samedi 7 janvier 2012 - par Sylvain Reboul

Marx, mort ou vif !?

L'oubli de la pensée de Marx est paradoxal : jamais sa vision des contradictions du capitalisme n' a été autant validée par l'actualité et portant très peu de commentateurs, même parmi les plus éclairants, n'y font plus référence, comme si le désastre des ex-pays prétendument socialistes et réellement totalitaires avait disqualifié une pensée dont ces régimes étaient pourtant la trahison mortelle.

La crise actuelle du capitalisme, en effet, met en cause, à l'évidence, le système capitaliste dans son fondement même, à savoir la recherche sans limite du profit par l'exploitation forcenée des forces productives et des ressources naturelles, la spoliation financière appelée par euphémisme spéculation. C'est préciséemnet cela qui était au cœur même des analyses de Marx dans le Capital. D'où les deux questions :

Quels sont les points de la critique que fait Marx fait du capitalisme qui nous permettent de comprendre la crise, y compris morale et politique, dans laquelle nous nous enfonçons. ? Et pourquoi cette critique ne suffit pas à penser une sortie révolutionnaire crédible à celle-ci, voire en quoi l'idée même d'une révolution post-capitaliste, sauf dérive totalitaire anti-libérale sur le plan économique et social et antidémocratique sur le plan politique, est-elle impensable ?

Rappelons schématiquement, les critiques que Marx fait du capitalisme développé pour en justifier l'actualité face à la crise actuelle. Marx considère :

  1. qu'il est un système qui , sauf par l'innovation et par le monopole, voire par le monopole de l'innovation, mais qui ne sont plus aujourd'hui possibles aujourd'hui , tend à la réduction du taux de profit du fait de la concurrence aujourd'hui mondialisée.

  2. que la baisse du taux de profit provoque, pour préserver les profits la hausse tendancielle du taux d'exploitation par la baisse des salaires moyens, par la délocalisation de la production et même de la recherche et développement en des régions du monde où le coût de la force de travail est plus bas, par la précarisation de l'emploi et le chômage de masse

  3. que cette baisse du taux de profit (retour sur investissement) tend elle-même à faire passer la spéculation financière de l'économie casino mondialisée et le crédit comme une source de profit autonome prédatrice de l'économie productrice de réelles richesses

  4. que le crédit, via le gonflement de la bulle financière généré par cette économie financière spéculative, tend à maintenir les profits à très court terme, mais s'avère catastrophique à long terme, dès lors que les salariés ne pourront plus rembourser les crédits et payer les intérêts afférents, ce qui remet en cause l'équilibre de l'offre et de la demande, du fait de l'augmentation du taux d'exploitation. Les marchandises produites ne trouvent plus assez de preneurs solvables sur le marché mondial, sauf à accroitre le coût de la force de travail et les salaires dans les pays dits émergeant, ce qui fera à nouveau baisser le taux d'exploitation et donc le taux de profit moyen. C'est la fameuse contradiction -centrale dans le pensée critique du capitalisme de Marx - entre le niveau de productivité des forces productives toujours plus coûteuses en investissements et les rapports sociaux de production. Cette contradiction entrainant un chômage endémique élevé, facteur croissant d'exclusion du marché de l'emploi et donc du marché tout court, génère une tendance à la surproduction dans l'économie réelle compensée à court terme par l'économie financière spéculative au prix d'une catastrophe systémique bancaire et financière, mais aussi économique dont les états eux-même seront les victimes, dès lors que les dettes privées individuelles et bancaires et les dettes publiques sont ou tendent à devenir, une seule et même dette généralisée.

 

En ce sens toutes ces analyses critiques que fait Marx du capitalisme sont confirmées et tous les commentateurs critiques du capitalisme et de la crise ne font rien d'autres que de reprendre à leur compte tels ou tels éléments de cette critique, sans le dire. Il semble bien que ce silence soit l'effet de l'effondrement des prophéties de Marx sur la fin nécessaire du capitalisme qui semble la suite de l'échec des régimes monstrueux, ou prétendument socialistes réels, qui se sont réclamés du dépassement du capitalisme pour justifier la destruction des droits et des libertés par la répression sans limite des oppositions à la dictature de la bureaucratie d'état.

Ce sont les pronostics révolutionnaires de Marx qui sont au fondement des limites de sa pensée. Quels sont-ils ? En quoi reposent-t-il sur des croyances illusoires, voire mythiques ?

Plusieurs croyances non réfléchies par Marx, sauf en quelques analyses historiques dont il ne tire aucunes conséquences générales ont nourri le marxisme politique en son temps et après lui, marxisme qui lui ont fait dire à la fin de sa vie, en un ultime sursaut de lucidité, que « tout ce qu'il savait c'est qu'il n'était pas marxiste »...

