samedi 17 août 2013 - par Jules Elysard

Pauvre Soral

J’entends parler de temps en temps d’Alain Soral. Je n’attache pas une importance excessive à sa personne. Mais je suis un lecteur régulier du Canard Enchaîné. C’est ainsi que j’ai découvert la dernière polémique dont il est l’objet consentant. J’en ai trouvé ensuite un écho sur AGORAVOX. Puis j’ai vu la mise en scène qu’il avait mise en ligne lui-même :

J’ai donc résolu de faire un (petit) tour du personnage et de le faire partager aux lecteurs d’AGORAVOX, si ses partisans me le permettent et ne se livrent pas à un tir de barrage afin d’éviter de contrarier leur champion.

J’ai commencé par visionner deux vidéos plus anciennes :

Puis j’ai résolu de tenter de lire la prose qu’il commet ici et là. Je suis allé droit au but et je me suis rendu sur son site.

Je crois que tout Soral est dans la mise en regard de ces trois vidéos : Alain Soral, jeune et marrant, qui continue de vouloir faire marrer en chantant Haziza tout seul trente ans plus tard. Entre temps, il aura revendiqué, sous le regard de sa sœur, son statut d’enfant battu en mal de réparation.

Et c’est à cet éclairage qu’il faut lire les manifestes qu’il publie sur son site. Il y énonce des constats, des banalités de base qu’il serait impossible de réfuter, mais qu’il est bon de répéter parfois :

  • lors du dernier référendum, les Français ont voté majoritairement NON ;
  • ce NON était majoritairement issu des marges de la droite et de la gauche ;
  • la sortie (ou la fin) de l’euro n’est pas qu’une hypothèse d’école ;
  • le capitalisme triomphant provoque de nombreux dommages colatéraux.

Mais ces banalités, quand Alain Soral les profère, ne sont que des prétextes. Ses textes abondent en références et révérences historiques, mais c’est le sous-texte qui déborde toujours. Ainsi dans les six allocutions qu’il a tenu à publier sur son site sous le titre Qui sommes-nous ? La première est sous titrée en toute simplicité Itinéraire d’un intellectuel français. Il n’hésite pas à déclarer d’emblée :

« Il faut toujours commencer par le commencement…

Je suis un déclassé, fils de notaire, né en province et monté à Paris en famille au début des années 60.
Mon père ayant fait de mauvaises affaires, j’ai passé mon enfance dans une cité dortoir pour ouvriers de chez Renault, comme il en fleurissait tant à l’époque.
C’était le gaullisme, les 30 glorieuses…Ambiance populaire, républicaine et saine : la banlieue idéale...

Puis il poursuit dans le romantisme d’abord :

« Je suis donc un atypique, fils de bourgeois déclassé (…)

À l’adolescence, mon père ruiné quitte Paris, je me retrouve à Grenoble au début des années 70, ville pilote d’extrême gauche, où je fais l’apprentissage de la culture psychédélique, dominante chez les jeunes en rupture de ban de l’époque : musique pop, communautés, drogues…

(…) Nous sommes en 76, c’est le mouvement punk, mouvement de révolte à la fois anti-bourgeois et anti-baba cool dans lequel je me retrouve complètement. »

Puis on apprend qu’il n’est pas un baba cool, nom de dieu !

« Ayant l’habitude, en bon léniniste, de toujours allier théorie et pratique, et ayant souvent la chance, dans ma vie, de rencontrer les bonnes personnes au bon moment, je suis mis en relation directe avec Le Pen lors d’un dîner informel, alors que je guerroie, au côté du comique antisioniste Dieudonné, contre un certain communautarisme très actif et persécuteur…Du coup, certains prétendront même que ce serait moi qui aurait fait se rencontrer les deux hommes !

Pour revenir à ma rencontre avec Le Pen, je suis immédiatement séduit par le bonhomme, son humanité, sa drôlerie… traits de caractères qu’il me semble, nous avons en commun et, après quelques échanges, je décide de rallier son comité de campagne où je côtoie sa fille Marine. »[i]

Donc, le léniniste a été séduit par le « comique antisioniste ». A-t-il envisagé d’embrasser la même carrière ? Contrairement à Pierre Desproges, il n’a pas considéré qu’il y a « plus d'humanité dans l'œil d'un chien quand il remue la queue que dans la queue de Le Pen quand il remue son œil » ? L’auteur de Sociologie du dragueur et de Misères du désir a-t-il pensé qu’il pourrait pécho l’héritière ?

Un autre texte mérite de voir citer quelques lignes car il a été prononcé par Jean Marie Le Pen, Alain Soral se flattant d’en avoir été « la principale plume » : Le discours de Valmy.[ii]

« Valmy, dernière victoire de la Monarchie, première victoire de la République », entonne donc le fils de notaire dans la bouche de l’ancien lieutenant parachutiste.

Puis vient ce passage où Soral, voulant se mettre dans la peau de Le Pen, commence par saluer les « vieux compagnons » du Front National, parfois pas très républicains, souvent catholiques traditionalistes voire fondamentalistes, avant d’oser citer un historien de renom, certes, mais d’origine israélite et mis à la porte de la fonction publique par le gouvernement du maréchal Pétain : Marc Bloch.[iii]

Jean Marie Le Pen a-t-il craché dans son mouchoir avant de citer le nom de l’auteur de L’étrange défaite ? La collaboration entre les deux nationalistes s’arrêtera bientôt.

