 00:12

      Sarko a une grande gueule mais il n’a rien dans le slip. Il n’agit jamais. C’est un urbain maigrelet de Neuilly, pas un rugbyman du sud-ouest ou un métallo du Nord-pas-de-Calais.

      Au premier coup de matraque de CRS porté sur un gamin, filmé par les caméras, il se sentirait obligé de retirer son projet de loi et de changer de gouvernement. C’est le moment où jamais de lui faire mordre la poussière.


    • wesson wesson 8 octobre 2010 04:35

      Bonsoir Peachy,

      « Au premier coup de matraque de CRS porté sur un gamin, filmé par les caméras »

      sauf que en ce qui concerne savoir ou placer les caméras, votre mec de neuilly est un vrai cador ...

      assurez-vous que pendant que les gamins se frottent aux pandores, les caméras vont vous montrer une bien belle famille de polygame, et si le papa s’envoie aussi les fillettes, ça sera du pur bonus !


    • kemilein 8 octobre 2010 10:58

      personne ne comprend que, même si la grève est légitime, elle renforce la main de fer du gouvernement, qui « montre au monde que son AAA » est mérité

      même si on sait bien tous qu’il n’ont que faire de cette lettre, puisqu’ils vendent la france

      un taux supérieur les arrangeraient peut etre encore plus ?

      bref tout ce climat est une bonne chose pour sarko, y’a peut de chance qu’il cède SAUF si ca condamne sa réélection

      pas fou le monarque énarque arnaque


  • lavabo 7 octobre 2010 12:06

    et voila les prévisions de madame soleil Dugué.......


  • kitamissa kitamissa 7 octobre 2010 13:02

    y’aura rien,l’hiver arrive,les impôts et la note de chauffage également,arrivent aussi les premiers achats de Noel dans un mois ..

    il fait beau en ce mment certes et les gens sont incités à aller brailler dans les rues avec les gosses ( ça les aere ..)

    mais dès que la flotte et les premier froids vont se pointer,chacun va retourner dare dare à son boulot pour faire face aux dépenses de fin d’année ...

    Mai 68 ? une rigolade d’un mois organisée par les gosses de bourgeois qui se prenaient pour des révolutionnaires et les vacances arrivant,sont vite retournés chez papa maman ..

    tandis que les masses laborieuses voyant le porte monnaie se vider sont vite retournées au boulot,d’autant plus que les congés payés commençaient en Juin et qu’il fallait un peu de fric pour aller au camping municipal de Palavas les Flots .


    • Scribouille 7 octobre 2010 14:04

      Moi j’ai pourtant le souvenir d’une fort longue grève au cours d’un hiver plutôt rigoureux... En quelle année était-ce déjà ?


    • epapel epapel 7 octobre 2010 15:24

      Je crois que c’était en 1995, mais pas en hiver puisque ça a duré de fin novembre jusqu’aux vacances de Noël.


    • TSS 7 octobre 2010 17:18

      en Mai 68 le patron,le vrai ,pas un salarié(entreprise familiale) de notre « boite » nous avait parlé

      comme B.Blier mais après une semaine ,dans son bureau ,à bouffer des patates et aller se laver

       le matin encadré par 2 costauds il etait devenu beaucoup plus aimable... !!


    • Denidid Denidid 7 octobre 2010 18:29

      ce qui a mis fin à mai 68, c’est l’intelligence politique du général de Gaulle qui a fait appel à la « majorité silencieuse » en dissolvant l’ Assemblée Nationale et en organisant de nouvelles élections. En misant sur la peur sociale, il a gagné son pari.

      N’importe quel lycéen de niveau terminal qui a travaillé en histoire pourrait vous l’expliquer.
      Des préjugés et des lieux communs ne sauraient tenir lieu d’explications historiques.


    • Carl 7 octobre 2010 21:02

      @ denidid

      Ce qui a mis fin à mai 68 c’est la trahison des syndicats, le reste c’est de la littérature comme disait l’autre !

    • JJ il muratore JJ il muratore 8 octobre 2010 11:35

      @Kitamissa. Oui, oui tout cela est exact mais ne pas oublier que Moscou a donné l’ordre au PCF de calmer le jeu et de renvoyer les ouvriers au boulot...


    • Denidid Denidid 8 octobre 2010 20:17

      à Carl

      réponse strictement idéologique qui ne tient pas compte de la complexité de l’Histoire.
      et désigner des traîtres , comme explication historique ou politique, évoque toujours pour moi des épisodes dramatiques .

