lundi 19 février 2018 - par Zevengeur

Modèle « Janus » de Jean-Pierre PETIT, le futur de la cosmologie ?

L’article précédent [1] a présenté en détail le modèle standard de la cosmologie appelé « ΛCDM » qui théorise toute la vie de l’Univers sur une période de 14 milliards d’années.

Nous avons vu que ce modèle fut construit sur une période d’environ trente années et que des observations astronomiques récentes ont mises à mal les principales hypothèses effectuées dans le cadre de ce dernier.
Pour « sauver » le modèle, de nouvelles propositions ad-hoc et très spéculatives ont du être effectuées en inventant des concepts d’une vacuité flagrante tels que la matière et l’énergie dites « noires ». A l’issue de presque vingt années de recherches ayant mobilisé d’énormes moyens d’investigations (LHC, ISS, etc), aucune trace de ces dernières ne fut découverte.

La cosmologie est donc en crise depuis la fin du siècle dernier et les physiciens mainstream spécialistes de la question sont incapables de proposer un modèle solide en mesure de correspondre aux observations.

Il existe cependant un modèle alternatif développé par un physicien peu médiatisé qui résout les questions en suspens en étendant les concepts de la Relativité Générale ainsi que ceux du Modèle standard des particules [2].

Le physicien Jean-Pierre Petit propose donc le modèle « JANUS » développé en collaboration avec un certain nombre d’autres scientifiques sur une période d’environ quarante années (*).

Jean-Pierre PETIT
Jean-Pierre PETIT

(*) Gilles d’Agostini, Jean-Marie Souriau, William Bonnor, Frédéric Decamp, etc.

 

1. Les limitations majeures du modèle ΛCDM

A l’heure actuelle, il n’existe pas une seule grande théorie capable de modéliser l’ensemble des phénomènes allant de « l’infiniment petit » jusqu’à « l’infiniment grand ».

En effet, la Physique quantique modélise tous les phénomènes connus de l’Univers matériel à l’exception de la gravitation. Ce que l’on appelle « gravitation » concerne l’effet d’attraction apparent des masses de matières entres elles (exemple : attraction terrestre).
La gravitation fait donc l’objet d’une seconde grande théorie spécifique : la Relativité Générale.

Le modèle standard de la cosmologie [1] appelé également ΛCDM fait donc appel aux deux grandes théories élaborées au 20e siècle :
. Théorie Quantique
. Relativité Générale

Ce modèle fut gravement mis en cause lorsque des observations sont venues infirmer une partie de ses fondations. Il fallu alors ajouter à plusieurs reprises un certain nombre d’hypothèses très spéculatives afin de le sauver.
Ces sauvetages successifs ont cependant été effectués au détriment de la crédibilité du modèle.

En effet, plusieurs concepts « exotiques » furent inventés tels que l’inflation ou alors un nom fut posé sur un mystère en considérant que « nommer, c’est résoudre » avec les fameuses matière et énergie dites noires.
Pour cette dernière, on ressortit de la naphtaline la constante cosmologique d’Einstein afin de rendre compatible l’équation de champs de la Relativité avec les observations.
(L’article précédent ici [1] détaille tous ces aspects).

Huit problèmes majeurs non (ou mal) résolus par ΛCDM

Les questions majeures non résolues par le modèle ΛCDM sont au nombre de huit :
1) Instant zéro
2) Dissymétrie entre matière et antimatière
3) Homogénéité du rayonnement fossile
4) Structure de l’Univers matériel en « éponge » avec de grands vides en forme de bulles
5) Stabilité des galaxies en rotation
6) Accélération de l’expansion cosmique
7) Mystères du « Great reppeller » et des sondes Pioneer
8) Courbures locales de l’espace anormalement importantes

Une nouvelle forme de matière à théoriser

Tous ces mystères nous indiquent qu’il existe des composants élémentaires de l’Univers que nous ne connaissons pas encore.
Nous ne ferons donc pas l’économie d’ajouter au bestiaire des particules du modèle standard (*) de la physique [2] un certain nombre d’éléments afin d’étendre ce dernier pour expliquer les observations.
Les matières et énergies « noires » évoquées par la cosmologie mainstream ne sont en aucune façon décrites par leurs caractéristiques. De plus, toutes les recherches expérimentales effectuées depuis plus de quinze ans pour découvrir la matière noire ont échoué.

JPP Humour

(*) A ne pas confondre avec celui de la cosmologie.

L’hypothèse à laquelle s’accrochent obstinément les physiciens est que cette matière mystérieuse se comporte gravitationnellement de la même manière que celle que nous connaissons. Nous allons voir que si l’on fait sauter cette croyance bloquante, alors les choses changent radicalement !

On sait depuis le 17e siècle avec la théorie de la gravitation de Newton que les corps massifs s’attirent entre eux.
Einstein a généralisé cette théorie avec la Relativité Générale sans pour autant remettre en cause la validité des travaux de Newton.
Le modèle standard de la physique [2] décrit alors les quatre forces fondamentales incluant la gravitation, qui régissent le comportement des particules dans l’Univers.

L’histoire de l’Univers à grande échelle a été théorisée à partir de la force gravitationnelle qui aurait « sculpté » les grandes structures que l’on observe. Les trois autres forces n’interviennent que dans la vie des étoiles ou des atomes.

Le postulat de base fut de considérer une interaction gravitationnelle purement attractive, force est de constater que cette hypothèse ne suffit plus pour expliquer les observations.

Alors que faire ?

Homère recherche inspiration

2. Idées nouvelles : gravitation répulsive et masses négatives

L’Univers à grande échelle [3] est constitué de matière baryonique (ordinaire) sous forme d’amas galactiques regroupés en filaments et alvéoles séparés par de grandes bulles en apparence vides d’environ 200 millions d’années lumière (AL) de diamètre.

Univers à grande échelle
Une image triviale pourrait faire penser que l’Univers a la forme d’un gigantesque Emmental, le fameux gruyère suisse plein de trous.

Emmental standard

Commençons alors par une analogie fromagère !

Première question : d’où viennent les trous de l’Emmental ?

Vache savoyarde

L’Emmental, un fromage en expansion !

Les trous dans le fromage proviennent de minuscules particules de foin ayant infiltré le lait lors de la traite des vaches. Ces dernières servent alors d’amorces lors de la fermentation en dégageant du gaz carbonique qui vient ainsi creuser le fromage en créant des trous à l’intérieur de celui-ci.
En effet, le gaz carbonique se retrouve sous pression car, ne pouvant s’échapper, il est confiné à l’intérieur du fromage. Il provoque alors un effet répulsif centrifuge qui vient créer les fameuses bulles en apparence vides à l’intérieur de la meule et qui plus est provoquent une sorte d’expansion de cette dernière avec un bombage de la meule car la croute est imperméable.

Plus généralement, si l’on considère un bloc de matière malléable, comment arriver à faire apparaitre des bulles en son cœur ?
La seule possibilité consiste à mettre en œuvre des sources ponctuelles de pression à l’intérieur de ce bloc de manière à « repousser » la matière environnante, la pression qui s’exerce dans toutes les directions formera alors un volume sphérique dit de moindre énergie.

On observe un phénomène similaire lorsqu’un plongeur évacue de l’air sous l’eau, la pression de ce dernier crée des bulles sphéroïdales.

Bulles de vide dans Univers, un effet répulsif

Pour expliquer la formation des bulles de vide observées dans l’Univers, il faudrait donc envisager une forme de matière/énergie invisible mais gravitationnellement répulsive et concentrée au centre des ces dernières.
D’après la Relativité Générale, pour obtenir un effet répulsif, la seule possibilité est basée sur l’inversion du signe de la masse de la matière, autrement dit considérer une masse négative.

Cette idée fut explorée en 1957 par le physicien Hermann Bondi, elle fut cependant abandonnée pendant plus d’un demi-siècle car elle conduisait à des incohérences.

Hermann Bondi
Hermann Bondi

Masse négative et problème de l’effet « runaway »

Hermann Bondi partit donc de l’hypothèse de l’existence de masses matérielles négatives dans notre Univers.

Il appliqua alors l’équation d’Einstein à cette matière et il obtint un résultat mathématiquement cohérent.
Les calculs montrèrent les interactions suivantes entre les différents types de matière :
1) Les masses positives attirent toutes les autres masses
2) Les masses négatives repoussent toutes les autres masses

On voit immédiatement la contradiction, en effet, les masses positives et négatives s’attirent et se repoussent en même temps.

Si l’on poursuit cependant le calcul, on constate qu’un système constitué d’une masse positive et d’une masse négative va voir sa vitesse croitre à l’infini sans aucun apport d’énergie extérieure.

Ce phénomène fut appelé « effet runaway ».

Effet Runaway
Effet runaway

Même si le calcul est mathématiquement correct, le concept est physiquement absurde, en effet les mathématiques sont au service de la physique et pas l’inverse.

Suite à ces résultats, ce concept de masse négative ne fut plus étudié durant 57 ans jusqu’à la publication en 2014 de l’article de JP Petit et G D’Agostini [JPP 2014.1] dans la revue Astrophysics ans Space Science.

C’est ici qu’intervient le modèle Janus.

3. Introduction au modèle Janus

Avant d’aborder le modèle Janus, il convient de citer les travaux précurseurs du prix Nobel russe Andreï Sakharov.

 Sakharov
Le physicien Russe Andreï Sakharov (1921-1989)

Le modèle d’Univers jumeaux de Sakharov

Dès les années 1960, Andreï Sakharov a proposé un modèle d’Univers double dit « jumeaux », le premier est bien entendu le notre et le second est inversé en partant à rebrousse temps (rétrochrone) à partir de la fameuse singularité ou « Instant « zéro » :

Modèle Sakharov Univers jumeaux
Univers double de Sakharov

Dans ce modèle, les deux Univers sont disjoints et symétriques (on dit en mathématiques « énantiomorphes ») et le temps s’écoule à l’envers dans le second.

Cependant, Sakharov n’a pas envisagé que ces deux Univers pourraient n’en former qu’un seul à cause de ce problème de temps inversé, ce point fut alors résolu par le mathématicien français Jean Marie Souriau [4].

Jean-Marie Souriau
Jean-Marie Souriau (1922-2012)

La géométrie symplectique est une branche peu connue de cette discipline développée par les mathématiciens Bertram Kostant et Alexandre Kirillov.
Souriau s’est alors appuyé sur les travaux de ces derniers afin de les appliquer à la physique en développant en 1970 la théorie des systèmes dynamiques [5].
Dans le cadre de cette théorie, Souriau a démontré que l’inversion du temps est équivalent à l’inversion du signe de l’énergie (Extrait en PDF de son livre ici).

(Voir la vidéo de JPP JANUS 13).

A partir de ce résultat, il fut aisé de confondre l’Univers jumeau de Sakharov avec le notre, il a suffit de retourner ce dernier un peu comme une chaussette :

Les deux Univers n’en font alors plus qu’un avec un premier sous-ensemble constitué de particules à énergie positive et un second sous-ensemble avec des particules à énergie négative, ces deux sous-ensembles interagissent entre eux à travers la gravitation jusqu’à aujourd’hui.

Restait alors à résoudre le problème de l’effet runaway incompatible avec la Relativité Générale.

L’introduction de masses négatives « indépendantes »

Pour s’affranchir de ce problème, le modèle Janus postule l’existence d’une matière de masse négative mais qui n’interagit pas avec la matière ordinaire que nous connaissons.
Pour ce faire, il faut d’une part enrichir le Modèle standard de la physique avec un nouveau jeu de particules et d’autre part étendre la Relativité Générale à ces dernières en considérant qu’elles « vivent leur vie » strictement entres elles.

Nous verrons par la suite qu’à l’instar des particules ordinaires de masse (+), les particules de masse (-) se regroupent en nuages pour former de grands conglomérats.

Le lien entre les masses positives et les masses négatives se fera par l’intermédiaire de l’espace-temps (*) qui sera courbé dans un sens par les premières et dans l’autre sens par les secondes.

(*) Commun à toutes les particules

Les quatre principes directeurs du modèle Janus

Le modèle Janus va alors modifier quatre secteurs fondamentaux de la physique :
– Enrichissement du modèle standard des particules
– Extension de la Relativité Générale
– Instant zéro et « constantes variables »
– Modélisation de la dissymétrie matière/antimatière

Ce modèle va donc en particulier modifier sensiblement les deux théories majeures mises au point au siècle dernier.

4. Le modèle Janus

Ce chapitre va présenter la synthèse des modifications apportées par le modèle Janus aux théories actuelles en commençant par le modèle standard de la physique des particules.

A. Enrichissement du modèle standard des particules

Le Modèle standard de la physique « 1.0 »

Le Modèle Standard de la physique [2] a établit un jeu de 25 particules différentes (*) qui suffisent à décrire tous les phénomènes constatés par la physique expérimentale sauf la gravitation qui est théorisée par la Relativité Générale.

(*) Non comptées les particules d’antimatière de charge électrique inversée.