Jean Marie Le Pen volera dans les plumes de l’auteur de Jusqu'où va-t-on descendre ? et de Socrate à Saint Tropez. Il lui reprochera un « comportement de petit enfant qui pique une grosse colère » et conclura, plutôt lapidaire : « Alain Soral est plus fait pour l'écriture ou le show-business que pour la politique ».[iv]

En revanche, le sociologue et ventriloque déclassé gardera une vraie nostalgie de cette brève entente cordiale. Dans une note additive, il reviendra sur ce discours de Valmy, disant qu’il y voit « une déclaration de réconciliation nationale, qui est en quelque sorte un prémisse à Égalité et Réconciliation. » Il ira même jusqu’à écrire : « Malgré notre rupture avec le Front National (où cette ligne est minoritaire), nous restons très attachés à ce discours, qui a été la source de beaucoup d’espoir pour nombre d’entre nous. »

Alain Soral s’est voulu le centre d’une contestation radicale du monde bourgeois. Sa démarche romantique l’a mené du « mouvement punk » en 76 au « PC »[v] dans les années nonante de l’autre siècle, puis au « FN » pour commencer le nouveau millénaire. Il n’est parvenu nulle part à devenir le centre d’un mouvement de masse, les uns et les autres le trouvant trop éclectique, trop confus, trop centriste, en un mot. D’un autre côté, pour parfaire sa radicalité, il s’est trouvé des idoles intellectuelles à réfuter, à abattre ou à détruire : Bourdieu, Cohn-Bendit, Todd…Il n’est parvenu qu’à un radicalisme verbal, une provocation médiatique où il est moins doué que Dieudonné.

Des mouvements de modes expliqués aux parents, Soral est passé aux mouvements de menton pour impressionner les enfants. Mais lui-même reste cet enfant délaissé qui en fait des tonnes pour impressionner les parents qu’il se donne. Quelle mouche l’a piqué de se vouloir faire inviter par ce Frédéric Haziza ?[vi]

Ce dernier serait-il un correspondant local du Mossad, Alain Soral lui a offert un certificat de respectabilité et un statut de victime, choses que lui-même ne cesse de rechercher. Déjà, en janvier, pour une autre plainte, le journaliste avait « eu la surprise de recevoir un coup de téléphone "solidaire" du dirigeant du Front national, Louis Aliot : "Alain Soral n’est plus du tout proche de nous. Je suis d’ailleurs en procès avec lui. Il est à la tête d’une secte." »

Contrairement à Marx, Alain Soral aime à se déclarer marxiste. Comme Johnny Hallyday, il semble aussi aimer aussi les coups. Il se serait mis depuis longtemps à la boxe anglaise et en serait même devenu « instructeur fédéral » en 2004. « En bon léniniste », soucieux d’« allier théorie et pratique », croit-il suivre le chemin indiqué par Marx ?

Certes, celui-ci il écrivait en 1843 : « la force matérielle ne peut être abattue que par la force matérielle ; mais la théorie se change, elle aussi, en force matérielle, dès qu'elle pénètre les masses. La théorie est capable de pénétrer les masses dès qu'elle procède par des démonstrations ad hominem, et elle fait des démonstrations ad hominem dès qu'elle devient radicale.

Mais il introduisait son propos en écrivant : « Il est évident que l'arme de la critique ne saurait remplacer la critique des armes ». [vii]

Dans son « itinéraire », Soral a cette phrase : « Je passe sur l’épisode de mon mariage, de mon repli sur la ville de Bayonne… » . Il préserve sa vie privée, c’est bien. Mais on peut imaginer qu’il entend peut-être sa petite femme lui dire parfois : « Tu parles vraiment comme un bon petit fasciste ». Et lui, quand il en a marre de jouer au marxiste, il lui répond alors : « Écoute, je ne suis pas un intellectuel. Le fascisme n’en a pas besoin. Ce qu’il lui faut, ce sont des actes. Or la théorie écarte de l’action »[viii].

Après leur discours de Valmy, Jean Marie Le Pen et Alain Soral ont connu de graves déceptions : le premier, un échec électoral cuisant ; et le second, un échec de plus dans sa quête ontologique de reconnaissance[ix]. Pour l’accompagner dans son aventure solitaire, il a réuni autour de lui quelques autres enfants perdus dans sa nébuleuse Egalité et Réconciliation. Mais l’enfant battu qu’il a été est resté depuis trente ans un spécimen fort emblématique de l’homme du ressentiment. L’égalité qu’il réclame à cor et à cri, c’est l’égalité avec les intellectuels qui le dédaignent. Et la seule réconciliation qu’il puisse espérer, c’est une réconciliation avec lui-même.



[i] Du communisme au nationalisme sous titré Itinéraire d’un intellectuel français (allocution prononcée à Vénissieux le vendredi 2 mars 2007) 

[ii] Allocution prononcée à Valmy le mercredi 20 septembre 2006, par Jean Marie Le Pen.

