mercredi 4 octobre 2017 - par waymel bernard

Orbán Viktor va beaucoup plus loin que Zemmour

Article tiré du livre : Du communisme de goulache à la viktature : la Hongrie de 1956 à nos jours

En janvier 2015, après avoir participé à l’imposante manifestation parisienne faisant suite au massacre par des islamistes de 17 personnes dont des journalistes de Charlie Hebdo et des clients d'un magasin casher, Orbán s'attaque à l’immigration extra-européenne qu'il ressent comme facteur de dilution d’une identité européenne fondée sur la Chrétienté. La position de la Hongrie est donc de stopper cette immigration. Orbán ne veut pas voir une minorité significative aux caractères et au passé culturel différents.

En mai 2015 le gouvernement hongrois lance une consultation nationale sur l’immigration et le terrorisme. Parmi les 12 questions posées aux électeurs :

- Êtes-vous d’accord que la mauvaise gestion des flux migratoires par Bruxelles a un lien avec le terrorisme en Europe ?

- Êtes-vous d’accord que l’État consacre plus de moyens aux familles hongroises plutôt qu’aux réfugiés ?

- Êtes-vous d'accord pour que le gouvernement renforce la législation afin de permettre d'envoyer en prison les immigrés clandestins ?

Le 3 juin 2015 le journal hongrois Napi Gazdaság publie un entretien avec Orbán Viktor. Le premier ministre déclare rejeter tout mélange à grande échelle des croyances religieuses. Il affirme que son gouvernement fera tout son possible pour épargner à la Hongrie le multiculturalisme autrement dit la coexistence de l'islam, des religions asiatiques et du christianisme. Les investisseurs, artistes et scientifiques non chrétiens sont les bienvenus mais nous ne voulons pas de mélange à grande échelle, ajoute-t-il.

Dimanche 26 juillet Orbán Viktor s'exprime devant les participants à la traditionnelle université d'été organisée en Roumanie à Tusnádfürdő (Baile Tusnad en roumain) par diverses associations de hongrois vivant dans ce pays. Il affirme que l'immigration illégale est liée au terrorisme et entraîne un accroissement de la criminalité, dont les viols, et du chômage. Il ajoute que l'Europe doit rester aux européens. Il considère que le multiculturalisme est responsable de ce qui se passe dans l’UE et que si la plupart des européens ont cru, il y a 30 ans, qu’il pouvait représenter une solution à nos problèmes sociaux, c’est évident qu’il est la cause des problèmes.

Jeudi 3 septembre 2015, après avoir rencontré le président du Parlement européen Martin Schultz, Orbán Viktor tient une conférence de presse à Bruxelles. Il déclare que les Hongrois ont peur, les Européens ont peur, parce qu’on voit que les dirigeants européens, et parmi eux les premiers ministres, ne sont pas capables de contrôler la situation. Il ajoute que ceux qui arrivent sont les représentants d’une culture profondément différente : dans leur majorité, ce ne sont pas des chrétiens mais des musulmans. C’est une question importante, car l’Europe et l’identité européenne ont des racines chrétiennes.

Samedi 17 octobre 2015 paraît dans l'hebdomadaire allemand Focus une interview d'Orbán Viktor. Il déclare que l'islam n'a jamais appartenu à l'Europe, qu'il s'y est invité. Il justifie son opposition à l'accueil par l'UE de centaines de milliers de demandeurs d'asile venus pour la plupart de pays musulmans par son souci de défendre les valeurs culturelles européennes. Il affirme que, spirituellement, l'islam n'appartient pas à l'Europe. C'est un corpus de règles d'un autre monde. Il se plaint de n'avoir pas le droit d'émettre un doute, face aux allemands ou aux français, sur la possibilité d'une société multiculturelle. Il estime que les hongrois ne veulent pas d'une telle société.

