vendredi 13 mai 2016 - par Coeur de la Beauce

Manifeste de « Nuit Debout » sur l’éducation : entre poncifs et démagogie bobo

Ils ont décidé de changer le monde, en commençant par la société française toute entière. Ils ont finalement dû se contenter d'occuper quelques places publiques, à Paris notamment, et d'envahir un cinéma à Rennes. Quelques dommages collatéraux ont accompagné nos révolutionnaires en basket : commerces vandalisés (les petits, pas les grands protégés par des sociétés de sécurité), policiers blessés, intellectuels insultés (Finkielkraut), voie publique souillée etc.

"Ils", ce sont les activistes de "Nuit debout". Des militants qui n'ont rien inventé de bien original. Des sit-in avec discours orientés, des propositions votées à main levée comme en RDA il y a quarante ans, un refus du débat contradictoire et une volonté d'en découdre avec les forces de l'ordre. Bref, une "révolte" d'adolescents attardés comme la France en connait régulièrement depuis 1968.

Bien que ces gens ne représentent qu'eux-mèmes - on rappelera que l'extrême-gauche ne pèse qu' 1% des suffrages aux élections démocratiques - ils entendent donner leur avis sur tous les sujets, dont l'éducation. En l'occurence, leurs propositions font autant sourire que laisser dubitatif sur les influences de leurs auteurs.

Le site café pédagogique a estimé utile de publier ce "manifeste pour l'éducation". Pour faire simple, on y apprend que l'école est méchante avec les pauvres, qu'il y a des discriminations et du racisme, trop de sélection, du stress, que l'éducation dresse les enfants, qu'elle est aux ordres du grand capital (!), qu'il faut en faire un lieu de convivialité festive... Bref, les âneries classiques râbachées par les démagogues depuis des lustres.

Il convient toutefois de dissiper un malentendu. Ce ne sont pas les "soixantuitards" qui cautionnent ces "propositions". Dans les années 1970, les courants type école émancipée et de pédagogie active avaient pour objectif de faire progresser tous les élèves, dont les plus modestes. Il s'agissait de mettre le savoir à disposition du plus grand nombre. Les essais de méthode semi-globale de lecture, par exemple, entraient dans ce cadre. Cette génération a échoué en partie, mais qu'on le veuille ou non, elle souhaitait faire avancer les choses. Or "Nuit debout" ne propose rien d'autre que la fin de l'école ; apprendre ses leçons, faire des efforts, respecter des règles de vie, tout cela sonne "facho" pour nos agitateurs au smartphone dernier cri.

L'auteur de l'article a enseigné durant des années en banlieue populaire. Les aspirations des gens des quartiers ne sont pas celles de l'extrême-gauche bobo. Autorité, ordre, travail bien fait et respect des valeurs familiales étaient les repères en vigueur chez ces familles modestes, souvent issues de l'immigration, qui essayaient d'éduquer leurs enfants malgré le climat d'inversion des valeurs qui prédomine dans l'hexagone depuis quelques années.

"Nuit debout" ne s'interesse pas à la violence en milieu scolaire, au niveau en lecture des mômes et aux insuffisances en matière de lien avec les entreprises pour insérer les lycéens, ni à la question de l'apprentissage sous-développé en France par rapport à l' Allemagne. La préoccupation de nos rebelles est de faire la révolution, celle des groupuscules alergiques à la république. On aura beau jeu de s'alarmer de l'extrême-droite, quand l'autre extrême agresse nos policiers et vandalise les petits commerces. Que ces gens se présentent aux élections s'ils souhaitent faire passer leurs opinions...

Pour conclure, recommandons aux auteurs de ce manifeste pour l'éducation de s'appliquer un principe de base pour élever leurs enfants, et favoriser leurs apprentissages à l'école : dormir la nuit, au moins huit heures. Cela permet de récupérer et d'être intellectuellement disponible dans la journée. Compte-tenu de la médiocrité des échanges de la Place de la République, qu'ils pratiquent "Nuit couchée" : riverains, policiers et braves gens les en remercieront. 



32 réactions


  • nofutur 13 mai 2016 13:50

    A l’auteur,
    Il ne faut pas avoir peur....et savoir réfléchir...

