Némésis dans l’altérité du monde
Le magazine "Philosophies" pose la question "Que puis-je savoir de l'autre ?" puisque nous sommes tous différents.
Depuis le début de 2025, les magazines VIF apportent des approches des problèmes de notre temps.
Problèmes essentiels et existentiels dont la philosophie et la psychologie pourraient mettre à jour dans les relations entre hommes et femmes comme raconté dans le premier volet de la diagonale des reines mais aussi dans les problèmes relationnels plus fondamentaux et généraux antagonistes entre le social et l'économique.

Némésis : déesse de la mythologie grecque. Concept de la juste colère des dieux et du châtiment céleste contre les humains coupable d'hybris, de la démesure et de la mégalomanie, de la conscience publique, de l'opinion et de la crainte de cette opinion en manque d'équilibre, punie par la mort comme punition. Le « némésis » est employé par antonomase pour désigner la colère ou la vengeance divine.
Trump ou anti-Trump ?
Tout le monde a ressenti que nous sommes entrés dans une nouvelle ère depuis l'arrivée de Trump à la présidence des Etats-Unis.
C'était déjà sensible lors de son premier mandat. Ce le sera plus encore lors de son deuxième. Je ne dis pas "second", puisqu'il pourrait y en avoir d'autres comme on le remarque dans des pays comme la Russie ou la Chine où en dictateurs, la constitution modifiée peut être à vie.
La mondialisation, décriée par certains effets, fait place à un repli complet sur soi via le protectionnisme et à la fermeture des rapports vis-à-vis des autres.
Pierre Rapsat doit se retourner dans sa tombe avec sa chanson "Ensemble"
Donald Trump a eu à chaque élection, une femme comme adversaire qui avait une formation universitaire.
D'abord, Hillary Clinton à l'université de Wellesley puis Kamala Harris à l'université de Berkeley. Toutes deux font donc partie des élites pour Trump.
Dans les deux cas, Trump a exercé son masculinisme et son machisme le plus cru, le plus virulent qui plaisait à plus de 50% des Américains avec des arguments, le plus souvent fallacieux, bien en dessous de la ceinture.
Dernièrement, j'exprimais mon avis dans "L'Amérique conjugue au futur antérieur", et bien avant "Le rêve américain vit-il encore ?"
Tout dépendant de quel Etat, il est question. La Californie est l'Etat qui a un PIB le plus important à cause des technologies et des sciences qui s'y pratiquent. Les films de Hollywood arrivent en Europe et peuvent faire rêver.
J'ai écrit "Far West dreams" au sujet d'un de mes voyage en 1993. En Floride, où j'ai aussi été, c'est à l'inverse. C'est un luna-park dans lequel les vieux passent leur dernier quartier de vie au soleil. Les derniers événements sont assez explicites de cet écart. Le feu à l'Ouest et le froid inattendu à l'Est.
Au centre, des Etats qui ne parviennent plus à nouer les deux bouts dans une "Amérique avec de faux rêves et de vraies réalités". J'ai donc été aux Etats Unis et ai travaillé avec des Américains pendant près de 30 ans. Les Etats Unis n'ont pas été façonnés par le modèle de la social-démocratie avec une mutuelle protectrice comme en Europe. Garder la santé, se paye chèrement. Les riches ont fait allégeances à Trump, à l'image d'un dieu sauveur dans les milieux souvent ruraux de la population. Trump est comme un dieu rédempteur qui leur résoudrait tous leurs rêves avec une imagination débridée. Il arrive avec son propre avion aux élections et cela fait envie aux Américains et répulsion en France puisque les Français n'aiment pas trop les riches. Sa pseudo honnêteté plait de l'autre côté de l'Atlantique. Elle lui permet de faire ce qu'l veut sans complexe avec des gestes inédits pour les réseaux sociaux. Son populisme atteint le niveau 3.0.
Il a été soutenu par les évangélistes. Il ne connait même pas leurs manières de croire quand on les lui rappelle à la à la messe, c'est clair, ce sont les principes du "Dieu Trump" qui n'ont rien à voir avec ceux qui l'aiment et ont voté pour lui
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Il propose d'envoyer définitivement les habitants de Gaza en Jordanie ou en Egypte. Un projet qui plairait aux extrémistes israéliens.
Il s'en fout complètement de ce que veulent les gens, où et comment, ils veulent vivre.
