mardi 27 mars 2018 - par Taverne

Opposons notre force à leur violence (terrorisme)

Le bonheur se trouve dans la force. Pour confirmer cette vérité, inversons la proposition : "le bonheur est dans faiblesse". On voit immédiatement que la seconde formule est erronée, absurde même. Or, la violence est une forme de faiblesse. Elle produit donc, non pas du bonheur, mais du malheur. C'est la force qui est fondatrice d'équilibre et de bonheur. A la violence des terroristes, il nous faut opposer notre force et notre bonheur (qui en est le résultat). C'est ce qu'a montré le lieutenant-colonel par son action et par son sacrifice. Malheureusement, sa leçon n'est pas assez écoutée et la polémique repart bon train. L'indécence des anathèmes et des propositions populistes tranche avec la dignité du héros et de sa famille.

Mais cela dit, que pouvons-nous faire concrètement pour contrer le terrorisme islamiste ? Premièrement, il faut se montrer cartésien. Descartes divisait le problème complexe en autant de parties possibles pour tenter de le résoudre. Deuxièmement, nous devons dresser l'état de nos forces et de nos faiblesses.

I - Diagnostic cartésien du mal terroriste

Il faut disséquer le phénomène du terrorisme afin de le traiter dans chacune de ses composantes. Quelles sont ses composantes ? Je vais essayer d'en faire une liste à peu près exhaustive.

1 - Une composante de mal contagieux

Face à cela, il faut se comporter en bon médecin épidémiologiste, à savoir, identifier les foyers du mal, les sujets et les groupes les plus exposés. Avant même d'envisager un traitement (social, juridique et politique), le médecin appliquerait les recettes classiques : isolation des sujets contagieux, traitement préventif et "vaccination" des personnes qui ont été en contact avec les sujets contaminés. Le traitement préventif peut prendre la forme de l'éducation, du service civique obligatoire. Oui, on peut voir le terrorisme islamiste comme un mal contagieux, mais le qualifier ainsi n'a de sens que pour le traiter dans cette composante sans oublier les autres composantes du mal.

2 - Une composante sectaire

Il paraît que le président Macron aurait lâché le mot de "secte". En ce cas, la question se pose dans les termes suivants : peut-on laisser une secte propager ses idées par voie de livres, de messes, de médias et de réseaux sociaux ? Si c'est une secte, appliquons à ce mal les moyens que l'on destine à la lutte contre le sectarisme dangereux.

3 - Une compostante d'éducation

Le salafisme mais aussi la haine de notre république s'enseignent dans des écoles privées, des mosquées, des prisons, etc. Nos armes pour faire face à cet aspect éducatif du phénomène est un contrefeu d'éducation. Nous devons nous armer culturellement pour anticiper cette dérive et la contenir. Nous devons trouver les nouveaux vecteurs de valeurs qui sont les nôtres. Le gendarme tué à lui seul est un de ces vecteurs. Son geste est éducatif au sens fort : il montre la voie. Faisons en sorte que son geste ne soit pas une initiative isolée. Non pas que chacun doive se transformer en héros mais que chacun soit fort de ses valeurs.

4 - Une composante psychologique

Plusieurs terroristes qui sont passés à l'acte ont été frustrés dans leur désir fort de trouver un cadre très structurant de type militaire. Ils en ont été exclus ou tout bonnement pas acceptés. Il faudrait, pour les jeunes en fort désir de ce genre d'engagement un service militaire adapté. Evidemment, il ne s'agira pas de les former au tir d'élite. Mais discipline, sens de l'effort et sens du sacrifice cantonné, canalisé.

5 - Une composante sociale

La frustration dans le désir de consommer et de trouver une place dans la société est également générateur de violence et donc de malheur. La bonne distance entre soi et les choses n’est pas dans le désir d’appropriation. La bonne distance est à trouver. La mesure et la qualité de nos rapports aux choses sont sources d’équilibre et même de bonheur.