Les 17 particules du modèle standard
Les 25 particules à masse positive du modèle standard

Les particules du Modèle Standard forment deux grandes familles avec d’une part les fermions (Quarks et Leptons), en gros des particules dites matérielles possédant une masse et d’autre part les bosons, particules sans masse (sauf les Z et W) qui sont les vecteurs d’interactions entre les fermions.

Toutes ces particules possèdent plusieurs propriétés physiques dont nous retiendrons ici principalement :
– la masse
– l’énergie pour les particules de masse nulle
– la charge électrique
– des règles d’interaction

La notion de masse
La masse est une forme d’énergie concentrée, masse (m) et énergie (E) sont reliées par la célèbre formule d’Einstein E = mc2 (c = vitesse de la lumière).
Intuitivement, la masse représente une quantité de matière mais il ne s’agit pas d’un concept aussi simple qu’on pourrait le croire.
Elle est représentés selon deux formes en mécanique classique avec la masse gravitationnelle et la masse inertielle considérées comme égales en Relativité Générale.
La physique quantique utilise également une notion de masse pour les particules qui serait acquise grâce au fameux boson de Higgs.

Cependant, la masse quantique et la masse relativiste sont traitées indépendamment l’une de l’autre car ces deux théories sont incompatibles.

Dans ces deux théories, la masse est cependant considérée comme toujours positive pour ce qui concerne la matière détectable.

Énergie
L’énergie est un concept assez complexe à définir, elle existe sous plusieurs formes : électromagnétique, cinétique, de masse, etc.
Elle est également considérée aujourd’hui comme une grandeur toujours positive (+) qui se conserve lorsqu’elle change de nature à travers des transformations physiques.

Charge électrique et antimatière
La charge électrique est une propriété fondamentale des particules, elle est théorisée par l’électromagnétisme et la QED [6].
Par convention, la charge électrique des particules de matière fut choisie négative pour l’électron et donc positive pour le proton afin que l’atome soit électriquement neutre. Il existe également des particules à charge inversée qui constituent l’antimatière (ex : le positron est l’antiparticule de l’électron, il possède les mêmes caractéristiques sauf sa charge électrique qui est positive).


Chaque particule du modèle standard possède son antiparticule (*), en cas de rencontre elles se retransforment en photons.

(*) Certaines particules sont leur propre antiparticule (ex : photon).

Règles d’interactions entre les particules
Les fermions possèdent des règles d’interactions parfaitement définies suivant les 4 forces fondamentales qui se manifestent par des bosons associés :
– interaction forte (Bosons = gluons)
– interaction faible (Bosons = W+, W-, Z0)
– interaction électromagnétique (Boson = photon)
– interaction gravitationnelle (Boson hypothétique = graviton)

Lorsqu’une particule interagit suivant une ou plusieurs de ces 4 forces, cette interaction se produit par échanges de bosons associés. La seule interaction qui concerne 100% des particules -y compris les bosons- est la gravitation, cependant l’existence du graviton est loin d’être démontrée. La gravitation est pour l’instant uniquement décrite par la Relativité Générale.

Interactions entre particules M+
Les particules du modèle standard à masse positive (m+) et leurs interactions possibles

Les quarks sont les constituants des hadrons (protons/neutrons), ils sont sensibles à toutes les interactions.
Le neutrino n’est sensible qu’à l’interaction faible et à la gravitation, c’est la raison pour laquelle il est difficile à détecter.
L’électron quand à lui est sensible à toutes les forces sauf l’interaction forte.

Le modèle Janus ajoute alors un nouveau jeu de particules selon des principes similaires au modèle standard.

La particularité de ces deux ensembles de particules est que, hormis pour la gravitation, elles interagissent uniquement entre particules de la même famille. Par exemple, les photons d’énergie négative γ(-) n’interagissent pas avec les électrons d’énergie positive e(+), ces photons « négatifs » sont donc indétectables par nos appareils de mesures… œil humain inclus !

Janus, vers un Modèle standard de la physique « 2.0 »

Les particules ajoutées par le modèle Janus sont donc presque des jumelles des particules du modèle standard ci-dessus avec des différence de masses/énergies et de charges électriques.

Nouvelle espèce de particules m(-)

25 nouvelles particules à masse négative

On ajoute donc 25 nouvelles particules dont les particularités sont les suivantes :
1) Masses ou énergies négatives : m(-) ou E(-)
2) Valeurs absolues des masses m(-) et énergies E(-) beaucoup plus élevées que celles des particules ordinaires m(+) et E(+).
3) Trois des quatre interactions de la physiques n’ont lieu qu’entre des particules de même signe de masse/énergie, les particules m(-) n’interagissent qu’avec les particules m(-), idem pour les particules m(+).
4) Les particules des deux espèces m(+)γ(+) et m(-)γ(-) interagissent toutes ensembles à travers la gravitation.

Cette partie reste à développer.
Remarquons à ce niveau que les deux espèces de particules n’en forment probablement qu’une seule et qu’elles ne font que changer de référentiel lors du changement de signe de leur masse/énergie avec un mécanisme dont le détail reste à préciser.

Interactions m+ m-
Interactions possibles entre les particules des deux espèces

Coté interaction gravitationnelle, c’est le domaine de la Relativité Générale qu’il va cette fois falloir modifier

B. Relativité Générale : Janus ajoute une seconde équation de champ

Rappelons brièvement que la Relativité Générale est basés sur les trois points suivants :
1) L’espace (3D) et le temps (t) sont reliés entres eux sous la notion d’espace-temps (3D+t)
2) La matière-énergie courbe géométriquement l’espace-temps
3) L’espace-temps impose les trajectoires de déplacement (*) à la matière et à l’énergie

(*) Nommées « géodésiques ».

Lors de la genèse de la Relativité Générale, Einstein a travaillé avec le grand mathématicien David Hilbert, ce dernier l’aurait grandement aidé pour la formulation de son équation de champs. N’oublions pas également la contribution déterminante à la RG des brillants travaux de Riemann sur les géométries courbes effectués un demi-siècle auparavant.

Einstein et Hilbert
Albert Einstein et David Hilbert

Nous présentons ci-dessous la première forme de l’équation de champs d’Einstein telle que ce dernier l’a publiée le 25 novembre 1915.

Equation Einstein 1915

Cette notation en apparence barbare pour les non initiés se lit de la manière suivante :
1) Le terme de droite définit le contenu de l’espace-temps en énergie-matière (Tμν = tenseur énergie-impulsion)
2) Celui de gauche indique sa géométrie
3) Le terme gμν est l’inconnue de cette équation, il s’agit de ce que l’on appelle une métrique. Une métrique permet de calculer des trajectoires (*) dans l’espace-temps.

(*) Un exemple concret : la résolution de cette équation restreinte au cas du système solaire permettrait de calculer la trajectoire (métrique) d’une sonde naviguant entre les planètes, ces dernières courbant localement l’espace-temps.

Dans le cas de la Relativité Générale, le terme de droite fut choisit avec de la matière de masse strictement positive m(+).

-> La question de la constante cosmologique

En 1915, la croyance partagée par les physiciens était basée sur un Univers stationnaire, en effet l’expansion n’avait pas encore été détectée.
Pour « forcer » son équation à se plier à la vision de l’époque, Albert Einstein y ajouta donc un ingrédient mathématique ad-hoc appelé « constante cosmologique« . On voit dans cet exemple que la physique n’est autre qu’une « cuisine » que l’on modifie lorsque la saveur souhaitée n’est pas au rendez-vous des équations !

En 1917, la seconde forme de l’équation de champs fut publiée :

Equation de champs avec constante cosmo

Au début des années 1920, coup de théâtre, l’astronome Vesto Slipher découvre le fameux décalage vers le rouge des nébuleuses lointaines. Cette découverte fut rapidement interprétée comme la signature d’un Univers en expansion par l’abbé Lemaître (article paru en 1927) avant que la paternité de cette découverte n’en revienne injustement à Edwin Hubble en 1929.

Vesto Slipher
Vesto Slipher

Et donc en 1923, Einstein écrit au mathématicien Weyl :
« Si l’Univers n’est pas statique, alors au diable la constante cosmologique ! ».

D’après le russe Georges Gamov, Einstein fit même une déclaration apocryphe sur le fait que l’introduction de cette constante fut la plus grande erreur de sa carrière.

On ne parla plus de cette fameuse constate cosmologique durant presque un siècle lorsqu’elle fut ressortie du placard avec le modèle ΛCDM [1] dans les années 2000.
Dans ce modèle, la constante cosmologique permet de prendre en compte l’accélération de l’expansion découverte en 1998 par Perlmutter, Schmidt et Riess (prix Nobel 2011).

-> Le modèle JANUS remplace l’équation de champs de la Relativité Générale par deux équations

Le physicien Jean-Pierre Petit est donc parti de l’équation de champs d’Einstein pour la transformer en un système de deux équations à deux inconnues.

Les équations de champs de Petit sont les suivantes :

Equations Petit
Les équations de Petit

Elles se présentent sous la forme d’un système de deux équations dont les deux inconnues sont les métriques g(+)μν et g(-)μν. La métrique g(+)μν s’applique aux particules d’énergie positives et la métrique g(-)μν à celles d’énergie négative (*).

On distingue dans le membre de droite de chaque équation le tenseur énergie-impulsion « Tμν« , il s’agit de la contribution de l’énergie totale de l’Univers constituée de celle qui est positive T(+)μν et de celle qui est négative T(-)μν..

(*) On simplifie la terminologie en ne parlant ici que de particules d’énergie. En effet, cette dernière se présente soit sous forme de rayonnements sans masses (photons), soit sous forme de particules matérielles de masse m avec la relation E=mc2.

Cette formulation traduit bien le fait que les masses positives ET les masses négatives courbent toutes les deux l’espace-temps.

Tout corps solide ou gazeux ne peut être constitué que de matière dont la masse possède le même signe (+) ou (-) car, comme vu précédemment, seules les particules dont l’énergie est de même signe peuvent s’assembler entres elles.

Il existe dons deux cas de figure selon que nous percevions les masses positives (c’est notre cas) ou les masses négatives :
1) Étant dans un état de type « masses positives », nous détectons dans le cosmos un excès de courbure (g(+)μν) induit par les masse négatives nous étant invisibles.
2) Si l’on arrivait à inverser notre masse de manière à passer en « masses négatives », alors on détecterait « symétriquement » la contribution des masses positives à la courbure inverse (g(-)μν) que l’on percevrait. A la place des vides détectés entre les amas de galaxies lumineuses, nous percevrions de gigantesques sphéroïdes rougeoyants constitués de matière négative attractive pour la matière m(-) et répulsive pour la matière m(+).

Cas où la matière de masse positive est prépondérante

On remarque que dans une zone de l’espace où la densité de matière négative est négligeable devant celle de matière positive, alors le terme T(-)μν sera proche de zéro.
On retrouve alors la formulation de l’équation de champs initiale d’Einstein « vue depuis les masses positives » sans constante cosmologique :
Equations Petit 1 - Approx RG
Concernant la seconde métrique g(-)μν issue de la seconde équation, cette dernière représente alors les trajectoires d’une particule de matière négative « égarée » dans une zone de matière positive.

Les constantes g et c sont différentes pour les deux familles de particules

Les constantes telles que vitesse de la lumière ou gravitation sont de valeurs différentes entre les deux types d’environnements, en effet, pour les particules d’énergie négative, ces dernières sont beaucoup plus élevées.

(Voir la vidéo de JPP JANUS 15).

-> Le modèle JANUS fait disparaitre le paradoxe de l’effet Runaway

Le calcul de Bondi qui menait au paradoxe Runaway consistait à appliquer aux masses positives et aux masses négatives une équation unique, soit l’équation de champs d’Einstein.
Cette fois, nous appliquons une équation différente aux masses positives et aux masses négatives, et alors le calcul montre que le paradoxe Runaway disparait.

Pour retrouver la notion de forces, on effectue ce que l’on nomme une approximation Newtonienne qui consiste à considérer de faibles courbures de l’espace-temps (cas du système solaire par exemple), alors on trouve les relations suivantes :

Les masses positives s’attirent selon la loi de Newton
Les masses négatives s’attirent selon la loi de Newton
Les masses de signes opposés se repoussent selon « anti-Newton »

On obtient donc cette fois un modèle physiquement cohérent :

Modèle Janus - Approximation Newtonienne
Modèle Janus

© Travaux publiés en 2014 [JPP2014-1].

-> Compatibilité ascendante des théories gravitationnelles de Newton, Einstein et Petit

En synthèse, nous obtenons un nouveau modèle plus général qui assure une compatibilité ascendante avec les modèles précédents :

Compatibilité 3 modèles cosmologiques
Compatibilité ascendante des trois modèles de la gravitation

C. Instant zéro et constantes variables

-> Le problème du temps à l’instant zéro

Le problème de l’instant « zéro » a été abordé dans les articles suivants : ici et ici.

Le modèle standard de la cosmologie évoque un temps infinitésimal dit « temps de Planck », en deçà duquel la théorie quantique ne s’applique plus car nous sommes en dessous du « plus petit élément possible de temps ».