Lundi 16 novembre 2015, suite aux attentats islamistes qui ont fait 130 morts à Paris, Orbán Viktor intervient devant le parlement sur le sujet de l'immigration. Selon lui, de façon délibérée et organisée, les terroristes ont exploité les migrations de masse, en se mélangeant à la foule des gens quittant leurs foyers en quête d’une vie meilleure. Il souligne qu'il n’affirme pas que chaque migrant est un terroriste mais estime que personne ne peut dire combien de terroristes sont déjà arrivés, combien arrivent chaque jour. A propos de la clôture protégeant la frontière sud de la Hongrie que beaucoup ont qualifiée d'inhumaine il pose la question : « qu’est-ce qui est le plus humain ? Fermer la frontière à ceux qui rentrent illégalement ou mettre en danger la vie des Européens ? » Il considère que le droit à l’autodéfense est plus fort que tous les autres, plus fort que n’importe quelle idéologie ou argument économique. Il réaffirme son opposition catégorique aux quotas que l'Union européenne veut imposer à chaque pays membre pour répartir 160 mille immigrés. « Tant que ce gouvernement respirera, il n’y aura pas de quota et nous ne reprendrons aucun migrant » déclare-t-il.

Mardi 22 mars 2016 les autorités hongroises réagissent suite aux attentats islamiques à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles qui ont fait plus de 30 morts : ils sont sont une conséquence de l'accueil des réfugiés en Europe. Le ministre des affaires étrangères Szijjártó Péter, interrogé par l'agence de presse hongroise MTI, déclare qu'il y a encore trop de personnes en Europe qui ne voient aucun lien entre le danger terroriste et la migration illégale, incontrôlée.

Jeudi 2 juin 2016, à l'issue d'une visite de trois jours en Égypte et suite à sa rencontre avec le cheikh Ahmed Mohamed El-Tayeb, grand imam de la mosquée al-Azhar (qui a par ailleurs étudié la pensée islamique à la Sorbonne), Orbán Viktor déclare qu’un bon chrétien ne peut pas être anti-musulman et que ce n’est pas parce que différentes cultures existent sur Terre qu’elles doivent s’affronter. Il précise que nous pouvons vivre en paix aux côtés du monde musulman. Pas mélangé avec lui, mais à côté de lui.

Jeudi 21 juillet 2016, quelques jours après l'attentat islamiste à Nice qui a causé 80 morts, le groupe de Visegrad, comprenant Tchéquie, Slovaquie, Pologne et Hongrie est réuni à Varsovie. Au cours d'une conférence de presse organisée à l’issue de la rencontre Orbán Viktor, affirme qu'il y a un lien évident entre l'immigration illégale en Europe et les attentats qui frappent le continent. C'est pour lui clair comme deux plus deux font quatre, c'est clair comme de l'eau de roche. Il ajoute que si quelqu'un nie l'existence de ce lien alors, dans les faits, cette personne nuit à la sécurité des citoyens européens.

Mardi 26 juillet 2016, lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier autrichien en visite à Budapest, Orbán Viktor déclare qu'on ne peut laisser entrer sur notre sol que les personnes que nous pouvons examiner étroitement, parce que la Hongrie voit chaque migrant comme une possible menace à l’ordre public, une possible menace terroriste. Pour nous, ajoute-t-il, l'immigration n'est pas une solution mais un problème, pour nous c'est un poison et nous ne voulons pas avaler ce poison !

Dimanche 2 octobre 2016 a lieu le référendum sur la relocalisation des immigrés que l’UE veut imposer. Participation : 44,08 % (ce qui fait que le référendum n’est pas valide) - Suffrages exprimés : 41,32 %. A la question acceptez vous cette relocalisation des immigrés on obtient les réponses suivantes : OUI : 1,64 % - NON : 98,36 %.

Vendredi 13 janvier 2017 Orbán Viktor se prononce pour la mise en détention systématique des immigrés illégaux réussissant à pénétrer dans le pays. Lors d'un entretien sur Kossuth rádió il indique que le gouvernement a décidé de rétablir la détention par la police des étrangers en situation irrégulière.

