Mea culpa de Macron… Mon oeil !

Mea culpa de Macron… Mon oeil !
Lorsque j’ai écouté le discours de Macron à Genève devant l’Organisation internationale du travail, ce mardi 11 juin 2019, j’ai eu envie de pousser un grand coup de gueule…
Chaque année, le pape adresse deux bénédictions importantes à Noël et à Pâques « Urbi et Orbi » ; c’est-à-dire « À la ville de Rome et au monde entier ». On pourrait faire une analogie avec celui de notre président jupitérien.
En effet, une partie du discours de Macron s’adresse à la France et l’autre au Monde. Voici les extraits que j’ai sélectionnés pour faire un article aussi court que possible et démontrer la perversité narcissique de notre Timonier détesté.
Orbi – Au monde -
— « Quelque chose ne fonctionne plus dans ce capitalisme qui profite de plus en plus à quelques-uns. Je ne veux plus que nous considérions que le sujet d'ajustement économique et de la dette prévaut sur les droits sociaux. »
— « Remettre en effet l’homme au cœur, l’humanité au cœur, moi je ne veux pas commettre avec vous la même erreur et donc nous devons réussir à ce que notre modèle productif change en profondeur pour retrouver ce que fut l'économie sociale de marché, une manière de produire, de créer de la richesse, indispensable, mais en même temps de porter des éléments de justice et d'inclusion. »
Urbi – À la France -
— « Lorsque le peuple français dit avec force ce qu'il a dit, je crois qu'il faut avec beaucoup d'humilité savoir écouter, constater ce qu'on a mal fait, ne pas arrêter de faire ce qu'on doit faire, savoir changer de méthode, mais entendre l'intuition, le message profond »
— « La France a traversé une crise très dure, nous sommes en train de passer d'un monde à l'autre. Une souffrance s'est exprimée, et aussi des excès, je ne les confonds pas. Mais face à cette souffrance, je veux remettre de la proximité, de l'humanité. C’est un changement de méthode que j'ai décidé. Pas de réduction de notre ambition économique, une accélération notre ambition environnementale et de notre préoccupation sociale »
Les faits simples, explicites et têtus démontrent l’hypocrisie habituelle de Macron.
1- La casse du modèle social français
— En 2007, Nicolas Sarkozy demande la mise en place d’une commission chargée de rédiger un rapport fournissant des recommandations et des propositions afin de relancer la croissance économique de la France. Elle sera confiée à Jacques Attali. Elle comprend 42 membres choisis personnellement par Attali. [1]Tous des libéraux et ultra-libéraux. Cette commission finira par s’appeler la Commission Attali.
— Jouyet, présente Macron à Attali qui le nomme rapporteur général adjoint.
— Pierre Ferracci dit de Macron : « Il était la doublure d'Attali, et servait souvent de tampon entre les membres de la commission. Il était très apprécié, car il savait intégrer les points de vue des uns et des autres. »
— Macron, donc, participe avec zèle et dévouement à cette commission et fait un travail remarquable et remarqué.
Cette commission définit 316 propositions, n’ayant d’autres buts que de mettre pour les 10 ans à venir les injonctions de Bruxelles. Notamment ramener le déficit public à 3 % du PIB et la casse du modèle social que le monde entier nous envie avec en priorité la casse du Code du travail (en partie en attendant de faire mieux) de ce que le Conseil de la Résistance avait mis en place pour le bien des travailleurs et leur assurer des jours heureux.
— En 2010, Macron devient conseiller économique du candidat Hollande.
— En 2012, après la victoire de Hollande aux présidentielles, Attali et Jouyet font l’éloge de Macron qui deviendra Secrétaire général adjoint de la présidence de la République, chargé du pôle économie et finances. Attali dit à Hollande à propos de Macron : « On n’en voit pas un comme ça tous les dix ans… ». Macron occupe un bureau d’angle au 4ième étage du Palais de l’Élysée avec vue sur les jardins. À ce poste, il est à l’origine des créations socialistes du « pacte de responsabilité et de solidarité » et du « crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi » (CICE) où « Flamby Hollande » est allé encore plus loin que Sarko.
— Dans le gouvernement Valls, Macron poursuit son travail de sape du Code du travail commencé avec Attali. Dans son bureau de Bercy, il est derrière le projet de réforme du code du Travail de la ministre du Travail Myriam El Khomri dans les mesures qui sont les plus controversées. Jean-Claude Mailly, secrétaire général de force ouvrière, ne se trompait pas quand il surnommait ces lois « dites de El Khomri », les lois « El Macron ».
