mercredi 16 novembre 2022 - par Réflexions du Miroir

Ode à la liberté

Après le "management par holacratie" et "la prise de bec", il fallait bien que je construise une conclusion vu qu'en sous-sol, j'ai reçu certaines critiques.

Alors j'ai réfléchi à celles-ci.

C'est un fait indéniable, les crises se superposent et dépriment les Belges.

Après la crise sanitaire, crise financière, crise entre la Russie et l'Ukraine qui impactent et la crise énergétique qui passe en 3ème plan.

Je suis honteux de le dire, je n'ai pas été vraiment impacté. J'avais presque tout préparé par des assurances redondantes pour assumer mes responsabilités. Tout est au départ dans le mental. Il faut s'assurer des couches de protection dans le monde dans lequel on vit.

Je considère que je peux péter les plombs comme tout le monde et je revendique de pouvoir le faire.

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Les réseaux sociaux ont un impact sur ceux qui en font leurs premières infos et parfois leur seules.

Vu cette situation, on s'engueule à la moindre alerte, à la moindre incartade, au moindre écart de langage.

Les gens se débrouillent vaille que vaille mais certains s'en sortent mieux que d'autres.

Est-ce une question d'individu particulier ou de groupes de personnes qui se chargent de s'orienter plus vers le pôle négatif de l'aimant et d'autres qui prennent le pôle positif du même aimant ?

Ce billet "Prise de bec" a donc généré une foule de commentaires souvent négatifs comme je m'y attendais pour répéter que tout le monde peut avoir des envies de faire des choses que d'autres n'ont nulle envie. Que tout le monde est différent. C'est factuel et tout cela j'en ai parlé dans cet article.

J'ai répondu en aparté à cette critique.

Je ne suis pas surpris d'une part mais sidéré d'autre part que tu veuilles à tout prix convaincre tout le monde que ta manière de penser, ton sens de l'humour, tes approches de l'analyse des choses etc etc sont les seules valables ! Chacun a son caractère, son vécu, son humour, sa manière d'avoir construit sa vie ou en tout cas ses défenses personnelles. Comment peux-tu ignorer cela à tel point, c'est vraiment désolant. 

- Je suis très bien éveillé, Ce n'est pas là le problème. Le problème, c'est peut-être même l'inverse. Je n'ai jamais obligé quelqu'un de me dire ce qu'il voulait me dire de particulier à lui-même. Je m'en fous qu'il y ait une forme à ajouter au fond de l'histoire que Don Quichotte n'a pas respecté. J'ai été modérateur dans plusieurs environnements. J'ai fait le test du magazine Psychologies et je me suis retrouvé dans l'archétype du "diplomate" après avoir fait le test. Il y a quelque chose qui n'est pas relevé dans les critiques, qui est plus profond, et qui remonte à bien plus loin dans le temps : le fait d'être généraliste plutôt que spécialiste.

J'ai même dit en réponse aux critiques que je ne veux JAMAIS AVOIR RAISON.

J'ai beau poser des questions comme "Quand on écrit quelque chose sur un sujet, est-ce d'office une vérité que l'on veut forcer à être adopté par d'autres ? Est-ce que quand j'écris une allusion, cela veut dire que je veux avoir raison ?.

Si j'ai beaucoup réfléchi avant l'écriture de ce billet. Je l'ai fait aussi après.

Je l'ai fait ce dimanche matin pendant mon jogging.

C'est pendant mes promenades quotidiennes et mon jogging de weekend, que sont générées les idées de mes billets. Jamais devant une page blanche.

Il y a une raison de formation personnelle.

Il faut remonter à la source. A la manière dont la société forme la population. Le fait que les spécialistes sont souvent mieux rémunérés de leurs efforts que les généralistes, est un signe qui ne trompe pas.

Je suis un jouisseur de la vie.

Je n'ai jamais cherché à assumer plus de choses que je ne pouvais. 

Je n'ai pas eu d'enfants avec le fait d'assumer trop durement la vie publique et la vie privée qui stresse et angoisse.

J'en ai parlé dans "Vive la famille !".

J'ai vécu et je vis l'instant comme je l'ai déjà écrit.

Le passé, je ne peux le changer. Au présent, on peut faire des projets sur l'avenir.

« Le rire est libératoire, agent de lutte contre l'angoisse, la peur, à la fois soupape, méthode Coué et manière de reprendre le contrôle sur les événements et une actualité insaisissable » comme je le lisais dans ma gazette.