Un plan banlieues devrait être engagé de façon massive. Notre société du spectacle et du vedettariat est un appel au passage à l'acte pour avoir son moment de gloire, fut-ce en se suicidant pour le journal de vingt heures. Toute la frustration trouve sa catharsis dans l'acte fatal spectaculaire qui fera que votre nom sera sur toutes les chaînes de télévision, sur toutes les ondes, dans tous les journaux. Le retentissement de votre geste atteint même jusqu'à l'étranger. Le remède est double ici : prévenir les frustrations sociales, désamorcer l'impact glorificateur de ces attentats odieux. Pour le dernier attentat commis, on pouvait tous se limiter à désigner l'auteur par l'expression "assassin terroriste de l'Aude" sans jamais donner son nom. L'anonymisation de ces terreurs serait une façon de frustrer les prochains candidats aux vocations de "martyrs" ou de "héros".

6 - Une composante politique

Une certaine collusion s'établit parfois entre la lutte des classes, les idées de la gauche radicale et l'islamisme. Beaucoup de commentateurs disent regretter le communisme qui reliait les gens dans les quartiers difficiles, avec son esprit de partage et de communauté. Cette idée n'est pas fausse. Il serait bon de penser à un système de substitution reposant sur des principes voisins : rapprochement entre les gens, dialogue, entraide, sans arrière-pensée religieuse nin politique (sans clientélisme).

7 - Une composante de délinquance

Le relâchement de la répression du fait de la baisse constante du rapport entre les moyens et le nombre et les formes de la délinquance, fait que l'impunité se généralise, les jugements interviennent tard et ne sont pas appliqués, etc. Bref, je ne vais pas rappeler ici tout ce que chacun sait déjà. Lutter mieux contre la délinquance est un moyen de réduire aussi la propagation du mal islamiste et radical. Lors de la mise en garde à vue ou en jugement des délinquants, on peut évaluer leur dangerosité, voire perquisitionner pour vérifier qu'ils ne possèdent pas des armes ou des traces d'embrigadement islamiste. Donner plus de moyens à la justice et à la police est donc la septième proposition.

8 - Une composante de radicalité

On notera que je n'ai pas dit "radicalisation' mais radicalité. Car la radicalité précède la radicalisation, laquelle est à tort réduite à sa seule acception de radicalisme religieux. La radicalité est dans les actes de délinquance irréfléchis, extrêmes, mais aussi dans un tas d'autres formes que l'on peut voir pour qui sait observer. Il convient donc de prévenir les radicalités qui précèdent la fameuse "radicalisation" car une fois les personnes radicalisées, il n’existe aucun remède pour leur faire faire chemin inverse. Lutter contre la radicalité est synonyme de "prendre le mal à la racine" car le mot "radical" vient de "racine".

9 - Une composante religieuse

C'est à dessein que je cite cet aspect en dernier car le plus souvent la foi des forcenés qui se muent en assassins est de façade. Ils ne connaissent rien du coran, n'ont pas de culture religieuse. Mais ils utilisent ce prétexte de religion pour parfaire leur radicalité. Ils trouvent alors sur Internet ou dans leur entourage délétère des exemples et des modes d'emplois pour le passage à l'acte.

II - Nos forces et nos armes à opposer

La force est le résultat d'un rapport de confrontation

Outre les réponses proposées ci-dessus, la réponse globale est à chercher dans le bonheur qui se fonde sur la force. La force elle-même grandit dans la confrontation. On le voit dans le cosmos : deux corps qui s'opposent créent une force dite "attraction". Dans nos vies, qu'est-ce qui nous rend forts sinon l'expérience de la confrontation à la vie et à ses épreuves. C'était tout le sens de la formule de Nietzsche "ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts."

Or, la perte du sens de l'effort, la suspension du service militaire, l'escamotage de la mort et de la vieillesse (parquée dans les EHPAD), l'affaiblissement de l'autorité de parents et des enseignants, tout cela contribue à affaiblir les individus en ne leur opposant plus les résistances nécessaires.