    • SEGOFAN 9 octobre 2010 22:10

      Désolée, charmant jeune homme de vous contredire, mais Mai 1968, ne fut pas de la rigolade pour nous les travailleurs, je travaillais dans un grand magasin à l’époque et nous avons fermé pendant 28 Jours, motifs les bas salaires, le mépris affiché du Patron envers ses employés et déclarant la veille ,à qui voulait bien l’entendre que ses « serviteurs ne rentreraient jamais en grève ». Le lendemain matin ,nous avons fermé toutes les portes, enchainé des chariots de marchandises contre et nous sommes restés à l’interieur, car sans arrêt sur le trottoir des nazillons armés de matraques menaçaient de défoncer les vitrines.Nous n’étions pas cher payés ,mais nous n’avons pas hésités à perdre un mois de salaire et l’approche des vacances n’a démotivé personne .Vous avez une vue simpliste de Mai 68 ?Sans doute n’étiez vous pas né et vous racontez ce que les nantis racontent à leurs enfants, pour décridibiliser ce mouvement de colère de tous les secteurs de la population travailleuse Française, qui a rejoint la révolte étudiante,car il y avait un ras le bol national !


    • jaja jaja 9 octobre 2010 22:26

      Commentaire qui rappelle bien des souvenirs à ceux qui ont connu cette période. Vous devriez en faire un article sur Agoravox...


  • Kalki Kalki 7 octobre 2010 13:04

    Ce ne sera pas mai 68 , ce sera la troisième guerre mondiale : une redite de la résistance de la deuxième guerre mais cette fois : avec des capacités bien diffèrentes pour chacun.


    • chuppa 7 octobre 2010 20:14

      Votre verbage est de plus en plus obscure, il faudrait arrêter la fumette quelques jours le temps de récupérer. En tout sympathie


    • Kalki Kalki 7 octobre 2010 13:38

      Vous vous mettez encore a la propagande ?

      la richesse, l’abondance est partout : elle a grandit l’abondance, le progrès a continué , la croissance

      hxxp ://fr.wikipedia.org/wiki/Économie_de_l’abondance

      La guerre froide n’a pas eu lieu, la guerre économique n’a pas eu lieu


    • Scribouille 7 octobre 2010 14:05

      Tout à fait juste. Là réside l’inconnue. Néanmoins, quand on a pris conscience qu’on n’a plus rien à perdre...


    • epapel epapel 7 octobre 2010 14:36

      En 68 :
      - il n’y avait pas chômage
      - le taux de croissance était de 4% par an
      - la jeunesse du baby boom - la plus nombreuse de tous les temps en France - débarquait
      - il y avait peu de retraités et plutôt avec de petite pensions et pas de problème de financement
      - la dette était faible et le déficit budgétaire nul
      - il n’y avait ni pays émergent ni délocalisation
      - les préoccupations écologiques n’était pas à l’ordre du jour
      - les ressources semblaient illimitées
      - le niveau de vie progressait rapidement et les inégalités régressaient
      - les avantages sociaux poursuivaient leur expansion
      - l’immigration était recherchée et encouragée
      - l’Occident dominait le monde libre

      C’est à dire un avenir qui semblait totalement dégagé et radieux dont mai 68 pouvait apparaître comme une étape majeure.

      En 2010, mis à part le PIB qui doublé entre temps, quasiment toutes les données sont inversées et l’avenir des pays occidentaux est totalement assombri voire bouché assorti de la perspective d’un effondrement démographique sur fond de population vieillissante en Europe.

      Je dirais que mai 68 était l’arrivée à maturité de notre système - 1946 en était la naissance - alors que se qui se passe aujourd’hui en est le début de l’agonie. 

      Propagande ?


    • epapel epapel 7 octobre 2010 14:50

      Ramené dans un perspective historique, l’Occident en est au même stade que l’Empire romain en 405 : trop puissant pour penser qu’il ne va pas rebondir mais trop vermoulu pour qu’en pratique il rebondisse.

      Nous sommes les contemporains de la fin d’un cycle de 500 ans qui a débuté avec la Renaissance (à partir de 1453).


    • Kalki Kalki 7 octobre 2010 15:08

      Oui ce qu’il y avec les imbéciles d’économistes : c’est que ce sont des imbéciles d’économistes : qui n’y comprennent rien à la technique, et rien à l’humain, le sociologique

      rien du tout
      et pourtant l’économie devrait être le pont : mais pas l’économie d’aujourd’hui

      celle de demain : l’économie de l’abondance oui elle sera la

      ne vous en faites pas, imbéciles : la machine peut faire votre travail : et elle le fera, et mieux que vous

      c’est bon pour la croissance


    • FYI FYI 8 octobre 2010 01:13

      Aucun « Empire » n’est tombé à cause de la décadence, mais plutôt à cause des facteurs environementaux (tremblement de terre, famine etc ...) ou exogêne (météorite etc...).
      Le coup de l’Empire Romain d’Occident tombait à cause des « barbares » ce n’est que pure spéculation. Car premièrement les populations externes aux frontières romaines ne rêvaient que d’une chose, devenir citoyen romain, avoir un boulot ou un maître clément, la deuxième, l’Empire Romain d’Orient n’a pas du tout été impacté donc Il aurait pu envoyer ses légions comme le fît l’Empire Romain d’Occident essentiellement avec ses légions très expérimentées qu’est la Légion de la Germanie.