  1. sa croyance en l'automaticité d'une révolution prolétarienne qui mettrait à bas les droits de l'homme et la démocratie qualifiés de bourgeois pour faire place à un socialisme transitoire, sous la forme de la dictature temporaire du prolétariat, et au communisme instaurant l'égalité sociale et les libertés individuelles intégrales, sans un état ou instance de pouvoir politique de domination de l'homme par l'homme,.Tout état pour Marx en effet ne peut être qu'une dictature d'une classe sur une autre. Le fin des classes entrainerait, selon lui, le fin de la lutte des classes et donc le dépérissement de l'état au profit d'une simple administration technique et rationnelle des biens et des services distribuant à chacun selon ses besoins.

  2. son espoir en une révolution mondiale qui impliquerait une solidarité de classe de tous les exploités sur la planète faisant fi des différences nationales et religieuses, voire des intérêts divergents, le plus souvent vécus comme contradictoires, des différentes populations du monde et des différentes couches sociales et populations à l'intérieur qui ne peuvent pas être réduites et que l'histoire n'a pas réduite, au contraire de ce qu'il le pensait, en deux classes conscientes de soi aux intérêts et valeurs clairement antagonistes et inconciliables.

  3. la croyance que la politique et l'économie serait toujours et partout convergentes dans le sens révolutionnaire souhaité par lui, alors que le nationalisme idéologique et/ou le communautarisme religieux et les unions sacrées entre les classes qu'ils génèrent font que cette convergence n'a rien d'automatique, mais qu'elle est généralement, pour le moins, spontanément impossible. Il a méconnu ainsi la puissance fusionnelle et identitaires des mythes idéologiques, aujourd'hui relayés pas le consumérisme exacerbé par l'idéologie dominante du bonheur « commercial » individualiste (les hypermarchés, dimanches compris débordent de clients pendant que les églises se vident), sur la conscience des exploités et des dominés le plus souvent endettés, qui va le plus souvent à l'encontre de la conscience de soi unificatrice de la libération révolutionnaire pour laquelle il militait. Et cela s'est fait, en effet, au prix du développement quasi-illimité du crédit donc de la dette qu'elle soit privée ou publique (c'est la même), d'où la crise financière dans la quelle nous sommes. L'oubli de l'idéologie et de la conscience désirante des hommes, comme facteurs d'illusions et comme forces motrices autonomes de l'histoire par rapport aux rapports de production et/ou de classes, est au centre de la dérive dite marxiste, lequel oubli, dénié, a fait un retour pathologique dans la propagande politique monolytique par le parti unique au pouvoir absolu, de forme quasi-religieuse la plus exacerbée, dans les pays totalitaires prétendument marxistes, où toute déviance, à défaut de pouvoir utiliser la menace de l'enfer et la promesse du paradis dans l'au-delà, était interdite et réprimée par le sang et le goulag,.

  4. la croyance que le développement infini des forces productives induira un socialisme et une économie automatiquement respectueux des conditions écologiques nécessaires et durables à la vie pacifique dans le monde. La crise écologique, le réchauffement climatique et les catastrophes que les sciences de l'environnement nous annoncent nous rappellent que tout doit être fait pour que ce progrès soit contrôlé à l'échelon mondial, afin qu'ils ne conduisent pas tout simplement à la violence extrêmes entre populations pour l'accès aux ressources primaires que sont la terre, l'eau, la mer, l'énergie, l'air etc, sans parler des ressources secondes. Un telle destruction de l'environnement, une telle violence guerrière ou terroriste, à l'époque des armes de destructions massives disséminées, pourrait, au bout du compte, déboucher sur l'auto-destruction de notre espèce. Penser que socialisme et écologie sont indissociables est une erreur anthropologique fondamentale , c'est méconnaitre le désir de chacun comme concurrentiel au désir des autres, lequel en tant qu'amour comparatif et compétitif de soi, est au cœur des motivations humaines individuelles et collectives. Individualisme personnel ou collectif et liberté sont indissociables et rien ne peut rendre nécessaire la sagesse qu'exige le respect des équilibres écologiques et de l'homme par l'homme ; sinon la conscience politique et l'éducation citoyenne. L'individu n'est pas spontanément écologue. Il ne peut le devenir que s'il prend conscience dans le malheur et le désastre des limites du progrès et de ce que l'on appelle la croissance, dans la logique inégalitaire du profit privé. Si ce n'est pas une régulation du capitalisme qui rendra efficace le souci écologique, c'est la catastrophe écologique qui rendra universellement désirable, sauf suicide généralisé, cette régulation. La peur est et sera le seul régulateur en dernière instance de l'hybris suicidaire du désir spontanément infini.