Il faut parler de l'héroïsme sans emphase

Ce que l’on peut relever dans le geste du gendarme, c’est son sacrifice intelligent. L’efficacité du don de sa vie est remarquable. Il nous rappelle aussi que nous ne pouvons pas tous êtres des héros, pas en n’importe quelles circonstances.

Mais on ne doit pas attendre des citoyens qu’ils deviennent tous des héros. On doit exiger d’eux qu’ils cultivent leur force.

La force naît de notre attitude dans la confrontation régulière avec ce qui s’oppose à nous. La force cultivée et bien employée est aussi belle que le courage et l’héroïsme. Quelquefois la force est dans l’union mais le plus souvent elle est dans notre responsabilité propre et dans notre détermination personnelle. S’opposer à ce qui nous révulse à juste titre, c’est simplement lutter contre la contagion délétère du mal.

Il faut se donner de meilleures armes

La gestion des "fichiers S" ? C’est une illusion de croire que l’on pourra enrayer une contagion en réduisant l’action dans un zoom très resserré de quelques milliers d’éléments et en attendant qu’ils agissent au grand jour. C’est-à-dire sans anticiper, sans tendre des pièges.

Il faut mieux s'armer mentalement (on l'a vu, c'est la force et le bonheur qui en découle) mais il faut aussi s'armer mieux juridiquement. Notre Droit est trop laxiste pour les tueurs qui sont en guerre contre notre peuple et qui massacrent gendarmes, prêtres et enfants. La transposition de certaines mesures propres à l'état d'urgence dans le droit ordinaire est insuffisante. Le Conseil d'Etat et le Conseil constitutionnel devraient être sensibilisés sur ce point comme il se doit. Ils ne peuvent être sourds plus longtemps aux dangers grandissants qui nous menacent.

Enfin, il y a les armes mais il y a aussi les boucliers. Les boucliers les meilleurs (il y en a d'autres), c'est notre force : la force que nous pouvons opposer à leur violence.

 



20 réactions


  • gueule de bois 27 mars 2018 09:36

    Des mots, des mots ....
    Cela me rappelle la réplique de Woody Allen à un cercle d’intellectuels dans le film ’Manhattan’ à propos des Nazis.
    Vidéo
    En gros alors que la ’bonne société’ envisage le traitement des nazis par le discours, lui il préfère les ’battes de base-ball’, seul langage qu’ils comprennent.


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 mars 2018 10:16

    Comme vous y allez.

    Vous voulez prendre des mesures sérieuses et crédibles contre la violence terroriste, quant il est tellement plus simple d’entrer en croisade - virtuelle, il ne faut pas pousser tout de même - contre l’islam


  • Jean Roque Jean Roque 27 mars 2018 10:18

     
    Le cerf en rut, avec ses grands bois lourds et encombrants, handicap face aux prédateurs, est un pontifiant mattuvu de goche. Mais au moins le cerf se reproduit, lui... il n’est pas un gland remplacé. Mais comme le gogochon il fuit.
     
    Le sanglier gaulois, avec ses simples défenses, n’a pas peur, il se retourne même contre le chasseur. C’est pourquoi les légions romaines conquérantes le prenaient comme symbole.
     
    Gogochon, la chiure finale dégénéré sorti de l’anus du grand blanc, se masturbe aux « valeurs » subjectives, car il n’a plus de projet réel objectif si ce n’est se branler à Carrouf. Peuple mort sans volonté, aux chefs nains.
     
    "Tant qu’une nation a la conviction de sa supériorité elle est féroce et respectée ; sitôt qu’elle la perd, elle s’humanise, et ne compte plus” Cioran
     


  • Jean Roque Jean Roque 27 mars 2018 10:23

    Quand au gendarme, il sort de l’ancien monde, de l’éthique transcendantale kantienne, du tps de la foi. Il était un fossile parmi les sexes dégénérés multiethniqués pousseurs de Caddie.
     
    On ne se sacrifie pas pour un supermarché, encore moins quand burkini la colon y pousse son caddie.
     