« Tant qu'on a la tête et les jambes et qu'on peut s'occuper du milieu entre les deux, tout va bien". C'est ainsi que je réponds à ceux qui me demandent si je vais bien. Par cette entourloupe, il y aura au moins une personne qui sera heureuse de l'apprendre », écrivais-je.

Si je n'ai pas un fou rire par jour, c'est une journée ratée.

La démocratie et la liberté d'expression vont de pair.

Un sondage "Bye-Bye démocratie" prouve qu'elle est en balance avec un pouvoir fort.

Attention "danger au populisme".

Depuis quelque temps, je parle à une psy qui vient d'être retraitée, dans un échange de mails pour qui les réseaux sociaux sont une manière de trouver son salut.

Elle lance de manière péremptoire.

Je ne rêve plus. Le climat actuel est celui d'une chasse aux sorcières. Hier, j'ai dû signer des papiers comme quoi je n'ai jamais dit d'une personne qu'elle était complotiste. Un patient va en justice contre un médecin qui l'a vaccinée. Twitter tournera mal et je pense que bientôt le forum Agora devra fermer. Ayant la réputation de complotisme. Cela va loin. Un médecin est condamné parce qu'elle a pris une position "personnelle" sur les vaccins... Un médecin ou un psy n'a plus la possibilité de prendre une position personnelle sur un sujet. Le gars qui a tué un policier était considéré comme TRES dangereux. On aurait dû le ramener au pays ou le mettre sous surveillance. Tout cela finira mal...Ni Don Quichotte, ni moi ne sommes votre psy. Nous sommes de simples commentateurs qui donnons notre avis. Un jour, on fermera internet. Comme cela le problème sera réglé une fois pour toutes ».

"Une baisse de la tension crée une baisse de l'attention", était-il dit 

Le problème, c'est que si on a des droits, on a aussi des devoirs.

Un psy se doit de re-bouncer un patient qui n'est pas bien dans sa peau.

C'est, en principe, son travail de remise en forme du côté cerveau comme un médecin au niveau corporel.

Elle a raison de dire "qu'il n'y a plus qu'une chose qui peut se dire : le temps qu'il fait.... !!!

Au moins, dans ce cas, il n'y aura pas de contestation.

Pasquale Nardone ramenait sa science avec cette question « Pourquoi dansons-nous »

podcast

.

En fait, il y a des gens qui ne dansent plus, ou qui n'ont même jamais dansé.

Je n'ai jamais été autre chose que moyen en danse mais toujours efficace comme tout le reste.

J'étais et je suis toujours très lent.

A l'examen de rédaction et de dissertation, j'étais nulle quand un sujet imposé était minuté.

J'avais déjà besoin de temps pour comprendre le sujet et ensuite pour dormir sur un sujet.

Je me souviens d'un sujet "Etes-vous pour ou contre l'ordre ?".

J'ai mal compris le sujet et le but de la question.

Je pensais qu'il s'agissait de mon ordre personnel alors que c'était l'ordre à respecter dans la société.

J'avais commencé à déconner en disant que je n'aimais pas l'ordre, mon ordre.

Résultat : 2 sur 20. 

En février 2019, je demandais l'avis à Arthur sur ce qu'il pensait de la compétition.

Sa réponse a entraîné l'écriture de « L'esprit de compétition privilège ou contrainte ? »

Au moment de le publier, j'apprenais la nouvelle de mon copain Alain qui était mort à Madagascar là où il avait décidé de fixer ses pénates pour ses derniers jours.

Son histoire n'est pas commune.

Il s'était enfui d'une vie de tracas et de contraintes pour devenir bourlingueur de par le monde en Amérique centrale, à Cuba, en Asie de l'Est au Laos, avant de terminer son périple dans le sud à Madagascar...

Deux fils, dont un autiste sévère et un autre devenu alcoolique qui ne voyait son père que pour lui demander du fric.

Dans un sketch de zwanze, je l'avais confronté avec moi-même dans un billet « Le chiffre contre la lettre ».

Le fond et la forme étaient à nouveau opposés alors qu'ils devaient rester complémentaires.

Alain de formation littéraire, moi de tendance scientifique avec extension dans le numérique après m'être souvenu d'avoir passé mon examen de maturité en math.

Une confrontation pareille ne peut se résoudre que par des compromis.

Le clash, s'il y en a eu, n'a duré que très peu de temps.

Continuons à percer les abcès parfois purulents.