Nous en sommes aujourd'hui à tenter de penser d'une manière critique une crise systémique du capitalisme globalisé avec les termes de Marx qui sont, dans leur généralité, économiquement confirmés, mais sans pouvoir présenter une alternative autre que celle de la démocratie formelle et des droits des hommes individuels et sociaux comme universels en droit et de la nécessaire contrainte écologique vis-à-vis du développement économique. Cette vision ne peut prétendre dépasser ou mettre fin au capitalisme et à l'économie de marché qui est spontanément tournée le satisfaction illimité des désirs qu'elle stimule et produit en permanence, sur la base du seul profit privé et de l'exploitation de l'homme par l'homme et dont la puissance, aujourd'hui sans visage (la loi des marchés financiers) est telle qu'elle semble échapper à toute régulation politique par les états et des instituions internationales plus ou moins démocratiques. Ce que l'on appelle la voie réformiste ou la régulation du capitalisme, devenu anonyme et donc irresponsable et donc destructeur des sociétés et de la confiance minimale économique et sociale sans laquelle il ne peut lui-même se maintenir est alors, à la fois, la plus problématique et la seule possible.

Restaurer la conscience politique et le combat démocratiques et la confiance dans la politique pour la vie et l'égalité à l'échelon mondial , au delà de toute forme de nationalisme, est donc la seule voie permise. Elle est pour le moins précaire et surtout elle représente un défi qui peut être facilement perdu pour faire face au désastre généralisé à l'heure des armes de destruction massives et de l'énergie atomique, à savoir la fin « l'humanité », terme à prendre dans les deux sens, biologique et éthique.

Le capitalisme, livré à lui-même, sans contre-feux politiques, est ce qu'il est : le triomphe de la cupidité c'est à dire de la libre expression du désir de s'affirmer face au monde et les autres et à leurs dépens. C'est à la politique non pas de le rendre moral mais moins immoral dans ses effets sur les sociétés et les individus. Le justice , la, paix civile et les biens publics relèvent de la politique démocratique et/ou de ce qu'il en reste et de rien d'autre. 

 

C'est pourquoi il nous faut défendre et élargir les conquêtes des droits démocratiques et sociaux et qu'il nous faut combattre le prétendu néo-libéralisme qui n'est que le faux-nez de la dictature sans partage du capital financier sur et aux dépens de la production de biens et de services réels pour tous.



21 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 7 janvier 2012 11:58

    Depuis plus de 160 ans, Karl Marx fourvoie le prolétariat, de manière criminelle, en le focalisant sur la lutte des classes (éradication de la bourgeoisie) et la possession prolétarienne des moyens de production.

    Aujourd’hui encore, la situation semble lui donner raison puisque le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ».

    Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...

    Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition collective et citoyenne du Pouvoir Économique.

    Le Dividende Universel.

    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de « Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le « capitalisme ordinaire » en un authentique Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage.


  • Robert GIL ROBERT GIL 7 janvier 2012 14:14

    voici une petite analyse de Marx toujours d’actualité :
    http://2ccr.unblog.fr/2011/01/07/la-dette-publique-et-la-bancocratie/


  • Ptetmai 7 janvier 2012 15:17

    Marx est mort

    La Source Bienveillante et Ineffable de tout est éternelle.

    NB. Il ne s’agit pas des dieux inventés par les religions ou les sectes ou les fous 

  • Julius Julius 7 janvier 2012 15:43

    Le discours public en France est complètement dominé par l’idéologie et la rhétorique marxiste (également sur ​​la droite). Les analyses marxistes conduit à conclusins ​​fausses au sujet de la crise. C’est pourquoi il semble que la crise est bien décrit par l’idéologie marxiste. 


  • Richard Schneider Richard Schneider 7 janvier 2012 16:29

    On pourrait rappeler que l’étape finale du processus de la société voulue par la théorie marxiste est une société sans classe, sans état etc ... Certains n’ont pas hésité de qualifier Marx d’anarchiste. 