  • ZenZoe ZenZoe 27 mars 2018 10:25

    Vous avez oublié la géopolitique.
    Tant que la France dépendra des pays du Golfe pour l’achat de matériel militaire, les Français devront supporter les contreparties. Les responsbles politiques ne sont pas tous des crétins et le savent. Sans le poids des pays arabes, il y a longtemps que les mosquées auraient été fermées, les migrants et les imams renvoyés chez eux, les banlieux nettoyées et les déguisements féminins interdits partout.

     ... mais... le lobby pro-armement est puissant. C’est tout, il n’y a plus rien à dire.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 27 mars 2018 13:50

      @ZenZoe

      ça tourne un peu en rond ce que vous dites, non ?

      Sans le poids des zimmigrés arabes, il y aurait moins d’arabes.

      Et donc, la question reste entière. Que fait-on ?

      La croisade virtuelle comme l’extrême droite le propose ?


  • Taverne Taverne 27 mars 2018 11:32

    Une composante à ajouter : la composante étrangère (la double nationalité, les racines familiales, le passé historique entre la France et certains pays, l’influence de forces étrangères).

    "Chaque fois que notre nation est frappée en son coeur, d’aucuns ont tendance à vouloir la déchirer en ne traitant que les symptômes", a dit le président Macron au premier jour des Assises de l’école maternelle à Paris. « S’attaquer à une part de la cause profonde, une part qui se love en nous, c’est dans et par l’école », a-t-il ajouté.


    • mmbbb 27 mars 2018 22:10

      @Taverne lorsque le feu est dans la maison, il est trop tard d ’envisager d acheter des extincteurs . J ai survole votre article , le paragraphe sur la délinquance , d ’accord mais cela fait des décennies que l on laisse aller Par ailleurs cette délinquance est devenu un commerce bien organise par vol a la tir meme dans les campagnes il y a desormais des vols dans ces campagnes Par ailleurs ne stigmatisons ne donnons de nom Soyons bisounours ne faisons pas d amalgame et continuons ainsi Quant a ce terroriste il avait une fiche S Dès qu il s agit de taper ( l etat ; limitation de vitesse, stationnement ) sur le citoyen et le faire chier , il y du fonctionnaires des lettres de rappel des mises en demeure , quatre CRS jouant les gros bras et collant un PV a ma compagne revenant du marche un dimanche dans une rue deserte , Ces assassins pouvaient vaquer a leur libre convenance L assassin de Treves avait reçu parait il une lettre de l administartion Courrier auquel il n a jamais repondu paratit il disproportion évidente Arrêtez cette societe ,est devenu une societe de merde , Nous filons tout droit vers une balkanisation et nous l aurons bien merite .


  • LE CHAT LE CHAT 27 mars 2018 13:22

    faut faire disparaitre et réduire le cube noir en poussière , c’est de là que partent les onde maléfiques ....

    AKABI AKA’BA, et voilà ! smiley


  • zygzornifle zygzornifle 27 mars 2018 16:17

    Ouais les fleurs des baba cool contre les fusils ....


  • Buzzcocks 27 mars 2018 16:37

    « Si c’est une secte, appliquons à ce mal les moyens que l’on destine à la lutte contre le sectarisme dangereux. »

    Je ne suis pas spécialiste mais à priori, quand on coupe une tête de l’hydre, elle repousse toujours. Si on prend l’église de scientologie, elle est devenue « l’église de dianétique » et si un type vous aborde, il ne se présentera strictement jamais comme un scientologue.

    Bref, j’ai l’impression qu’on ne peut pas grand chose contre les religions. Rael avait monté son club à partouze (avec des mineurs) sans être grandement inquiété.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 27 mars 2018 16:42

    Revenez sur La loi du : Mariage pour tous" et vous verrez que la violence diminuera considérablement. La violence est toujours un appel au Père, aux limites. Ayant travaillé avec des peitits délinquants, je sais qu’ils ont besoin de repères stables et structurés, des règles dont ils saisissent profondément le sens. Pour construire une maisons, les parties mâles sont toujours complémentaires aux femelles. Essayez de faire croire le contraire et on vous prendra pour un cinglé.