    « A vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes. »
    John Fitzgerald Kennedy


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 13 mai 2016 14:03

    pour abonder dans le sens de l’article, je me rappelle d’une manif pas trop ancienne à la faculté de lettres de mon « bled » ; je ne me rappelle plus le motif de départ, l’autonomie des universités sous Sarkozy je crois, mais le mot d’ordre a fini par « dériver », en queue de mouvement, sur « une note minimale de 12 ou 13 aux examens » pour les étudiants ayant été empêchés de travailler correctement pendant le blocage du campus.

    On pourrait aussi fermer l’université, non ?


    • Alren Alren 13 mai 2016 17:45

      @Olivier Perriet

      Parce qu’ils sont tous allés à l’école les ados, les adultes, les vieillards, les parents, grands-parents et les autres, se pensent compétents pour parler d’éducation.

      Sauf que ce n’est pas si simple.

      L’éducation des enfants, nécessaire à la pérennité de la civilisation technologique avancée, implique que l’on malmène leur cerveau avec des pensées, des idées qui ne sont pas naturelles à l’animal qu’ils sont, que nous sommes, ni nécessaires à sa survie immédiate.

      Ce ’’forçage’’ comme on dirait pour une plante, est fatigant, douloureux. Il n’est acceptable que s’il procure du plaisir, un plaisir raffiné de réussite intellectuelle auquel tous les enfants ne sont pas sensibles, du moins pas au même degré ni aussi fréquemment.

      Par exemple le gros effort nécessaire pour apprendre à lire est payé de la volupté de pouvoir découvrir soi-même des histoires et de lire la joie et la fierté dans le regard des parents.

      Mais si ces récompenses n’existent pas, apprendre à lire ne sera qu’une souffrance.

      L’école doit payer par ce plaisir les efforts qu’elle demande aux élèves. D’abord par le choix de programmes intéressants : il faudrait une refonte des mathématiques pour intégrer les jeux de stratégie et de logique, abandonner aussi la forme pour le fond etc.

      Le cours d’histoire, de géo de sciences ou le professeur croit enseigner par un discours devait être remplacé par des vidéos qu’il lui serait loisible de commenter et de vérifier que les élèves ont tout compris. Évidemment, celles-ci devraient être au préalable enregistrées par des personnes compétentes, éventuellement avec des acteurs et mises à disposition gratuite par le gouvernement.

      Utopie, oui je sais  !

      De toutes façons, quelle que soit les techniques d’éducation, il y aura les professeurs passionnants et les autres, nous en avons tous fait l’expérience et cela sera difficile à changer vu la manière de les recruter.


    • tf1Groupie 13 mai 2016 19:23

      @Alren

      Certes l’école française pourrait être moins magistrale, plus interactive et ancrée dans le concret.

      Mais il ne faut aller trop loin dans cette idée que "L’école doit payer par ce plaisir les efforts qu’elle demande aux élèves".

      L’enfant fait des efforts avant tout pour lui et plus il le comprend tôt mieux c’est.
      Le goût de l’effort, la satisfaction de surmonter des obstacles,l’opiniatreté et le plaisir d’apprendre restent des valeurs sûres.

      En un mot le travail paie.
      Et le cacher aux enfants en leur proposant une école-plaisir où l’on n’apprend qu’en s’amusant donnerait de grosses déconvenues.


    • Alren Alren 14 mai 2016 11:31

      @tf1Groupie

      L’enfant fait des efforts avant tout pour lui et plus il le comprend tôt mieux c’est.

      Les efforts intellectuels de l’enfant occasionnent de la fatigue intellectuelle et donc une certaine forme de souffrance. Aucun adulte sorti des études ne s’inflige une telle fatigue, et mesur mal celle de l’apprenant, hormis ceux qui se lancent dans une formation continuée de haut niveau. Et alors la plupart se plaignent justement d’une certaine souffrance intellectuelle ! Pourtant ils en attendent une récompense rapide, par une promotion professionnelle ou simplement de retrouver un emploi dès la sortie du stage de formation.

      Il y a une analogie avec la souffrance physique que l’on s’inflige dans les grands efforts sportifs : il faut une récompense immédiate, avoir atteint le sommet, avoir gagné la course, avoir amélioré son record, se sentir bien après récupération (endorphine), avoir bien dansé etc.