    • JJ il muratore JJ il muratore 8 octobre 2010 11:41

      @Fyi. Au sujet de l’empire romain : en 400 et quelques après JC l’Empire romain avait profondemment changé : sa culture, ses valeurs n’étaient plus les mêmes que celles du temps de son expansion. Il s’était christianisé. 


  • foufouille foufouille 7 octobre 2010 13:52

    vigie pirate passera juste en ecarlate
    et manifs interdite


    • Kalki Kalki 7 octobre 2010 13:56

      Les choses ne se passent pas comme prévu : pour tout le monde , ou presque

      M. Sarkozy calme le jeu comme prévu.

      Ca ne suffira pas : nous savons très bien quels sont les enjeux, et ou se trouve la partie


    • Anonymous Republic Punisher Rigel 7 octobre 2010 13:57

      Toutes façons quand il y a des manifestations en france on s’en apperçoit même plus , donc vigipirate ou pas...


    • Kalki Kalki 7 octobre 2010 14:00

      La manifestation se trouve autre part que dans la rue.


    • foufouille foufouille 7 octobre 2010 14:05

      vigipirate permet d’utiliser l’armee
      et d’interdire tout rassemblement
      les resistants seront emprisonnes


  • TSS 7 octobre 2010 14:07

    Et comme d’habitude toutes les« couilles molles » qui descendent les manifestants profiteront

    sans vergogne et sans remords des avantages obtenus par la rue !sans avoir bougé le cul de

     leur chaise... !!


  • non667 7 octobre 2010 14:30

     à bernard 
    mai 68 ,les manif , les 5 semaines de grèves .ouvrier j’y étais .
     il m’a fallu attendre le 40° anniversaire 2008 et de nombreuses redif pour comprendre les vraies raisons de mai 68 et comprendre que moi même et les 55 millions de français ont été pris pour des c...
    MAI 68 est une manipulation comme le 9/11 ,timisoara , les armes de destruction massives
    --- indice : les grèves spontanées (même 1 h.) , manifestations n’existent pas . il y a forcément des manipulateurs derrière ( naturellement syndicats , partis politiques ) un but des revendications .
    . mai 68 :rien de tout cela .au départ ,un groupe de fils de bourges qui voulaient avoir accès au dortoir des filles à la citée universitaire ’dixit cohn bendit "
     au fil des jours prococ -réac-provoc -réac le conflit s’est envenimé les syndicat s’y sont mis (en trainant les pieds)et le but réel est apparu : déboulonner de gaulle . une telle conspiration ne pouvait être le fait des syndicats ils n’arrivaient même pas a s’entendre pour un défilé unitaire du 1° mai !
     de plus de gaulle ayant sorti la france de l’otan + un indic au gouvernement avait les faveurs de moscou donc du pc par rapport au ps .

     mai 1968 qui a toujours passé pour une contestation étudiante spontanée a été un complot juif (un des participant de la coordination étudiante a déclaré dans un journal juif ,s’il n’y avait pas eu "daniel bensaïd (pas sur ) (juif séfarade) la réunion aurait pu se faire en yiddish(langage des juifs ashkénazes allemands) )(nous sommes tous des juifs allemands n’est pas un slogan sorti par hasard )

    en 2008 j’ai entendu a la radio un retraité des R.G. dire qu’ il savait fin 67 qu’il y aurait des évènements très important au printemps suivant !

    donc un complot tramé fin 1967 

    pas par la gauche bien qu’exécuté par elle

    par les américains pour la sortie de l’otan

    par israël pour vider de gaulle car il avait eu en plus d’un national gaullisme une position critique vis à vis de ce pays après la victoire de la guerre des 6 jours en 1967 et des mots considérés comme impardonnables par ce pays (peuple arrogant ,sur de lui et dominateur )
    il a entrainé la france dans 5 semaines de grève générale (inédit en france ) pour les intérêts d’israël (pays ultra nationaliste(dans et hors frontière/diaspora ) pour

    lui et antinational pour les autres de façon a ce que les juifs puissent vivre plus facilement en « coucous » parmi les autres peuples (tactique inscrite dans leur religion dès sa création :genèse chapitre XVII )
    "daniel cohn bendit figure emblématique de mai 68
     est toujours une taupe d’israël dont les manigances sont insoupçonnables si on ne se méfie pas
    au sein des verts quel est son rôle ?