Le colistier et vice-président, J.D. Vance, est très différent. Venant d'une famille pauvre, il a une plus grande intelligence et plus de pragmatisme. Il grandit dans une famille évangélique conservatrice modeste, ses grands-parents maternels jouant un rôle éducatif prépondérant dans ses jeunes années Non populiste, il est considéré comme un "agent de la discontinuité" d'après les analyses.
Elon Musk, lui, est obsédé par l'efficacité avec l'idée que "Autrui, c'est moi-même qui se sépare par la pure et totale liberté".
Je souris d'avance à penser qu'un jour, Musk et Trump vont se retrouver en opposition par des intérêts différents. Musk voudra exporter son réseau "X" jusqu'en Chine alors que Trump veut fermer ses frontières à l'empire américain.
Mardi, un documentaire sur Tipik. :"Dérives sectaires, manipulation mentale".
"Extorsion, exercice illégal de la médecine, abus sexuel que l'absence de moyens mis en place pour s'y opposer et lutter contre les organisations qui se multiplient.
Cela m'a rappelé ce billet de 2006 : "C'est fou"
Les premiers décrets sont déjà signés avec sa signature sismique que deux graphologues ont déjà analysée et qualifiée de sèche, nerveuse.
« La signature de Donald Trump est toujours la même. Très architecturée représente bien sa personnalité qui a un ego surdimensionné avec un désir d'omnipotence et d'omniprésence qui semble être la pierre angulaire de sa personnalité ».
Les indices du fascisme sont bien présents dans sa manière de gérer les Etats Unis
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Donald Trump veut lancer le projet Stargate
Que puis-je savoir de l'autre ?
Une question importante quand on vit ensemble et que les réseaux sociaux peuvent attirer.
1. L'amour est la solution la moins imparfaite.
En amour, ne fait-on pas l'expérience de la proximité psychique en rendant nos relations par de l'opacité positive ou négative pour qu'elle soit partagée par les autres alors que, si on réfléchit, cela reste toujours rétrospectif et partiel ?
2. Serait-il possible que des pans entiers de la vie intérieure et du passé de tous les êtres ne soient cachés ?Alors, sur quoi d'assuré pourrait reposer un jugement sur l'autre ?
Des questions existentielles et philosophiques se posent et obligent à y associer la psychologie, entre la "chèvre et le choux" (expression du XIIIe siècle signifie ménager des intérêts contraires. Si une chèvre se trouve devant un chou, elle risque de le manger. Si l'on souhaite que les deux restent intacts, il va donc falloir les ménager, c'est-à-dire en prendre soin).
3. Roland Barthès et Jean-Paul Sartre rappellent l'humilité qu'il faut posséder vis-à-vis de l'autre qui reste insaisissable en interprétant avant de déchiffrer un texte comme lecteur de nos prochains dans les secrets de familles. Montaigne dans ses Essais écrit "Apparence à juger par les plus commun traits de vie n'empêche pas de retrouver la naturelle instabilité constante des contextures". Le penseur Claude Lefort analyse le circuit des situations rencontrées aujourd'hui dans la démocratie qui perd de sa superbe au bénéfice du totalitarisme.
Garder la lucidité dans les familiarités apportées est devenu la seule réaction dans les réseaux sociaux.
4. Il y a des signes et des perspectives qui orientent une rencontre ou un débat.
Exact. Il faut seulement être curieux et surtout, ne pas prendre sa "vessie pour des lanternes".
5. Comprendre le voisin par des échanges d'infos ?
Oui, s'il est intéressé par l'actualité. Non, cela ne sert à rien pour d'autres qui s'en extraient.
6. Cultiver la confiance par les confidences reste un saut dans l'inconnu
Oui. La plupart des interlocuteurs restent en deçà de ce niveau de confidences. Ils ne se dévoilent pas s'ils ne se sentent pas obliger à le faire. Ils restent dans l'ombre et ne se définissent même pas sur les réseaux sociaux avant de les pratiquer. L'intimisme ne fait pas partie de leur manière d'être. Alors, il faut faire sortir les 'crottes' résistantes du nez d'un interlocuteur par des astuces. Cultiver cette confiance demande beaucoup de temps et risque à tout moment d'aboutir à la déchirure sans partage d'idées quand elles ne correspondent plus à son égo.
Le billet "L'amitié par les grands textes " démontre qu'il y a beaucoup de cas dans lesquels il ne faut pas essayer d'aller outre mesure au fameux "bonjour. Il va faire beau aujourd'hui" du matin.