      Forcer son cerveau, modelé pendant les dizaines de milliers d’années du paléolithique, à s’adapter brutalement au regard de l’évolution, à se domestiquer soudain en intégrant des aptitudes aussi étrangères à la vie de l’homme de l’âge de pierre que la lecture ou les abstractions mathématiques, demande une solide motivation appuyée sur un plaisir rapide.

      La promesse vague d’une récompense à l’âge adulte, dans dix ou vingt ans, c’est beaucoup trop éloigné dans le temps pour des enfants et d’autant plus qu’ils sont jeunes, lesquels n’ont même pas la notion d’une telle durée.

      Non, il faut que le plaisir intellectuel qui paie l’effort consenti vienne en classe.



    • tf1Groupie 14 mai 2016 12:52

      @Alren

      Le goût de l’effort et de l’investissement personnel est effectivement quelque chose qui se construit dans le temps, qui est difficile ; si vous renoncez à ce combat qui fait progresser les enfants, alors vous abandonnez l’éducation pour la facilité.

      Vous devriez écouter un peu plus les grands sportifs : ils vous parlent de travail, d’efforts dans la durée, de motivation, d’opiniatreté.
      Et ils ne vous disent pas qu’ils attendent la médaille pour demain. D’ailleurs ils ne l’ont pas toujours cette médaille.

      Justement ces sportifs ont une démarche un peu plus construite et riche que du gain immédiat et facile.
      C’est un bon modèle pour les plus jeune, qu’il faut encourager plutôt que privilégier la satisfaction immédiate.
      Bref, construire des adultes plutôt que maintenir les enfants dans une douce et illusoire tranquilité.

      Heureusement que les enfants sont capables d’apprendre leurs tables de multiplications ou les fables de Lafontaine sans récompense instantanée.


    • Alren Alren 15 mai 2016 13:02

      @tf1Groupie

      Justement ces sportifs ont une démarche un peu plus construite et riche que du gain immédiat et facile.Sauf ceux qui font fortune avec le sport ! Inutile de citer des exemples.

      [..] les grands sportifs ( : ils vous) parlent de travail, d’efforts dans la durée, de motivation, d’opiniatreté.
      Et ils ne vous disent pas qu’ils attendent la médaille pour demain. D’ailleurs ils ne l’ont pas toujours cette médaille.

      Faire partie d’une « élite » (quelle qu’elle soit) et remporter des victoires, gagner des matchs, améliore ses performances, même en amateur, font secréter la sérotonine du bonheur dans le cerveau, le neurotransmetteur de la récompense, sans compter les endorphines (analogue naturel de la morphine), secrétée par le dit cerveau contre la douleur et qui peut devenir une vraie drogue !

      Heureusement que les enfants sont capables d’apprendre leurs tables de multiplications ou les fables de La Fontaine sans récompense instantanée.

      Il y a presque toujours moyen de rendre agréable l’apprentissage d’une notion.

      Je reprends vos deux exemples.

      Il ne faut pas faire apprendre les tables de multiplication donnée comme une récitation. Il faut la faire reconstruire par l’élève en lui faisant comprendre, ce qui est essentiel, que la multiplication est une addition répétitive. On montre sans nommer la notion qu’elle est commutative en faisant dessiner des points en colonnes et en rangées en fonction des deux facteurs de multiplication. On fait observer que les résultats de la table de 4 sont le double de la table de 2, alors que ceux de la table de 8 sont le double de la table de 4. On fait observer que la table de 5 n’est pas à apprendre mais à comprendre et pour la table de 9 qu’on additionne 10 et qu’on retire 1 ce qui explique que la sommes du chiffre des dizaines du résultat et celui des unités soit toujours 9, etc.

      La récompense de l’élève, ici, est dans la sensation d’avoir découvert quelque chose par lui-même et de comprendre les relations numériques ce qui est d’ailleurs très important pour sa formation intellectuelle.

      Les fables de La Fontaine sont de véritables saynètes. Au lieu de « réciter » il faut demander de les « jouer », quitte à forcer le ton. On peut même organiser une sorte de compétition d’interprétation entre les « comédiens » volontaires : on verra le nombre de ceux-ci se multiplier.


