Massacre oublié sous l’ordre de Khomeiny
À peine la guerre Iran-Irak était finie en juillet 1988 qu’Ayatollah Khomeiny, le fondateur de la République Islamique d’Iran, ordonna par l’issue d’une Fatwa, décret religieux, la purge des prisonniers politiques en Iran. Un comité de mort fut formé pour coordonner la purge dans le pays.
À peine la guerre Iran-Irak était finie en juillet 1988 qu’Ayatollah Khomeiny, le fondateur de la République Islamique d’Iran, ordonna par l’issue d’une Fatwa, décret religieux, la purge des prisonniers politiques en Iran. Un comité de mort fut formé pour coordonner la purge dans le pays.
Ayatollah Khomeiny, finalement accepta la résolution 598 d’ONU en juillet 1988 qui demanda la fin de huit ans de guerre mortelle les deux pays, une guerre qui commença par l’invasion de l’Irak et reçue avec les bras ouverts par Khomeiny en tant qu’une bonne occasion pour exporter la révolution islamique dans la région.
La fatwa de mort avait initialement ciblé les prisonniers du MOK, Moujahedine du peuple d’Iran, qui est un groupe musulman qui avait tourné le dos aux mollahs deux ans après la prise de pouvoir de ces derniers. Les Moujahedines se sont refugiés chez « l’archi-ennemie de Khomeiny » Saddam Hossein contre lequel Khomeiny proclama la guerre sainte. Depuis le sol irakien, les Moujahedins avaient régulièrement lancé des attaques militaires contre les cibles du régime islamique près de la frontière.
Selon M. Abrahamian, un chercheur de cette purge, les exécutions des prisonniers ont été secrètement organisées avant l’attaque militaire du MOK qui franchit en juillet 1988 depuis l’Irak la frontière iranienne juste après le cessez-le-feu pour tenter de renverser le régime. L’opération appelée « Forough Javidan » échoua après quelques jours de combats sanglants, ce qui résulte d’une répression plus sanglante en Iran, en suite l’exécutant des prisonniers politiques. Pourtant d’après Abrahamian, la décision des exécutions des prisonniers n’était pas due à cette opération seule, mais à une purge des « infidèles » déjà programmée. Cette Purge de nature Islamique qui visait tous les opposants du régime, indépendamment de cette attaque, fut sous-entendue dans les discours de Khomeiny dès son arrivée au pouvoir et surtout en faisant allusion aux massacres des infidèles à l’époque du prophète lui-même.
Le massacre des prisonniers politiques et de conscience aura lieu entre août et septembre 1988, sous le gouvernement de M. Mir Hossein Moussavi — le candidat présidentiel du juin 2009 et celui qui est malgré cela le héros « réformateur " promu par l'Occident. Les sbires du régime exécutaient toutes les heures de 7h30 à 17h00 sans relâche aux prisons d’Evin et Gohardasht à Téhéran. Les jeunes, y compris des mineurs ou des femmes enceintes. À ce rythme-là et soit tous les jours, ils ont tué en total, plusieurs centaines d’hommes, femmes et enfants par jour et plusieurs milliers des prisonniers politiques et de conscience à la fin de septembre 1988.
Il fallait tuer tous les prisonniers avant l’entrée scolaire en Iran pour éviter des éventuelles réactions des étudiants. Mais étant en retard, vers la fin du délai prévu, certaines sources disaient que les bourreaux du régime ont intoxiqué deux cents en 20 minutes en servant des rafraîchissements empoisonnés aux prisonniers suffoquant de chaleur dans leurs cellules. Deux médecins ont supervisé les exécutions en travaillant avec le fameux bourreau du régime, Mr. Lajavardi, le directeur de la prison d’Evin.
La majorité des victimes ont été pendues dans les prisons à Téhéran, et certains ont été fusillés aux provinces. Le procès ne durait que quelques minutes, on leur a demandé s’ils étaient près d’abandonner leurs idéaux politiques et collaborer avec le régime. La formule était simple : Es-tu fidèle à la République Islamique ? Fais-tu tes trios fois prières par jour ? Veux-tu collaborer avec nous ? Ceux qui refusaient la soumission étaient immédiatement conduits sous le peloton d’exécution.
La plupart des victimes étaient des simples sympathisants de groupes d’oppositions. Ils n’avaient rien à faire ou à comprendre avec la position belliqueuse de leurs groupes, partis et organisation politique vis à vis du régime. Ils étaient souvent condamnés pour avoir distribué un journal, ou bien avoir lu un livre, une brochure d’opposition et etc. La plupart étaient teenagers au moment de leur captivité et auront du être relâché après avoir terminé leur terme d’emprisonnement. Ils étaient pourtant exécutés sans aucune preuve valable sous l’ordre direct de Khomeiny.
Le nombre exact d’exécutions n’est pas été rapporté par la République Islamique ou ses factions islamiques comme ce que l’on appelle aujourd’hui le Mouvement Vert — à ce sujet, les leaders prétendus de ce mouvement, L'ancien premier ministre pendant le massacre, Mir Hossein Moussavi et l'ancien président du Parlement islamique, Mollah Mehdi Karoubi n’ont jamais prononcé un mot. On estime le nombre des exécutions de 4485, publiés dans le média de l’opposition, à 30,000 ou même plus d’après les sources variables.
À Téhéran, les corps étaient secrètement, mais hâtivement enterrés dans les tombes collectives dans un endroit en dehors de Téhéran qui s’appel Khavaran. C’étaient les chiens affamés qu’en déterrant les cadavres premièrement découvrent ces corps.
Dès lors, certains noms des victimes des exécutions, les noms des juges et responsables d’exécutions, des exécuteurs, des bourreaux, et des complices du massacre ont été dénoncés par les rescapés du massacre ou par certains déserteurs du régime à l’étranger. Le massacre est finalement reconnu par l’organisation de l’Amnesty International qui a consacré le 1er Septembre comme" la journée internationale du souvenir des prisonniers politiques" en souvenir des milliers victimes de ce drame abominable.
Bien que le principal coupable du massacre s’appelle Ayatollah Khomeiny, beaucoup d’autres dirigeants actuels du régime y ont participé. Ces coupables ont été promus jusqu’aux ministres de cabinets dans les gouvernements de président Rafsandjani, Khatami et surtout dans le gouvernement d’Ahmadinejad.
Les collègues d’Ahmadinejad sont quelques généraux de la Gardiens de la Révolution Islamique, qui ont été impliqués dans le massacre, mais pire, ce sont l’ex-Ministre intérieur, Hojjatoleslam Mostafa Pour Mohammadi, aujourd’hui le directeur de l'
Le monde “civilisé” n’a pas encore condamné ce massacre de 1988. Aucun mandat d'arrêt n’a jamais été prononcé par les autorités judiciaires des pays occidentaux contre les coupables de ce crime contre l’humanité. Ces coupables continuent toujours leurs carriers dans le gouvernement ou les fractions étatiques du régime.
L’histoire montre que sous les régimes totalitaires, les peuples opprimés ont parfois besoins d’aides extérieures pour se libérer de leurs tyrans. Nous, la plupart d’iraniens, ne sommes pas encore au point de débordement pour appeler les militaires étrangers à nous aider. Mais nous demandons que les pays occidentaux arrêtent toutes leurs relations diplomatiques et économiques avec le régime totalitaire qui occupe depuis 1979 l’Iran. C’est la moindre chose qui nous nous entendons de la communauté internationale pour encourager le peuple iranien de s’en finir avec le régime totalitaire des Mollahs.