— Une fois élu, Macron poursuit son œuvre de destruction jusqu’au mercredi 12 juin 2019 ; où, Édouard Philippe, dans sa deuxième déclaration de politique générale, annonce le projet de casse définitif du modèle social français et de son Code du travail avec la réforme de l’assurance chômage et des retraites !
2- Le grand débat ou grand blabla
Le grand débat a été le grand déballage, le grand blabla. Macron s’est mis comme d’habitude en vedette. Il s’est payé ainsi qu’à son parti une campagne gratuite aux frais du contribuable. Il a fait dépenser 12 millions €, un pognon de dingue, pour rien.
Le jeudi 29 novembre 2018, les Gilets Jaunes ont publié la liste de 42 revendications et transmise aux députés et aux médias qui commençait : [2]« Députés de France, nous vous faisons part des directives du peuple pour que vous les transposiez en LOI… »
Cette liste avait, non seulement, le mérite d’exister depuis le début du conflit, mais elle démontre l’organisation intelligente des Gilets Jaunes et le fruit d’un travail découlant de leurs parlements inédits, débats locaux, cahiers de doléances qui rappellent ceux de 1789. Cette liste complète démontre également le jaillissement d’un nouveau lien de solidarité, de fraternité qui brise l’isolement et stimule la créativité. Les Gilets Jaunes ont compris et mettent en application, face à ce pouvoir macronien tyrannique et arrogant, l’adage : « Tout seul on va plus vite ; ensemble, on va plus loin ». Macron n’a tenu compte de rien. Rien de rien !
3-Macron « aurait » vendu le bijou de famille de la Maison France : Alstom à General Electric.
— [3]« Hugh Bailey, aujourd’hui à la tête de GE France, n’est autre que l’ancien conseiller pour les affaires industrielles et le financement à l’export d’Emmanuel Macron à Bercy. Un ex-conseiller qui dirigea la vente d’Alstom à General Electric. Une information qui ne manque pas d’alimenter ceux qui accusent le gouvernement d’avoir été au courant, voire d’avoir fait pression sur GE pour reporter une telle annonce au lendemain d’une échéance électorale disputée.
« Ce qui est certain, c’est qu’il y a réellement connivence entre certains acteurs, il est trop tôt encore pour dégager les tenants et les aboutissants. L’affaire Alstom, que je connais bien, a été une véritable trahison à la fois des dirigeants d’Alstom, avec la complicité d’un ministre de l’Économie et des Finances qui a d’ailleurs menti devant le Parlement. Pour ce qui est des intérêts croisés, je m’en remets à la justice. »
— [4]« En 2014, Arnaud Montebourg est encore ministre de l'Économie lorsqu'il apprend avec surprise que des discussions sont en cours entre Alstom et General Electric. La première vendrait à la seconde sa branche énergie, qui représente 70% de son activité. "Si on écoute les acteurs politiques de l'époque, ils tombent de l'arbre", se rappelle Olivier Marleix, député LR d'Eur-et-Loir et président de la commission d'enquête parlementaire sur la politique industrielle de l'État.
La version d'Arnaud Montebourg est sans doute sincère, mais l'histoire n'est pas tout à fait celle-là", révèle-t-il sur RTL ce vendredi 20 avril. "La vente a germé fin 2012 et Emmanuel Macron (à l'époque secrétaire général adjoint de l'Élysée, NDLR), selon toute vraisemblance, avait commandé une étude très précise pour 300.000 euros à l'APE (Agence des Participations de l'État, NDLR) sans en informer le ministre de l'Économie, pour tester l'éventualité de cette vente", affirme Olivier Marleix.
Seulement, lors de l'enquête menée par la commission des Affaires économiques, l'actuel chef de l'État a affirmé s'être retrouvé devant un projet totalement ficelé. "Il n'a pas dit la vérité lorsqu'il a été entendu", dénonce le député, qui s'appuie sur un simple fait : "Pourquoi n'a-t-il pas fait mention de l'étude qu'il avait commandée en 2012 ?". Aujourd'hui, ces conclusions ne vont pas servir "à refaire l'histoire", mais à "sortir de cette opacité", conclut Olivier Marleix. »
4- Macron envisage de vendre les bijoux de famille de la Maison France
— La Française des jeux (FDJ) et Aéroports de Paris (ADP), deux fleurons de l’économie française.