    Pourquoi l’analyse marxiste est-elle « oubliée » de nos jours, alors qu’effectivement sa pertinence par rapport à la crise du capitalisme mondialisé semble indiscutable ?
    Difficile de répondre à cette interrogation en quelques lignes. Pour faire simple :
    1. La théorie marxiste « pure » a été supplantée par le « marxisme-léninisme ». Or, ce dernier « a produit » le stalinisme, le maoïsme etc ... , dont les résultats ont été, comme on le sait, catastrophiques. Inutile d’insister sur ce point.
    2. La propagande libérale, depuis la fin du XIX°s., a toujours diabolisé Marx et surtout « Le Capital » - ouvrage monumental que la plupart des gens (y compris les communistes) n’ont pas lu. Pierre Nora a écrit, juillet-août 1988, dans la Revue « Débat » que dès les années soixante, l’intelligentsia (à part les « purs et durs » et les sartriens - en France), le collectif a été supplanté par l’individualisme. Ainsi Mai 68 s’est déroulé sans (voire contre) les communistes. Par exemple, les situationnistes de Debord - très actifs en avril-mai 68 - sont clairement en rupture avec le marxisme « historique ».
    3. Ce qui a achevé la crédibilité de la thèse marxiste, c’est la Chute du Mur. Le libéralisme mondialisé s’est imposé. Fukuyama peut écrire triomphalement « La fin de l’Histoire ». Un nouveau monde libéral, démocratique (à l’américaine), donc individualiste et uniformisé ( cf. la « pensée unique »), a remplacé le matérialisme historique et le collectivisme - y compris en Chine.
    Aujourd’hui, nos experts es-économie (sic) nous expliquent inlassablement, par médias interposés, la Crise actuelle en se référant uniquement aux fondements du libéralisme. Pourtant, ils connaissent parfaitement les thèses marxistes ... En réalité, ils semblent (presque) tous convaincus que le capitalisme est le seul système viable dans nos sociétés modernes ...

    • anty 7 janvier 2012 19:15

      Comment se référer à un individu dont les écrits et les préceptes ont échoué partout où ils ont réussi à s’installer

      Alors dans ces conditions oui le capitalisme est bien plus intéressant à lire et appliquer car ce système économique a infiniment mieux réussi que le système économique se référant au communisme
      Juste une remarque le communisme n’est pas un système économique mais une idéologie alors que le capiltalisme l’est 
      c’est pourquoi il réussit mieux dans une tâche auquel il est dédié.

    • anty 7 janvier 2012 21:39

      Tu n’a qu’à émigré au Corée du Nord ou les goulag sont vastes et accueillants pour les individus de ton genre un régime spécial 


      travaux forcés tous les jours et herbes à tous les repas 

    • Yohan Yohan 7 janvier 2012 21:56

      Moi si j’étais marxiste, c’est sûr que je me ferais chier à vivre dans un pays capitaliste. J’aurais pris un vol pour la Corée du Nord et rejoindre not’ bon leader. On se demande bien ce que Maugis fiche encore ici smiley


    • devphil30 devphil30 9 janvier 2012 10:21

      Ce ne sont pas les idées qui sont mauvaises aussi bien Marxiste ou autre mais l’utilisation qui en est faite par les dirigeants afin d’assouvir leur soif de pouvoir et d’enrichissement.


      C’est dans la nature humaine et hélas seul ceux qui ont le plus soif de pouvoir arrive aux postes clés pour leur satisfaction personnelle et non pas par abnégation pour le bien de tous. 

      Philippe

  • Julius Julius 7 janvier 2012 17:34
    Vous pouvez les identifier par leurs fruits, qui est, par la façon dont ils agissent. (Mt.7,16)

    Ainsi le marxisme doit être jugée par ses realiasations. Vous avez le choix : la Russie de Lénine et de Staline, la Corée du Nord de Kim 1,2,3, le Cambodge des Khmers rouges, le Cuba de Castro 1,2, le Vietnam, l’Europe centrale, l’Éthiopie, la Somalie,.... 


  • anty 7 janvier 2012 20:37

    Si le communisme avait été éradiquer de son début des millions de morts (100 millions au minimum )auraient été sauvés et de nombreux pays aurait connus autre chose que la pauvreté et la misère.


  • anty 7 janvier 2012 22:46

    M.Maugis tu dénatures le débat avec tes propos infantiles et repétitives

    A chaque débat tu sors les mêmes ân........
    Il faut que tu comprennes que tu insultes des millions des gens qui ont vécu l’enfer communiste
    et que le communisme ne reviendras plus dieu merci(trop des conneries ont été commises en son nom)

  • eric 9 janvier 2012 09:01

    Étonnant !
    L’observation du « vrai réel du vrai monde des vrais gens » tendrait a apporter a la question du titre la réponse suivante. Évidemment que le marxisme est mort comme explication du réel si tant est qu’il l’ait jamais explique. Mais il reste bien vivant comme pensée religieuse mythique dans certaines catégories bien précises de la population. Surtout, comme instrument d’aliénation des classes laborieuses....

    SI il y avait une ombre de vérité dans la première partie de l’article, alors, avec un capitalisme et des spéculations financières a l’œuvre dans le monde entier suivant des modalités semblables, les conséquences respectives pour chaque pays devraient être étroitement comparables en fonction de leur situation initiale.....
    Or, chacun voit bien qu’il n’en est rien....
    En gros, les pays-Bas, l’Allemagne, la Suède, etc... ont : des salaires plus élevés, des taux de chômage très inférieurs, des taux de profits plus élevés, des budgets publics plus équilibrés, des impôts inférieurs et semblent bien moins touches par d’éventuelles délocalisations ou désindustrialisations sans pour autant avoir des services publics qui soient de moindre qualité.