[iii] « Je sais aussi que certains de nos vieux compagnons s’étonnent de ce choix… À ceux-là je veux rappeler amicalement que si j’ai choisi Valmy, c’est qu’à travers ces diverses épopées, je crois à la continuité de la grandeur de notre peuple. (…) je suis de ceux qui pensent qu’un certain centralisme jacobin puise sa source dans le règne de Louis XIV… , de ceux qui croient que notre attachement farouche à l’Égalité, motif de tant de luttes sociales, trouve son origine dans notre vieux fond chrétien… Comme le disait le grand patriote et grand historien Marc Bloch, dont la célèbre citation exprime parfaitement ma pensée : « qui n’a pas vibré au sacre de Reims et à la fête de la Fédération n’est pas vraiment français !  »

[iv] En 2009, ce n’était pas avec Frédéric Haziza, mais avec Marine Le Pen que Soral avait des mots :

LE FIGARO. - Que vous inspirent les propos au vitriol d'Alain Soral sur Marine Le Pen ?
Jean-Marie Le Pen – « C'est inélégant de se choisir pour cible une jeune femme talentueuse et méritante. Marine Le Pen est une militante exemplaire, qui a beaucoup plus apporté au FN que ses détracteurs. La violence et la grossièreté de la réaction d'Alain Soral disqualifient un homme dont j'appréciais le talent de plume. Ses adversaires lui paraissent toujours méprisables. Je suis agacé par ce comportement de petit enfant qui pique une grosse colère et claque la porte brutalement parce qu'il n'obtient pas ce qu'il convoitait, c'est-à-dire l'investiture du FN pour être tête de liste aux européennes en Ile-de-France. Alain Soral est plus fait pour l'écriture ou le show-business que pour la politique. »

[v] Depuis longtemps déjà, Jean Ferrat chantait « Ils quittent un à un le parti. »

[vi] Ce journaliste qui sévit sur Radio J et sur LCP fait de lui-même ce portrait sans nuance et sans complaisance : « Dans ma carrière de journaliste, j’ai toujours défendu Israël, je me suis toujours attaqué aux islamistes (…) On ne peut pas me reprocher d’être anti-israélien, d’être antisioniste ou je ne sais quoi. Je me suis toujours attaqué aux organisations extrémistes palestiniennes ou organisations d’extrême droite françaises ».

[vii] Introduction à la Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel

[viii] Ces lignes sont extraites du roman de Philip K. Dick, Le maître du Haut-Château.(1962)

« Tu parles vraiment comme un bon petit fasciste, se dit Juliana.

Joe devina apparemment ce qu’elle pensait à son expression ; il se tourna vers elle en ralentissant, un œil sur sa passagère, l’autre sur la route et les voitures.

« Écoute, je ne suis pas un intellectuel. Le fascisme n’en a pas besoin. Ce qu’il lui faut, ce sont des actes. Or la théorie écarte de l’action. Ce que notre État corporatiste exige de nous, c’est la compréhension des forces sociales… de l’histoire. Tu vois ? Je te le dis ; et je sais de quoi je parle. » Il s’exprimait avec passion, quasi implorant. « Ces vieux empires pourris dirigés par l’argent, la Grande-Bretagne, la France, les États-Unis, même si les États-Unis sont en fait une sorte de rejet bâtard, pas un véritable empire, mais tournés vers le fric malgré tout… ils n’ont pas d’âme, donc pas d’avenir, évidemment. Ils ne peuvent pas grandir. Les nazis sont un ramassis de voyous, je suis bien d’accord. Toi aussi, hein ? »

[ix] Depuis sa carrière éphémère au FN, il a été remplacé facilement par Florian Philippot qui, sans s’en vanter dans les médias, est, lui, un léniniste conséquent.

 



50 réactions


  • frugeky 17 août 2013 08:47

    Il se pense au dessus de tout Soral. Avec un petit air méprisant de déclassé qui vaut quand même mieux que nous. Suis allé voir sur youtube (je mets pas le lien) une de ses contributions régulières (avril 2013 il me semble) pleine de raccourcis et de simplifications biaiseuses. Ce n’est ni drôle ni intéressant. C’est sûr que comparé à Philippot, qui n’est pas non plus ma tasse de thé, il fait pâle figure.


    • berry 17 août 2013 11:10

      Au contraire, les vidéos mensuelles de Soral sont extrêmement intéressantes et celle d’avril 2013 ne fait pas exception.
      http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-entretien-de-mars-avril-2013-17833.html

      A voir, en partie 7 , à partir de la 59ème minute, les incroyables déclarations anti-françaises et anti-catholiques de l’ancien ministre Adolpe Crémieux (l’auteur du décret Crémieux), également Grand-Maître du Grand Orient de france et président de l’Alliance Israélite Universelle.
      Indispensable pour comprendre ceux qui nous gouvernent aujourd’hui.


  • berry 17 août 2013 09:09

    Pauvre Jules Elysard, vous n’arrivez pas à la cheville d’Alain Soral.


    • jocelyne 18 août 2013 12:26

      Bien vu Archeron, par contre apparement il arrive à bien mobiliser sur le web serait-il virtuel ?


  • alinea Alinea 17 août 2013 09:33

    Je ne connais pas le bonhomme et ce que j’en ai vu ça et là ne m’intéresse pas du tout ; en revanche j’ai aimé lire ce portrait, plein de franchise mais de distinction ; merci.


  • volpa volpa 17 août 2013 09:46

    @ Jules Elysard,

    Soral est bourré d’imperfections certes. Il peut parfois être imbu de lui même certes encore, mais il a un peu plus de personnalité que toi apparemment.

    Ton article ne vaut pas un coup de scie.

    Toi, tu ne regimbes pas devant le peuple élu !.


  • Talion Talion 17 août 2013 10:05

    L’auteur vient de découvrir qu’Alain Soral est une grande gueule et que sa révolte s’explique aussi par son parcours personnel.

    C’est génial mais on était déjà au courant... Ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes... ^^

    Par contre je n’ai pas trop compris pourquoi Poutine avait été mis en illustration dans cet article.