Ce dimanche matin, ce fut donc du jogging seul comme toujours.

Au retour, mon podomètre marquait seulement 12.000 pas pris dans mes pensées. Au sujet de la solitude, j'aurais pu écrire à mon compte ce qu'avait écrit le solitaire, Olivier de Kesauzon en navigateur solitaire.

« Ma pensée ne se repose qu'en mer. Je ne fuis pas mes semblables. D'abord pour être honnête, ils ne m'intéressent qu'assez peu pour que je les boude vraiment », écrit-il

Il n'est pas resté seul jusqu'à la fin.

Il s'est marié avec Sandra, une vahiné polynésienne.

Mais il n'atteindra jamais ses noces d'or de complémentarité comme je l'ai fait cette année.

Je suis sûr qu'il n'a pas dû être très présent pour voir grandir son fils.

Je n'aurais pas pu l'assumer non plus.

La solitude me permet de dire que personne ne peut m'imposer d'aller à gauche si j'ai envie d'aller tout droit. Jamais aimé les chemins fléchés.

J'aime l'aventure de découverte.

Le soir, je regardais le film "La vie scolaire".

Une école Segpa du quartier Saint Denis qui respecte le système en poussant les jeunes par l'intermédiaire de généralités, à trouver pour eux, leur propre voie dans la vie.

Il faut d'abord se mesurer à soi-même sans se comparer aux autres.

Je suis plus enclin à prendre un individu plutôt qu'un groupe d'individus.

Je reprenais les chansons de Jacques Brel dans "La prise de bec". Il n'a pas fait que cela ; 

Il y a très longtemps, j'ai vu l'Homme de la Mancha avec Jacques Brel dans lequel il y avait "La quête" qui m'a laissé un souvenir impérissable à invoquer un destin meilleur qu'il ne l'est en réalité.

C'est peut-être paradoxal de dire qu'il faut choisir une profession précise tout en restant généraliste mais même dans une seule voie, il y a plusieurs embranchements.

Être généraliste, c'est rester ouvert à tout, curieux de tout en survolant les problèmes depuis leur source jusqu'à leur embouchure. On apprend tous les jours. Et on doit pouvoir finir par s'adapter à tout même si c'est difficile.

Cela passe parfois à chercher comment réussir ses échecs après des tests.

Puisque le cerveau est câblé pour obéir, c'est aussi chercher à en sortir en remettant au garage de l'esprit les questions de l'autorité divine ou terrestre. 

Les spécialistes se sont retranchés derrière des concepts qui évoluent en permanence.

J'ai toujours aimé engager les plus originaux, les plus créatifs que l'on me laissait choisir et pas ceux qui ont étudié une matière sans l'avoir assimilée dans ses fondements.

C'est ça pouvoir parler de tout. C'est ça que je pratique encore aujourd'hui.

Le secret est dans l'idée de conserver une marge de manœuvre et de ne faire que ce qu'on peut assumer en durcissant son mental, en restant en deçà de ses rêves les plus fous et en se désolidarisant des excès. 

On peut devenir solidaire avec les autres quand on est suffisamment fort en esprit pour pouvoir leur propager une bonne humeur avec force.

C'est mon avis.

C'est ma quête.

C'est mon ode à la liberté.


Allusion



24 réactions


  • SilentArrow 16 novembre 2022 14:56

    @Réflexions du Miroir

    Bonjour. Vous avez votre photo, ici, entre Fergus et Mélusine.


  • troletbuse troletbuse 16 novembre 2022 15:15

    Pour une majorité il faut écrire : « Ode à la servilité »


  • SilentArrow 17 novembre 2022 06:46

    @Réflexions du Miroir

    En Belgique, si j’ai bien compris, la liberté, c’est quand les politiciens ne parviennent pas à s’entendre pour former un gouvernement. Ce pays peut ainsi rester plus d’un an sans gouvernement et sans sombrer dans le chaos. Bien au contraire, quand le gouvernement rustine ne peut traiter que les affaires courantes, il ne peut pas faire passer de nouvelles lois scélérates dictées par la commission européenne, et tout le monde est content.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 novembre 2022 08:36