    Certes, ils sont aussi touches par « la plus grave crise systémique du capitalisme depuis 1929 ». Ce sont des pays très exportateurs. Mais bon an mal an, les Pays Bas viennent d’annoncer qu’ils sont en situation de plein emploi avec les salaires les plus élevés d’Europe après le Luxembourg.

    Or ce qui les différencie d’un pays comme la France par exemple, ce n’est pas qu’ils auraient des capitalistes moins prédateurs, ou qu’ils auraient trouve la solutions miracle pour échapper a la « financiarisation » des économies, mais biens qu’ils ont procédé a la reforme de leur état, comme les Allemands. A l’inverse, la Grèce, dont les salaires sont plus faibles, ou les taux de profit réel étaient plus élevés ( non payement des impôts) se trouve dans une situation plutôt moins bonne que la France et ne semble pas réellement bénéficier de « localisations » que devraient permettre ses bas salaires allies a sa présence dans l’europe.

    Pour faire entrer des réalités aussi diverses et contradictoires dans leur schéma un peu primaire, les postneoaltermarxistes sont obliges de se livrer a des contorsions intellectuelles de plus en plus savoureuses. On avait eu les « capitalisme monopolistique d’État » avec les « vrais faux pays socialistes ». Je peux prédire que l’on aura prochainement un nouveau concept encore plus contourne pour rendre compte de ce qui se passe en Chine. Le « Capitalisme monopolistique concurrentiel d’État ».....

    Il apparait que le facteur déterminant dans la situation économique, mais aussi sociale de tous les pays, est bien la manière dont fonctionne leur état. Et ce n’est pas étonnant. Quand ceux ci représentent de l’ordre d’au minimum un très gros tiers, et au maximum une très grosse moitie des PIB nationaux. Du reste, la crise actuelle n’est elle pas liée a l’endettement des États ?

    Je serai curieux de savoir comment un marxiste explique que la France ait a la fois des couts salariaux exceptionnellement élevés, avec des taux de profits exceptionnellement bas, tout en ayant des revenus salariaux en parité des pouvoirs d’achat inférieurs a la moyenne européenne sans faire l’hypothèse d’un état trop dispendieux et peu efficace....

    Mais cela ne les intéresse pas. Et c’est normal. Et la, le marxisme reste vivant et c’est la pensée de gens qui vivent de la dépense publique. C’est une classe sociale. Leur diagnostic et leurs préconisations se limitent a dire que la crise est la faute des autres ( banquiers, travailleurs chinois, capitalistes, actionnaires) mais qu’au prix d’une augmentation des impôts et des dépenses ( des crédits des postes) ils nous sortirons des difficultés.

     En France, ces gens gèrent et dépensent 56% de la richesse crée, essentiellement suivant leurs logiques bureaucratiques ( la part des mesures nouvelles dans le budget est ridiculement faible, celle qui dépend des décisions politiques de la majorite du moment). Il est clair que la classe qui dispose de la plus grande part de la richesse nationale EST la classe dominante.

    Le marxisme est le discours idéologique par lequel la classe sociale des bureaucrates publics tente de justifier le fait qu’elle s’attribue une part de la plus value supérieure a son apport social.( salaires de 17% supérieur a travail égal a ceux du prive a tous les échelons ou presque).
    Si on ajoute le reste, meilleure retraite plus précoce, refus obstine de participer a la solidarité contre le chômage ( ils ne cotisent pas et c’est comme si les gens en bonne sante refusaient de financer la sec soc...), maintient de la préférence nationale qui exclue les migrants d’un quart du marche de l’emploi, etc.... Et tous cela sur une dizaine de millions de personnes si on inclue le para public et les retraites.

    Il n’y a qu’a multiplier. On comprend pourquoi ils veulent focaliser notre attention sur les salaires des 9000 traders de la place de Paris... !
    SI nous prêtons notre argent a notre état, 3%, moins l’inflation, moins la croissance, moins les impôts, la CSG, et les frais et marges du banquier, nous allons royalement toucher entre zéro et un demi pour cent et cela s’appelle la recherche effrenee du profit capitaliste financier....
    SI a la suite de la reforme des retraites ils s’en sortent avec une amélioration relative de leur situation par rapport a ce qu’elle était ex ante, et donc par une aggravation des inégalités par rapport aux retraite du prive, cela se nomme défense du service public et des travailleurs

     Oui, le marxisme reste vivant, et, auourd’hui, c’est clairement un discours « d’aliénation » des « classes laborieuses » au profit d’une classe sociale « prédatrice » a la recherche frénétique de profits personnels sans limite. Disposant déjà, a peu prêt a son gré et largement a son profit (les frais de fonctionnement sont plus important que les transferts et investissement) de 56% de notre argent, elle nous explique que c’est insuffisant tout en s’obstinant a nous faire la morale ( voir l’article)....