  • etrange etrange 17 août 2013 10:22

    Monsieur Soral, on l’aime ou on ne l’aime pas, mais reconnaissons-lui au moins le mérite d’éduquer des jeunes gens, parfois de cités, à une conscience politique, chose d’autant plus méritoire que nous vivons des temps de grandes désillusions idéologiques qui poussent certains au cynisme voire à une espèce de nihilisme... Mais il ne doit demeurer qu’une étape dans cet éveil politique, sinon, effectivement, gare à la casse ! Bonne journée à vous et merci pour votre article.


    • Nuccia Nuccia 17 août 2013 12:31

           Bravo pour la façon dont vous rédigez votre opinion , les désaccords méritent d’être entendus . Même si je ne partage pas les idées de Mr Soral je défends le principe de la liberté absolue de pensée et d’expression . Comme vous le dites :« gare à la casse » sinon ....


  • berry 17 août 2013 10:36

    D’après Alain Soral, « Aucun Haziza n’est mort à Auschwitz » et « le Jacques Haziza mort à Sobibor ne fait pas partie de sa famille ».
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Alain-Soral-entretien-de-janvier-2013-16263.html
    A visionner à partir de la 20ème minute.

    Sur la même vidéo, ne manquez surtout pas la partie consacrée à Elie Wiesel à partir de la 25ème minute.
    Profitez-en tant que ce n’est pas censuré, on ne sait jamais.
    On comprend mieux pourquoi Alain Soral est boycotté par le système et fait l’objet de critiques venimeuses.


  • Agafia Agafia 17 août 2013 11:20

    Euhhh... Quelqu’un pourrait m’expliquer pourquoi notre ami Volodia Poutine illustre l’article ?
    Ceci dit, il a une bien jolie musculature smiley

    Concernant Soral... Bof... ce type ne m’a jamais inspirée grand chose à vrai dire... Le genre à aimer s’écouter parler... pas ma tasse de thé.


    • berry 17 août 2013 12:16

      Pour le système, Poutine est censé être le méchant, comme Hugo Chavez ou Bachar El-Assad.
      L’auteur fait un amalgame et le met dans le même sac que Soral.

      Il veut nous faire aimer les agresseurs et détester les victimes.


    • Nuccia Nuccia 17 août 2013 12:34

           J’ose une interprétation : Poutine et Soral ont en commun d’admirer Lénine , hélas ?!


    • zozoter 17 août 2013 21:02

      Entre A.Soral et vous, il n’y a pas photo, la baltringue, c’est vous.
      Comment peut on être blasé des ses dires. Il risque sa vie, agressé physiquement par l’Empire.
      Il faut au contraire le protéger.


  • cedricx cedricx 17 août 2013 12:11

    Bien sûr pauvre Soral ! Soral a été maintes fois agressé physiquement, gazé, vitriolé, pourquoi ? tout simplement pour ses opinions d’homme libre ! il peut avoir raison ou tort, il peut avoir erré philosophiquement ou idéologiquement - c’est le lot de tout les penseurs - Pauvre Soral qui se retrouve avec des procès bidon sur le dos ! Pauvre Soral qui lorsqu’il se plaint d’une agression se retrouve dans la situation de devoir se justifier ! Pauvre Soral qui a su désigner les vrai dangers dédaignant les boucs émissaires que l’on nous montrait à l’évidence comme étant les dangers qui nous menaçaient ! Pauvre Soral qui, en tout cas, est monté au créneau, malgré les risques encourus, et qui a dit ce qu’il croyait être juste. Et si par hasard on lui reprocherait d’être trop imbu de lui même, admettons que cet homme a de quoi être fier de lui même. Ce qui ne semble pas être le cas de l’auteur de cet article.


    • Agafia Agafia 17 août 2013 13:13

      « Et si par hasard on lui reprocherait d’être trop imbu de lui même, admettons que cet homme a de quoi être fier de lui même »

      Bof... Ceux qui ont le plus de mérite et qui auraient de quoi être fiers d’eux-même sont souvent ceux qui font preuve d’humilité...
      Bien souvent les gens imbus d’eux-mêmes sonnent creux...

      A vos moinssages smiley


  • Jules Elysard Jules Elysard 17 août 2013 12:50

    Si Vladimir (Poutine) illustre ce petit article sur Alain (Soral), c’est sans doute un hasard objectif, comme disait Alain (Breton).

    Je donne la parole à l’abbé Soral

    http://www.youtube.com/watch?v=rBYextkj0zQ
    http://www.youtube.com/watch?v=rBYextk0zQ


  • cedricx cedricx 17 août 2013 13:44

    @Agafia 


    Non je comprend et suis tout à fait d’accord avec vous sur ce point mais ce reproche que l’on fait a Soral est à mon avis tout à fait injustifié !
     

  • non667 17 août 2013 14:08

    vive soral !
    le pen vite !


  • berry 17 août 2013 15:29

    A la relecture, cet article prend des libertés avec la réalité et a des cotés tout à fait malveillants.

    -Pierre Bourdieu clash Alain Soral :
    la vidéo est l’extrait d’un débat organisé le 08/06/1982 où Pierre Bourdieu ne parle pas du tout d’Alain Soral qui était complètement inconnu à l’époque !

