Nicolas Sarkozy et le mépris en politique
Nicolas Sarkozy s’est conduit vis-à-vis de l’Allemagne et d’Angela Merkel comme celui par qui le scandale du mépris arrive, au seul profit, croit-il à tort, de son ambition personnelle. Démonstration :
1) Les camps illégaux et insalubres de roms n’existent pas en Allemagne ; ce qui existe ce sont des habitations en dur pour des demandeurs d’asile et/ou des camps légaux salubres et correctement entretenus pour les gens dits du voyages.
2) Il est absurde de soupçonner l’Allemagne démocratique de vouloir renouer avec des mesures discriminatoires et collectives à l’égard des tziganes, mesures qui lui rappelleraient un temps de très sinistre mémoire avec lequel elle a définitivement rompu dès lors qu’elle a fait de cette rupture le fondement même de sa légitimité politique ;. Tout ceux qui connaissent l’Allemagne savent qu’une politique sarkozienne ouvertement anti-tziganes y est impossible, preuve en est que madame Merkel s’est refusée à condamner sur le fond les propos de Madame Reding.
Ce mensonge est donc inqualifiable dans sa prétention à prendre un chef d’état en otage de ses propres difficultés, en cherchant à le contraindre à le soutenir et/ou à l’intimider au point de penser que Madame Merkel ne pourrait se permettre de démentir les propos qui lui sont mensongèrement attribués. Parce qu’elle est allemande, parce qu’elle est femme, parce qu’il se croit impunément tout permis au point de l’insulter publiquement pas ce mensonge ?
Décidément Nicolas Sarkozy se conduit plus en voyou cynique de la politique, particulièrement inculte et méprisant vis-à-vis de l’Allemagne et de sa dirigeante, qu’en président d’une république consciente de sa place et de son devoir d’incarner, dans le monde, les droits de l’homme et de donc de son devoir d’honnêteté au service de ces droits