Mardi 28 février 2017, dans un discours tenu devant la chambre de commerce et d’industrie, Orbán Viktor estime qu’il est important de sauvegarder la monochromie culturelle du pays. Alors que le taux de chômage est tombé à 4,3 % le premier ministre met en garde contre le recours à une immigration de travail pour compenser les pénuries de bras. S’il admet la possibilité de solliciter de façon transitoire des travailleurs étrangers, il insiste aussi sur la défense nécessaire de l’homogénéité ethnique.

Mardi 7 mars 2017, le Parlement hongrois adopte par 138 voix contre 6 et 22 abstentions la réintroduction de la mise en détention systématique de tous les migrants. Cette loi prévoit que les migrants seront placés dans des zones de transit aux frontières serbe et croate, où il seront détenus en attendant la décision définitive concernant leur demande d'asile. Cela évitera qu’il ne disparaissent dans la nature après avoir déposé leur demande qui a de fortes chances d’être refusée

Début avril 2017 les huit millions d'électeurs hongrois reçoivent le questionnaire d’une consultation gouvernementale intitulée « stoppons Bruxelles ». Il est accompagné d’une lettre d’Orbán qui explique que Bruxelles veut prendre des décisions qui mettent en danger la souveraineté nationale et la sécurité du pays. Il comprend six questions, avec seulement deux réponses au choix. Exemple : « Les attaques terroristes se sont succédé en Europe. Malgré cela, Bruxelles veut forcer la Hongrie à autoriser l'entrée de migrants clandestins dans le pays. Que pensez-vous que la Hongrie devrait faire ?

- A : Placer ces personnes sous surveillance,

- B : Permettre aux migrants illégaux de se déplacer librement en Hongrie. »

Vendredi 22 septembre, Orbán Viktor donne une conférence de presse à l’issue d’une visite officielle à Varsovie. Il déclare que l’Europe voit aujourd'hui apparaître clairement deux groupes de pays : les pays d'immigration qui, en ce qui concerne leur avenir, l'équilibre démographique et le marché du travail, misent tout sur les immigrés – ce sont typiquement les anciennes puissances coloniales – et ceux qui ne veulent pas le devenir et souhaitent résoudre leurs problèmes de démographie par une politique familiale et en stimulant l'économie. Il ajoute que l'avenir de l'UE dépend de la possibilité de communiquer entre ces deux groupes des pays. Mais au lieu d'observer le respect mutuel, les pays d'immigration veulent nous obliger à devenir comme eux, constate-t-il.

 



38 réactions


  • pallas 4 octobre 2017 18:21
    waymel bernard

    Il n’y a pas que la Hongrie, sa concerne la totalité des pays de l’Est, plus loin encore, il y a La Chine , Le Japon, les deux Corées, etc etc.

    En faite il faut plutôt prendre les nations faisant dans le multiculturalisme, ils sont moins nombreux, La Suède, Danemark, France, Allemagne, La Grande Bretagne, Canada.

    Mise à part eux, il semble que l’humanité ne soit pas chauvin pour ça.

    La France est scruté pour voir l’échec de l’immigration, ainsi que la conséquence actuel, une guerre civil larvé, devenant extremement grave.

    Ps : Je remercie La Génération Mai 68 de me laisser que ruine, guerre et pauvreté smiley, beau boulot les gars smiley. C’est gentil tout plein de me laisser une maison en ruine et sur le point de s’écrouler.

    Salut


    • Alren Alren 4 octobre 2017 19:10

      @pallas

      S’il y a une guerre civile larvée en France, je préfère dire une guerre « froide » malgré la mort de Rémi Fraisse, ce n’est pas entre non-musulmans et musulmans, c’est entre milliardaires et leurs séides de presse et d’entreprise contre le peuple français dans sa totalité.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 octobre 2017 21:09

      @pallas
      La génération 68 vous payé votre santé, vos écoles, vos formations professionnelles, vos loisirs et vos congés payés.