    - l’auteur « fait parler » Alain Soral :
    Et lui, quand il en a marre de jouer au marxiste, il lui répond alors : "Écoute, je ne suis pas un intellectuel. Le fascisme n’en a pas besoin. Ce qu’il lui faut, ce sont des actes. Or la théorie écarte de l’action«  (VIII)
    En relisant bien le paragraphe et le renvoi VIII, on s’aperçoit que ces lignes sont extraites d’un roman de Philip K. Dick, Le maître du Haut-Château !

    - Alain Soral »semble aussi aimer les coups".
    Jusqu’à preuve du contraire, c’est lui qui se fait attaquer par la ldj ou les antifas, qu’il appelle d’ailleurs très justement les kapos du régime.


  • politzer politzer 17 août 2013 16:24

    Bonjour

    Je ne connaissais pas ce Jules machin. Il écrit bien , c est assez brillant dans le genre. On le voit ce n est pas un amateur dans le domaine de l’écriture. Dans celui de la pensée conceptuelle ça laisse à désirer par contre.
    Pour soutenir que :« 
    Florian Philippot qui, sans s’en vanter dans les médias, est, lui, un léniniste conséquent. » , il faut tenir une couche de confusion très épaisse . Cela dit je n ignore pas que les propagandistes de l’impérialisme adorent ce genre de rapprochement : fasciste= communiste .
    Soit il s agit d’imbéciles soit d’intellectuels mercenaires qui n en croient pas un mot.
    Ce graphomane aurait pu montrer le fonctionnement très « Goebbels » de Soral à propos de Bloch quand le chef fasciste a déclaré à F.Lang ( grand réalisateur juif allemand) dont il sollicitait la mise en scène des JO de 36 :« c est nous ( les nazis) qui décidons qui est Juif et qui ne l est pas ! ». Ca aurait eu l avantage de mettre en valeur le côté manipulateur du bonhomme qui promeut ses « bons Juifs » pour mieux faire avaler son antisémitisme obsessionnel . Quand à son « Marxisme » de pacotille c est juste un slogan destiné à attirer à lui des individus désemparés par la trahison du P« c »F vis à vis de la lutte des classes et de la dictature du prolétariat . D ailleurs si notre Jules machin avait lu Soral comme il faut il aurait bien vu que ce dernier est davantage proudhonien . Et Proudhon est à Marx ce que la maternelle est à normale sup. Cf « Misère de la Philosophie » . Enfin ni l un ni l autre n ont évidemment lu Lénine que l un et l autre se plaisent à citer ...brièvement !lol


  • David 17 août 2013 18:35

    Ce Jules Elysard n’a sûrement jamais ouvert un bouquin de Soral. Il se contente de glaner ici et là des ragots, des bruits de couloir, au mieux 2/3 écrits copier/coller disponibles sur le net. Mais absolument rien sur les bouquins du pamphlétaire (juste les titres...)

    Qu’on aime ou pas un auteur, c’est la moindre des choses de prendre connaissance de ses écrits avant d’en parler.

    ça fait très pseudo-intello demi-instruit qui prend tout de haut et qui doit réciter du Debord (le pauvre...) dans son logis bourgeois version 7e arrondissement. Mais sans doute me trompé-je...

    Du vulgaire journalisme façon Voici... Postulez donc pour intégrer le grand journal de Canal plus, c’est fait pour vous.

    Et cette phrase : « Florian Philippot qui, sans s’en vanter dans les médias, est, lui, un léniniste conséquent. » ahahahaha... sans commentaires...

    ... et j’oubliais des extraits de PH. Katerine, tout ce que la chanson française produit de plus mauvais depuis des années...
    Les références...quelle pitié, par tous les dieux...

    Mon pauvre Jules... lecteur régulier du Canard Enchaîné ! Mouarf !!!!

    J’ai bien ri quand même...


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 17 août 2013 20:15

    @ l’auteur

    Vous avez produit là un bien mauvais article dans lequel, plutôt que de discuter les idées de Soral, vous faites le guignol au sujet de sa personne.

    C’est de l’ad hominem façon journaliste.
    Si vous lisez le Canard, c’est peut-être pas étonnant.

    Votre psychophilosociologie fait tout de même un peu bazar et n’éclaire rien.
    Ni la personne de Soral, ni bien sûr le lien qu’il y a entre celle-ci et ses idées.
    L’exercice aurait pu être intéressant mais je ne dis pas ça pour vous suggérer de le tenter.
    Je pense que vous avez eu raison de ne pas vous y risquer.
    Au plan conceptuel comme l’a dit un commentateur plus haut, vous devriez peut-être travailler un peu.
    Par exemple, votre notion de « quête ontologique de reconnaissance » gagnerait certainement à être précisée.
    Sachez que pour le moment, vous êtes le seul sur Terre (selon Google) à l’avoir formulée !
    En soi, c’est un signe, de génie, ou de maladresse.
    Je vous laisse choisir.

    Quoi qu’il en soit, vous me donnez envie d’écrire un article sur Soral.
    Non pas pour défendre ses idées, il le fait très bien, mais plutôt sa personne dont je me lasse d’avoir à dire que oui, bien sûr, il est narcissique, mais so what ?

    Si vous jugez de la valeur de certaines idées en vous basant sur les traits de personnalité de celui qui les défend, c’est que vous n’arrivez pas à juger des idées directement.
    Encore une fois, la pensée rationnelle ne fait pas dans l’ad hominem.


    • C.Q.F.D. C.Q.F.D. 19 août 2013 08:57

      Mon petit Salvador,

      Vous avez eu « envie d’écrire un article sur Soral » comme vous avez eu une envie de pisser ?