Tenter le diable, c'est assumer des bides et accuser le coup quand un contact ne marchera jamais.
Avoir des interlocuteurs via des échanges par mails interposés, c'est ne pas pouvoir voir les mimiques faciales de celui qui les reçoit. Parler à distance est plus désolant qu'il n'y parait. Les relations deviennent presque artificielles si c'est, en plus, l'échange se déroule en flip flop et en réaction épidermique. Sans une bonne description de sa manière de penser à laquelle s'y associer ou s'y opposer, c'est la bérézina assurée.
Le Smartphone est devenu le moyen de perler à distance sans avoir le moindre sentiment et d'état d'esprit de l'autre qui reçoit une communication avec, au mieux, le petit écran interposé qui montre la tête du correspondant.
Rester sceptique, c'est prendre du temps dans ses contacts faute de ne pouvoir évaluer les motivations d'un interlocuteur. C'est prendre des risques quand on doit se limiter à ce "bonjour" qui n'en a rien à foutre d'un perturbateur en plus.
7. Les collègues dans l'entreprise peuvent avoir des stéréotypés éhontés au travail.
Le travail absorbe les esprits et masque des idées plus personnelles. A la retraite, par contre, ces idées ressortent radicalisées qui ne sont plus sur la même longueur d'onde. Les relations humaines demandent d'être "sportif". Ajouter des tests d'acceptation et de rejets par l'interlocuteur, en n'oubliant pas le rire pour résister au besoin et en cherchant la ligne jaune ou rouge à ne pas dépasser chez le correspondant. Etre réactif et au besoin "radioactif" permet de secouer le prunier. J'ai souvent testé des programmes avant qu'ils deviennent officiellement installés.
Je n'ai pas attendu d'être retraité pour être "spécial" (comme le dit mon épouse) et être surnommé l'enfoiré, réactif quand je ne partageais pas le droit chemin du mouvement et la ligne du parti. Mais beaucoup de collègues, dont je me souviens, sont rester bouche cousue devant l'autorité, espérant peut-être garder leur place ou espérer en avoir une plus élevée. Je n'ai jamais joué ce jeu de l'ombre. Je n'avais pas beaucoup de charges à assumer dans mon ménage.
Parfaitement dans mon job avec la passion d'inventer le futur, de le simplifier à l'extrême, jusqu'à ce que le futur devienne presque automatique, devait plaire chez "ceux du dessus qui décident".
On se retrouve parfois seul contre tous.
Mon caractère est suffisamment fort pour résister à toutes les attaques mais, je reste toujours prêt à aider ceux qui, plus fragiles, n'étaient pas arriver à cette constatation pour eux-mêmes.
On est ce qu'on est et on l'assume avec les risques de se tromper de métier.
Dans le domaine économique, dont j'ai fait partie, tout doit être exact avec des chiffres et des montants, couronnés par un bilan simplifié qui doit tomber en balance entre débit (+) et crédit (-) à l'échéance d'un terme donné à l'euro ou au dollar près. Dollars first.
But everybody can be hurt or hurts, sometimes..."
Le syndrome de l'imposteur
"Sures d'être incompétentes et surestimées par leur entourage, certaines personnes pourtant intelligentes et qualifiées, vivent dans la crainte d'être démasquées. Ce sentiment de ne pas être à sa place et de camoufler ses lacunes n'a rien de médical, mais il pourrit la vie de ceux qui en souffrent. Elles s'identifient à ce ressenti, sans avoir pour autant toutes les caractéristiques. Ce sentiment prend racine dans un amour conditionné au succès".
C'est évident, il y a des "stratégies différentes des intelligences
Sarah Paduwa est connue et appréciée de tous par sa gentillesse.
Le cactus "Sarah De Paduwa et ses faux comptes" montrait peut-être son némésis avec humour entre ce qu'on présente de soi et ce qu'on peut ou pourrait être vraiment autremen
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7. L'altérité des autres est souvent paradoxale.
Don Quichotte m'a obligé d'écrire "La prise de bec". Il prenait le contre-point de la fonction qu'il occupait pendant le travail. Combien de fois, ne lui ai-je pas dit "qu'on ne travaillait pas dans une entreprise qui confectionne des poupées roses pour jeunes filles". Souvent, avec lui, j'ai espérer avoir un médiateur impartial, indispensable entre moi et moi-même qui intervienne dans un débat qui ne trouvait pas de débouché.