Cependant, la notion de temps n’a plus de sens dans une soupe primordiale où toutes les particules sont proches de la vitesse de la lumière, en effet à cette vitesse, le temps ne s’écoule plus !

JPP Chronologicon (BD)
La mesure du temps se fait usuellement en comptant le nombre de tours d’une aiguille sur une pendule. Afin de redonner un sens physique à la notion de temps au tout début de la vie de l’Univers, JP Petit propose une horloge conceptuelle constituée de deux particules en rotation autour de leur centre de gravité.

Horloge élémentaire
On pourra alors calculer le nombre de tours de cette horloge au voisinage de l’instant zéro.

-> Un modèle à constantes variables

Nous avons vu dans l’article précédent [1] que les calculs de la progression de l’horizon cosmologique durant l’expansion montraient que cet horizon n’avait pas permis d’échanges d’informations entre toutes les particules du fond cosmologique. En conséquence, sa remarquable homogénéité en température était inexplicable.
C’est pourquoi le concept controversé « d’inflation » fut proposé.

Il existe une autre explication, en effet, si l’on suppose que la vitesse de la lumière fut plus élevée durant la phase radiative, alors les particules auraient pu interagir pour homogénéiser leur température.

Cependant, dans cette hypothèse, les équations de la physique (thermodynamique, quantiques, ….) ne fonctionnent plus….sauf si l’on suppose que toutes les « constantes » varient en même temps pour :
1) Conserver la validité des équations (*).
2) Assurer la conservation de l’énergie.

(*) Équations de Schrödinger, de champs d’Einstein, de Boltzmann et de Maxwell.

Constantes physique variables
Variation des constantes durant l’ère radiative

Avec ce modèle, la taille de l’horizon cosmologique « suit » l’expansion de l’Univers jusqu’à la date de 380 000 ans, date où laquelle les constantes se stabilisent.
Le problème de l’homogénéité du fond cosmologique fossile disparait alors sans faire appel à l’inflation.

(Voir la vidéo de JPP JANUS 23).

-> Instant zéro

Avec ce modèle, si l’on calcule le nombre de tours de notre horloge élémentaire en se rapprochant de l’origine, on trouve que ce dernier tend vers l’infini !

L’Univers n’aurait donc pas de début…

D. Dissymétrie matière/antimatière

Ce mystère n’est pas à proprement une nouveauté apportée par le modèle Janus, cette partie reprend en fait les travaux du prix Nobel Andreï Sakharov.

Sakharov est en effet le premier a avoir proposé un premier niveau d’explication au mystère de l’absence d’antimatière de masse positive.

D’après ce dernier, la nucléosynthèse des quarks et antiquarks aurait produit en quantité égale ces deux espèces.
S’est alors ensuivie la Baryogénèse ou formation des protons et neutrons (baryons) ainsi que de leurs antiparticules (antibaryons) formés par l’assemblage de trois quarks.
A travers les trois conditions dites de Sakharov, ce dernier émet alors l’hypothèse que l’assemblage des baryons serait un peu plus rapide que celui des antibaryons, et donc lorsque la température de l’Univers descendit en dessous du seuil de création de ces derniers [1], il serait resté un excédent de baryons (dont l’utilité ne fait aucun doute !) ainsi qu’un résidu d’antiquarks « libres » ne s’étant jamais assemblés entre eux, ce dernier résidu serait alors toujours présent.

Quarks
Des antiquarks encore présents à l’état libre ?

Ce problème est loin d’être résolu, cependant des expériences telles que « BaBar » semblent avoir mis en évidence l’une des conditions de Sakharov, soit la violation de symétrie CP (PDF).
Les recherches sont en cours sur cette question qui pourrait avoir un impact majeur sur le modèle standard de la physique.

(Voir la vidéo de JPP JANUS 12).

5. Modifications apportées par Janus sur l’histoire de l’Univers

Le déroulé de l’histoire de l’Univers décrit dans le modèle standard [1] reste valable dans ses grandes lignes.

Cependant, la « soupe cosmique » initiale présente maintenant deux populations de particules distinctes qui n’interagissent pas entres elles (*) :
– les particules d’énergie positive
– les particules d’énergie négatives

(*) Un peu comme si l’on secouait un mélange d’eau et d’huile dans un flacon.

Particules principales 2 familles

L’énergie individuelle des particules négatives est cependant très supérieure à celle d’énergie positives. Cette caractéristique se retrouvera alors sur les masses des particules de types « fermions négatifs » créées par collisions de photons à hautes énergies négatives.
Le différentiel des masses m(-) est pour l’instant estimée entre 8 et 64 fois la masse m(+) des particules « ordinaires ». Cette valeur reste à mesurer précisément à l’aide d’observations indirectes des masses de matière négatives.

Avant la transition de l’Univers vers la phase matière, la gravitation était négligeable devant les trois autres interactions possibles entre les particules. Comme vu plus haut, les particules d’énergie négatives eurent une histoire très voisine de celles des particules positives.

Les deux familles de particules évoluent indépendamment

Horloge cosmique→ Environ 34 minutes après le big bang


A l’issue de la phase radiative nous avons donc la situation suivante :
⇒ famille énergie positive
. Fermions m(+) : noyaux d’hydrogène prépondérants, noyaux d’hélium, électrons
famille énergie négative
. Fermions m(-) (*) : noyaux d’hydrogène prépondérants (*), noyaux d’hélium, électrons

(*) Il s’agit en fait d’anti-fermions de charges électriques inversées, mais nous oublierons pour l’instant cet aspect afin de ne pas complexifier l’explication.

Horloge cosmique→ Transition vers la phase matière : 380 000 ans après le big bang
Dans cette phase, nous avons donc un double découplage photons/électrons avec :
. la libération des électrons de masse (+) permettant la constitution des atomes m(+) d’hydrogène et d’hélium
. la libération des électrons de masse (-) permettant la constitution des atomes m(-) d’hydrogène et d’hélium

Avec une densité des particules de masses négatives très supérieure à celle des particules de masse positive.

Situation à la sortie de la phase radiative

A la sortie de la phase radiative, la situation de l’Univers est la suivante :
. Famille de particules de masse positive : 87% d’hydrogène m(+) et 13% d’Hélium m(+)
. Famille de particules de masse négative : hydrogène m(-) et Hélium m(-), les ratios sont à déterminer
. Un fond cosmologique de photons à énergie positive E(+)
. Un fond cosmologique de photons à énergie négative E(-), indétectable pour nous.

Pour être complet, signalons qu’il reste également des fond de quarks et de neutrinos dans les deux familles d’énergie.

Les bases du modèle Janus étant posées, voyons maintenant comment ce dernier explique les huit principales questions non résolues par le modèle ΛCDM.

6. Janus répond aux questions sans réponses de ΛCDM

Question 1 : instant zéro

D’après ΛCDM, le premier intervalle de temps de l’Univers (temps de Planck) est hors des lois de la physique connue, nous sommes donc dans une singularité, terme employé pour nommer un inconnu total.

Avec le modèle Janus à constantes variables, cette barrière disparait car le temps de Planck (quanta) diminue au fur et à mesure de l’approche du « point zéro ».

Comme vu précédemment avec notre horloge conceptuelle, une image didactique de l’Univers ressemblerait à un livre d’épaisseur finie où la page en cours est le présent, les pages suivantes le futur.
Lorsque l’on tourne les pages vers le passé, ces dernières sont de plus en plus minces et leur nombre tend vers l’infini lorsque l’on se rapproche de la page 1 !

Livre de l'Univers
Cette première page contiendrait le liminaire de l’Univers où serait présenté tout ce qui va suivre, elle serait donc à jamais inaccessible…

Question 2 : dissymétrie entre matière et antimatière

Comme on l’a vu précédemment, pour une famille de particules, la vitesse de fabrication des particules de matière à partir des quarks serait différente de celle des particules d’antimatière.

Coté masses positives, le résultat est donc un léger surplus de matière (*) avec un fond résiduel d’antiquarks correspondant.

Coté masses négatives, à l’inverse on obtient un léger surplus d’antimatière avec un fond résiduel de quarks de masses négatives correspondant.

On remarque une symétrie entre la famille résiduelle de particules à masses positives constituée de matière et la famille résiduelle à masses négatives constituée d’antimatière. Les nombres baryoniques et leptoniques de l’Univers entier seraient ils nuls ?

(*) constituant tout de même tout l’Univers visible !
(**) Ne pas confondre la masse et la charge électrique.

Question 3 : homogénéité du rayonnement fossile

Grace au modèle à constantes variables dans le début de la vie de l’Univers, l’horizon cosmologique a suivi l’expansion permettant une communication à vitesse luminique entre les particules expliquant la température homogène du rayonnement fossile.

On remarque que la vitesse de la lumière tend vers l’infini lorsque l’on se rapproche de l’instant zéro.

(Voir les vidéos de JPP JANUS 18 et JANUS 19).

Question 4 : structure de l’Univers matériel en éponge avec de grands vides sphéroïdaux

La fabrication des grandes structures

Horloge cosmique → Horloge cosmique : de 380 000 ans à 0.5 Milliards d’années

Après le double découplage, l’instabilité gravitationnelle théorisée par James Jeans commence à jouer son rôle, les premiers effondrements de nuages d’hydrogènes ont lieu d’abord pour la matière négative du fait de sa plus importante densité.
Les premières grandes structures constituées de proto-étoiles (*) d’hydrogène de masse négative m(-) vraisemblablement regroupées en amas forment des sphéroïdes plus ou moins réguliers constituant la charpente de l’Univers.
Ces structures tendent alors à repousser la matière positive qui prend une forme alvéolaire (effet « emmental ») favorable au refroidissement ultérieur du cœur des proto-étoiles.
Ce n’est que dans un second temps que les nuages d’hydrogène « positifs » vont s’effondrer à leur tour pour constituer cette fois des étoiles qui vont « s’allumer ».

(*) Les proto-étoiles de masse négatives seront à jamais incapables de démarrer des réactions de fusion pour constituer de véritables étoiles à cause de leur masse gigantesque.

Simulations informatiques

Des simulations 2D effectuées en 1992 sur le système informatique du centre DESY de Hambourg ont été effectuées par un jeune chercheur en contact avec Jean-Pierre Petit.
En appliquant l’approximation Newtonienne sur 5000 points-masses de matière négative et 5000 points-masses de matière positive avec un facteur de densité relative de 64, les simulations ont donné un résultat conforme aux observations astronomiques.

C’est le seul modèle capable de représenter la genèse de l’Univers observable.

Simulation Univers avec 2x 5000 points-masseSimulations de 1992 sur 10 000 points masses de matières (+) et (-)

On distingue sur la vue de gauche les agglomérats de matière négative se constituant en premiers, ces derniers repoussent la matière positive créant ainsi une géométrie alvéolaire (image centrale).
La vue de droite montre l’ensemble des deux familles de matière.

Ces simulations demanderaient à être poursuivies en travaillant cette fois en 3D et avec prise en compte de l’expansion cosmique (*). Les capacités de traitement des machines actuelles permettent de travailler sur un nombre de points masses de plusieurs milliards qui permettraient d’obtenir une grande précision dans les résultats.

© Travaux publiés publiés en 1995 dans la revue « Astrophysics and Space Science » [JPP1995].

(*) La question des conditions aux limites serait aisément résolue en travaillant sur une hypersphère S3.

Question 5 : stabilité des galaxies en rotation

-> Janus explique la stabilité des galaxies spirales en rotation

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la rotation des galaxies spirales sur elles mêmes pose un énorme problème. En effet, un calcul simple d’attraction gravitationnelle montre que les étoiles périphérique devraient être éjectées de leur orbite sous l’effet de la force centrifuge induite par leur rotation (*).

(*) L’année galactique du soleil (un tour complet) vaut environ 250 millions d’années.

Le modèle Janus répond à ce problème jamais résolu en considérant que les galaxies sont confinées par un environnement extérieur de matière de masse négative.

Les simulations 2D effectuées également en 1992 montrent la genèse d’une galaxie à partir d’un nuage de gaz condensé qui se met en rotation puis se stabilise et perdure durant des dizaines de tours, soit une durée supérieure à l’age de l’Univers.

Simulation galaxie spiraleSimulation d’une galaxie spirale (droite) à partir d’un nuage de gaz (gauche)

Résultat à comparer avec l’exemple de la galaxie NGC 1300 observée par le télescope Hubble :

Galaxie NGC 1300
Galaxie NGC 1300

Le principe sous-jacent à ce modèle de galaxies en rotation est celui de la tasse de café avec un nuage de lait (confiné par la tasse) !

Tasse de café et galaxie

Question 6 : accélération de l’expansion cosmique

-> Janus explique l’accélération de l’expansion de l’Univers

A la sortie de l’ère dite radiative, soit à 380 000 ans après le début, nous nous trouvons en présence de deux Univers de poussière qui évoluent conjointement.

Une solution exacte des deux équations de champs de Petit démontre que l’accélération de l’expansion est due à l’influence des masses négatives.

L’expansion sera cependant vue différemment selon que l’on considère la métrique associée aux masses positives ou celle des masses négatives.