      Elle a financé pour vous, les allocations familiales, les APL, les aides sociales, la Sécurité sociale, les logements sociaux et les retraites par répartition de vos anciens. Voyons voir si vous en faites autant !
       
      Seul point commun, elle s’est faite rouler dans la farine par la classe politique, l’Europe et la mondialisation, exactement comme vous.


    • Cateaufoncel 4 octobre 2017 23:50

      @pallas

      "...il faut plutôt prendre les nations faisant dans le multiculturalisme, ils sont moins nombreux...France, Allemagne..."

      A propos de la France et l’Allemagne, deux rappels historiques :

      — A Villepinte, fin mars-début avril 1990, se tenaient les états-généraux de l’opposition sur l’immigration. Le document final concluait :


      « la France ne doit pas être considérée comme un simple espace géographique sur lequel plusieurs civilisations pourraient coexister »

      “Ce n’est pas aux pouvoirs publics d’organiser l’islam”

      « L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français » ¨

      « Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois.  »

      « C’est à l’islam et à lui seul de [s’adapter] afin d’être compatible avec nos règles.  »

       « Etre étranger en France, ce n’est pas avoir automatiquement et intégralement tous les droits liés à la citoyenneté française. »

       « L’automatisme actuel d’acquisition de la nationalité pour les jeunes nés en France de parents étrangers n’est pas bon » 

       

      L’organisation de ces états-généraux avait été confiée à Nicolas Sarkozy, pour le RPR, et à Alain Madelin, pour l’UDF. Le président du RPR, est alors Jacques Chirac, celui de l’UDF, Valéry Giscard d’Estaing. On notera que Bernard Stasi, prenant la parole en faveur du maintien des prestations sociales identiques pour Français et immigrés, fut conspuée par une assistance quasi unanime.

      En 2003, est institué le Conseil Français du Culte musulman (CFCM) que Wikipedia présente comme une « une association qui a vocation à représenter les musulmans de France auprès des instances étatiques pour les questions relatives à la pratique religieuse. » (Wikipedia), à l’initiative du ministre de l’Intérieur, et avec l’aval, évidemment, du président la République, respectivement Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, déjà cités.


      Une dépêche de l’AFP du 16 octobre nous apprend que « la chancelière allemande Angela Merkel a affirmé samedi (ce même 16 octobre) que le modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement diverses cultures, avait « totalement échoué », alors que le débat sur l’intégration s’enflamme en Allemagne.

      « Le credo « Multikulti » (multiculturel), selon lequel "Nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons", a échoué, a-t-elle dit. « Cette approche a échoué, totalement échoué », a martelé la chancelière lors d’une réunion des Jeunesses de son parti conservateur l’Union chrétienne-démocrate (CDU) à Potsdam près de Berlin.

      « Vendredi soir, le chef de la branche bavaroise de son parti, Horst Seehofer (CSU), avait déclaré devant le même public : "Nous, en tant qu’Union, nous nous engageons pour la culture de référence allemande et contre le multiculturel. Le Multikulti est mort". »

      « Tout en affirmant que l’Allemagne restait un pays ouvert au monde, Angela Merkel a estimé : "Nous n’avons pas besoin d’une immigration qui pèse sur notre système social". »

      Ensuite de quoi, la même Merkel accueillera , selon le site NationalGeographic.fr, 468’800 réfugiés ou prétendus tels, en 2014, un million en 2015.

      Plus rien à cirer de l’échec complet du « modèle d’une Allemagne multiculturelle, où cohabiteraient harmonieusement diverses cultures… », plus rien à battrede la mort du « multikulti », il ne sera pas plus mort pour autant et plus rien à reprocher à « une immigration qui pèse sur notre système social ». Après tout, il en vu d’autres, le système social allemande, avec la multiplication des nouveaux pauvres et des travailleurs pauvres, des retraités pauvres.

      Il m’a paru bon de rappeler que les multicultureux d’aujourd’hui, n’étaient pas forcément les multicultureux d’hier. Ou d’avant-hier...