Mon billet "Réapprendre à débattre et à dialoguer" démontre les déboires.
L'émission du vendredi "La Boîte à secrets" est très intéressante pour comprendre le passé des invités mais c'est tout aussi intéressant pour les invités eux-mêmes, d'apprendre ce que les autres pensent d'eux avec le plaisir de découvrir avec la complicité de leurs proches, des surprises réalisées sur mesure avec l'occasion de savourer des moments d'émotion.
Il existe une autre émission "Dans la bulle de..." qui demande d'imaginez-vous prendre place dans une bulle sensorielle. Expérience, aussi immersive qu'insolite.
La méditation 2.0. La spiritualité 2.0 version kleenex".
Cette étude me semblait apporter une autre approche du problème de la solitude et des rapports dans la collectivité de la pensée avec ce titre.
"La quête spirituelle se présente aujourd'hui comme une réponse à une époque troublée. Son développement en un marché lucratif, notamment par l'utilisation des données personnelles, pose question". "La collecte de données personnelles par des applications de pleine conscience dirige les choix par la publicité et la propagande lors des élections. Pourquoi ce qui devrait être naturel au niveau social devient-il un luxe cantonné à des contextes spécifiques dans un mal de résonance ? La collecte de données personnelles de pleine conscience par de applications algorithmiques dirige les choix au bénéfice de l'industrie du bonheur dans une spirituelle de façade plus préoccupée par le confort que par un véritable questionnement existentiel et universel de sens et de connexion. La méditation s'est transformée en une 'commodité digitale' dans une sorte de 'fast-food' de spiritualité grâce à des applications comme Headspace ou Petit Bambou par l'instrumentalisation d'une pratique censée apaiser pour mieux écraser. L'authenticité reste l'objet de diverses interprétations masquées par des symptômes sans s'attaquer aux causes profondes. Le but est de réaliser que 'je' n'est pas une personne, mais un conglomérat d'éléments disparates destiné à se dissoudre pour lutter contre des troubles de la dépression. Il suffit pourtant d'avoir du temps, du silence et du calme pour retrouver un équilibre. ".
Voulons-nous encore vivre ensemble ? (lien)
de l'interview de Pierre-Henri Tavoillet.
Cette question commençait à poindre, en Occident, devant l'étrangeté de nos « sociétés d'individus » avec la montée de l'isolement, des égoïsmes, de la conflictualisation des rapports, dans l'enfermement identitaire, de la violence désinhibée, des attentats et du souffle de plus en plus proche de la guerre et des massacres. Avec la crise du Covid, la population de notre planète a partagé l'expérience inédite d'une suspension de la vie collective qui en a révélé les fêlures. L'ombre d'un doute a surgi : est-ce que cette vie commune en vaut vraiment la peine ? Chacun a pu alors se demander à quoi il tenait vraiment. En Europe, l'esprit critique s'est emballé. On a médité sur l'essentiel et le superflu, parfois pour les inverser. Que ce soit pour manger, causer, voter, travailler, rouler, coucher, habiter, procréer... certains en sont venus à se demander si la part des autres était si indispensable. Au fond, la vie commune ne va plus de soi, comme si elle avait perdu son évidence et son innocence. Vivre avec autrui ? Voilà, désormais, qui demande réflexion !
Bruxelles a une diversité de 190 nationalités dans son environnement qui parlent 120 langues, ne facilitent pas le "vivre ensemble".
Ceux qui se ressemblent, ne s'associent pas nécessairement dans des amitiés forcées.
Dialogue avec "Mélusine ou la Robe de Saphir"
Depuis 2021, en provenance de agoravox.fr, j'ai commencé une relation par emails avec elle, ancienne psychologue retraitée. Malgré les différences d'opinions que j'avais reconnues, cela pouvait être intéressant.
Les premières et secondes séances des petits films "En Thérapie" diffusées en 2021 et en 2022 m'ont fortement intéressée dans un mélange de cas psychologiques qui pour moi, n'auraient été résolus qu'au moment de la fin des séances de thérapie si les patients n'étaient peut-être pas complètement guéris mais au moins rebondis en partant.
Mélusine n'a jamais écrit un seul billet sur Agoravox.fr mais elle aime recevoir et donner des commentaires sur tout ce qu'elle lisait sur agoravox.fr. même s'il n'y avait aucun rapport avec les articles qu'ils étaient sensés appuyer ou contredire. Bref, elle aime être connue.