    il dit oui a l’europe (a titre perso )
    régionalistes = anti nation forte = démolition des nations (vrai but de Europe ) = démolition des seuls obstacles au mondialismes (nouvel ordre mondial ) au mains des judéo
     américano capitalistes

    en avril le peuple 68 n’avait aucune revendication et était heureux . on gagnait bien sa vie tout le monde faisait 48h dont 8 supplémentaires majorées de 25% .c’est ce qui a permit la grève mais ne l’a pas causé .

    actuellement la situation du peuple est totalement différente .

    est on manipulé ?

    but ?

    démolir sarko pour mettre dsk  ?

    faire une chienlit pour réinstaller sarko( ce qui s’était passé en 68 ) ?

    autre ? a surveiller le pouvoir capitalo-médiatique !


    • epapel epapel 7 octobre 2010 15:21

      Cette théorie du complot américano-israélien est à la fois séduisante et réaliste parce qu’il totalement incompréhensible que le mouvement ne se soit pas étendu à toute l’Europe s’il avait été spontané, les autres pays étant à peu près dans le mêmes conditions économiques, politiques et culturelles. Et c’est d’autant plus surprenant que les années soixante ont été la décennie la plus prospère du XXème siècle en France. Et puis comment se fait-il que le pouvoir en place écrase l’opposition après une élection forcée le mouvement a peine terminé.

      De Gaulle avait aussi exigé et obtenu des américains le remboursement en or des réserves de dollars françaises car il anticipait la fin de la parité fixe or-dollar qui s’est effectivement produite en 1971.

      Ajoutons également le discours sur le Québec libre en 1967 et la reconnaissance de la chine communiste en 1964.

      Enfin, la mise en place de la force de frappe nucléaire et surtout la mise au point de la bombe H française.

      Pour les américains l’élimination de De Gaulle était devenu un enjeu de sécurité nationale mais ça ne pouvait pas se passer comme en Amérique latine bien évidemment.


    • ffi ffi 7 octobre 2010 19:51

      En effet, j’avais ouï-dire que De Gaule avait eu le culot d’envoyer la Marine Française aux USA pour échanger les dollars de la Banque de France contre de l’Or... Il avait d’ailleurs dénoncé publiquement le privilège incroyable des USA, qui, possédant la monnaie de référence mondiale, pouvait se permettre d’acheter à tout le monde, par simple émission monétaire, tout en se garantissant malgré cela une stabilité monétaire. De Gaule avait bien compris que le système de Bretton Woods ne pouvait pas tenir longtemps et que la parité du dollars avec l’or était à brève échéance compromise. Les accords de Bretton Woods furent torpillés en 1974.

      Il me semble qu’il faut rattacher mai 68 à la situation de l’époque (avec les réseaux secrets de l’OTAN de type stay-behind), dans le contexte de la guerre froide. Parallèlement au printemps de Prague dans l’empire communiste, l’empire capitaliste devait « normaliser » les pays de son orbite.

      Réduire cela à un complot juif est excessif. Historiquement, une partie de la diaspora juive a été utilisée par les élites anglo-saxones comme agent d’influence dans les autres pays. Cela a commencé dès Cromwell qui promettait un état juif en Palestine. Puis il y a la déclaration de Balfour en 1917, qui promettait de même. Les britanniques, après 14-18, ont donc pris mandat sur la Palestine et ont y laissé s’organiser une migration juive, ce qui provoqua quelques heurts avec les arabes entre les deux guerres (Voir l’histoire de la Haganah). Israël ne put être proclamé qu’en 1948, profitant de la fin du conflit mondial (compagne d’attentat + proclamation d’indépendance).

      Il m’apparaît donc assez clairement que 68 n’a rien de spontané, et ne correspond pas à une aspiration politique de la population et donc à aucune vision politique clairement établie. L’idéologie ressemble plutôt à un patchwork sophistiqué, reprenant toutes les idées à la mode, mais sans cohérence logique. Il est par conséquent peu étonnant que les anciens 68ards se soient assis sur leurs convictions de jeunesse entre-temps.

      68 me semble un coup politique pour « normaliser » la France. Les USA nous ont certes libérés du Nazisme, mais il ne fallait pas rêver être indépendant... L’idéologie de bric et de broc de 68 ne peut engendrer rien de bon, puisqu’elle ne fut qu’une suite d’arguments flatteurs pour faire adhérer la jeunesse à un dessein qu’elle ignorait. La flatterie des orgueils, ça marche toujours...