    • Cateaufoncel 5 octobre 2017 00:06

      @Alren


      « c’est entre milliardaires et leurs séides de presse et d’entreprise contre le peuple français dans sa totalité. »

      Ca ne te met pas la puce à l’oreille que tes milliardaires et leurs séides, soient à 100 % pour l’immigration, pour la mixité ethnique, pour la diversité, pour le métissage, et finalement contre le peuple français de France et les peuples européens d’Europe ?

      Oligarchie mondialiste-révolutionnaires en peau de lapin : même combat !

      Lien :

      EU should ’undermine national homogeneity’ says UN migration chief


    • Scuba 5 octobre 2017 12:35

      @Fifi Brind_acier

      la génération 68 n’a rien payé du tout, elle a vécu à crédit et nous laisse la note, environ 2200 millards d’euro aujourd’hui, après avoir dilapidé l’héritage des 30 glorieuses.
      Elle nous laisse un monde en ruine et une montagne de dettes.

    • Dzan 5 octobre 2017 12:41

      @pallas
      Tu sais ce qu’elle te dit la génération 68 ?
      T’étais en usine, où les petits chefs avaient tous les droits, où les syndicalistes étaient pourchassés ?
      Où nos salaires étaient de misère ?
      T’étais où toi, le donneur de leçons ???


    • Scuba 5 octobre 2017 13:07

      @Dzan

      C’est clair que Pallas n’a pas connu l’usine : lorsque la génération 68 était au travail, l’industrie représentait 26% du PIB. La Génération 68 ayant détruit l’économie, l’industrie ne représente plus que 6% du PIB !!
      Mais je te rassure, le sort d’un livreur Deliveroo n’est certainement pas meilleur que celui de l’ouvrier en usine, et son salaire est en moyenne 30% inférieur !!

    • V_Parlier V_Parlier 5 octobre 2017 13:53

      @pallas
      Il me semble que l’article ait été « plussé » en masse tant il peut donner rapidement l’impression qu’il promeut Orban, puisqu’il résume un tas de paroles de bon sens. Par exemple celle-ci : « Il précise que nous pouvons vivre en paix aux côtés du monde musulman. Pas mélangé avec lui, mais à côté de lui. » Le fait qu’Orban consulte le peuple pour décider d’une politique affectant directement la société et la nation apparait aussi comme tout à fait normal. Or, étant donnée la couverture du livre insérée en présentation (avec le nom de l’auteur), il semble que cette synthèse prétende être un pamphlet anti Orban...


    • V_Parlier V_Parlier 5 octobre 2017 13:56

      @Fifi Brind_acier
      « La génération 68 vous payé votre santé, vos écoles, vos formations professionnelles, vos loisirs et vos congés payés. »
      Non, la génération qui a payé tout ça, moi je l’appelle la génération De Gaulle.
      La génération de post-soixante-huitards, ce sont ceux qui ont commencé à en profiter en y contribuant le moins possible.


    • Ouallonsnous ? 5 octobre 2017 19:00

      @Fifi Brind_acier

      "Seul point commun, elle s’est faite rouler dans la farine par la classe politique, l’Europe et la mondialisation, exactement comme vous."

      C’est bien que dit l’article et les hongrois peuvent et nous pouvons remercier V Orban de sa lucidité !


    • Montdragon Montdragon 5 octobre 2017 19:25

      @Alren
      Pourquoi citer Fraisse ? Et pas tous les mecs bolossés et tués quotidiennement par tes potes qui nous enrichissent tant ?


    • Legestr glaz Ar zen 5 octobre 2017 10:48

      @Zolko

      Le programme pouvait être renouvelé. Le résultat des élections allemandes fait peur à l’UE avec la montée d’un nationalisme allemand. Si vous ne voulez pas le voir, c’est votre problème. Sans la montée de ce nationalisme en Allemagne la Hongrie passait à la trape et elle aurait été condamnée. 