© Travaux publiés en 2014 [JPP2014-1].

Point de vue des masses positives

L’expansion « vue depuis les masses positives » obéit à une équation découverte par le mathématicien Wiliam Bonnor.

La courbe obtenue avec cette équation montre une accélération de l’expansion se confondant parfaitement avec les observations :

Accélération Univers selon Janus
Observations et courbe Janus

Point de vue des masses négatives

L’expansion « vue depuis les masses négatives » quand lui décélère et obéit à un modèle classique de Friedman.
Le fait que l’on détermine une décélération est certes contre intuitif, mais reste parfaitement cohérent à partir du moment où l’on a deux métriques différentes qui déterminent deux manières différentes de mesurer les distances.

Coté masses positives, on a une vitesse de la lumière et une certaine mesure des distances et coté masses négatives, une vitesse de la lumière plus élevée et des distances apparentes….plus courtes !
(Voilà du grain à moudre pour les philosophes).

(Voir la vidéo de JPP JANUS 16).

© Travaux publiés en 2014 [JPP2014-2].

Question 7 : mystère du « Great Repeller » et des sondes Pioneer

Le Great Repeller découvert en 2016 (PDF) est tout simplement constitué d’un conglomérat de masses négatives (cluster) qui repousse les masses positives dans son voisinage selon « anti-Newton ».

Great Repeller selon Janus
Le mystère du « Great repeller » résolu

Et pour le cas du ralentissement des sondes Pioneer, ces dernières sont entrées dans une zone où il existe une relativement faible densité de matière négative suffisante cependant pour induire un ralentissement de ces dernières.

(Voir la vidéo de JPP JANUS 17).

Question 8 : courbures locales de l’espace anormalement importantes

Considérons une galaxie A placée derrière un amas B qui, d’après la Relativité Générale courbe l’espace dans son voisinage. L’observateur X va donc constater un effet de lentille gravitationnel supposé lié uniquement à l’influence de l’amas B.

Courbure espace masse +Cependant, les calculs à partir de l’équation d’Einstein montrent que la quantité de matière détectée dans l’amas B ne suffit pas à expliquer la courbure constatée en C.

Le modèle ΛCDM fait l’hypothèse d’une matière noire supplémentaire B’ située au même endroit que B afin que la masse totale (B +B’) corresponde à la courbure constatée.
⇒ C’est cette matière noire qui est recherchée depuis plus de 20 ans sans succès…

Le modèle Janus postule quand à lui que notre amas B est entouré d’un halo de matière négative C qui va « repousser » l’espace au voisinage de B, il s’agit d’un effet gravitationnel inverse de celui que provoque la matière ordinaire.

Courbure espace masse -

La contribution à la courbure de l’amas B seul sera faible par rapport à celui de la matière du halo D.
Tout ceci est vérifié cette fois par le calcul de la métrique des masses positives g(+)μν.

A ce niveau, remarquons que pour un observateur fait de masses négatives, la lumière (énergie négative) émise par un conglomérat négatif D serait déviée dans l’autre sens par le halo C et dans une moindre mesure par l’amas B (calculable avec la métrique g(-)μν).

Point de vue observateur masse -

(Voir la vidéo de JPP JANUS 20).

7. Conclusion

Le modèle Janus est royalement ignoré par la majorité de la communauté cosmologique devenue de nos jours une sorte de coterie particulièrement sclérosée.
Fait aggravant, il n’existe aucune autre théorie aussi aboutie qui répond à la plupart des questions non résolues par ΛCDM.

Ce n’est pas la première fois (et à coup sur pas la dernière) qu’un scientifique aura eu raison contre l’ensemble de la communauté, l’épistémologie regorge d’exemples allant dans ce sens.
Citons le cas de Galilée qui défendit le modèle héliocentrique de Copernic contre d’une part les tenants des théories aristotéliciennes et d’autre part le puissant pouvoir religieux de l’époque (la laïcité était encore loin).
Autre cas, celui de Ludwig Boltzman fervent partisan de l’atomisme ayant eu raison avant tout le monde et qui finit par se suicider devant l’hostilité de ses pairs.

Le fait de proposer une théorie à contre courant ne suffit pas bien entendu pour en déduire qu’elle est meilleure que celle qu’elle remplace. Cependant, à partir du moment où une théorie est conceptuellement explicite et mathématiquement robuste, et surtout capable de proposer des explications là où sa concurrente ne dit rien, alors elle mérite à minima d’être prise au sérieux et examinée de près.

L’histoire des sciences nous a également montré que même si une bonne théorie ne s’impose pas toujours d’elle même, ce sont ses détracteurs qui finissent par disparaitre, ce n’est peut être qu’une question de temps pour que la Relativité Générale soit remplacée par le modèle Janus et l’équation de champs d’Einstein par les équations de Petit !

Article source :
https://zevengeur.wordpress.com/2018/01/12/histoire-de-lunivers-partie-6-modele-janus-le-futur-de-la-cosmologie/

Liens :
[1] Histoire de l’univers – Partie 5 : Grandeur et décadence du modèle standard de la cosmologie
[2] Histoire de l’univers – Partie 4 : Le Modèle standard de la physique
[3] Mille Milliards de soleils (Sur ce site)
[4] Site officiel de Jean-Marie Souriau ici.
[5] Structure des systèmes dynamiques – JM Souriau (1970)
[6] Histoire de l’univers – Partie 3 : QED…vous avez dit QED ? (Sur ce site)
[7] Site Jean-Pierre PETIT ici.

Documents publiés par Jean-Pierre PETIT en relation avec le modèle Janus :
Chaine Youtube JPP (23 vidéos Janus) ici.
https://www.youtube.com/user/JPPETITofficiel

Site JPP : modèle cosmologique Janus ici.
http://www.jp-petit.org/science/JANUS_COSMOLOGICAL_MODEL/JMC.htm

Bande dessinée JPP : « L’Univers gémellaire » – PDF ici.

« Modèle Janus – 40 années de travail » – PDF ici.
« L’Univers Janus – Partie 1 » – PDF ici.
« L’Univers Janus – Partie 2 » – PDF ici.

Livres :
« On a perdu la moitié de l’Univers » – JP Petit (Albin Michel 1997)
« OVNI L’extraordinaire découverte – JP Petit & JC Bourret (Trédaniel 2017)

Articles JPP dans revues à comité de lectures :

[JPP1995] J.P.Petit : « Twin Universe Cosmology »
Astrophysics and Space Science (1995) – p. 226, 273‐307.

[JPP 2014.1] J.P.Petit and G.D’Agostini : « Negative mass hypothesis and the nature of dark energy« .
Astrophysics and Space Science (2014) 354 : 611-615 20 sept 2014 DOI 10.1007/s10509-014-2106-5

[JPP 2014.2] J.P.Petit and G.D’Agostini : « Cosmological bimetric model with interacting positive and negative masses and two different speeds of light in agreement with the observed acceleration of_the Universe ».
Modern Physics Letters A. – Vol. 29, No. 34 (24 oct. 2014) 1450182 (15 pages) DOI : 10.1142/S021773231450182X

[JPP 2015.1] J.P.Petit and G.D’Agostini : « Cancellation of the singularity of the Schwarzschild solution with natural mass inversion process« .
Modern Physics Letters A – vol. 30 n°9 2015

[JPP 2015.2] J.P.Petit and G.D’Agostini : « Lagrangian derivation of the two coupled fields equations in the Janus cosmological model ».
Astrophysics and Space Science –
(2015) 18 apr 2015, 357:67



194 réactions


    • Gollum Gollum 21 février 2018 12:30

      @Zolko

      vous l’avez dit : croyants ! 

      Ben pour ceux qui n’en ont pas vu il faut bien qu’ils commencent par quelque chose… Le terme est malheureux ce n’est d’ailleurs pas exactement ce que j’ai voulu dire et vous, vous sautez dessus bien évidemment, l’aubaine tombe à pic…

      Vous oubliez que j’ai écrit que des gouvernements ont dépensé du fric là-dessus !

      Et que l’on ne dépense jamais du fric sans de bonnes raisons !

      Vous voyez bien qu’il ne s’agit pas de science. Personne n’a jamais vu de soucoupe volante, pas plus que de monstre du Loch Ness. 

      Et dans la foulée vous me parlez du Père Noël… C’est là ou l’on voit que des types comme vous sont d’une mauvaise foi totale, car, encore une fois, aucun gouvernement du monde n’a dépensé de l’argent pour savoir à quoi s’en tenir quant au Père Noël !

      une toute petite soucoupe avec 2 sièges ne serait pas l’engin le plus adapté pour voyager à travers le cosmos sur des distances de plusieurs années lumière.

      C’est là ou l’on voit que vous ne connaissez absolument pas le dossier. Car figurez-vous que dans bon nombre de témoignages les petites soucoupes sortent de gros engins géants, bien plus vastes…

      D’autre part l’hypothèse ET n’est qu’une hypothèse parmi d’autres… Elle est loin de faire l’unanimité.




    • Gollum Gollum 21 février 2018 12:43

      @Zolko

      ce n’est pas la camisole des idées acquises qui empêche la science d’avancer, mais le saupoudrage des budgets sur tous les projets, dont la plupart bidons dès le début, par des politiciens qui n’y connaissent rien et qui ne veulent pas passer à côté du prochain Google. 

      Mouais… Je ne sais pas comment sont financés les projets mais je doute fort que les politiques ne soutiennent pas les dits projets en concertation avec les grands pontes du CNRS… Bref, vos affirmations je les trouve carrément douteuses…

      Je ne crois pas à cet autoritarisme venant d’en haut.

      Après vous me dites qu’il y a plein de JPP au CNRS… smiley Sans doute pour cela qu’il a été viré assez brutalement. Pas crédible non plus. 

      D’autant plus que l’esprit français n’aime pas la fantaisie. Aux US il y a des crédits accordés à des farfelus (ou déclarés tels, disons plutôt des créatifs), parce que l’esprit US le permet, d’une part, et que d’autre part, ils peuvent faire tourner allègrement la planche à billet pour financer ce qu’ils veulent…

      Un Steve Jobs est impossible en France vu le côté constipé des frenchies...

    • Zolko Zolko 21 février 2018 12:47

      @Gollum : « Je ne crois pas à cet autoritarisme venant d’en haut. »
       
      et moi je trouve que vous utilisez le verbe « croire » un peu trop systématiquement.


    • Gollum Gollum 21 février 2018 12:52

      @Zolko


      et moi je trouve que vous utilisez le verbe « croire » un peu trop systématiquement. 


      L’argument en béton provenant d’un soi-disant scientifique… smiley

      Je vais finir par croire que vous n’êtes pas réellement au CNRS. Vous ne savez pas raisonner. Ou alors ils embauchent n’importe qui…


      Ce qui expliquerait en passant l’état de délabrement de la recherche...



    • Zolko Zolko 21 février 2018 13:00

      @Gollum : « L’argument en béton provenant d’un soi-disant scientifique »
       
      exact : je ne vais pas débattre de vos croyances. Mais essayez-donc de faire des phrases sans y mettre ce verbe (ou un de ses synonymes) et vous verrez que c’est bien plus difficile que vous ne le pensez


    • Gollum Gollum 21 février 2018 15:11

      @Zolko

      Parce que ça : Personne n’a jamais vu de soucoupe volante

      selon vos dires plus haut ce n’est pas une croyance ? Mais alors qu’est-ce que c’est ? un fait prouvé ? Par la méthode scientifique ? Mais vous vous foutez de la gueule de qui là ?  smiley

      D’autant que je n’ai jamais dit que je croyais aux soucoupes volantes moi. J’ai juste dis que je m’intéressais au sujet. Sans conclusion définitive en quoi que ce soit… ça fait une sacrée différence avec un croyant comme vous.

      Ah ils sont beaux les « scientifiques » d’aujourd’hui… smiley

  • Gollum Gollum 19 février 2018 15:10

    Bon j’ai lu. Je ne suis pas compétent pour juger. Donc je me garderai bien de mourir de rire comme certains ici.


    Néanmoins je n’ai pas pu m’empêcher de me faire la réflexion suivante : plutôt que de postuler une masse négative il ne serait pas plus simple de postuler un univers parallèle qui se trouverait de l’autre côté de l’espace, en supposant que l’on considère l’espace comme une sorte de « feuille » avec deux versants. Un trou noir de cet espace parallèle qui courbe l’espace de façon convexe, chez lui, provoquerait ainsi une courbure concave chez nous ?…

    Bon, on a bien le droit de délirer aussi, nous autres profanes, hein ? smiley

    • Zevengeur Zevengeur 19 février 2018 15:50

      @Gollum

      Oui, vous avez parfaitement le droit !

      En fait votre univers parallèle est constitué de masses négatives qui courbent l’espace-temps à l’inverse des masses positives.
      Cette courbure sera perçue différemment selon que vous serez constitué de masses positives ou négatives (pour l’instant nous ne savons pas inverser notre masse, ce qui nous permettrait de « voir » une courbure inversée et les particules négatives).

