On a retrouvé Petibonum
Le village natal d'Astérix vient d’être localisé en Bretagne : des fouilles archéologiques ont mis au jour un oppidum celte fortifié de l'âge du fer sur un site de 5 hectares.
Des archéologues ont découvert ce qu'ils pensent être la maison natale d’Astérix, vieille d’un peu plus de 2000 ans.
Les vestiges enfouis d'une grande citadelle de l'âge du fer à l'endroit précis breton où Goscinny et Uderzo avaient localisé le village natal fortifié de leur héros, ont été retrouvés par une équipe de chercheurs bretons, irlandais écossais et gallois.
Des fouilles au Yaudet (en breton « Ar Yeoded » signifiant « chef-lieu de tribu »), un hameau de la commune de Ploulec'h, montrent que le site occupant 5 hectares était fortifié par un rempart important et un fossé.
Le village fortifié se présente exactement comme décrit dans les albums d'Astérix. Goscinny n'était pas au courant de l'existence de ce véritable village lorsqu'il a écrit ses textes dans les années soixante et soixante-dix, et il a commis une seule « erreur » : la forme de la palissade défensive. Les fortifications de 15 mètres de haut sont droites et non courbes comme sur les dessins d’Uderzo. Par contre, les deux auteurs avaient bien localisé l’emplacement : au sommet d'une haute falaise sur un promontoire surplombant la mer.
Les fouilles archéologiques ont également confirmé l'affirmation selon laquelle le village d'Astérix n'a jamais été assiégé et encore moins conquis ou occupé par des soldats romains.
Jusqu'à présent, les fouilles - dirigées par le professeur de l'Université d'Oxford Barry Cunliffe et le Dr Patrick Galliou, de l'Université de Brest - ont fourni une quantité importante de poteries et de pièces celtiques à l'effigie du sanglier, animal prisé par Obelix, comme on le sait.
Et justement, à proximité, se trouvent quelques menhirs de l'âge du fer de la taille manifestement sockés dans l’attente d’une livraison.
Les archéologues pensent que le village était la résidence du chef local, mais ne sont pas certains que le nom de l’intéressé soit réellement Abraracourcix. Il aurait régné sur une petite confédération gauloise connue sous le nom d'Osismi.
Les travaux archéologiques ont fourni des preuves confirmant l'importance de la lyre dans la tradition de la poésie épique des celtes : on a exhumé une statue de pierre de 2 pieds (avec lyre) de ce qui ressemble à Cacofonix, le barde apprécié par tout un chacun tant qu'il ne chante pas.
Source : the Independent