    • non667 7 octobre 2010 22:31

       à ffi
      "Réduire cela à un complot juif est excessif. Historiquement, une partie de la diaspora juive a été utilisée par les élites anglo-saxones comme agent d’influence dans les autres pays. "

      sous estimer les juifs est une erreur qui fausse la perception de la réalité
      ils ont politiquement 4000 ans d’avance . aucun autre peuple ne peut revendiquer une généalogie de 4000 ans et une statégie politico-religieuse aussi puissante et constante .

      la meilleure illustration a été donné par dsk
      ce sont eux qui manipulent et ne sont jamais manipulés . 

      Dominique Strauss-Kahn qui déclarait dans un entretien à Passages en 1991 :
      "Je considère que tout Juif dans la diaspora, et donc c’est vrai en France, doit partout où il le peut apporter son aide à Israël. C’est pour ça d’ailleurs qu’il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques. Tout le monde ne pense pas la même chose dans la Communauté juive, mais je crois que c’est nécessaire. Car, on ne peut pas à la fois se plaindre qu’un pays comme la France, par exemple, ait dans le passé et peut-être encore aujourd’hui, une politique par trop pro-arabe et ne pas essayer de l’infléchir par des individus qui pensent différemment en leur permettant de prendre le plus grand nombre de responsabilités. En somme, dans mes fonctions et dans ma vie de tous les jours, au travers de l’ensemble de mes actions, j’essaie de faire en sorte que ma modeste pierre soit apportée à la construction de la terre d’Israël." ça c’est pour la politique

      j’extrapole  :
      tout juif de par le monde fait parti du mossad et transmet ses informations a israël
      tout juif de par le monde travaillant dans la recherche ,médicale ,génétique ,aéronautique etc... pareil


    • ffi ffi 7 octobre 2010 23:11

      Personnellement, je rendrais à DSK ce qui est à DSK.

      Ses propos n’engagent que lui. Des gens comme Robin, Todd, Zemmour, Chomsky, ... montrent bien qu’on ne peut généraliser de la sorte. Chacun a son propre chemin.

      De mon point de vue, il me semble important de considérer que chacun à une conscience propre à lui-même. La seule exception que je vois, c’est chez l’idolâtre qui se fait clone mental pour une idole en acceptant de s’endoctriner.

      De ce point de vue, DSK idolâtre Israël. Mais d’autre juifs s’en moquent.

      Il me semble que tout mettre sur le dos des juifs, c’est se tromper. Rockefeller n’est pas juif, par exemple, c’est le descendant d’un marquis de Roquefeuille, Hugenot français.

      Je vois ça parmi les ennemis du catholicisme (les seigneurs féodaux, templiers), parmi les diverses sectes gnostiques (martinisme, franc-maçonnerie), initiatiques et d’inspiration orientale (Cabale, alchimie, etc). C’est tout un ensemble qui ne se réduit pas au simple fait d’être juif. Quelques juifs y sont, mais pas tous. D’autres aussi, en occident, n’ont jamais accepté la révolution chrétienne, trop égalitaire et trop portée au progrès. Certains semblent attachés aux sociétés antiques et brutales comme au temps de Babylone, les Pharaons, la Rome impériale...etc, sociétés où le maître commande et les sujets obéissent.


  • zototo 7 octobre 2010 14:30

    Imaginez un attentat « islamiste » en pleine manif...


    La solution est toute trouvé...fini les manifs...

    • BOBW BOBW 7 octobre 2010 14:47

      Un certain provocateur : « Cherchez à qui profiterait le crime ! » y a surement pensé.

      Mais attention il est sur le « fil du rasoir » et comme il a aussi des « taupes » en son « sein », ce serait trés trés risqué et létal pour lui, en cas de révélation publique... smiley

  • BOBW BOBW 7 octobre 2010 14:39

    Evolution : C’était perceptible depuis plusieurs jours. C’est une réalité aujourd’hui. Le mouvement contre la réforme des retraites se durcit. Jusqu’alors évoquées prudemment, du bout des lèvres, les grèves reconductibles par assemblées générales devraient entrer dans le quotidien de certaines grandes entreprises à partir du 13 octobre, au lendemain de la nouvelle journée de manifestation organisée par l’intersyndicale.