  • Toto cacahuete (---.---.54.149) 13 mai 2016 15:05

    J’en ai souvent lu des conneries, mais ce texte-là est énorme en matière de poncifs et de populisme à deux centimes. L’auteur, qui ne dit pas son vrai nom, hein... est assurément un fan de Jean-Marie Bigard. 


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 13 mai 2016 15:27

      @Toto cacahuete

      Le populisme n’est que la face inverse de l’aristocrate autoproclamé méprisant les inférieurs, hein !


    • tf1Groupie 13 mai 2016 17:09

      @Toto cacahuete

      Si cet article est rempli de poncifs alors que diriez-vous des « créations » de Nuit Debout ?

      On hésite entre le naïf, le surréaliste ou l’affligeant.


    • raymond 15 mai 2016 20:26

      @Toto cacahuete
      exact, c’est pourquoi cet « article..... » est noté à 30%


  • marceau2 (---.---.3.81) 13 mai 2016 17:01

    Misère du gauchisme !

    Ignorance, démagogie, violence !


  • tf1Groupie 13 mai 2016 17:14

    Excellente synthèse.

    Ces nuitdeboutistes ne font que prolonger les slogans lénifiants dont on sait depuis au moins 30 ans qu’ils détruisent petit-à-petit l’école : laxisme, égalitarisme abscons, miserabilisme et pedagogisme fumeux.
    A quoi s’ajoute une politisation exagérée de l’école.

    Ils ne voient l’école, et peut-être même la société, que comme un grand bac-à-sable.


    • Julien30 Julien30 14 mai 2016 11:13

      @tf1Groupie
      « les slogans lénifiants dont on sait depuis au moins 30 ans qu’ils détruisent petit-à-petit l’école : laxisme, égalitarisme abscons, miserabilisme et pedagogisme fumeux. »

      Tiens donc ! Je vous surprends à tenir un discours passéiste et décliniste que vous me reprochiez l’autre jour, vous avez l’impression d’être cohérent avec vous-même ?

  • Lojo (---.---.108.239) 13 mai 2016 17:29

    « révolte » d’adolescents attardés comme la France en connait régulièrement depuis 1968« . »Autorité, ordre, travail.« Le petit monsieur s’énerve avec des relents plus pétainistes que gaullistes. La peur du désordre de ceux qui brandissent la république comme un drapeau éternel préfèrent oublier comment elle s’est construite. Et comment les classes dominantes n’ont cessée de trahir, de falsifier l’histoire et de la détourner selon leurs sordides intérêts de caste. Henri Guillemin qui n’était pas un »gauchiste"(loin d’être une insulte selon moi) mais qui énervait passablement les réactionnaires bien pensants en donne de magistrales leçons.
    Beaucoup de ses émissions sont visibles en ligne, notamment celles sur la commune, à voir et revoir...


  • sls0 sls0 13 mai 2016 18:48

    @Lolo.
    C’est vrai qu’en ce moment la mentalité ressemble assez bien au pétainisme.


  • plm_- (---.---.240.107) 13 mai 2016 20:38

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 mai 2016 21:31

      @plm_-
      Si j’ai bien compris c’est un règlement de comptes musclé entre le service d’ordre de la CGT et les casseurs ?


    • jaja jaja 13 mai 2016 22:00

       @Fifi Brind_acier.... C’est presque ça... si on oublie que les principaux responsables de la violence ce sont les flics ! A être au contact direct des manifestants ils provoquent la colère des manifestants...
      Le Service d’Ordre de la CGT a été immonde sur ce coup à Paris comme à Marseille et de nombreux syndicalistes se sont plaints de l’attitude de la direction de la CGT qui dirige de fait le SO... :