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 janvier 2012 10:41

      Merci de votre contribution qui marque bien en quoi nous divergeons dans notre façon  justement d’examiner la réalité :


      Votre position est nationaliste, en cela que vous considérez que la richesse de certains états n’a rien à voir avec la pauvreté des autres, alors que la compétition économique est mondiale et se traduit par de nécessaires disparités de situation à l’extérieur entre les états et et à l’intérieur entre les couches sociales. 

      Ma position est internationaliste en cela que je considère que nous sommes dans une même économie monde, ce qui explique les délocalisations ; c’est ce qu’avait déjà prévu Marx, ;que vous ne semblez pas avoir bien lu, dans son analyse du stade suprême du capitalisme. Que certains pays s’en tirent mieux que d’autres en tirant sur les acquis sociaux est un fait mais transitoire dès lors que même l’Allemagne ne sera plus compétitive face à la concurrence des pays émergeants dans 10 ans, sauf à réduire drastiquement les coûts de la force de travail, les impôts, les retraites, voire à détruire le système de sécurité sociale et les services publics. Ce qu’elle s’emploie déjà à faire, ce qui, pour le moment, la rend encore compétitive ! Même les entreprises internationales dites faussement allemandes (ex : WV) savent qu’elles ne peuvent vendre et investir dans qu’à plus faibles qu’elles (ex : la Grèce et l’Espagne et... la Chine)

      Si vous pensez que cette politique est définitivement la bonne, ne vous étonnez pas alors de la crise de la démocratie et des catastrophes politiques à venir auquel le capitalisme libéral et donc nécessairement plus ou moins social ne survivrait pas...

      L’égoïsme national conduit la planète à sa perte et il est significatif que vous ne dites rien de la menace écologique. Quant aux fonctionnaires soi-disant surpayés c’est de l’ordre du fantasme rien ne prouve qu’il ne travaillent pas et que des entreprises de service privé rendraient le même service et coûteraient moins cher (voir l’école et les hôpitaux), sauf à fabriquer une société à deux vitesses...Ce qui est déjà en partie le cas. C’est même le contraire (cf la situation aux USA)

    • eric 9 janvier 2012 10:57

      Non, les Pays bas ont de meilleurs salaires, des acquis sociaux pas plus rogne que les nôtres bien au contraire, délocalisent peu, on une balance en excedent et pas de chômage. Et ils ne sont pas les seuls. Et a nouveau, ce ne sont pas leurs capitalistes qui sont différents des notre, c’est leur état qui est géré autrement.
      De façon significative, vous vous réfugiez dans l’Écologie. « le marxisme ne rend pas compte du réel, mais de toute façon le systeme économique n’est écologiquement pas soutenable » donc de toute façon , le capitalisme est « méchant » et condamne....Manque de bol, les pays sus mentionnes, sont les plus libéraux, les plus avances dans la reforme de l’État, et ..... Les plus écolos. c’est a dire ceux qui ont obtenus le plus de résultats concrets dans ce domaine, avec en plus les couts supplémentaires pesant sur la compétitivité que cela implique....

      Des lors, et quel que soit l’attachement sentimental que l’on puisse avoir pour les chimères du socialisme, l’avenir de la planète exige d’adopter ces modèles plus libéraux, seuls a faire leur preuve dans ce domaine...


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 9 janvier 2012 12:02

      La question est de savoir si le modèle hollandais est exportable à des pays plus grands et plus complexes et si la Hollande ne bénéficie pas d’une conjoncture momentanément plus favorable de par une politique plus consensuelle sur un plan social. 

      Je vous rappelle que la Hollande comme l’Allemagne sont des pays socialistes au sens où les entreprises sont cogérées par le capital et les employés. Cela n’en fait certainement des pays capitalistes sauvages.
      Mais, en cas de crise généralisée du capitalisme par exemple, je vois mal la Hollande s’en tirer toute seule, malgré son socialisme « sociétal », lequel n’a rien à voir avec la couleur de son gouvernement.

      Mais vous avez raison : mieux vaut le socialisme « Hollandais » que le capitalisme anglo-saxon.