    Les syndicats de la RATP ont été parmi les premiers à s’engager dans cette voie. Hier, la CGT a déposé un préavis de grève d’une durée illimitée, pour « monter le ton, élargir la mobilisation ». Elle a été rejointe par l’Unsa. FO et Sud avaient opté, auparavant, pour cette stratégie. Hier, la CGT, l’Unsa, Sud-Rail et la CFDT-Fgaac ont appelé à une grève reconductible par période de 24 heures à partir du 12 octobre...

    La CGT de la SNCF a indiqué que « face à un gouvernement qui ne veut rien entendre », les grèves de plusieurs jours devraient être « largement soutenues par la population ». La CFDT-Fgaac a estimé, elle, que « nous n’avions pas d’autre choix que de décider la radicalisation ».

    D’autres secteurs ont également annoncé, hier, qu’ils entraient dans le mouvement. La CGT Énergie (140 entreprises électriques et gazières dont EDF et GDF Suez), va déposer un préavis de grève illimitée à partir du 12 octobre.
    Chez France Télévisions, la CGT, FO et la CFTC ont également déposé, hier, un préavis de grève reconductible à compter du 12.

    Les cheminots CGT espèrent que les transports (routiers, urbains, aériens, maritimes), l’agroalimentaire, les ports (où une autre réforme se joue) vont également s’y mettre. Ainsi que la pétrochimie, où les précédents mouvements ont été assez bien suivis. Certains se décideront sans doute avant la journée du 12. Ou dès le lendemain, lors d’assemblées générales organisées dans les entreprises.




  • PascalR 7 octobre 2010 15:03

    Je savais que la France était un pays de raleurs arrogants (normal, je suis français), mais qu’une minorité de privilégiés : dockers, cheminots, enseignants, travailleurs du pétrole, aiguilleurs du ciel, EDF, ... bénéficiant d’avantages que l’on n’imagine même pas et sous garantie de ne jamais être au chômage, partant en retraire à 55 ans voire avant, bloque la liberté élémentaire de déplacements (si plus de carburants) ou menacent de bloquer le ravitaillement des grandes surfaces, je n’accepte pas !!
    En France, ces grèves à répétition ne sont là que pour défendre des privilèges, et rien d’autre, et par une petite minorité.
    Pendant ce temps là, des millions d’autres citoyens, l’immense majorité, notamment du privé, subissent les gestications absurdes de ces despotes et autres autocrates qui s’octroient le pouvoir de nuisance.
    Est-ce cela la démocratie ? Non, c’est du quasi terrorisme car on joue avec la peur des gens.
    Il serait temps que cette immense majorité fasse grève pour dire : il y en a marre de cette minorité qui défend ses petits privilèges au détriment de la majorité.
    Ils ont certes le droit de faire grève, mais sans entraver la liberté des autres.
    Il serait temps d’illégaliser ce type de grève que seule la France pratique dans le Monde (on passe vraiment pour une bande de crétins) et d’envoyer l’armée botter le cul de ces entraveurs de liberté.


    • jaja jaja 7 octobre 2010 16:07

      "Pendant ce temps là, des millions d’autres citoyens, l’immense majorité, notamment du privé, subissent les gestications absurdes de ces despotes et autres autocrates qui s’octroient le pouvoir de nuisance.
      Est-ce cela la démocratie
       ?« 

      Démocratie ? Dans ces entreprises du privé où les travailleurs n’ont que le droit de fermer leur gueule ou de »prendre la porte« comme savent si bien le rappeler les cheffaillons larbins à la solde des patrons. Vous vous moquez de qui.... ?

      L’armée contre les grévistes ? On voit que vous êtes un »démocrate" à la Pinochet. Allez faire un tour en Espagne, en Grèce ou en Corée du Sud etc. et vous verrez qu’on n’est pas les seuls en France à faire des grèves qui tentent de bloquer l’économie...

      Vivement que ça marche...


    • TSS 7 octobre 2010 16:54

      Annoncé par le collectif des syndicats « nous ne sommes pas directement concernés mais nous

      allons donner un coup de main au privé qui ne peut se permettre de faire grève » !!

      n’oubliez pas mr Pascal IR que ces privilegies vont y laisser leur salaire alors que comme vous

       dites « rien de les y oblige » !!

      Ils ont certes le droit de faire grève, mais sans entraver la liberté des autres.

      quelle liberté ? celle de marcher avec les pantalons sur les chevilles...c’est petit... !!