      J’ajoute que les particules (du moins au niveau quantique) sont sans masse et que cette dernière apparait par interaction avec le champ de Higgs, on peut supposer qu’il existe un second champ de Higgs « négatif » qui fait apparaitre une masse négative.

      Les particules qu’elles soient de masse-énergie positive ou négative partagent le même espace-temps.
      En clair il y a peut être autour de vous des particules de masse négative et des photons d’énergie négative mais vous ne les percevez pas (un peu comme les neutrinos mais en « pire » !).


    • Alren Alren 19 février 2018 17:19

      @Zevengeur

      Je reconnais que j’avais une opinion négative sur JP Petit du fait qu’il prenait au sérieux l’affaire Ummo qui est clairement une arnaque pour vendre du papier aux « soucoupistes », opinion négative confirmée par son explication de la propulsion des OVNIs par un effet Coanda électromagnétique sur la paroi de l’engin, effet qui n’a pas lieu dans le vide spatial où sont censés évoluer principalement lesdits OVNIs (dont l’existence est cependant probable ce qui pose le problème de la durée des traversées pour parvenir jusqu’à nous et celui de la vitesse de la lumière qui est forcément variable, contrairement au principe fondamental de la Relativité et dépend de l’énergie du vide « quantique » que je soupçonne être beaucoup plus grande que celle de la matière condensée).

      Mais votre exposé -très bien fait- me fait avoir un regard différent sur l’homme.

      Sa théorie fait incontestablement avancer le « schmiblick » même si elle n’est pas « complète » : elle n’explique pas par exemple l’intrication quantique et évoque des masses-énergies, positive et négative, sans théoriser la nature masse sur le plan quantique (le boson de Higg est aussi une façon de se défausser sur une approche de la nature réelle de la masse).
      Mais elle va constituer la base de ma réflexion désormais.

      Merci d’avoir publié votre texte sur Agoravox.


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 00:37

      @Alren

      Et ben voilà !
      Tout ce que vient de dire Syracuse, n’ aura servi à rien finalement !
      On pouvait s’ en douter.

    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 09:30

      @Alcyon, ça vaut mieux !


    • JC_Lavau JC_Lavau 20 février 2018 10:53

      @Alren. Il n’y a aucune « intrication quantique » à expliquer, car c’est 100 % dépendant d’artefacts de secte, injustifiables.


    • Zevengeur Zevengeur 20 février 2018 11:05

      @Alcyon

      Associé à la vidéo Janus23, JPP a mis en pièce jointe le détail des calculs de son modèle à constantes variables, téléchargement ici.
      (J’avoue ne pas les avoir vérifiés !)


    • Alren Alren 20 février 2018 19:20

      @JC_Lavau

      Vous voulez dire que l’intrication quantique dont l’existence a été prouvée définitivement par Alain Aspect et des expériences ultérieures notamment suisses n’existe pas ?

      La théorie « complète » de la physique devra justifier l’intrication quantique et la gravitation.


    • Alren Alren 20 février 2018 19:35

      @Alcyon

      Avec une vitesse de la lumière plus élevée, l’électromagnétisme devient moins puissant et l’équivalence masse-énergie est aussi modifiée.

      Je ne vois pas en quoi l’électromagnétisme devient « moins puissant ». avec une vitesse de la lumière plus élevée que celle que nous connaissons localement. La lumière n’ayant aucune masse, l’effet du photon sur l’électron dépend de sa longueur en fonction du principe d’équivalence onde-particule. Si la vitesse de la lumière est plus élevée, son énergie est au contraire plus élevée.

      Avec une vitesse de la lumière dépendante de conditions locales, la relation E = mc² reste valable. De même la relation de l’énergie cinétique E = 1/2 mv² reste vraie quand v varie.

      D’autre part je déplore ce ton polémique et le tutoiement : nous sommes gens de bonne foi et personne ne détient la vérité dernière (surtout quand celle-ci est la théorie standard, en panne)
      Les progrès théoriques seront forcément surprenants et les passéistes comme du temps de
      Galilée la combattront forcément.


    • JC_Lavau JC_Lavau 20 février 2018 19:47

      @Alren. Ce que la secte appelle « intrication quantique » - et lui-même par la même occasion puisque de son propre aveu, la théorie ça n’est pas son truc - ce n’est rien de plus que des transactions à cinq partenaires au lieu de trois (en première approximation, en négligeant tous les compagnonnages bosoniques) comme couramment :

      * Un seul émetteur de deux photons ayant deux polarisations complémentaires,
      * Deux absorbeurs
      * et l’espace et les gadgets optiques entre absorbeurs et émetteur.

      Et comme cette secte tient à demeurer infoutue de distinguer les micro-temps du macro-temps newtonien du laboratoire, ils restent là à pousser des oh et des ah en découvrant que ni cette transaction ni les autres n’habitent notre macro-temps newtonien. Jamais en microphysique les lois des transactions n’ont habité notre macro-temps.

      Je te rappelle par exemple que ni les atomes ni leurs noyaux ne vieillissent : tel noyau thorium 232 garde la même probabilité de se désintégrer par émission alpha qu’il y a cinq milliards d’années.

    • Zevengeur Zevengeur 21 février 2018 10:35

      @Alren

      Bonjour,

      Je tenais à vous répondre sur quelques points que vous soulevez même s’ils sont en dehors du champ de l’article.

      1) Affaire Ummo
      Il n’a jamais été démontré que cette affaire était une arnaque même si certains espagnols ont prétendu avoir écrit eux même des lettres. La source reste à ce jour non identifiée.

      2) Travaux MHD de JPP
      JPP a toujours expliqué que la propulsion MHD pressentie pour expliquer le mouvement des OVNIs ne concernait que le déplacement atmosphérique. Pour l’éventuel (*) déplacement spatial il existe un autre principe sans rapport avec la MHD.

      (*) je dis éventuel car personne n’a démontré à ce jour que les OVNIs provenaient de l’espace (ni l’inverse d’ailleurs).

      Pour le vide, j’ai un article sur le sujet qui devrait vous intéresser :
      Le vide quantique : un nouveau continent à explorer


    • Yanleroc Yanleroc 27 février 2018 10:07

      @Zevengeur
      je dis éventuel car personne n’a démontré à ce jour que les OVNIs provenaient de l’espace (ni l’inverse d’ailleurs).

      Plusieurs races, plusieurs origines !

  • foufouille foufouille 19 février 2018 15:16

    c’est dans quelle lettre ummite ?


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 00:57

      @foufouille, mon cher FouilleFouille, ne vois tu rien venir ?


      As tu lu les lettres Ummites au moins ?

      C’ est long, compliqué, il faut se tordre un peu les méninges pour adopter une certaine logique, tétravalente en l’ occurrence et vouloir aller jusqu’ au bout !

      JPP a trouvé beaucoup de choses, et a conversé avec sans doute pas mal de gens très bien placés chez les militaires yankees pour savoir de quoi il parle en matière d’ énergies.

      Il lui est fait un très mauvais procès et son modèle peut être discuté, ce n’ est ss doute pas un problème..sauf pour ceux qui l’ attaquent, 
      simplement parce qu’ il a fait ce que tt homme honnête et curieux 
      comme doit l’ être tout scientifique crédible, ce qui n’ est pas le cas, 
      devait faire dans ce cas là !!

      Mais évidemment, ça échappe à ceux qui préfèrent la soumission à la doxa, 
      plutôt que la Recherche en Conscience ! 
      Et préfèrent balancer des smileys aux dents blanches, un peu à l’ image de ce qui leur manque.
      Je ne pense pas spécialement à toi, très cher, car tu reconnais au moins l’ existence d’ ovnis et d’ entités s’ y afférant, si je ne m’ abuse ..
      Cela t’ ouvre des droits à la rédemption.
       


    • foufouille foufouille 20 février 2018 15:12

      @Yanleroc
      ben justement, il existe une lettre ummite spéciale juste pour reprendre ses théories.


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 16:34

      @foufouille, je ne vois pas du tout en quoi, le fait que son modèle emprunte aux lettres est un problème !


    • foufouille foufouille 20 février 2018 17:45

      @Yanleroc
      sa théorie a été écrite avant les lettres, pas envie de rechercher ce foutu lien.
      les lettres ummite sont du charabia.
      http://oncle-dom.fr/paranormal/ovni/cas/ummo/science/science.htm


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 19:36

      @foufouille
      « sa théorie a été écrite avant les lettres » par Sakharov, oui !


      « JPP a travaillé a l’ observatoire de Marseille sur,
      la structure de l’ univers observable, + galaxies,
      le problème de la masse manquante, 
      la rectification de l’ interprétation des trous noirs, 
      l’ explication topologique de l’ univers avec l’ introduction d’ un univers jumeau,
      le décalage spectral vers le rouge...

      Il avoue clairement avoir pris ces idées sur les pages ummites en se concentrant sur les éléments fonctionnels... » Cristel Seval.

      C’ est donc en 75, que sa vie a pris une autre tournure,
      donc après les lettres Mossieur Fouille qui si entend pourtant si bien en charabia des fois, 
      des fois pas !



  • Tzecoatl Claude Simon 19 février 2018 15:21

    J’ai parlé de la masse négative à un ami physicien.Si l’on ne remet pas en question le grand expulseur (Great Repeller), sa nature est, d’après M. Bevia, un peu particulière. Voici l’explication qu’il m’a donné :«  Un boson de Mott est un assemblage de deux fermions chargés électriquement antisymétriques quant à leur spin ; le boson ainsi produit possède une masse positive ; mais comme il apparait de manière interne, le travail qu’il produit en se couplant avec un autre boson de Mott, produit un travail spontané, qui doit etre considéré de signe négatif ; la masse équivalente à ce travail peut-etre associé au signe négatif. le boson de Mott est bien sur chargé électriquement de 2 fois la charge électrique des fermions associés antisymétriquementles fermions doivent etre identiquesle Principe d’ exclusion de Pauli est primordial dans le processus de ce phénomène »


    Source concernant le boson de Mott : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=16468

  • Hervé Hum Hervé Hum 19 février 2018 15:38

    Si on considère que la seule possibilité pour comprendre l’Univers en dehors d’un Dieu magicien est le principe de conservation de l’énergie, alors, le modèle janus est au moins valable sur ce point.

    En effet, le principe de conservation de l’énergie parle de transformation d’état, mais aussi, où la somme totale de l’énergie doit etre nulle. Ce que permet uniquement deux sens opposés d’énergies telles que positif et négatif partageant un même milieu.

    C’est le mérite du modèle janus !

    son défaut ou du moins à ce qu’il me semble, c’est que le modèle ne postule pas que tous les éléments constitutifs de l’Univers physique soient interconnectés entre eux. Or, c’est une condition logique d’existence de l’Univers physique et ce, parce que sans cela, il ne peut exister des lois communes à toutes les particules et l’Univers ne peut etre isotrope. ici, il est seulement fait appel à la logique ou raison pure et à rien d’autre. Cette « contrainte », l’humanité en fait l’expérience, mais ne semble pas vouloir vivre de manière stable qui permet l’harmonie.

    En fait, la raison pure donne la clé ontologique, c’est à dire, servant de grille de lecture pour pouvoir dire si une théorie ou modèle est viable ou non sur le plan logique et finalement, ne laisser qu’une seule solution possible.

    Mais telle la boite de pandore ou le mythe d’Icare, il y a des réponses qui ont un prix élevé à payer au niveau de la conscience et qui explique le déni dans lequel l’humanité se maintien depuis quelque temps (selon sa notion de temps !).


    • Zevengeur Zevengeur 19 février 2018 16:03

      @Hervé Hum

      Les particules d’énergie positive et celles d’énergie négatives interagissent à travers la gravitation.


    • Tzecoatl Claude Simon 19 février 2018 16:40

      @Hervé Hum

      Sauf que l’interaction d’échange ne respecte pas la conservation de l’énergie. Celle-çi peut être surnuméraire (cf Dirac, 1927).

    • Hervé Hum Hervé Hum 20 février 2018 09:52

      @Claude Simon

      comme le faisait remarquer Zevengeur, c’est aux maths de se plier à la physique et non l’inverse, cela veut dire qu’il faut respecter un ordre logique.

      Ainsi, je parle de conservation de l’énergie au niveau de l’Univers en tant que tel et non un détail du détail de l’Univers pour lequel on en est toujours aux conjectures quand à savoir son mode de fonctionnement interne. Sans cela, cet article n’aurait pas lieu d’être.

      Donc, si on considère l’Univers en son entier, on ne peut l’expliquer qu’en considérant le principe de conservation de l’énergie et par aucun autre moyen. La création ex-nihilo ne fait appel a aucun moyen physique, mais uniquement au moyen magique (le big bang n’est pas une création ex-nihilo). Or, l’unique moyen d’avoir de l’énergie et en même temps sa conservation de telle sorte qu’elle soit incréé est par le jeu à somme nulle, c’est à dire, avec deux énergies qui s’opposent en sens. Bon, c’est plus subtil, mais je ne vais pas développer ici.