      « Devant le cortège qui ouvre la manifestation, les flics gazent ; mouvement de foule, de recul, on en a tous plein les yeux, la bouche. Ça tousse, ça pleure, on sort les sérums. On se retrouve au niveau du premier cortège CGT et, rapidement, une ligne de mecs se forme, composée de gros bras badgés CGT. Bah oui, voilà le fameux service d’ordre (SO) de la centrale de Montreuil de sortie ! Le chef des flics, en civil, vient leur parler, ensemble ils font copain-copain ; c’est dégueu. Quand je m’apprête à rejoindre le devant de la scène – là où c’est un peu joyeux, où les esprits sont échauffés, où on n’entend pas se laisser dicter nos comportements de rue par la police –, un type du SO se précipite vers moi. Il a l’air un peu au taquet, le gaillard, et il me dit de ne pas aller plus loin. Je lui demande pourquoi et il me répond que, au-delà de cette ligne de gros bras, il n’y a que, je cite, « des casseurs qui veulent nous empêcher de manifester ». Je hausse les épaules, lui fais savoir que je m’en moque et je poursuis ma route. Un instant, je me demande s’il va me courir après pour me choper mon drapeau ; ce serait rigolo. Sauf que, dans le cortège des fameux « casseurs », il y a déjà quelques drapeaux CGT qui flottent… Il y a des camarades de SUD, aussi. Tout le monde est choqué de l’attitude de ce SO surprise qui montre très clairement sa raison d’être : empêcher les gens du cortège de devant de se mêler aux cortèges syndicaux et faciliter ainsi le boulot de la police, qui, si elle le souhaite, aura alors tout loisir d’aller choper ceux et celles qu’elle juge trop virulents. Je n’avais pas vu ça depuis longtemps, et ça fout la haine, encore plus quand ces collabos-là partagent ton affiliation syndicale… »
      https://paris-luttes.info/cette-cgt-n-est-pas-la-mienne-5156


      Quand aux jeunes manifestants qui se sont affrontés au SO de la CGT voici ce qu’ils en disent :
      Jeunes 13 énervés indépendants

      57 min ·

      "Si nous sommes du côté de ceux qui niquent la BAC, il semblerait que la CGT (ou au moins son service d’ordre et son secrétaire) fassent partie de ceux qui s’en inspirent pour gazer et attaquer les manifestant-e-s, à Marseille comme à Paris. Retour sur la manifestation du 12 mai et sur cette police syndicale qui n’hésite pas à sortir les battes de base-ball contre les autres manifestant-e-s."

      https://mars-infos.org/12-mai-la-cgt-attaque-et-gaze-les-1129


    • eric 13 mai 2016 22:59

      @jaja

      Oui, mais cette complicite partielle de la CGT, c’etait avant cela !

      Voir le blog de Melenchon avec la grande rigolade sur la revolution au coin de la rue, la masse surcritique, l’effet papillon et son souhaif assez vif qu’il y ait des morts a condition que ce ne soit pas les flics qui tuent.... L’analyse leninienne du co gestionnaire au cote de hollande du ps pendant des decennies a de quoi faire mourir de rire. Il ne faut pas rire. La cgt est complice car quand elle ne veut pas du tout d’emmerdes, les gesticuleurs d’extreme gauche sont maintenus en queue de cortege, pas en tete. Parece que si elle ne voulait pas de castagne, elle,vous aurait laisse vous enfuir au lieu de vous obliger a remonter au front....

      Mais la, Melenchon veut du sang. Il n’est pas le seul. On se souvient de mon article sur la gauche moloch ayant pris le gout des victimes avec fraysse et meric.

      En verite jaja, je vous le dit, vous faites ce que vous voulez, mais pour l’amour de Dieu, ne laissez plus votre fille aller casser des mac do. Elle a le profil ideal pour qu’on la fasse passer par exemple pour la victime innocente d’un « vigile » nervis du grand capital, et dans l’ideal, vous verrez qu’il sera meme encarte au front. Une femme la quarantaine, de gauche, tuee ous les yeux de son vieux papa militant de toujours.... vous voyez d’ici le papillon .... ! Apres, je sais qu’on ne fait pas d’omelettes, etc... mais c’est quand meme votre gosse non ?