      Vous savez certainement que les décisions sont longues à être prises dans l’UE et les sanctions arrivent tardivement, mais elles arrivent. 

      Orban n’a rien gagné du tout. Le résultat des élections allemandes lui ôtent une épine du pied. 

    • Zolko Zolko 5 octobre 2017 12:21

      @Ar zen : « Sans la montée de ce nationalisme en Allemagne la Hongrie passait à la trappe et elle aurait été condamnée »
       
      c’est curieux cette réécriture de l’Histoire. Orbán a précédé l’AfD de plusieurs années. En fait, je soupçonne que vous ne lisez ni les journaux Allemands ni les journaux Hongrois, alors je vais éclairer votre lanterne : en Allemagne, Orbán est l’exemple que suit l’AfD ! Et il n’y a pas que l’AfD en Allemagne, il y a le FPÖ en Autriche, et d’autres mouvements souverainistes en Europe (Pologne, le Brexit...).
       
      C’est parce-que il y a d’autres mouvements souverainistes en Europe que les Allemands ont osé voter l’AfD sans avoir peur d’être accusés de nazisme. C’est pas l’AfD qui a sauvé Orbán, c’est le contraire : c’est le succès de Orbán qui a fait l’AfD !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 octobre 2017 21:19

      @Cadoudal
      Les décisions d’Orban suppriment les accords de Schengen ?

      Il faut croire que non, Salah Abdelslam est passé ... par la Hongrie avant les attentats de Paris  !
      Une vraie passoire votre Hongrie chérie ...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 4 octobre 2017 21:23

      @Cadoudal
      Vous allez avoir double travail, voilà que Philippot copie mot pour mot les déclarations d’Asselineau  !!


    • waymel bernard waymel bernard 4 octobre 2017 21:42

      @Fifi Brind_acier
      C’était à l’été 2015, avant le construction de la clôture. Abdeslam a été hébergé à Budapest par la responsable d’une association humanitaire !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2017 06:49

      @waymel bernard
      Le but de ceux qui défendent Orban, sous couvert du rejet de l’ Islam, c’est de protéger l’UE, de promouvoir « une Autre Europe à la St Glinglin », pour éviter le Frexit.


      Tous les arguments sont bons pour expliquer qu’on peut « refonder l’ Europe » et éviter la sortie. Le FN veut « une Europe blanche et catho », comme la Gauche qui veut « une Europe sociale ».

      Cela n’explique toujours pas comment fera la Hongrie, sans sortir de l’ UE, pour empêcher les migrants, une fois acceptés dans un autre pays européen, d’entrer en Hongrie ??

      Expliquez-moi en détail, pour que je comprenne, merci d’avance !


    • Zolko Zolko 5 octobre 2017 10:28

      @Fifi Brind_acier : "Cela n’explique toujours pas comment fera la Hongrie, sans sortir de l’ UE, pour empêcher les migrants, une fois acceptés dans un autre pays européen, d’entrer en Hongrie ? Expliquez-moi en détail, pour que je comprenne, merci d’avance !"
       
      facile : en ne leur donnant aucune aide sociale. Oui, les migrants pourront entrer en Hongrie, comme touristes, et ceux qui vont en Hongrie pour y travailler seront les bienvenus, mais ceux qui vont là seulement pour empocher les aides et violer les femmes seront déçus (doux euphémisme, mais si je disais réellement ce que je pense qu’il leur arrivera je me ferai interdire ici) et (re-)partiront tout-seuls.
       
      Chère Fifi, il va falloir un jour que vous acceptiez que le monde ne tourne pas autour de l’UE, et que d’y être ou de ne pas y être n’est pas la question.


    • Legestr glaz Ar zen 5 octobre 2017 12:20

      @Zolko


      Parce que le double assassin de Marseille avait des aides sociales ? Il y a des dizaines de milliers de clandestins qui circulent en France et qui ne bénéficient pas d’aides sociales. 

      Vous regardez cette affaire par le petit bout de la lorgnette. 