      Mais sur ce point fondamental du principe de conservation de l’énergie, le modèle janus ne se trompe pas. 

      Comme me le dit Syracuse, je ne suis pas astrophysicien, mais je ne l’ai jamais prétendu. Par contre, je prétend pouvoir dire si une théorie respecte l’ordre logique ou non.

      L’ordre logique ou principe de relations de causalité n’est pas exactement celui que le monde scientifique connaît et explique en grande partie leur impasse conceptuelle.
       
      Par exemple, le principe de relations de causalité dit que Einstein a commis une faute de logique élémentaire, repris par tout le monde scientifique d’ailleurs et qui perdure toujours. Je veux parler de la non présence de l’éther. Einstein a bien essayé de le réintroduire, mais sans connaître la raison purement logique à sa présence.

      En effet, la théorie de la relativité, en montrant que la lumière se comporte comme n’importe quelle onde dans son milieu, prouve de manière absolue qu’il existe un milieu porteur sans lequel aucune onde ne peut se déplacer. Un principe établit est intangible, quelle que soit la dimension. Autrement dit, non, on ne peut pas supprimer un élément parce qu’on ne peut pas le voir et parce qu’on pense pouvoir s’en passer.

      Si la théorie de la relativité prouve l’existence d’un éther, la mécanique quantique dit que cet éther est nécessairement fixe et immuable,sans cela, l’expérience d’Aspect et toutes les observations faites en mécanique quantique sont sans fondements logiques, donc, physique. Cette condition d’un éther fixe et immuable s’impose aussi dans la théorie de JC Lavau, lui aussi en bute avec la théorie officielle dans le domaine quantique.

      Il y a certains postulats de bases liés aux conditions d’existence d’un univers physique que la science ignore par une sorte d’arrogance ou de super mépris et qui interdit toute cohérence logique et permet de dévier dans les hypothèses les plus farfelues. Ignorer ces conditions logiques est certes indispensable pour pouvoir dire n’importe quoi, permet de continuer à chercher, mais ne fera pas trouver la solution.

      Les scientifiques se comportent avec l’étude de la matière comme l’économiste avec l’étude de l’économie, ils ne cherchent pas le sens des relations qu’ils observent, mais uniquement le résultat de leurs relations. Résultat, autant le scientifique que l’économiste sont incapables de comprendre les raisons des systèmes qu’ils étudient, mais uniquement leurs conséquences et sont donc constamment pris en défaut dans leur prédictions. Bien sûr, l’astuce consiste à ne voir que le verre à moitié plein et ignorer le fait qu’il y a un trou, placé là volontairement (pour l’économiste) ou non, qui empêche de le remplir !


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 février 2018 11:14

      @Zevengeur

      Icij, il y a un gros problème sémantique avec l’utilisation des mots positif et négatif.

      Le négatif est l’inverse du positif, mais une énergie peut elle être négative ? Par définition, non, l’énergie ne peut pas être négative ou alors uniquement si cela signifie le manque d’énergie.

      On peut parler de particules d’énergie ayant un sens de tension inversés ou dit de charge opposée, mais pas de particules d’"énergie négative, l’énergie est toujours positive. Ce que l’on remarque avec l’inversion des signes, c’est que cela respecte le principe de dualité, que l’on retrouve partout dans la réalité physique.

      Ce que je veux dire, c’est que l’inversion des charges ne signifie pas une énergie négative pour le système considéré, la preuve en est que la rencontre de deux particules de sens de tension opposées fournit le maximum d’énergie.

      Vous pourrez toujours me répondre que je chipote, mais la sémantique est la base du raisonnement logique, si elle est biaisée, le raisonnement risque tout autant de l’être.


    • flux_capacitor flux_capacitor 23 février 2018 21:59

      @Hervé Hum Du point de vue des états d’énergie négatifs dans le monde quantique, avez-vous déjà entendu parler de la mer de Dirac ? De l’effet Casimir ?


      Par ailleurs selon Feynman, une particule vue dans un miroir (symétrie P) et remontant le temps (symétrie T) est indiscernable de son antiparticule (symétrie C)

      Mais selon Souriau (Structure des Systèmes Dynamiques, Dunod 1970), l’inversions de l’énergie (donc E < 0 ) est liée à la Symétrie T (flèche du temps opposée à la nôtre).

      En suivant Sakharov et Souriau, l’antimatière d’énergie négative, antichrone, est la CPT symétrique de notre matière d’énergie positive, orthochrone. Et la matière de masse négative est la PT symétrique de notre matière. La matière de masse négative est l’antimatière selon Feynman.

      L’antimatière créée en laboratoire, C-symétrique de notre matière, possède une énergie positive. Il y a donc deux types d’antimatières, selon que son énergie soit positive, soit négative (à flèche du temps opposée).

  • zygzornifle zygzornifle 19 février 2018 15:46

    Et si on enlève le J  ?


  • foufouille foufouille 19 février 2018 16:41

    http://www.syti.net/Ummo.html
    c’est bien basé sur des théories ummites.
     smiley
    désolé si je suis mort de rire.


    • Zevengeur Zevengeur 19 février 2018 16:45

      @foufouille

      Commencez par démonter le modèle Janus et on rira (peut être) avec vous !


    • foufouille foufouille 19 février 2018 17:07

      @Zevengeur
      faut envoyer une lettre à UMMO.
       smiley


    • foufouille foufouille 19 février 2018 17:10

      @Zevengeur
      https://www.jp-petit.org/janus.htm
      en plus il couine que personne ne veut lui répondre en france.


    • foufouille foufouille 19 février 2018 17:24

      @Zevengeur
      http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html
      critique ici.
      sinon, ta matière spéciale est transparente pour les particules de photon par exemple ?


    • Zevengeur Zevengeur 19 février 2018 18:53

      @foufouille

      Pour le post de Riazuelo (qui date tout de même de 2005) JPP avait demandé un droit de réponse qu’il n’a jamais obtenu jusqu’à aujourd’hui :
      https://www.jp-petit.org/science/ASTROPHYSIQUE/le_temps_de_la_lachete.html

      Pour la question posée, la réponse est dans l’article (qu’il est recommandé de lire),
      la matière négative est en effet transparente pour nos photons d’énergie positive mais elle interagit avec les photons d’énergie négative qui eux n’interagissent pas avec nos fermions de masse positive.


    • foufouille foufouille 19 février 2018 19:35

      @Zevengeur
      JPP n’obtient aucune réponse de personne vu que c’est nul.
      un photon positif sera soit repoussé soit détruit par la matière négative ou par les photons négatifs.
      de plus la masse courbe l’espace temps donc le photon serai dévié.
      tu ne peut pas voir le nuage d’oort ou tous les petits astéroïdes pourtant ils existent. donc rien ne dit que l’espace intergalactique soit vide.


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 09:22

      @foufouille
       La motivation de tout cela semble résider dans le souhait de JPP de produire facilement la répartition de la matière dans l’univers, qui a une structure quelque peu « spongieuse », avec des bulles relativement vides, à l’intersection desquelle on a des surdensités (la surface des bulles), aux intersections desquelles on a des filaments de matière nettement plus marqués, les grosses structures (super amas) étant (schématiquement !) aux intersections des filaments."



      Il s’ agirait alors d’ un univers organisé par le Son primordial...de fréquences inimaginables..

    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 19:57

      @Alcyon


      « En 77, je publiais deux articles de cosmologie théorique (univers énantiomorphes à temps propres opposés 
      et univers en interaction avec leur image dans le miroir du temps 
      montrant qu’ on pouvait envisager non pas un seul univers, mais deux cosmos jumeaux, possédant des flèches de temps inverses.

      A ce propos, personne n’ a jamais non plus dit ou écrit (que cette idée était fondamentalement stupide.
      Pourtant elle émergeait encore une fois de ces mystérieux textes reçus par les espagnols. » CS. p.28.

      Et alors je ne vois toujours pas le problème ?

  • poussière 19 février 2018 17:23

    Zevengeur, merci pour cet article de synthèse qui est dans l’esprit pédagogique de JPP, loin de toute énergie négative.


    Comme d’autres l’ont précisé je ne suis pas compétent...

    D’après ce que j’ai compris, le graviton est l’élément qui permet de relier les 2 équations du système.

    La vitesse de la lumière n’étant pas la même du côté positif et du côté négatif, peut-on en déduire que le graviton serait en quelque sorte la variable qui permet de maitriser le temps ?







    • Zevengeur Zevengeur 19 février 2018 19:03

      @poussière

      Il faut se rappeler que le graviton est une particule hautement hypothétique qui serait le boson de l’interaction gravitationnelle, donc un quanta de gravité.
      C’est le big problème de la physique quantique qui ne sait pas intégrer la gravitation dans le modèle standard, c’est pourquoi la Relativité Générale est à elle toute seule une théorie de la gravitation.
      Or la RG évolue dans un espace temps continu avec des solutions locales (métriques) définies dans un référentiel non euclidien.

      Donc, on ne peut rien dire sur le graviton, si ce n’est qu’il n’y a pas de certitudes sur son existence.


    • poussière 19 février 2018 19:48

      @Zevengeur

      Merci pour votre réponse

  • jlouisjoly 19 février 2018 19:17

    Par conséquent la masse de l’univers est nulle.Conclusion qui devrait etre prise comme prémisse pour tout modèle cosmologique finalement car le plus évident.
    Les petits esprits moqueurs comme Syracuse ou autre sont des gros nazes.


    • jlouisjoly 19 février 2018 20:51

      @Alcyon
      Il n’y a rien dans le concept de matiere noir c’est aussi sombre que te trou du cul de Theo
      Parler de matiere négative apporte déja une information,non ? Alors ne dit pas qu’il remplace un concept foireux par un concept aussi foireux.


    • jlouisjoly 19 février 2018 20:55

      @Alcyon
      Il est possible d’élaborer un univers de masse-énergie nulle sans passer par des masses-energie négatives et positives ?


    • jlouisjoly 19 février 2018 21:05

      @Alcyon c’est évident dans le sens EUREKA


    • Zevengeur Zevengeur 20 février 2018 10:27

      @jlouisjoly

      Nous ne savons pas si l’Univers est fini ou infini, ni s’il est fermé ou ouvert.
      Donc parler de sa masse n’a pas de sens, la physique considère seulement la conservation de la masse (ou de l’énergie ce qui est la même chose) dans la partie de l’Univers qui nous est accessible.


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 10:56

      @Zevengeur, 


      est-ce que ce n’ est pas de dire que l’ univers est fini, 
      qui n’ a pas de sens ?..

    • Zevengeur Zevengeur 20 février 2018 11:33

      @Yanleroc

      Non, il peut être fini et non borné s’il a la topologie d’une hypersphère S3 par exemple.

      Pour comprendre cette notion, une sphère S2 est une boule ordinaire (comme une orange) où une petite fourmi se déplaçant en ligne droite reviendra à son point de départ après un tour complet.

      Si notre Univers est une sphère S3, c’est pareil, si vous prenez un vaisseau spatial et que vous partez en ligne droite, alors vous allez revenir à votre point de départ (après quelques milliards d’années lumière de voyage toute de même !).


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 13:12

      @Zevengeur, donc sphérique et infini ?.. le concept ne me dérange pas outre mesure, c’ est un problème de mathématiciens, bon courage.

      Tu parles d’ un vaisseau qui voyagerait au dessus ou au-dessous de la Célérité et-ou de la vitesse de la lumière ?

    • Zevengeur Zevengeur 20 février 2018 13:41

      @Yanleroc

      Non, une surface hypersphèrique en 3D serait de taille finie, c’est tout l’avantage de subodorer cette topologie car elle fait disparaitre le problème des limites ainsi que celui de l’infini.
      (De plus, l’expansion se traduirait par l’augmentation du rayon de cette hypersphère).

      Le vaisseau hypothétique qui ferait le tour de notre hypersphère S3 voyagerait bien entendu en dessous de la vitesse de la lumière, c’est juste une image car il est difficile d’imaginer un voyage de plusieurs dizaines de milliards d’années !
      (Même si l’on passait en masses négatives avec une vitesse de la lumière beaucoup plus élevée, le problème resterait identique).


    • Francis, agnotologue JL 28 février 2018 08:51

      @Zevengeur, Yanleroc,
       
       Une sphère S3 ou 3-sphère : permettez moi de copier ici une explication de Wikipedia.
       
       « En mathématiques, et plus précisément en géométrie, une 3-sphère est l’analogue d’une sphère en dimension supérieure. C’est l’ensemble des points équidistants d’un point central fixé dans un espace euclidien à 4 dimensions. Tout comme une sphère ordinaire (ou 2-sphère) est une surface bidimensionnelle formant la frontière d’une boule en trois dimensions, une 3-sphère est un objet à trois dimensions formant la frontière d’une boule à quatre dimensions. Une 3-sphère est un exemple de variété (différentielle) de dimension 3. Les 3-sphères sont aussi fréquemment appelées des hypersphères, mais ce terme peut en général être utilisé pour décrire n’importe quelle n-sphère pour n ≥ 3. »
       
       Mais alors, cette sphère serait une frontière entre un dedans et un dehors inaccessible pour nous  ? Cela donne à rêver, non ?