    • eric 9 janvier 2012 16:05

      ! !!! Encore mieux qu’un éventuel « socialisme monopolistique concurrentiel d’etat Chinois ! »

      N’importe quel socialiste francais de n’importe quel époque saurait reconnaitre dans la cogestion libérale protestanto catho germano néerlandaise une « vulgaire collaboration de classe.... ! »

      Du reste, initiée pendant la première guerre mondiale sous le gouvernement impérial, elle est développée en pratique par les Gouvernement CDU de l’après guerre...
      Heureusement, après bad godesberg, les socialistes allemand ne reviennent pas sur cette grande conquête du capitalisme libéral. ( on pense aussi a la sec soc crée par Bismarck) et se contentent de l’élargir. Il est vrai qu’entre temps, ils ont cesse d’être « socialistes » pour devenir « socio democrates » Terme qui fut et reste une injure pour beaucoup de socialistes français...

      Le plus attendrissant est sans doute que les « socialistes » contemporains en soient réduits a revendiquer les grandes avancées sociales démocratiques du libéralisme qu’elles ont dénoncée pendant un siècle....
      Quelle pagaille intellectuelle .....


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 10 janvier 2012 08:51

      1) Les conquêtes sociales dont vos parlez ont aussi et surtout été le fruit des luttes sociales du XIXéme et XXéme et de la peur par les dirigeants politiques d’une révolution anti-capitaliste .(C’est explicite chez Bismarck)

      2) la sociale démocratie qu’il ne faut pas confondre avec l’ultra-libéralisme, faux-nez de la dictature sans partage du capital, date au moins de la fin du XIXème et du début du XXéme. Cf Jean Jaurès.
       
      Je constate que nous sommes donc d’accord : vive la sociale-démocratie pour faire échec aux deux dictatures jumelles celle du capitalisme financier anonyme et celle du capitalisme d’état pseudo socialiste ou national-socialiste totalitaire !


  • devphil30 devphil30 9 janvier 2012 10:15

    Ce que Marx disait en 1850 au sujet de la crise en France de 1848 


    « Après la révolution de Juillet, lorsque le banquier libéral Laffitte conduisit en triomphe son compère le duc d’Orléans à l’Hôtel de ville [1], il laissa échapper ces mots : « Maintenant, le règne des banquiers va commencer. » Laffitte venait de trahir le secret de la révolution. »

    « L’endettement de l’État était, bien au contraire, d’un intérêt direct pour la fraction de la bourgeoisie qui gouvernait et légiférait au moyen des Chambres. C’était précisément le déficit de l’État, qui était l’objet même de ses spéculations et le poste principal de son enrichissement. A la fin de chaque année, nouveau déficit. Au bout de quatre ou cinq ans, nouvel emprunt. Or, chaque nouvel emprunt fournissait à l’aristocratie une nouvelle occasion de rançonner l’État, qui, maintenu artificiellement au bord de la banqueroute, était obligé de traiter avec les banquiers dans les conditions les plus défavorables. Chaque nouvel emprunt était une nouvelle occasion, de dévaliser le public qui place ses capitaux en rentes sur l’État, au moyen d’opérations de Bourse, au secret desquelles gouvernement et majorité de la Chambre étaient initiés. En général, l’instabilité du crédit public et la connaissance des secrets d’État permettaient aux banquiers, ainsi qu’à leurs affiliés dans les Chambres et sur le trône, de provoquer dans le cours des valeurs publiques des fluctuations insolites et brusques dont le résultat constant ne pouvait être que la ruine d’une masse de petits capitalistes et l’enrichissement fabuleusement rapide des grands spéculateurs. Le déficit budgétaire étant l’intérêt direct de la fraction de la bourgeoisie au pouvoir, on s’explique le fait que le budget extraordinaire, dans les dernières années du gouvernement de Louis-Philippe, ait dépassé de beaucoup le double de son montant sous Napoléon, atteignant même près de 400 millions de francs par an, alors que la moyenne de l’exportation globale annuelle de la France s’est rarement élevée à 750 millions de francs. En outre, les sommes énormes passant ainsi entre les mains de l’État laissaient place à des contrats de livraison frauduleux, à des corruptions, à des malversations et à des escroqueries de toute espèce. Le pillage de l’État en grand, tel qu’il se pratiquait au moyen des emprunts, se renouvelait en détail dans les travaux publics. »


  • eric 9 janvier 2012 10:46

    A devphil30, d’où l’intérêt d’interdire a l’État de dépenser durablement plus qu’il ne gagne quelle que soit les pressions des odieux capitalistes. Par exemple on pourrait inscrire cela dans la constitution et le nommer, je ne sais pas moi, « règle d’or » par exemple ? Après on verrait qui est pour et qui est contre et les suppôts du capitalisme le plus spoliateur et le plus sauvage se révéleraient d’eux même au delà des faux semblant.....Parce qu’une telle règle, on peut la respecter soit en diminuant les dépenses soit en augmentant les impôts, et donc elle n’a aucune conséquences sur des choix politiques plus étatistes ou plus libéraux. En revanche, sur l’emprunt, oui.