    • jaja jaja 13 mai 2016 23:04

      @eric

      Je veux bien discuter politique mais là... c’est du Jean-Marie Bigard... en tous cas le dégré zéro de l’analyse politique smiley
      « casser des Mc Do » ce mec est fou smiley smiley


    • eric 14 mai 2016 06:57

      @jaja

      Je vous avais lu dire que vous aviez occupe un mac do avec votre fille, or, je vois bien l’etat de la place de la republique apres l’occupation par vos rigolos. Quelque part entre la decharge, le chantier et le dzibao pour ecole maternelle petite section. Mais pour en revenir a l’essentiel, je vous le redis, Melenchon et ses sbires ont besoin d’un ou plusieurs morts pour faire prendre leur mayonnaise. Il le reconnait honnetement. Apres les echecs avec Meric agressant un proletaire dans le dos, Fraysse faisant des kilometres de nuit pour aller pacifiquement jetter des pierres sur des fonctionnaires a l’insu de son plein gre, cette fois-ci, il leur faudrait une femme, encore jeune, mere de famille de preference. Si elle etait fonctionnairenou assimilee, ce serait le pompom. Car il ne faut pas se fier aux apparrences. Oui les partis de gauche sont diriges par des harceleurs macho masculins, mais c’est comme les pedophiles a l’education nationale. Ils y sont si nombreux parce qu’on y trouve des enfants.....les partis de gauche, en particukier le PS, ont des electorat feminins, parce que ce sont des fonctionnaires et que la fonction publique est non paritaire.....

      Apres, c’est votre gosse et elle es grande. Alors je le redis pour les autres, cachez vos filles, vos epouses, vos meres, Melenchon arrive, Melenchon est la. Il vaut mieux etre harcele par un dirigeant du PS ou des ecolos feministe, qu’etre sacrifie physiquement sur l’autel de la revolution.


    • eric 14 mai 2016 07:00

      @ jaja Vous l’avez pourtant bien vu comment ils vous ont vous meme rejette sur la police, dans l’espoir de.... !? Vous n’etes pas naif au point de croire a votre propre explication ? La milice melenchonnienne vous aurait empecher de reculer pour que les autres n’avancent pas vers vous ? Ah, ils ont bien raison de vous instrumentaliser.....


  • eric 14 mai 2016 07:37

    http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20160513.AFP5034/loi-travail-intervention-policiere-en-cours-dans-une-salle-occupee-par-des-opposants.html

    Cela se precise. Le PS aussi semble ne pas etre hostile a ce qu’il finisse par y avoir des morts.....Apres, il pourra la jouer, moi ou le,chaos d’extreme gauche. Un coup je tape sur ma droite (reprimande a Macron, pourtant cree de toute piece), un coup sur ma gauche. C’est comme cela, de facon amusante, que Staline s’est impose a la gauche sovietique. Jusqu’a sa prise finale du pouvoir, il se positionnait toujours au centre...... Dans l’article joint, meme l’Obs constate que l’etat socialiste laisse faire les casseurs jusqu’a ce qu’ils s’attaquent a la Mairie socialiste... ! La permanence me direz vous ? Mais par les temps qui courent tous le monde peut constater que ce sont des locaux vide aux vitres mal lavees.

    Pour autant, je reviens quamd meme sur ce que je disais a jaja. Je le crois en province. Or, la province, c’est un peu comme la banlieue pour les titres nationaux bobos de gauche. La ou on va boire le pastis avec les indigenes en saison. Pour des raisons pratiques, le prochain mort devrait avoir lieu dans le centre parisien, Idealement place de la republique .

    Peut etre lors de la manif de policier idealement autorisee en cet endroit par le pouvoir ?


  • gogoRat gogoRat 14 mai 2016 09:20

    ’ Ayant eu un aperçu significatif du précédent phénomène ’des indignés’, je n’ai pas investi de temps à quelque investigation poussée sur le phénomène ’Nuits Debout’ ; toutefois, le peu que laissent entendre les échos incontournables ourdis par l’agitation médiatique conforte l’intuition d’une forte parenté entre ces phénomènes.
     Le plus ’visuel’ des signes conduisant à cette intuition étant la préconisation de cette gestuelle rappelée par l’image illustrant cet article. D’où cet a priori, assumé, mais toutefois prudent :
     ATTENTION aux fausses bonnes idées, et aux ’récupérations’ .
     Dans les ’ 2 sens’ : du côté des critiques, autant que du côté des ’adeptes’ .
     