    • Zolko Zolko 5 octobre 2017 12:29

      @Ar zen : « Parce que le double assassin de Marseille avait des aides sociales ? »
       
      très bonne remarque : je ne sais pas s’il en recevait, mais s’il n’en recevait pas il ne survivait en France que grâce à l’aide de ses connaissances, présents en France (probablement) légalement, et probablement islamistes comme lui (des franchouillards n’auraient pas protégé une multi-récidiviste). Et c’est justement pour ne pas permettre l’installation d’une telle base arrière potentielle que les Hongrois ne veulent même pas que commence l’ombre du début de la création de ghettos islamistes.
       
      En gros, la Hongrie veut éviter le concept bien connu du pied dans la porte.


    • V_Parlier V_Parlier 5 octobre 2017 14:05

      @Fifi Brind_acier
      « Une vraie passoire votre Hongrie chérie ... »
      Parce-qu’on lui a ordonné de faire ainsi :
      http://www.youtube.com/watch?v=kaOZKLS1dvs .
      (Etre bien attentif au passage sur la Hongrie vers le milieu...)


    • Legestr glaz Ar zen 5 octobre 2017 16:52

      @Zolko

      Vous pensez que les migrants ont des velléités de s’installer en Roumanie, en Bulgarie ou en Hongrie ? Ils font la queue dans le Pas de Calais pour accéder au Saint Graal. 

      Viktor Orban n’y est pour rien si l’immigration ne se dirige pas vers son pays. Mais, effectivement, l’UE qui, dans toutes circonstances, ne sait que partager le fardeau entre tous les pays au prorata de la population ou du PIB, a encore imaginé une répartition au « prorata » pour l’accueil des migrants. La montée des nationalistes dans de très nombreux pays de l’UE, dont l’Allemagne, inquiète aujourd’hui les dirigeants de l’UE. Ils ne sont pas bêtes à manger du foin et ils comprennent bien qu’ils sont allés trop en matière migratoire, en fait trop vite. Même l’Allemagne de Merkel a fait marche arrière sur l’accueil des migrants.
      « La chancelière conservatrice Angela Merkel, d’habitude très prudente et pragmatique, a pris un seul vrai risque au cours de ses trois mandats : ouvrir en 2015 les frontières de l’Allemagne aux migrants. Au risque de se mettre à dos les pays d’Europe de l’Est et d’Europe centrale, qui, eux veulent fermer leurs frontières. Au risque de perdre une bonne partie de son électorat conservateur (la popularité de Merkel avait d’ailleurs chuté de 30 points en 2016 pour tomber à 45%). Et au risque d’alimenter la xénophobie, en permettant au parti d’extrême droite anti-immigration AfD de gagner du terrain »

      Nous avons le résultat des élections du 24 septembre et, effectivement, l’AFD fait un gros score grâce à la politique migratoire de l’Allemagne. 

      Voir une victoire d’Orban dans le retrait de la relocalisation des migrants est une erreur « kolossale ». La montée des nationalismes acterait la fin de l’Union européenne et ses dirigeants le savent ! Il faut calmer le jeu !




       

    • Gambetta 5 octobre 2017 17:26

      @Ar zen

      « Vous regardez cette affaire par le petit bout de la lorgnette. »

      Quel est le bon bout de la lorgnette ?

      pas d’aides sociales et c’est pas sur, mais de vols, de commerces illicites de complicités suspectes.

      La vraie question , est ce que tu te la poses.

      Si on avait viré ce connard à grands coups de pieds dans le cul depuis des années , deux jeunes filles continueraient à vivre leur vie. NON ?
      c’est cà la vraie question !



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 octobre 2017 18:34

      @Cadoudal
      L’UPR défend l’ UE ? C’est le seul qui propose le Frexit ! Allez vous recoucher !

      L’UPR explique depuis 10 ans, que l’immigration est gérée par les traités européens, et que pour résoudre ce problème, comme tant d’autres, il faut le Frexit. Et le FN, veut « une Europe des Nations », mais sans sortir de QUOI QUE CE SOIT.


