jeudi 5 septembre 2013 - par Ricquet

Parlementaire : courroie de transmission ?

Nos élus (professionnels politiciens cooptés) sont-ils des relais du peuple ?

Au regard de débats télévisuels, il est avéré (sinon coutumier) que l'on entend toujours la même rengaine, même si elle est basée sur des contrevérités.

Les médias tronquent l’information de manière manichéenne, (préambule du journal hebdomadaire de la voix de la Russie) la définissent et l’argumentent selon des débats consensuels qui éliminent le discernement et toutes rhétoriques (selon l’expression de Cohen : on ne donne pas la parole aux esprits malades)

Que reste-t-il alors pour exprimer son indignation à défaut de corps institutionnel représentatif ? Où puis-je exprimer mon indignation et obtenir qu'elle soit relayée ? 

Je me pose donc une question légitime : Pourquoi ne pas écrire une lettre à son député (c’est-à-dire : non pas le mien, mais celui du parti majoritaire qui l’a promu à l’élection), pour lui exprimer une indignation, un désarroi porté par l'injustice, l'ignominie ou l'infamie.

Pourquoi le ferai-je, s’ils sont complices ?

Si je prends le dossier syrien, avec la malversation journalistique (mais usuelle et classique) qui l’entoure, je finis par réfuter toute information officielle (propagandiste et mafieuse dans le traitement), pour ne plus écouter qu’internet et me faire mon avis aux vues des arguments étayés par un journalisme impartial et mon sens critique apte à discerner le vrai du faux.

Les Syriens sont un peuple multiconfessionnel soudé pour l’essentiel derrière un chef érudit, qui fait preuve ici d’un discernement humaniste remarquable et remarqué, en mettant « le vivre ensemble » et la nation au centre de sa politique.

Ecrire à un parlementaire : Pourquoi faire ?

Je pense qu’un député (par nature coopté par les partis), est une courroie surannée du système qui ne sert qu’à temporiser ou canaliser les doléances, lesinjustices, les mensonges et les désespérances vers une impasse. 

S'ils ne servent qu'à donner du temps au temps : Sont-ils les tampons d’une république à genoux ?

La politique de la France est dictée en amont (En doutez-vous ?) par une oligarchie, qui se fout de la notion de pays, nation ou terroir, et défend à l’évidence les intérêts financiers et politiques de la classe possédante. (La gouvernance européenne en est un manifeste).

Le système politique et médiatique est gangrené et qu’importe la morale pourvu qu’ils aient l’ivresse de la domination et du pouvoir selon le « toujours plus » des marchands de certitudes et de mensonges.

La morale est remplacée par une « moralite » c’est-à-dire une « bien-pensance » qui s’avère être une manipulation des consciences sur tous les médias, une abjection puisque vidée de tout débat contradictoire et polémique.

La morale (qui est mienne) vous condamne pour félonie et association de malfrats.

Messieurs les députés : Les masques tombent…

La vérité est en marche, et vous serez condamnés (à défaut de vous insurger ou de démissionner) pour les silences, les impostures et les exactions de demain au nom d'une "moralite" imbécile.



6 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 5 septembre 2013 11:26

    il faudrait deja se poser des questions quand a la representativité de notre assemblée : ASSEMBLEE NATIONALE, PAS UN SEUL OUVRIER !

    et sur les elus en general : CHANGER LE STATUT ET LE NOMBRE DE NOS ELUS


  • jack mandon jack mandon 5 septembre 2013 11:53

    Ricquet, comme le canal du même nom.

    Bonjour,

    Il faut agir

    Hollande et sa clique dehors.

    Je désapprouve toute intervention militaire qui ne s’inscrit pas
    dans un mandat humanitaire sous l’autorité de l’ONU

    Si chaque citoyen fait parvenir au député de sa circonscription
    une lettre de désapprobation synthétique claire.

    Il faut arrêter les conneries maintenant

    Plus de courroie fiable, plus de transmission.


    • Agor&Acri Agor&Acri 5 septembre 2013 12:11

      @ l’auteur,

      Bon résumé, clair et succinct.

      @jack mandon,
      il est dommage de vous voir publier un commentaire qui apparaît sourd au propos de l’article et qui retombe dans les éternelles impasses de la politique politicienne.

      A quoi ça rime de dire « Hollande et sa clique dehors. » ?

      Vous préfèreriez Sarko et sa clique, ou Coppé et sa clique, ou Borloo et sa clique, ou Le Pen et sa clique, ou Mélenchon et sa clique ?

      A quoi bon critiquer une personne (ou un parti) quand le problème est le système de gouvernance dans son entier ?


    • Ricquet Ricquet 5 septembre 2013 12:45

      @Agor&Acri

      Bonjour.
      à défaut de relais institutionnel, il y a des oppositions organisées :
      ici avec la pétition qui énerve le ministre roquet aux aboies.
      ici avec l’expérience politique et les réseaux en dehors de toute couleur politique.
      et bien entendu : une multitude de sites qui dénoncent les méfaits du NWO...
      ou des livres parmi lesquels ceux de John Perkins (Les confessions d’un assassin financier) ou ceux de Peter Dale scott (American War Machine)
      Le souci, est que toute les actions se diffusent sans relais institutionnel et ne sont accessibles qu’à ceux qui ont le temps de s’y intéresser.
      Qui ne dit mot consent !
      Donc :
      Les parlementaires sont un couvercle sur la république des possédants et quoi d’autre ?

  • jack mandon jack mandon 5 septembre 2013 12:25

    Agor,

    Je ne fais plus aucune différence entre Nicolas et François,
    ils se permettent de produire les mêmes actions.


  • asterix asterix 5 septembre 2013 22:03

    Tout à fait d’accord avec Gil !
    Pas un ouvrier, pas un employé non plus.
    Que se passera t-il si un parlementaire de la majorité vote avec l’opposition ?
    Le parti majoritaire ne la présentera pas aux prochaines élections.
    Et dans l’autre sens ?
    La même chose voyons !
    Un parlementaire est payé pour obéir ; point.
    Un mouton à qui on a appris à pousser sur un bouton.
    Le reste, c’est le réflexe de Pavlov.
    Bien payé le pavlov !


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