      @SilentArrow
       Merci. Je vous ai plussé.
       Vous mettez en exergue le problème à vouloir trop démocratie en créant des gouvernements en coalition.
       La politique face à la crise énergétique
       Il y a « Bye bye liberté », « Bye bye démocratie », « Bye bye ... »
        ’QR le débat’ : Bye-bye la démocratie ? 
       Nous avons un régime parlementaire à la proportionnelle.
       Cela correspond théoriquement à plus de démocratie que de dire que avec 51% on a tout à dire, et avec 49% dans l’opposition, comme en France. 
        Heureusement, nous avons un esprit d’autodérision qui nous sauve sous forme de cactus. 
        Celui d’aujourd’hui est parfait pour vous l’exprimer.
        Dès que je l’ai podcasté, je vous l’envoie


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 novembre 2022 08:52

      @SilentArrow bonjour,
         Je vais vous laisser réfléchir.
         Quel est le plus heureux aujourd’hui ?
         Le Qatari.


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 novembre 2022 11:34

      Voyez et écoutez cela
      QR - Auvio (rtbf.be)


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 novembre 2022 13:51

      Avez-vous des QR en France ? 


    • SilentArrow 17 novembre 2022 14:03

      @Réflexions du Miroir
       

      Avez-vous des QR en France ? 

      Faudrait que je vérifie. Je ne suis pas Français et je suis sur le fuseau horaire de Yakutsk.

    • SilentArrow 17 novembre 2022 14:12

      @Réflexions du Miroir
       

      Le Qatari.

      Parce qu’il peut passer tout son temps à se les rouler dans les loukoums sans rien foutre ?
      Parce que son pays pratique l’esclavage ?
      Parce que son pays héberge cette répugnante organisation que sont les frères moustoufs ?

    • SilentArrow 17 novembre 2022 14:17

      @Réflexions du Miroir
       

       Vous mettez en exergue le problème à vouloir trop démocratie en créant des gouvernements en coalition.

      Ce n’est pas le système le plus sot qu’on puisse imaginer. Tant que les politiciens se querellent entre eux, ils vous foutent la paix.

      Comme disent les Italiens « Pus ça va mal, mieux ça va ! »


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 novembre 2022 14:36

      @SilentArrow
       Je vais vous dire qu’est-ce qui risque d’arriver si les machines prennent tellement de temps par leur automatisme, que restera-t-il comme travail pour l’homme ?
       Nous ne sommes qu’au premier stade de l’IA, celle qu’on appelle faible, avec uniquement les techniques humaines introduites en logiciels.
       Quand l’IA passera au stade vraiment de l’artificiel au niveau fort, il n’y aura plus
      qu’à s’occuper l’esprit avec des oiseaux qui font la course ou à bord de 4X4 comme le font les Qataris. Si vous avez vu Mad Max, vous avez un film en plusieurs versions sur le sujet.
        Bien sûr que les Qataris font de l’esclavage autorisé. C’est pour cela que je n’ai pas dit d’aller vous exporter au Qatar. J’ai dit d’être un citoyen Qatari. Ce qui n’est pas la même chose. Au Qatar c’est le pouvoir central qui règle tout et nourrit tout.
        Cela ne vous permet plus d’ouvrir les robinets de la libre expression.

       Je dévoile déjà un billet que j’écrirai et développerai quand le Mondial du Qatar sera terminé..


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 17 novembre 2022 14:47

      @SilentArrow,
       J’ai regardé ce QR et ai podcasté des extraits que j’ai introduit à la suite du billet 
      La politique face à la crise énergétique
       Qu’est-ce que les gens désire « une démocratie à la carte » avec les idées qu’ils apportent.
       Vous le savez peut-être, en Belgique, un gouvernement se crée à la proportionnelle en deux tours.
       Une fois chez l’électeur et un autre, après pour trouver les fameux 51% pour pouvoir le créer.
       C’est très lent. Pourquoi en cela peut prendre plusieurs mois en ce qu’on appelle « en affaires courantes ». Nous avons des gouvernements que l’on baptise de toutes les couleurs. Par des coalitions. Actuellement c’est la Vivaldi. 
       La règle est « quand il n’y a pas d’accord sur tout, il n’y a pas d’accord sur rien ».
       Vous vous rendez compte que sans consensus, sans compromis (mais sans compromissions") pas de gouvernement.
       Nous pouvons panacher nos votes avec une restriction : sur la même liste.
       On ne peut voter pour des personnes qui vous plaisent et qui se trouveraient sur plusieurs listes différentes.
       Pour moi, ce sont les hommes qui commencent par construire le monde et pas les partis.  
       La preuve, c’est que parfois, sortent des membres d’un parti pour aller dans un autre (qui peut être opposé). 


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