40.386 commentaires, jusqu'à ce dernier le 23 octobre 2023 quand elle a perdu son passeport sur agoravox.fr.
Je n'ai jamais participé à aucun réseau social. Très peu sur Facebook et sur LinkedIn, mais jamais eu l'envie de m'inscrire sur Tweeter et encore moins sur "X" patronné par Elon Musk.
Successivement au sujet de Mélusine, j'ai écrit le billet "J'ai des relations mondaines" sur AgoraVox.fr", muté en "Tout dire pour ne rien conclure ?" sur mon site "Réflexions du Miroir".
Ensuite, je posais la question "Les psys ne sont-ils pas les victimes de leur propre science humaine ?" sur AgoraVox que j'adaptais par "Solitude et métamorphoses" dans lequel j'apportais des remèdes à la solitude par des solutions en "solitude philosophée", en "solitude virtualisée", en "solitude viralisée", en "solitude communautarisée", en "solitude intégrée et dérivée" et même en "solitude du Misanthrope de Molière".
L'asolitude, “C'est le sentiment que mon partenaire et moi essayons de conjurer lorsque nous prétendons que l'autre n'existe pas durant quelques heures chaque jour”, explique la journaliste de Vice.
En 2024, je contrais ses principes passéistes en publiant "Passéistes vs futuristes" alors qu'en 2021, progressiste, j'écrivais "Comment convertir un conservateur comme elle en progressiste comme moi ?".
J'ai été catalogué dans la catégorie des "méchants".
Elle n'a pas supporté ma franchise pourtant réclamée dès le départ.
Sur agoravox.fr, elle ne s'est jamais définie sinon par un palliatif "Pour poser mon grain de sable dans les "Siècles à venir", selon René Char..
Elle lit très sommairement. Elle suit ses impulsions sous forme de trolls qui n'avaient parfois aucun lien avec les sujets des articles qui lui tombent sous les yeux. Certains commentateurs d'agoravox lui en avaient fait le reproche. Mais, sans changer, cela la renforçait dans sa manière de commenter.
J'ai tenté de lui faire de la pub pour son roman "Le batelier du Ruppel" en le publiant sur mon site.
La solitude, je connais. Je me promène, je fais du jogging, je vélotte seul et j'aime le faire sur cette forme. Je n'ai jamais participé à une course lors de 20 kms de Bruxelles. Quand je l'ai fait, c'est seul et dans le sens inverse de la course habituelle.
Dernièrement, Mélusine me racontait son dernier rêve dans lequel elle avait trouvé la solution à ses problèmes de solitude. Trop intimes pour que je ne révèle ici qu'une partie.
- J'ai trouvé la solution dans mon rêve. Je garde Jules comme amant et Charles comme compagnon. Et me voilà heureuse. Reste à faire comprendre à Charles que j'ai droit à une seconde vie en dehors de lui. J'ai déjà vécu une situation similaire il y a 40 ans. A défaut d'avoir deux en un, je garde les deux. En général, j'ai tendance à considérer les personnes extraverties, comme des imbéciles. Ils n'ont aucune profondeur. Ils surfent sur la vie. Au moins, Charles donne des chiffres qui permettent d'imaginer la mise en pratique de son monde. Celui où chacun est à sa place et dans lequel on n'est pas obliger d'accepter un emploi pour survivre en se tuant à petits feu. Jules a 83 ans et en paraît 70. Et Charles, 70 et en paraît 83. Le couple, c'est deux solitaires qui se croisent comme quand on tricote un pull pour avoir chaud. Je n'ai pas de tabous vis à vis de la sexualité. Il faut voir le film : "My favorite cake". L'adultère ajoute un plus avec l'interdit qui permet d'éviter l'habitude mortelle pour un couple. Il faut être réaliste. La plupart des hommes intéressants sont mariés ou casés. L'inverse n'est pas vrai. L'angoisse des hommes est de devenir impuissants. Je ne suis pas du tout influençable, je suis authentique et ULTRA sensible (différent de hypersensible). Je suis sélective. Vous confondez authenticité en disant ce que l'on pense "sans filtre". Je crois aux synchronicités. Le tout dans le vie c'est de rester confiant. Passons à autre chose".
J'ai souri. Je suis passé à autre chose, comme elle l'a écrit puisqu'en réagissant à son rêve, je devenais "méchant et agressif" d'après elle.
Le dialogue s'est achevée ainsi.
Une rupture devait être à son bout.