      Après avoir lu votre prose laborieuse, je me dis que vous risquez de vous ridiculiser. Mais si vous êtes très gentil avec lui, vous risquez d’avoir les votes de ses partisans.


  • smilodon smilodon 17 août 2013 21:07

    C’est vrai qu’il y aurait beaucoup à dire à son sujet, notamment sur son « comportement ». Quant à son intelligence, sa vision des choses et du monde, je pense très sincèrement qu’il vole loin au-dessus du « nid de coucous », politique et médiatique !.... Mais alors, très loin au-dessus !!... Mais c’est un homme peu commun, je l’avoue. Un « fou génial » en quelque sorte. Sa culture et son érudition sont trop loin de la « masse » !.... C’est ce qui « énerve » beaucoup de gens....A mon humble avis, et sans vouloir offenser personne. Adishatz.


  • wesson wesson 18 août 2013 00:05

    Bonsoir l’auteur, 


    je pense que dans votre compréhension d’Alain Soral, il manque cette vidéo ...

  • 2000mg 2000mg 18 août 2013 05:39

    sûr qu’avec Soral c’est pas la table rase, prenez le contenu monsieur le voyageur du passé, 5h de commentaires c’est pas pour rien...


  • esox1 18 août 2013 10:04

    Vous n’aviez pas besoin de faire tout ce « travail », la vidéo de Bourdieu (qu’on a, bien heureusement, pas de temps à perdre à visionner) explique mieux que toute autre chose votre démarche : un geste maçonnique.
    Vous auriez pu « travailler » un peu plus et mettre une photo de Soral buvant une bière avec des potes quand il était jeune et en conclure qu’il est un fasciste alcoolique.
    Sinon, c’est du bon boulot : les gens de gauche qui n’avaient pas encore compris que la seule issue pour sortir de ce marasme soit de voter Marine ne vont plus hésiter une seconde en lisant de tels « reportages ».
    Sinon, les gens de « goooooche » comme vous sont beaucoup poins loquaces pour nous expliquer pourquoi la France est le seul pays de l’OCDE à couper les aides sociales aux plus démunis de ses concitoyens :
    http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2012N30440
    Ca serait beaucoup plus utile que de passer des heures à calomnier Mr Soral. Mr Soral, lui, passe son temps à informer et tenter de réconcilier le peuple de France. Ce n’est pas lui qui complote à longueur d’année pour mettre les gens à la rue.
    Posez-vous bien la question : qui est le plus dangereux ? A Soral ou les « gentilles assistantes sociales de gauche » qui poussent les français un par un à la rue ?
    Qui est le plus dangereux ? A Soral ou les politiques qui planifient savamment ces actions ?


  • Nuccia Nuccia 18 août 2013 16:27

    Je voudrais d’abord remercier les collaborateurs qui m’ont permis d’entrer provisoirement dans le « top ten » d’Agoravox, moi qui publie généralement des articles assez confidentiels.


    Bien sûr, ce succès doit être tempéré. En effet, il faut admettre qu’une majorité des réactions qui veulent défendre le pauvre Soral sont une manifestation fort banale de ce que j’appelle LA PESTE EMOTIONNELLE.

    Ce concept, emprunté à Wilhelm Reich, reste le plus pertinent (avec celui d’ARCHAISME TECHNIQUEMENT EQUIPE emprunté à Debord) pour décrire des phénomènes historiques comme le (national) bolchevisme, le fascisme et le management des hommes dans les entreprises . Hannah Arendt aurait parlé de BANALITE DU MAL. 

  • Jules Elysard Jules Elysard 18 août 2013 16:33

    Je voudrais d’abord remercier les collaborateurs qui m’ont permis d’entrer provisoirement dans le « top ten » d’Agoravox, moi qui publie généralement des articles assez confidentiels.


    Bien sûr, ce succès doit être tempéré. En effet, il faut admettre qu’une majorité des réactions qui veulent défendre le pauvre Soral sont une manifestation fort banale de ce que j’appelle LA PESTE EMOTIONNELLE.

    Ce concept, emprunté à Wilhelm Reich, reste le plus pertinent (avec celui d’ARCHAISME TECHNIQUEMENT EQUIPE emprunté à Debord) pour décrire des phénomènes historiques comme le (national) bolchevisme, le fascisme et le management des hommes dans les entreprises . Hannah Arendt aurait parlé de BANALITE DU MAL. 

    Vous n’avez pas bu. Ce texte a bien été écrit à quatre mains.

    • David 18 août 2013 21:34

      Mais ne vous réfugiez pas derrière des concepts en prenant les autres de haut, Jules Elysard.
      Vous ne répondez de plus jamais aux arguments des parties adverses.

      Votre article est creux, c’est un écrit défouloir à charge et basta ! Ne vous étonnez donc pas des diverses réactions. Qu’on aime ou pas Soral, je le répète...


    • C.Q.F.D. C.Q.F.D. 19 août 2013 11:21

      Mon petit David,

      Le docteur en histoire que vous êtes, avec sa fronde en matière plastique, a proprement mouché ce pauvre Elysard, ce consultant en rien... 


    • Yohan Yohan 5 septembre 2013 19:12

      Articles confidentiels d’Agoravox ????. Damned ! faut surtout pas dire ça devant Momo, il va en faire une jaunisse, lui qui croit être le centre du monde et le rédacteur le plus lu urbi et orbi smiley


  • Shade 19 août 2013 04:20

    Petite dédicace à l’idéologue du « métissage forcé de la France », celui qui aura érigé le métis biologique en incarnation de la dégénérescence mondialiste et bouc émissaire des temps.