    • Zevengeur Zevengeur 28 février 2018 10:51

      @JL

      C’est en effet une question très intéressante.

      Certains pensent (JPP en fait partie), que si notre Univers possède la topologie d’une hypersphère, alors il n’est absolument pas obligatoire que cette dernière soit immergée dans un espace avec une dimension de plus, donc un espace à 4 dimensions (+ le temps si ’lon veut).

      Personnellement, je pense l’inverse, à cause des observations constatées pendant le phénomène des NDE, voir :
      https://zevengeur.wordpress.com/2011/09/07/ndeemi-partie-2-une-percee-scientifique-majeure/

      Alors en effet, dans ce cas, si nous sommes immergés dans un espace avec une dimension supplémentaire, cela implique que d’autres univers 3D+t peuvent cohabiter avec le notre.


    • Francis, agnotologue JL 28 février 2018 11:01

      @Zevengeur
       
      ’le temps en plus si l’on veut’’. Bien entendu.
       
      je devrais peut-être reconsidérer mon opinion concernant les NDE et autres phénomènes extra-sensoriels ?
       
      Mais pourquoi s’arrêter à quatre dimensions ? Pourquoi ne pas considérer qu’il y a une infinité de dimensions ?


    • Zevengeur Zevengeur 28 février 2018 11:49

      @JL

      Parce que en sciences, nous avançons pas à pas.

      Si les observations nous conduisent à 4 dimensions d’espace, alors on en considère 4 en attendant d’en savoir plus !

      (En maths, c’est différent, on va beaucoup plus loin mais ces dernières sont au service de la physique, les physiciens prélèvent dans les maths ce qui correspond à leurs besoins à l’instant t).


    • Francis, agnotologue JL 28 février 2018 12:00

      @Zevengeur
       
       oui, cette réponse me plait bien.


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 février 2018 18:20

      @Zevengeur : « maths, ... au service de la physique », ça, c’est la pub.

      Celui qui ose corriger les étrons vendus depuis 1888 (Oliver Heaviside) se prend des roches dans la figure.
      Celui qui ose distinguer formellement les nombres des grandeurs physiques se prend des roches dans la figure.

      A un petit nombre d’exceptions près (Jean-Pierre Kahane était une de ces remarquables exceptions) cette peuplade est comme tant d’autres monopoles, au service d’elle-même, épicétou.

    • Francis, agnotologue JL 28 février 2018 18:27

      @Zevengeur
       
       tout de même, ne chose me chagrine.
       
      Je suis venu ici parce que sur un autre fil, Yanleroc en réponse à la question suivante : ’’est-ce que ce n’ est pas de dire que l’ univers est fini qui n’ a pas de sens ?..a répondu ’en pointant sur votre article.
       
      Si bien que, en fait, le recours à une quatrième dimension n’est pas une bonne réponse à la question des limites. En effet, si notre univers à trois D est fini mais sans bornes connaissables pour nous, en revanche, l’univers 4D est bel et bien a priori infini, non borné, à moins qu’il soit lui aussi inclus dans un U à 5D, et ainsi de suite, à l’infini..
       
       Bon, j’arrête là, j’ai le tournis.


    • Zevengeur Zevengeur 28 février 2018 22:32

      @Alcyon

      Je n’ai pas dit que la totalité des maths s’appliquait à la physique, dit autrement l’ensemble des concepts mathématiques qui s’appliquent à la physique sont un sous-ensemble de celui des maths !


    • Zevengeur Zevengeur 28 février 2018 22:40

      @JL

      Précisons les choses :
      1) Nous n’accédons qu’à l’Univers visible qui est une sphère d’un rayon d’environ 45 Milliards d’années lumières (distance comobile)
      2) Nous ne savons pas si l’Univers « total » est de taille infinie ou pas

      A partir de là :
      . si on suppose qu’il est de topologie hyper-sphérique S3, alors il est sans bords et de taille finie
      . on peut faire l’hypothèse que dans ce cas, il n’est pas immergé dans un espace de 4 dimensions et que cette hypersphère se suffit à elle même

      Or les NDE semblent nous montrer une 4e dimension d’espace, cette dernière est elle le temps ?
      Cela demande réflexion , je n’ai pas la réponse pour l’instant...


    • JC_Lavau JC_Lavau 28 février 2018 22:40

      @Zevengeur. Non, la relation n’est pas d’inclusion.

      D’autres métiers, par exemple l’automatique et l’électronique ont développé des langages graphiques qui sont d’authentiques mathématiques, mais dont la peuplade des matheux ignore tout. Prisonnière de son mépris.
      C’est la pub qui proclame cette glorieuse relation d’inclusion. La réalité est différente de la pub.
      La pub cherche à cacher les réflexes tribaux de mépris envers les métiers.

    • Francis, agnotologue JL 1er mars 2018 08:16

      @Zevengeur
       
       merci pour les réponses.
       
      Personnellement je pense qu’il existe suffisamment d’’hypothèses naturelles pour expliquer les NDE sans qu’il soit nécessaire de remettre en cause la topologie de l’univers.
       

       


    • JC_Lavau JC_Lavau 1er mars 2018 09:45

      @Zevengeur. Autre classe d’exemples : en génie logiciel, ils ont appris à maîtriser les procédés d’abstraction et de dés-abstraction, et de construction de hiérarchies de classes avec héritages. Et sur cahier des charges. Rendre du service, construire des descripteurs, sur cahier des charges, voilà qui est incompatible avec le narcissisme de la tribu des vrais matheux.
      Encore un exemple de vraies maths sans vrais matheux.


      Mais qui sont un sacré exemple à suivre pour construire une didactique cohérente, dont notre enseignement actuel, gravement folklorique et autiste, a le plus grand besoin.

    • Zevengeur Zevengeur 1er mars 2018 11:05

      @JL

      Ce n’est pas si simple, c’est le discours des matérialistes purs et durs mais il n’est pas solidement étayé !

      Lisez ma série d’articles sur le sujet et vous aurez plus d’éléments :
      . NDE/EMI – Partie 4 : La synthèse
      . NDE/EMI – Partie 3 : La phase transcendante, une première modélisation
      . NDE/EMI – Partie 2 : Une percée scientifique majeure
      . NDE/EMI – Partie 1 : État des lieux


    • Zevengeur Zevengeur 1er mars 2018 12:11

      @Alcyon

      Évitez SVP les termes insultants (« vieux con »), car on se rapproche du point Godwin.
      (Pour rappel, Il y a une charte de bonne conduite sur ce site).


    • JC_Lavau JC_Lavau 1er mars 2018 17:26

      L’anonyme yAlcon s’indigne qu’on rappelle des faits publics, parfaitement documentés, que furent deux assassinats scientifiques ciblés, des violences inadmissibles et injustifiables, en 1926 et 1927.

      En psychothérapie familiale, on connaît bien les coûts psychiques injustifiables dus à des secrets de famille. Hergé ne s’en est pas trop mal tiré, en ce sens que le secret de sa grand-mère (figurée en Castafiore) n’était pas criminel. Pas si bien non plus en ce sens que sa vie conjugale est un long ratage, sur crises dépressives nombreuses.

       
      La secte Göttingen-København est fondée sur des crimes en matière scientifique, tel est son secret de famille. Et depuis nonante elle est endommagée du cerveau par la terreur qu’on retrouve les squelettes dans ses placards. Suiveur de secte, l’anonyme yAlcon exige de reprendre la pratique des assassinats ciblés, contre les témoins gênants : depuis des mois il poursuit son harcèlement, par d’incessants flots d’insultes et d’accusations calomnieuses.
       
      Autre document public : le recueil par B.L. Van der Waerden, Sources of Quantum Mechanics. Première édition par North Holland 1967. Ici j’ai la réédition Dover.
       
      Van der Waerden inclut bien l’article de 1916 d’Einstein, On the quantum theory of radiation, après quoi il ne reprend que des articles des membres de la secte Göttingen-København.
       
      Erwin Schrödinger et Louis de Broglie ont été jetés au Memory Hole.
       
      Semi-exception : Dirac, dont la dissidence discrète n’est apparue qu’après, à partir de 1928. Elle est évidente dans sa conférence Nobel, mais la secte ne s’en est pas encore aperçu.
       
      Les pontes fidèles à la secte sont toujours devant le Zitterbewegung et ses conséquences comme une poule qui aurait trouvé un couteau.

      Sylvain Rakotoarison a démontré ici avec admiration combien Roland Omnès demeure perdu dans son collapse of the wave function. Nonante ans de perdus.

    • JC_Lavau JC_Lavau 1er mars 2018 17:39

      @JC_Lavau. Et depuis nonante ans elle est endommagée du cerveau par la terreur qu’on retrouve les squelettes dans ses placards. 


  • baldis30 19 février 2018 20:41

    bonsoir,

    Il s’agit d’une théorie dont on peut penser ce que l’on veut et sur ce point de vue je suis proche des remarques faites par Alcyon.

    Par contre il est excellent d’avoir rappeler les points d’achoppement des théories actuelles.

    Elles ont pour beaucoup oublié deux points essentiels en physique.. ...En physique n’existent ni le zéro, ni l’infini ... un univers vide Késaco .. ? . Il y a toujours un photon qui traine par là .... Pour l’infini je vous renvoie à la déclaration d’Einstein qui n’en était pas très sûr !

    or on oublie que dans un développement normal de la RG il y a l’univers en expansion cher à Hubble, Lemaitre et autres , l’univers statique par exemple de Sitter mais qu’il existe aussi une solution alternativement en expansion et en régression ... Dans un cours bien fait cela apparaît !

    De son côté Shu, chercheur coréen travaillant sur d’éventuelles variations de constantes ( cela a été publié sur arXiv il y a trois ou quatre ans) met aussi en évidence cette possibilité « pulsante » que Gamow signalait déjà avant la guerre .... et qu’il a popularisé dans « un deux trois l’infini » .


  • Eric F Eric F 19 février 2018 22:07

    Intéressante présentation, très pédagogique, merci à l’auteur. Ceci dit, j’en ai également lu sur d’autres modèles « alternatifs » totalement différents et tout aussi séduisants pour l’esprit. Le foisonnement des idées permettra sans doute de désembourber le modèle standard, dommage qu’il n’y ait pas un « comité de validation » pour étudier la cohérence et la justesse formelle des différents modèles, certains seront réfutés, d’autres resteront comme « candidats possibles »....


  • Jean Roque Jean Roque 20 février 2018 07:47

    E=mc2 formule de Poincaré
    Relativité restreinte, c vitesse de la lumière dans le vide, dans un univers rempli de fer ce serait la vitesse du son.
    Intuitivement on comprend bien que remplacer la cste cosmologique par une métrique est équivalent.
    La variation des cstes c’est nier le théorème de Noether et tt ce qui va avec, identité des particules, de l’espace, du tps, des charges, causalité etc où pas ?
    Teller avait critiqué la théorie de Dirac des ctes variables en disant qu’on aurait été cuit par le soleil se dilatant dans ce cas, un truc du genre ?
    Dans le champs de bosons de Higgs, intuitivement on comprend ce qu’est une masse positive, le plus où moins fartage de la torpille particule dans l’éther du vide de particules virtuelles, mais négatif c’est quoi à part des maths ? Une torpille à super cavitation russe Shkval ? - :))


    • baldis30 20 février 2018 09:58

      @Jean Roque
      « La variation des cstes c’est nier le théorème de Noether »

       Non monsieur ! je suis catégorique là dessus ! et pas le seul !

      On semble oublier que le théorème de Noether indique homogénéité et isotropie de l’espace !

       d’où conservation de l’énergie et conservation du moment cinétique ... c’est la base de la mécanique et normalement tout cours de mécanique analytique commence par là !


    • Jean Roque Jean Roque 20 février 2018 15:27

      J’avais souvenir qu’il y avait équivalence constantes physiques fixes, conservation énergie, principe de moindre action etc. L’énergie conservée c’est la symétrie de la translation ds le temps, l’impulsion, de l’espace, le moment la rotation, la charge symétrie de jauge, le quark la couleur et autres bazars. Si après la translation d’un « poids » vers le haut g augmente... on crée miraculeusement de l’énergie potentielle.
      Mais bon, je me suis arrêté à ingénieur en France, c.a.d à primaire en Russie, avec qq cours de DEA correspond à CM1... Le niveau PISA avait déjà beaucoup baissé.
      Et après j’ai compris que ça ne servait à rien d’étudier, juste à payer plus d’impôts pour les pseudos réfugiés. Alors j’ai fait coach sportif pour rétablir le déficit commercial... au noir évidement.


  • Laurenzola Laurenzola 20 février 2018 08:33

    Article passionnant, je fais le paris que l’on finira par rendre hommage au travail de JPP et du modèle Janus.


    Merci à l’auteur.

    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 09:13

      @Laurenzola, J


      PP a été mis sur la touche, et bloqué dans le développement de la MHD, que les militaires ont continué d’ exploiter à leur compte, 
      comme Tesla 
      et Hutchinson et sa transformation des métaux, avant lui (expérience de Philadelphie par la suite !) donc récupération par l’ armée aussi.