  • iris 7 octobre 2010 15:10

    vont il tenir ?? Il faudrait les aider pécuniairement-est ce prévu par les organisateurs et les grèvistes de ces grosse boites qui font la grève pour ceux qui dans le privé ne peuvent la faire ??-ils ont aussi des femmes et des gosses qui y sont peutetre et ils voient commeNT ça se passe-

    mais pour les jeunes je suis - sure -on est insouciant à cet age là et la retraite c’est loin- mais il ya aussi le chomage ou des formations bidons ou stagesnon payés ou petit boulots payés aux smic-ont til de l’ambition pour leur vie future nos jeunes ?? Tant qu’il ya les parent pour aider on se complait dans son petit confort -bof on verra bien !

    peu ont une conscience politique si les parents ou le milieu ou les études ne les ont pas préparés- 

    si les gosses de banlieues pouvaient etre plus politisés ....


  • Scribouille 7 octobre 2010 15:18

    Arrêtons de fantasmer sur mai 68 ! Les conditions historiques, économiques, sociologiques en effet n’étaient pas les mêmes. Mais qu’à cela ne tienne, en octobre 2010 on peut faire un Octobre 2010, ou bien ça capotera, ou bien ça tournera en quenouille, et dans ce cas ce sera un mars 2011 ou un avril 2012, ou un juillet 2015... en tout cas ça finira par se produire, parce que même si l’horizon politique français changeait aux prochaines présidentielles, le système économique mondial est en passe d’imploser. Le capitalisme meurt de sa propre gloutonnerie, mais ses derniers sursauts ne se passeront pas dans des draps de soie.


    • Anonymous Republic Punisher Rigel 7 octobre 2010 22:39

      Vous inquietez pas ça va être pire que mai 68, là les gens on vraiment la HAINE !


  • Scribouille 7 octobre 2010 15:40

    Arrêtons de fantasmer sur mai 68 ! En effet, les conditions historiques, économiques, sociologiques n’étaient pas les mêmes. Et alors ? Pourquoi faudrait-il forcément se référer au passé pour oser affronter le présent ? En octobre 2010 nous pouvons faire un Octobre 2010, ou bien ça tournera en quenouille et ce sera un Mars 2011, ou un Avril 2012, un Juillet 2015... L’idée, c’est que tôt ou tard, c’est inéluctable. Parce que même si les prochaines présidentielles changeaient l’horizon politique français, les nouveaux élus, quelle que soit la bonne volonté que nous pouvons leur rêver, auront bien du mal à redresser la barre face à un système économique mondial en passe d’imploser. Le système capitaliste se meurt de sa propre gloutonnerie mais les derniers sursauts de son agonie ne se passeront pas dans des draps de soie. Sans compter que nous n’avons guère que des théories à lui opposer...


  • NeverMore 7 octobre 2010 15:55

    N’hésitez pas à rappeler à Monsieur Cohn-Bendit qu’il est interdit d’interdire, et surtout d’interdire à quelqu’un de s’exprimer, comme il en prend de plus en plus la l’habitude.
     


  • TSS 7 octobre 2010 17:02

    il suffit de regarder les infos internationales pour apprendre que en ce moment même ça pète en

     Grèce,en Espagne,en Allemagne ,à Bruxelle ,en Italie etc ,c’est general !

     Mais c’est pas sur TF1 qu’on l’apprendra... !!


    • sonearlia sonearlia 7 octobre 2010 18:41

      C’est pas un problème, les militaires en ont eux aussi raz-le-bol de sarko, de toute façon, il ne vont pas tirer sur les manifestants.


    • foufouille foufouille 7 octobre 2010 19:02

      mon oeil
      ceux la obeissent a tous les ordres


    • sonearlia sonearlia 7 octobre 2010 19:35

      « L’existence de ce texte, daté du 3 mai 2010, et dont l’ouvrage ne fait pas spécifiquement mention, est révélée dans le dernier numéro d’Armées d’aujourd’hui, une des publications officielles du ministère de la Défense. »

      Pourquoi révéler ce texte maintenant ? Coup de bluff.

    • Scribouille 7 octobre 2010 19:35

      Euh... je ne me risquerais pas à parier...


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 8 octobre 2010 00:25

      De toute façon on est les plus nombreux. Alors, armée ou pas, il finira comme Louis XVI.


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 8 octobre 2010 00:28

      Les 500.000 soldats boches qui ont occupé le pays entre 1940 et 1944 avant de se rendre pourraient le confirmer.


    • JJ il muratore JJ il muratore 8 octobre 2010 12:02

      @peachy. Vous croyez vraiment que le nombre fait la force ? Il me semble qu’une grande partie de l’Histoire démontre le contraire...
      Plus haut un commentaire affirmait qu’un « peuple » composé de 0.02% de la population mondiale détenait la force.
      J’y vois là comme une contradiction : ou vous avez raison et il a tord ou c’est l’inverse.


  • sonearlia sonearlia 7 octobre 2010 18:32

    Sauf que cette fois-ci, il faut exiger la démission de sarko.