    «  Soral reprend les vieilles définitions de l’antisémitisme. Celles d’avant la première guerre mondiale. La transformation a eu lieu juste après la seconde guerre mondiale, lors du procès de Nuremberg. Ce changement de définition fût réalisé pour couvrir l’antisémitisme réel des puissants capitalistes qui étaient à l’origine de la montée du nazisme et de l’extermination d’une partie de la population, sous couvert d’idéologie antisémite, usée à des fins de propagande manipulatrice, ne trouvant aucun autre moyen pour palier à la baisse tendancielle du taux de profits. On est passé de antisémite : »quelqu’un qui ne se soumet pas au racialisme du Judaïsme Talmudo Sioniste« à antisémite : »Génocidaire Hitlerien« . Soral tente juste un retour à l’antisémitisme pur débarrassé de sa composante nazie. 


    Ce qu’il nomme »racialisme du Judaïsme Talmudo Sioniste« est ce qu’on nommait à la fin du 19ème siècle »l’esprit judaïque". Le racialisme du judaïsme talmudo-sioniste existe. (...) La lutte agressive et haineuse contre ce racisme hébreux est la source de l’antisémitisme. L’antisémitisme n’a jamais été autre chose qu’une réaction raciste à l’encontre du racisme religieux et idéologique qu’est le judaïsme, le judaïsme bien compris comme dirait Soral. Alors, évidemment, Soral ne va pas exploser en antisémite radical sur une vidéo diffusée sur le net, mais si son analyse de ce qu’il nomme le talmudo-sionisme est correcte, elle n’est en rien originale, et elle est le fondement de l’antisémitisme tel qu’il s’est exprimé depuis toujours jusqu’à la seconde guerre mondiale. Soral joue le jeu de la bourgeoisie antisémite, dont les membres peuvent être juifs et tout à fait engagés religieusement et politiquement (ces types que Soral qualifiera de juifs virils et conséquents, respectables même si ennemis) pour amener ça à la plèbe, à la classe prolétaire sous classée par rapport à la classe moyenne dont il faut préserver les avantages de classe. Ces derniers sont les habitants des quartiers ghettoisés pour la plupart issus du magrheb, musulmans, mal intégrés et premiers sur le front de la lutte du capitalisme envers le peuple. Il suffira alors d’user des ficelles islamiques et pseudo-marxistes pour créer une nouvelle idéologie antisémite, calque intégral de l’antisémitisme chrétien anti-communiste de la fin du 19ème siècle qui trouvera son expression radicale dans le nazisme des pauvres et la collaboration pétainiste.

    Quand à son antidémocratisme qui n’en serait pas un vu que actuellement on est pas en démocratie, et que en fait, il est un vrai « démocrate malgré lui », c’est un leurre car on ne l’aura jamais vu effectuer une critique démocratique de l’oligarchie. D’ailleurs, Soral sait pertinemment qu’il ne faut pas nommer le système politique actuel démocratie, mais s’il ne le fait pas, il ne peut justifier son antidémocratisme qui est plus que latent : « Faire votre bien malgré vous, parce que souvent vous ne savez pas ce qui est bien pour vous » est l’exacte définition de l’aristocratie. Aristocratie qui se dévoie toujours en oligarchie ploutocrate. Soral le sait très bien, il feint de lutter contre la bourgeoisie capitaliste libérale-libertaire dans des visées populaire et sociale, il ne fait que lutter pour sa classe, une bourgeoisie aristocratique déclassé (il nomme explicitement ainsi ces origines familiales) par les premiers lors de la Révolution française. Ce qui reste de cette bourgeoisie aristocratique est actuellement le noyau dur de tout ce qui se produit politiquement à l’extrême droite, des monarchistes radicaux, catholiques aux islamistes antisémites pro-charia. 

    Soral n’est que l’idéologue de cette mouvance qui a besoin de l’appui du prolétariat pour réaliser sa révolution réactionnaire."


    http://goo.gl/12tXfv


  • claude bonhomme claude bonhomme 19 août 2013 08:40

    Finalement, je vous au trouvé assez bienveillant avec le triste Soral.

    Votre article a été inspiré par la polémique avec Haziza que j’ai découverte moi-aussi dans le Canard Enchaîné. Vous auriez pu préciser que cet Haziza a été pigiste au Canard Enchaîné, raison pour laquelle peut-être le volatile consacre à l’affaire autre chose qu’une brève. Mais vous avez cité quelques lignes du journaliste de Radio J et de LCP :
    « Dans ma carrière de journaliste, j’ai toujours défendu Israël, je me suis toujours attaqué aux islamiste ».
    Imaginez un journaliste français qui oserait déclarer : Dans ma carrière de journaliste, j’ai toujours défendu les Palestiniens, je me suis toujours attaqué aux sionistes."
    Cet Haziza me semble également un triste sire, mais, vous avez raison, Soral a réussi le tour de force d’en faire une victime et un martyr.


  • esox1 19 août 2013 14:08

    A Jules Elysard : on refait pas un petit article sur A Soral ou LLP aujourd’hui ?
    Ah oui, cela n’a pas eu l’effet escompté...
    Cela s’appelle l’arroseur arrosé.
    Continuez d’éveiller les non-éveillés sans le vouloir, vous êtes fantastique.