  • Gasty Gasty 27 mars 2018 16:45

    La force de vivre inspire le bonheur, la force de tuer inspire le malheur. Le choix de l’un ou de l’autre s’oppose immanquablement, l’un veut plus, l’autre veut moins, le meilleur ou le moins bon, le positif ou le négatif, la beauté ou la laideur, la lumière ou l’obscurité, le bien ou le mal.

    La violence ! C’est se faire justice d’un bonheur volé. Mais par qui ?

    On le voit bien quand il s’agit d’opposer les salariés entre eux, il y en a toujours suffisamment pour demander le nivellement social par le bas . A l’origine, c’est une faiblesse qui tourne en haine et se termine en violence sur tous ceux qui voulaient vivre heureux.

    Trouvons les coupables !


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 27 mars 2018 16:46

    LA LOI, les règles sont le meilleur garant contre toutes formes de violence. Elle est déviée vers le représentant de l’ordre. Si cette loi est déstructurée à la base (comme la colonne vertébrale), le reste s’écroule et le Zuyderzee qui protège du tsunamis de la violence intrinsèque à l’être humain (Malaise dans la civilsation) s’écroule comme un château de sable.


  • Albert123 27 mars 2018 18:25

    une latitude, une longitude, 3 mecs des forces spéciales et on élimine le le sujet avant qu’il n’agisse (ce que nous faisons déjà tous les jours en dehors de nos frontières par ailleurs comme toutes grande nation qui compte)


    certes c’est peu démocratique, peu respectueux du droit et par certains aspects un peu barbare et totalitaire, mais au final bien moins que de devoir subir le jeu de massacre de petites frappes qui n’ont de toute évidence pas pris assez de torgnoles dans leur tronche petit et qui ne respectent plus les autorités françaises.

    On veut jouer avec les règles bien propres mis en place par des bisounours et des fiottes quand l’ennemi se moque éperdument de respecter ce qui n’est qu’un sujet de rigolade pour lui.

    bref pas la peine de tortiller du cul en intellectualisant ce qui n’a pas à l’être.Dolto ça marche ni pour l"éducation des gosses ni pour traiter la question du terrorisme barbu.

  • Emohtaryp Emohtaryp 27 mars 2018 19:06



    Monsieur Taverne, quand vous aurez compris cela et modifié votre logiciel, vous n’omettrez plus rien dans vos nartics....


  • agent ananas agent ananas 27 mars 2018 23:22

    @ l’auteur
    Après avoir soutenu les islamistes à renverser Kadhafi en 2011 vous feriez mieux de faire profil bas. Certes vous croyiez que c’était des bisounours à l’instar des bobos et autres rasdufront .... ignorance qui vous disqualifie de venir nous abreuver de moraline...


  • Taverne Taverne 28 mars 2018 09:08

    Si la faiblesse peut prendre la forme de la violence, elle prend aussi le visage de la haine. Enfin, certains pensent que le mur de la bêtise (autre forme de faiblesse : de l’esprit, celle-la) peut faire rempart au phénomène, lequel est mondial. Apeurés, ils se réfugient servilement dans les jupes et les pantalons des leaders forts en gueule qui bêlent des mots d’ordre virils et des fausses solutions qui font rire l’Ennemi ! On appelle cela « faire les malins ». Mais jeu de malin, jeu de vilain.

    Jamais faiblesse n’a transformé quoi que ce soit. Seule la force peut opérer la transformation nécessaire. Et la force passe par l’union nationale indéfectible autour d’un socle indiscutable.


  • xana 28 mars 2018 18:45

    Taverne,
    quel charabia... Je t’ai connu plus inspiré, moins laborieux et parfois nettement plus clairvoyant.
    J’ai cru avoir mal lu mais n’ai pas pu réussir à relire ta prose. Puis j’ai vu la moyenne des avis et j’ai réalisé que ce n’est pas moi qui ai mal lu, ton article est vraiment une daube...


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