— Des barrages électriques : vendre ce bien commun de chaque français à des lobbies industriels…
— En envisageant de faire d’autres cadeaux du même genre à ses « petits copains » les ultra-riches…
5- Conclusion
Comment Macron face à la « souffrance veut-il remettre de la proximité, de l'humanité » et ne pas considérer que « le sujet d'ajustement économique et de la dette prévaut sur les droits sociaux. » ?
a/ En poursuivant son inhumaine répression des Gilets Jaunes par les forces de l’ordre. Et, ce malgré les avertissements et les protestations de :
— Jacques Toubon, Défenseur des Droits qui a demandé la suspension de l’usage du Lanceur de Balles de Défense, en particulier du modèle LDB 40x46
— Michelle Bachelet la Haut-commissaire aux droits de l'homme des Nations unies, qui a mis en cause les conditions du maintien de l'ordre lors des manifestations des « gilets jaunes ».
b/ En continuant à vendre des armes à l’Arabie Saoudite qui massacre la population du Yémen et provoque la pire crise et famine humanitaire au monde.
c/ En cassant définitivement ce que le Conseil de la Résistance avait mis en place pour le bien des travailleurs et leur assurer des jours heureux.
d/ En soldant la Maison France à ses petits copains.
Etc. Etc.
Voilà comment il ne veut pas commettre la même erreur : et « donc nous devons réussir à ce que notre modèle productif change en profondeur pour retrouver ce que fut l'économie sociale de marché, une manière de produire, de créer de la richesse, indispensable, mais en même temps de porter des éléments de justice et d'inclusion. »
Du vent, du blabla, du pipeau, de l'arnaque, de la manipulation…Comme d’habitude !
La perle
Mais voilà, à mon avis, la perle de son discours :
« Nous avons peut-être parfois construit de bonnes réponses trop loin de nos concitoyens. En considérant qu'il y avait des sachants et des subissants. »
Macron-Jupiter, le « Grand Sachant et Sachem » aurait pu dire qu’il y a aussi : « En considérant qu’il y a les agissants et les obéissants ». Pour être plus clair : « En considérant qu’il y a les intelligents et les abrutis(ou les cons) ».
Macron reprend la macronerie ou macronade de taille du chef de file des députés La République en Marche ; le sieur Gilles Le Gendre :
« Nous avons insuffisamment expliqué ce que nous faisons (...). Et une deuxième erreur a été faite, dont nous portons tous la responsabilité (...) : le fait d'avoir probablement été trop intelligents, trop subtils, trop techniques, dans les mesures de pouvoir d'achat. »
CONCLUSION
Macron n’a pas changé. Il ne changera jamais. C’est un pervers narcissique. C’est dans sa nature profonde. Je ne peux pas développer cette certitude. Ce serait trop long. Cependant, je recommande de visionner la vidéo du Professeur Adriano Sagatori (Psychiatre-psychothérapeute italien). [5]L’analyse de ce psychiatre au cours du temps se vérifie incroyablement dans son comportement souvent étrangement maladif. Ainsi que lire l’article : « [6]Macron psychopathe ? » de Philippe Vergnes.
Macron est un être sans pitié. Marc Endeweld, journaliste et auteur du livre « Le grand manipulateur », met à nu Macron : « Une phrase revient dans la bouche de plus d'une dizaine d'interlocuteurs : il séduit, il utilise et il jette. ».
C’est un type dangereux. Il va finir par me faire regretter Sarko et « en même temps » Hollande. C’est peut dire…
Quand il ne sera plus président, il retournera chez tonton Rothschild où une super place l’attend ou à Goldman Sachs comme José Manuel Barroso. Il fera comme Bill Clinton, Tony Blair, Obama quelques conférences où il gagnera plusieurs centaines de milliers d’euros ou de dollars pour ¾ d’heure de baratin. Histoire de se faire un peu de flouze ; d’être tout simplement payé en fausses factures en retour des ultras services rendus à ses copains « la crème des ultras-riches ».
Peut-être deviendra-t-il le prochain président de la communauté européenne, ou du FMI ?
Peut-être comme Al Gore sera-t-il le président « d’un Truc, d’un Machin », « d’une Usine à Gaz » dans l’écologie et obtiendra-t-il le prix Nobel de la Paix ?
Peut-être sera-t-il nommé plusieurs fois le Champion du Monde la Terre toutes catégories ? Ce type aime tellement les records !
En tout cas, je ne me fais pas de souci pour son avenir…ses copains feront qu’il soit jupitérien !