  • olivierchen 27 novembre 2012 08:54

    @Maugis 

    Anty as raison de dire que vous denaturez souvent du debat en reduisant votre vision sur « l`historicisme »de marx .

    Je mets surtout pas la meme etiquette entre Marx , Lenine et Mao.

    Karl Popper candamne Marx pour son « historicisme immoral » 

    Je vais nuancer vos propos sur les therories marxistes que vous repetez dans chaque article sur Agoravox .

    « L’historicisme et le mythe du destin
    Ce livre, dit Popper, se consacre principalement à un sujet : l’historicisme. 
    Qu’est-ce que l’historicisme ?
    Popper regroupe sous ce vocable l’ensemble des doctrines sociales qui, à l’instar des 
    sciences physiques s’employant à découvrir des lois et à réaliser des prédictions, considèrent que le rôle des sciences est de produire des prédictions historiques fondées sur les lois de l’histoire qu’elles se targuent d’avoir dégagées. L’historicisme 
    prétend prédire le destin de l’homme. Popper considère, au contraire, que l’avenir 
    dépend de nous et que nous ne dépendons d’aucune nécessité historique.
    Une bonne illustration est la doctrine du peuple élu. Dieu est, dans cette hypothèse, 
    considéré comme l’auteur de la pièce. La loi de l’évolution historique correspond ici à 
    la volonté de Dieu. Cette doctrine est indubitablement un produit de la forme tribale 
    de société. Les doctrines historicistes qui suivront adoptent la même structure mais 
    remplacent la volonté de Dieu par les lois du développement de l’esprit (Hegel), par 
    les lois du développement économique (Marx), etc. 
    Les deux principales versions modernes de l’historicisme sont, d’une part, le 
    racisme ou le fascisme (le peuple élu est remplacé par la race élue) et, d’autre part, le 
    marxisme (le peuple élu est remplacé par la classe élue). »


    « Le matérialisme historique a été la cible de critiques, essentiellement pour sa dimension prophétique. Ainsi, le philosophe austro-britannique Karl Popper s’en prend-il à ce point de la théorie marxiste dans Conjectures et Réfutations et dans La Société ouverte et ses ennemis. Popper souligne d’une part l’intérêt de la démarche visant à s’intéresser aux conditions économiques et sociales pour comprendre l’histoire. Il écrit ainsi, parlant de l’aspect « économisme » du matérialisme : « On peut dire de l’économisme de Marx qu’il représente une avancée de grande valeur dans la méthode des sciences sociales »2. Néanmoins, il critique fortement la partie historiciste du matérialisme historique, sa dimension de « prophétie historique ». L’économisme doit être utilisé avec modération, sans prétention d’explicitation de tous les évènements. Sinon, en croyant pouvoir tout expliquer par les conditions économiques, la méthode ne passe pas le critère de réfutabilité qui est la pierre de touche de la pensée de Popper. De même résumer l’histoire à une lutte de classes suscite les mêmes problèmes selon Popper. »

    Je suis chinois francais je viens d`un pays de « Dictature Communiste’meme si j`aime pas employer le mot communiste comme le mot neoliberal ...

    je suis tres fier d`avoir etudie ce grand ecrivain Karl Popper,Ecole de Vienne imminent scientifique philosophe episthemologue logicien , il prone pour une vraie societe ouverte et une vraie vision politique liberal .

     »Les idées politiques de Popper sont donc fondamentalement libérales, comme en témoigne sa participation à la fondation de la Société du Mont Pèlerin au côté de libéraux très engagés comme Ludwig von Mises, et Friedrich Hayek. Popper propose en effet une vision du monde dans laquelle la liberté de l’homme est fondamentale et doit être protégée. En particulier, dans sa critique du marxisme et de l’historicisme hégélien, il combat une conception du monde dans laquelle l’homme serait impuissant face à la marche de l’histoire. Popper soutient au contraire que les idées influencent le monde et l’histoire, et que l’homme, en particulier les philosophes, ont une importante responsabilité.« 

    Le libéralisme de Popper n’exclut pas l’intervention de l’État, y compris dans le domaine économique. Au contraire, il en fait une condition de l’exercice des libertés des individus, en raison du paradoxe de la liberté :


    Sur le texte dessus source lien wikepedia j`ai enleve Milton Friedman ,au 21eme siecle, ce neoliberal criminel aurait ete codamne au tribual international pour toutes es theories economiques , »le faux  prophète du libéralisme économique"


    Etre visionnaire pour voir plus loin son bout de nez ca suffit pas , marx n`est surement pas un genie visionnaire, comme Engels quelque part ce sont des philosophes trop idealistes , dans l`histoire on nous as appris que les idealistes peuvent tuer bcp millions de gens comme Hitler ...


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