Cela ne se voyait pas, mais, je n'ai pas manquer de sourire en pensant au film "Un de trop" qui parle de celui qui se fait passer en homosexuel pour ne pas être harcelé.
Etre psychologue, c'est exercer une profession d'indépendant. On arrête quand on veut. Mélusine aurait bien pu continuer à l'exercer et à pouvoir rencontrer du monde dans son cabinet de consultations.
J'ai écrit "Comment je suis devenu extraverti".
Le mot "devenu" veut dire que je ne l'étais pas au départ.
Mes rêves, je les oublie toujours en me réveillant. Je suis très réaliste et si je suis un peu idéaliste, c'est pas trop.
Les réseaux ont pu apporter une solution aux esseulés mais parfois ils sont orchestrés par des algorithmes.
"L'amour parfait n'existe pas et les algorithmes ne feront pas mieux" dit l'experte en IA, Aurélie Jean.
Il faut le vivre pour le comprendre.
En attendant, les humanoïdes sont devenus "Presque humain"
J'ai écrit l'article "Théories de psychologie" dans une confrontation avec "Les secrets de nos pensées en équations mathématiques"
En psychologie, chaque cas est spécifique et est à considérer comme unique qui n'a pas besoin d'aucune référence, de conseils et d'influence d'autrui. Le psy ne pourra se mettre dans la peau de son patient, psychologiquement, psychiquement et physiquement. Il ne pourra jamais partager son mal pour diminuer son mal être. J'ai lu le livre et écrit un billet "L'analyse de la Psy" qui le prouvait.
Le psychologue a un métier ingrat. Il a toujours besoin d'un contrôleur, psy comme lui, pour parler de ses relations avec ses patients. Il ne pourra se mettre dans la peau de son patient, psychologiquement, psychiquement et physiquement. Il ne pourra jamais partager son mal pour diminuer le mal de son patient. Il ne peut prendre de références scolaires ou suivre sa propre expérience. Un psychologue a toujours besoin d'un contrôleur, psy comme lui, pour parler de ses relations avec ses patients comme j'en parlais dans les derniers épisodes de la saison 1 et saison 2 de "En thérapie".
J'ai souvent constaté que le numérique était plus facile à comprendre que les humains.
J'ai souvent rappelé cette blague avec un délice sarcastique qui dit qu'il faut choisir entre être sadique ou être masochiste et que quand le masochiste demande "Fais moi mal", il y a toujours un sadique qui répondra "Non".
A lire peut-être le livre de Vincent Martigny "En finir avec les 30 glorieuses qui empêchent d'imaginer des jours meilleurs"
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Retour en 1984, il y a 40 ans, à cette vidéo de Yves Montant : "Vive la crise"
Il y a un cliché qui subsiste dans les mémoires : les Américains inventent, les Chinois copient et les Européens régulent les marchés
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Là, je ne suis pas seulement "méchant" mais je suis devenu sadique en chantant "ça va d'aller" en hochant la tête.
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Conclusions
Pour moi, la solitude se produit pendant mes promenades journalières. Elles me permettent de "mettre une copie au net de ma vie" comme l'écrivait De Kersauson dans son livre "Ocean's songs" dans la liberté de liberté de penser en pleine nature.
J'ai suivi plusieurs cours psychologiques de management dans des jeux de rôles conflictuels à la recherche des meilleurs manières de répondre dans un effort de compréhension et d'autocritiques.
Aujourd'hui, je suis informatif, interrogateur, et pas en quête de l'inaccessible étoile mais de cette manière, comme l'explique Jacques Brel dans cette vidéo
Quand on joue aux échecs dans le domaine de l'amour, et dans la diagonale des reines, il y a des parties gagnantes, des parties perdantes et des parties de Pat dans lequel le roi qui, sans être mis en échec, ne peut pourtant plus bouger sans être pris.
On ne choisit pas sa vie en suivant un destin mais par une suite de hasards positifs ou négatifs qui empêchent de penser proactifs.
On joue dès lors, à être et parfois faussement à paraître.
Le mythe des 30 glorieuses nous empêche d'imaginer des jours meilleurs.
La philosophie de Hannah Arendt est expliquée par Matthieu Peletier :
"Le mal peut-être banal ou extrême, seul le bien est radical"
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Pour terminer ce long billet, après "L'intime et le monde" de Noé Preshow de la semaine dernière, je reprends une de ses autres chansons.
"Comment fais-tu pour vivre ?"
Allusion