  • herbe herbe 7 octobre 2010 22:24

    Je ne sais pas si il faut garder 68 comme repère pertinent mais il faudrait en effet, pour prendre une image de cheminot, « faire jouer de l’aiguillage » parce qu’on est toujours pas sur la bonne voie :

    Quelques indices dans cette analyse :
    http://michelvolle.blogspot.com/2010/09/avant-et-apres-1968.html


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 7 octobre 2010 23:51

    Les lycéens et étudiants se joignent aux salariés. C’est exactement ce que craignait le plus Sarkozy.

    En tout cas ça s’emballe :

    Communications. La Poste et France Telecom. Préavis de grève reconductible.

    Les ports. Les syndicats des ports et docks appelle les travailleurs portuaires à la grève.

    L’aérien. Appels à la grève chez Air France. CGT selon l’AFP : « Par ailleurs, nous étudions les possibilités de nous inscrire dans l’après 12 octobre. »

    Les pétroliers. La fédération nationale des industries chimiques CGT (Fnic-CGT) et la CGT du groupe Total ont annoncé qu’elles appelaient à la grève reconductible.
    Les raffineries d’Esso et de Total ont aussi prévu de faire grève. La mobilisation dans le raffinage vise aussi à défendre l’outil industriel.

    L’énergie. Les syndicats du secteur vont déposer un préavis de grève illimitée dans les 140 entreprises électriques et gazières, dont EDF et GDF Suez. « Grève illimitée, c’est le terme juridique pour un préavis, cela veut dire qu’à partir du 12, les salariés peuvent entrer dans l’action tous les jours, en solidarité avec les salariés de toutes les autres professions »

    SNCF. Tous les syndicats sont sur la ligne d’un mouvement reconductible.

    En vrac : Grande distribution, éducation, transports routiers, administrations, hôpitaux, entreprises autoroutières, etc. Négociations en cours pour des mouvements reconductibles.

    Au revoir ! Au revoir, président !


  • Vox Populi 8 octobre 2010 01:34

    Quel rapport entre Mai 68 et des mouvements de protestations populaires ?
    Si les syndicats et les partis de gauches types PCF ont embrayés le pas dans mai 68 c’est uniquement par peur de se sentir dépasser par un mouvement de bobos avant l’heure, en appelant les ouvriers à la grève pour suivre les mouvements de la jeunesse dorée de l’époque...
    Il serait temps qu’on n’arnaque plus les ouvrier et salariés français en les faisant combattre du même côté que des bobos...


  • FYI FYI 8 octobre 2010 02:01

    Sarko n’a jamais eu de mérite, mais vous ne trouvez pas suspect ce déchaînement médiatique contre lui. A qui profite le crime ? Ses maîtres biensûr : l’Oligarchie anglo-saxonne. Mais pourquoi ? Un élément de réponse suite à ma réflexion :

    Les riches élites capitalistes dominantes sont insatisfaites du peu de progrès qu’a fait l’actuel gouvernement libéral à effectuer les coupures requises dans les acquis sociaux, d’où la nécessité pour eux d’un nouveau parti politique plus agressif de ce côté.

    En effet, le programme politique de ces élites riches a été résumé il y a 500 ans par le célèbre humaniste anglais Thomas More dans son ouvrage intitulé « L’Utopie » et rien n’a changé depuis :

    "Lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :

    Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.

    Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."

    CQFD.

    PS : Vous imaginez qu’on nous oblige en sus de parler la langue du colonisateur, à savoir l’anglais, que ce soit à l’étranger et désormais même en France, dans une entreprise française... C’est la fin des haricots.


    • sonearlia sonearlia 8 octobre 2010 09:38

      Certains essayent d’en profiter pour nous vendre Royal.

      Oui je parle bien de celle qui finance sa campagne avec les sous d’un généreux donateur, et qui est pour le maintient du traité de lisbonne...


    • jaja jaja 8 octobre 2010 10:02

      Ségolène Royal est pour le maintien de la retraite à 60 ans mais, dit-elle : "les efforts doivent être partagés et nous acceptons donc le principe d’un allongement de la durée de cotisations jusqu’à 41,5 années.« 

      Autrement dit il faudra avoir commencé à travailler à 18 ans et demi pour en bénéficier... De qui se moque t-elle et en plus en jouant les dures ?...

      Revenir aux 37,5 années de cotisations comme c’était le cas avant toutes les »réformes" successives est un impératif de justice sociale minimum !

      Ne nous laissons pas abuser par tous ces policards qui ne veulent pas revenir sur tous les mauvais coups que nous avons subi ces 3 dernières décennies...


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