    • Legestr glaz Ar zen 5 octobre 2017 22:19

      @Cadoudal

      Quelle curieuse conclusion ? Vous avez vraiment du mal à faire des mises en perspective. 

      Tout ça pour dire que l’UPR est le défenseur de la politique migratoire de l’UE. Je ne suis pas certain que vous compreniez tout ce que vous lisez. 

      Après vous avoir mis devant le nez les compétences de l’UE qui seule peut décider de la politique migratoire de l’Union vous n’avez donc toujours pas compris qu’il n’y a aucune possibilité de régler le problème migratoire, en demandant cette fois leur avis aux Français, sans sortir de l’UE ? 

      Vous ne l’avez toujours pas compris ? Alors voici, rien que pour vous les « compétences » de l’UE. Essayez de comprendre, cela vous fera du bien. 

      L’immigration fait partie des compétences « partagées ». Les compétences partagées (article 4 du TFUE) : l’UE et les pays de l’UE sont habilités à légiférer et à adopter des actes contraignants. Cependant, les pays de l’UE ne peuvent exercer leur compétence que dans la mesure où l’UE n’a pas exercé ou a décidé de ne pas exercer la sienne. La compétence partagée entre l’UE et les pays de l’UE s’applique aux domaines suivants :"

      Est-ce que vous comprenez ce qui est écrit ? 




      Vous comprendre que sans sortir de l’UE pas possible changer lutte contre immigration.

    • Legestr glaz Ar zen 6 octobre 2017 11:03

      @Gambetta

      Mais pour le virer à grands coups de pied dans le cul il faudrait modifier les lois en France. Les clandestins profitent de la faiblesse du système pour pérenniser leur présence sur le sol français. 

      Les lois sont faibles parce qu’elles sont décidées à Bruxelles puisque la lutte contre l’immigration est de la compétence de l’UE. Ne pas le dire, ne pas le voir, c’est passer à coté du sujet. Par exemple la directive « retour » n’a pas été rédigée en France mais notre pays a dû modifier ses lois pour agir dans le cadre fixé par cette directive. Bien évidemment les « merdias » écriront que cette directive facilite le retour des clandestins dans leur pays mais c’est très exactement l’inverse en réalité. Cette directive complique le travail sur le terrain et ouvre d’immenses perspective aux clandestins. Voilà ce que titrait le « monde » concernant cette directive : « 

      Les eurodéputés ont adopté mercredi à une confortable majorité ce projet de loi très controversé qui vise à faciliter le renvoi des sans-papiers de l’Union européenne. »


      Pour modifier les lois concernant l’immigration en France il n’y a qu’une seule et unique solution : sortir de l’Union européenne. 

      Le temps de rétention dans les centres est bien trop court pour pouvoir « identifier » tous les candidats au retour. Mais la directive européenne impose un délai maximal de 32 jours. 

      Pour virer quelqu’un sans papier il faut obtenir sa collaboration pour savoir de quel pays il est originaire. Si le temps de rétention était de 2 années, les clandestins retrouveraient rapidement la mémoire pour retourner chez eux. Mais pour mettre en place ce délai il faut nécessairement sortir de l’UE !

  • Jonas Jonas 4 octobre 2017 21:45

    Orban a raison. Le multiculturalisme engendre guerres, conflits, tensions ethniques et religieuses.

    Surtout avec l’Islam, incompatible avec les valeurs et traditions de la civilisation occidentale.

    Vous voulez réellement connaître la vérité sur l’Islam ?
    Alors regardez et écoutez les prédicateurs et imams dans les plus grandes mosquées de France endoctriner des centaines de milliers de musulmans au fondamentalisme islamique misogyne, antioccidental, antichrétien et antisémite :

  • legrind legrind 6 octobre 2017 07:09

    Ah bon Orbán ne parle pas de l’article 50 pendant 200 page mais de l’identité chrétienne de son pays ? Il faut qu’Asselineau le briefe...


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