     
     Eviter de juger (sans procès, ni place pour une défense contradictoire) n’empêche certes pas les observations, remarques, et mises en garde, telles, pourquoi pas, celles de l’auteur de cet article.
     Il n’en reste pas moins qu’une société qui pilote du nucléaire, des ordinateurs et des forces armées ultra-sophistiquées n’a pas le droit à la moindre erreur (faute) dans ses analyses !
     Jusqu’à quel point les phénomènes qui se manifestent sont-ils spontanés, naturels, ou artificiels, diligentés, récupérés ?

     Après avoir constaté certaines réactions de surprise, en France, lors de l’avènement du ’https://fr.wikipedia.org/wiki/Printemps_arabe’ , ne devrions-nous pas nous douter que l’expression d’un malaise pourrait avoir, dans notre pays aussi, des causes sérieuses ?
     
     Je suis bien d’accord que l’expression d’un malaise a tous les risques et probabilités (avec tous les ressorts retords développés par notre époque ’avancée’ ) d’être faussée et récupérée.
    ( Encore un fois, pensons au parallèles envisageables avec ce qui se passe aux frontières de notre ’Europe’ ) 
     Mais, vouloir ne voir que du ’chiquet’ là où certains dénoncent un bug préoccupant, est lourd de sens : refuser de corriger les bugs conduit à la mort du logiciel, qui n’est alors plus maintenu !
     
     

     Remarques :
     * principale critique de la gestuelle préconisée :
     elle néglige l’impératif d’anonymat requis par une optique vraiment démocratique d’évaluation de la ’volonté générale’ ( un mot pour fixer les idées : isoloir !) ...
     
     * oui, une minorité peut (risque de) réussir à dévoyer/récupérer un élan populaire de contestation/remise en cause. Manquerait-on de faits historiques et d’actualité pour s’en convaincre ?

    * pour autant, serait-il pertinent de jeter le bébé avec l’eau du bain, en mettant les lanceurs d’alerte dans le même sac que tous les récupérateurs/propagandistes ou instrumentalisateurs stratégiques et idéologues ?
     Sans quoi , comment se produira l’indispensable travail de détection et signalement de bugs ?


  • BA 14 mai 2016 10:27

    « L’école des fans » est une ancienne émission de télévision.


    A l’époque, « L’école des fans » était présentée par le gentil animateur Jacques Martin !


    L’un après l’autre, des enfants interprétaient une chanson de leur chanteur préféré. A la fin de l’émission, il n’y avait pas de gagnant, il n’y avait pas de perdant, tous les enfants qui avaient participé gagnaient des cadeaux !


    L’université de Paris 8, c’est « L’école des fans » !


    Même quand les étudiants passent leurs journées à manifester dans la rue du matin au soir, ils gagnent des cadeaux : les professeurs de l’université de Paris 8 leur donnent leur semestre !


    « L’école des fans » !


    Vendredi 13 mai 2016 :


    Université de Paris 8 : le semestre « donné » à tous les étudiants en philosophie.


    Un groupe de professeurs de l’université Paris 8 a décidé de donner leur semestre à tous les étudiants en philosophie.


    Les manifestations contre la loi Travail mobilisent moins. Malgré cela, la contestation se poursuit encore dans quelques établissements scolaires. Face au blocage, une décision étonnante a été prise à l’université Paris 8. Les partiels de philosophie sont purement et simplement annulés et l’examen va donc être donné aux étudiants.


    La moyenne ou plus pour tous. C’est un petit mai 68 qui s’est joué dans les couloirs de la faculté de philosophie. Les étudiants n’ayant pas eu cours depuis le mois de mars, il était difficile d’organiser des partiels. Un petit noyau dur de professeurs aurait donc décidé de donner l’examen d’office aux étudiants.


    "En fait, on a reçu un e-mail collectif nous disant que l’ensemble du semestre serait validé. C’est à dire que l’on met la même note à tout le monde, la moyenne ou plus, et si certains élèves veulent rendre des essais de manière volontaire, leur note serait majorée", explique Thomas, étudiant en master 2 à Paris 8.


    http://www.europe1.fr/societe/paris-8-le-semestre-donne-a-tous-les-etudiants-en-philosophie-2744374




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