      Il est certain que quand on veut avancer, il vaut mieux considérer un type comme lui qu’ un qui reste bloqué par la RG, et l’impossibilité de la théorie du Grand-Tout, qui a mon avis n’ est pas à chercher..

      Sakharov, Lettres Ummites, Janus, 
      disent sans doute la même chose, mais je ne vois pas où est le problème, cela n’ invalide en rien la théorie Ummite, au contraire !

      D’ ailleurs j’ attend avec impatience que soient publiés les résultats des rechercher récentes qui ont été menées sur la présence d’ atomes de krypton en bout de chaîne d’ ADN, 

      ce qu’ avait prédit les Lettres !
      Donc à suivre de près !


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 13:15

      @zevengeur, ceci t’ es adressé : D’ ailleurs j’ attend avec impatience que soient publiés les résultats des rechercher récentes qui ont été menées sur la présence d’ atomes de krypton en bout de chaîne d’ ADN.. 


  • Ken_le_sous-vivant Ken_le_sous-vivant 20 février 2018 08:47

    Les personnes nageant à contre courant sont vraiment intéressantes à suivre, surtout lorsque c’est bien argumenté et que ça donne du grain à moudre. Peu importe qu’un jour ou l’autre elles aient racontées des âneries sur tel ou tel sujet, même les plus grands peuvent se faire avoir.

    En tout cas merci, j’ai vraiment bien saisi ce concept d’univers gémellaire.

    Une question tout de même ! Comment se comporterait le temps si un voyageur arriverait malgré tout à s’immerger dans cet univers jumeaux à la flèche du temps opposée ? Je l’imagine mal rajeunir ! Vieillirai-t-il selon les mêmes conditions relativiste de notre univers positif ?


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 09:00

      @Ken_le_sous-vivant, ce n’ est pas la réponse, mais tu connais sûrement..


      qui naquit à 80 ans et vécu sa vie à l’ envers.

    • Zevengeur Zevengeur 20 février 2018 10:53

      @Ken_le_sous-vivant

      Bonjour Ken,

      Merci d’avoir posé cette très bonne question.

      D’abord il faut se demander ce qu’est le temps, la réponse est : on ne sait pas !
      (Étienne Klein a écrit trois livres sur le sujet et la question reste entière).

      Le physicien « lambda » vous dira que c’est simple, le temps est le « t » des équations de la physique, et puisque ces dernières sont réversibles, alors on se demande pourquoi nous n’observons pas de phénomènes qui se déroulent à rebrousse temps.

      Donc, Sakharov a imaginé ses Univers jumeaux à **masses positives** dont l’un d’eux part à rebrousse temps (rétrochrone).
      Son modèle ne peut être conceptualisé que si l’on imagine que le second Univers démarre à partir du point « zéro » ou singularité, (que cette dernière existe ou pas ne change rien au raisonnement) dans l’autre sens.
      Cet Univers évoluerait donc à rebrousse temps avec une phase « Big Bang » similaire à celui de notre Univers.
       
      C’est là qu’interviennent les travaux de Souriau avec son théorème qui indique que :
      . masse positive rétrochrone (sens du temps négatif) = masse négative diachrone (sens du temps positif)
       
      Et donc, il en découle que si nous arrivions à inverser notre masse afin de percevoir la partie d’Univers d’énergie négative, notre temps local continuerait à se dérouler dans la même direction.

      Le voyage dans le passé n’est donc pas encore en vue !
      (En revanche, le voyage interstellaire devient possible, mais c’est une autre histoire).


    • Yanleroc Yanleroc 20 février 2018 13:18

      @Zevengeur, une histoire bien connue par d’ autres !


    • Zevengeur Zevengeur 20 février 2018 13:44

      @Yanleroc

      Peut être ! smiley


    • Ken_le_sous-vivant Ken_le_sous-vivant 21 février 2018 07:57

      @Zevengeur
      Et donc, il en découle que si nous arrivions à inverser notre masse afin de percevoir la partie d’Univers d’énergie négative, notre temps local continuerait à se dérouler dans la même direction.

      C’est la réponse que mon « instinct logique » attendait.

      Une autre question me vient à l’esprit : Le voyageur ayant sa masse inversée, disons à proximité de la Terre, serait-il instantanément repoussé par la matière positive ? Atteindrait-il subitement une vitesse de déplacement très élevée du fait de la répulsion de la masse positive de la Terre ?

      Merci.


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 février 2018 10:45

      @Zevengeur

      Un temps négatif !

      mais cela ne veut strictement rien dire, c’est ce que j’appelle une aberration du cogito humain.

      Non, le temps, par définition, ne peut pas être négatif ou rétrochrone. Il est impossible de remonter une source en partant du début de celle ci, cela n’a aucun sens. On ne peut que s’éloigner de la source pour ensuite pouvoir y revenir et non y revenir avant d’être partie. Maintenant, si vous me dites que je ne comprends pas, alors, il faut être en mesure de l’expliciter de manière logique et non en faisant appel à l’argument d’autorité du style « t’es pas astrophysicien ».

      La masse ne peut pas inverser le sens du temps. La physique n’admet pas un sens contraire à la logique autre que l’illogique, mais qui est tout, sauf un sens opposée, sinon l’absence totale de sens.

      La définition du temps pour l’Univers physique est la mémoire de l’évolution des interactions ou relations des particules physiques. Donc, rendant compte de l’évolution des particules faisant systèmes élémentaires en systèmes complexes.

      Une masse négative ne peut avoir qu’une seule logique, celle d’inverser le sens gravitationnel et inertiel, donc, rendant impossible toute évolution en systèmes complexes, maintenant les atomes au point mort. Sans notion d’écoulement du temps dans le sens où les interactions physiques sont impossible. Ceci étant dit, parler d’ un noyau de charge négative et un électron de charge positive, cela ne change rien aux relations physiques, la notion de charge avec signe positif ou négatif étant totalement arbitraire.

      La logique physique est, selon les cas, parfois commutative, parfois non commutative, parfois associative, parfois non associative. Le temps, en tant que mémoire des interactions physiques, n’est pas commutatif. On ne peut pas défaire une interaction autrement qu’en produisant une nouvelle interaction détruisant la première (on appelle cela l’entropie), mais il ne peut en aucun cas s’agir d’un temps rétrochrone. Cela n’a absolument aucun sens. La notion de rétrochronicité est du domaine de l’imaginaire, pas de la réalité physique, cette dernière n’a de sens que pour interdire cette rétrochronicité des interactions physiques via la mémorisation de celles ci. La raison est élémentaire et se suffit à elle même sur le plan logique.

      Je n’ai aucune qualifications dans le domaine d’étude de la matière et de la cosmologie, mais j’affirme, de la même manière que tout scientifique doit le faire, qu’il n’y a de réalité physique, que là où la logique commande. Or, parler d’un temps négatif est totalement illogique, sauf à dire que le temps négatif est celui qui parle de destruction des systèmes complexes, comme une météorite détruisant toute forme de vies sur Terre. Ou considérer que l’Univers commence par la complexité et va vers sa simplicité, déconstruisant tous ses systèmes complexes. Ce qui est absurde, sauf de postuler que cette déconstruction suit, pas à pas, la construction de son univers gémellaire. Mais il faut alors expliquer la raison logique !

      Désolé, mais la notion de temps négatif ne résiste pas à l’ordre logique.


    • Zevengeur Zevengeur 21 février 2018 11:00

      @Ken_le_sous-vivant

      Vous avez bien compris Janus !

      En effet, si vous inversez votre masse au voisinage de la Terre (dans votre cuisine par exemple), alors voici ce qui se passerait :
      1) Vous ne percevrez plus ni votre cuisine, ni la terre car les photons d’énergie positive n’interagissent pas avec les fermions de masse négative
      2) La Terre reste cependant bien présente même si vous en la voyez plus
      3) Vous serez immédiatement éjecté vers « le haut » par une force gravitationnelle (je prends l’analogie Newtonienne) répulsive qui va d’ailleurs aller en décroissant au fur et à mesure de votre éloignement du centre de gravité de la planète, votre vitesse finira par se stabiliser après la sortie du champ de gravité terrestre
      4) JPP émet d’ailleurs la possibilité d’utiliser cet effet répulsif pour propulser un éventuel vaisseau spatial si on le gère « finement », cette notion est assez riche et je ne peux la développer dans le cadre d’un commentaire.


    • Zevengeur Zevengeur 21 février 2018 11:03

      @Zevengeur

      J’ajoute que les fermions de masse positive n’interagissent pas avec ceux de masse positive ce qui va vous faire passer à travers le plafond de votre cuisine fissa !


    • Yanleroc Yanleroc 21 février 2018 11:10

      @Zevengeur, au passage je n’ ai jamais compris pourquoi JPP ne s’ est pas plus penché sur les écrits du dit Eric Julien ? En matière de crédibilité supposée, il n’ était pas pire que les Ummites. Et il y a des explications toutes aussi inintéressantes !(on connait le fake, mais au-delà..).

      Il s’ explique longuement sur le mode de propulsions des ovnis (force gravitationnelle répulsive).

    • Yanleroc Yanleroc 21 février 2018 11:11

      intéressantes


    • Hervé Hum Hervé Hum 21 février 2018 11:23

      @Hervé Hum

      Ceci étant dit, parler d’ un noyau de charge négative et un électron de charge positive, cela ne change rien aux relations physiques, la notion de charge avec signe positif ou négatif étant totalement arbitraire.

      Oups !

       ce qui n’est pas arbitraire, c’est le fait d’inverser le sens de tension de charges d’un atome, mais cette inversion ne change pas la relation de tension à l’intérieur de l’atome, seulement vis à vis d’un atome de sens opposé. cela prouve surtout que la nature ne peut pas se départir du principe de dualité pour faire sens.


    • Zevengeur Zevengeur 21 février 2018 11:27

      @Yanleroc

      Je ne connais pas Eric Julien, dsl.


    • JC_Lavau JC_Lavau 21 février 2018 12:35

      @Zevengeur. Je n’ai rien à voir avec la cosmomologie.

      D’un point de vue historique, je n’ai pas trouvé qui le premier et quand, en tout cas après Minkowski (1908) a exprimé la relation dynamique relativiste
      E² = m²c^4 + p²c²

      Forme qui admet explicitement les masses négatives et les énergies négatives.

      Je ne fais toujours pas de cosmologie, mais j’ai depuis 22 ans remarqué que la convergence d’un photon vers une petite molécule résonante et absorbeuse est mathématiquement la même chose que l’émission par le dit absorbeur d’un antiphoton, d’énergie négative, dirigé vers l’émetteur à rebrousse-temps.
      Autre expérience encore plus quotidienne : même avec un oeil astigmate, théoriquement incapable de convergence correcte sans verres correcteurs, chaque photon capturé par un cis-rétinal dans une opsine, a réussi à converger sur cette petite molécule, de 1,8 nm de grand axe. Autrement dit cet absorbeur est causal sur la géométrie fine du fuseau de Fermat du photon, à l’extérieur de la cornée : il a ajusté les angles d’incidences à l’extérieur de façon à produire la convergence si fine.

      Si vous avez des verres correcteurs de l’astigmatisme, vous pouvez tourner le verre de 90°, la vision est plus floue, mais l’illumination globale n’a pas changé.

      Je n’ai donc pas décrit de nouvelles particules, j’ai juste donné la seconde moitié de description des particules déjà connues : vues du côté absorbeur.

    • Yanleroc Yanleroc 21 février 2018 12:45

      @JC_Lavau« 
      Je ne fais toujours pas de cosmologie, mais j’ai depuis 22 ans remarqué que la convergence d’un photon vers une petite molécule résonante et absorbeuse est mathématiquement la même chose que l’émission par le dit absorbeur d’un antiphoton, d’énergie négative, dirigé vers l’émetteur à rebrousse-temps. »

      Qu’ est-ce-qu’il faut en déduire ? salut .

    • Yanleroc Yanleroc 21 février 2018 17:52

      @JC_Lavau, 


      Non
      Oui
      Oui et non
      Ni oui, ni non !

      mais j’ attends de le trouver aux puces (on y trouve des perles) et j’ ais déjà beaucoup à lire. Ce que j’ attends en urgence ce sont des résultats sur le Krypton  smiley

    • Zevengeur Zevengeur 21 février 2018 18:55

      @Yanleroc

      Il y a une ambiguïté sémantique dans le commentaire de JC_Lavau.

      En effet, il parle d’antiphoton d’énergie négative.

      Alors :
      . soit il s’agit de l’antiparticule au sens antimatière du photon qui est en effet...le photon lui même, on parle de charge électrique même si le photon n’en possède pas
      . soit on parle d’un photon d’énergie négative ce qui est différent et alors là JC_Lavau explique que l’inversion de l’énergie (-E) et du temps (-t) donne mathématiquement la même chose que E, t.

      Rien à voir avec la symétrie CPT, cela ressemble plutôt au théorème de Souriau.


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