  • Nuccia Nuccia 19 août 2013 19:07

              « La France est bien la lanterne ROUGE de la zone occidentale . L’Occident , aujourd’hui , c’est un GI qui fonce sur Falloudja à bord d’un char Abraham M1 en écoutant du hard rock à plein tube . C’est un touriste perdu au milieu des plaines de la Mongolie , moqué de tous et qui serre sa carte bleue comme son unique planche de salut . c’est un manager qui ne jure que par le jeu de go . C’est une jeune fille qui cherche son bonheur parmi les fringues , les mecs et les crèmes hydratantes . C’est un militant suisse des droits de l’homme qui se rend aux quatre coins de la planète , solidaire de toutes les révoltes pourvu qu’elles soient défaites . C’est un Espagnol qui se fout pas mal de la liberté politique depuis qu’on lui a garanti la liberté sexuelle ....C’est un cybernéticien qui a trouvé dans le bouddhisme une théorie réaliste de la conscience et un physicien des particules qui est allé chercher dans la métaphysique hindouiste l’inspiration de ses dernières trouvailles . L’Occident , c’est cette civilisation qui a survécu à toutes les prophéties sur son effondrement par un singulier stratagème ...... » 


    De qui est ce texte ? 
    Je livre cette question à vos lucidités ...
    Est-il de Soral , Alain de Benoist , Guy Debord , Frantz Fanon , Tariq Ramadan , Alain Finkielkraut , Michel Onfray ?



    Mais surtout qu’en pensez VOUS ?

    • Mézigue 4 septembre 2013 08:47

      Excellent le site « Hoplite » ? C’est une plaisanterie. Voyez ICI

      « Hoplite », ce pseudo n’est-il pas parlant ? Mais le militant identitaire qui se cache derrière ce pseudo ne se prend pas seulement pour un fantassin prêt à repousser les « barbares », il se prend également pour un médecin et même pour un psychiatre, et se croit donc autorisé à poser des diagnostic ... par correspondance

       


  • claude bonhomme claude bonhomme 20 août 2013 08:45

    Eh bien, Nuccia, je serai le premier à tenter de répondre à votre énigme. Je vais procéder par élimination :
    Alain Soral : non, trop bien écrit
    Alain de Benoist : trop rock ’n roll
    Guy Debord : pas assez concis (et sans doute était-il déjà mort)
    Franz Fanon : déjà mort
    Tariq Ramadan : pas assez jésuitique
    Alain Finkielkraut : c’est pour rire ?
    Michel Onfray : pourquoi pas Henri Gaïno après une prise de cocaïne ?

    Je pencherais plutôt pour un texte de l’ultra gauche.

    Quant à Jules Elysard, il a déclenché une vaguelette bleue marine sur son article. Une vaguelette qui a sans doute découragé d’intervenir ceux qui avait compris son point de vue et qui ne voulaient pas mêler leur voix à la meute de ceux qui veulent réconcilier Soral avec Marine Le Pen afin de la faire élire en 2017. Mais il faut de tout pour faire un monde.

    Ceci dit tout n’est pas jeter dans ce que disent ces fascistes, Elysard. Si la dernière intervention d’hier sent la haine et la stupidité, vous en avez contraint un à relire plusieurs fois votre texte et à faire preuve de perspicacité : vous aviez cité un roman de science-fiction pour illustrer le cas Soral et il a tenu à en informer ses petits camarades.


  • Nuccia Nuccia 20 août 2013 20:18

          Et Julien Coupat ?


    En fait ce texte est « anonyme » , issu d’un collectif qui se situe clairement dans la gauche anti léniniste et anti social démocrate .


  • Jules Elysard Jules Elysard 21 août 2013 13:43

    L’INSURRECTION QUI VIENT ?

    Je n’aurais pas deviné, Nuccia.

    Quant à Claude Bonhomme qui m’a fait remarquer mon article a connu un certain succès, il a raison. Mais j’aurais préféré que ce succès de lecture couronne d’autres textes sur des sujets plus intéressants que ce pauvre Soral.

    Cependant l’ironie ici, comme souvent, est dans « la rencontre fortuite » de mon article avec un autre, plus scientifique et moins polémique. En effet, PAUVRE SORAL est entré dans le top ten d’AGORAVOX et a même atteint la 2ème place. A ce moment, la 1ère place était occupée par un article intitulé LES VAGUES SCELERATES.

    Et moi, j’avais déclenché sur mon article quelques gouttes de LA VAGUE BLEUE MARINE. Tous ces pauvres mariniers qui s’excitent sur leur clavier pour écrire leur manifeste : L’ERECTION QUI VIENT.


  • Mézigue 4 septembre 2013 07:58

    @ Jules Elysard
    Bravo pour ce très juste portrait et bravo également pour cette trouvaille, en fin d’article, d’une description prémonitoire du petit agitateur d’idées.

    Un conseil si je peux me permettre ... Ne minimisez pas trop l’importance du phénomène soralien. Voyez d’ailleurs tous les réactions ci-dessus et le fait que votre article soit entré dans le top ten d’AGORAVOX

    Quant bien même Soral ne serait-ce qu’un brave garçon, le fait qu’il y ait tant de jeunes gens qui l’admirent et semblent convaincus par son discours, pose un certain nombre de questions. Je vous invite à compléter votre connaissance du sujet en cliquant sur « brave garçon ». 


  • ecouteur 5 septembre 2013 18:48
    Soral aime la France, et veut nous apprendre à l’aimer, de quartiers, de campagnes, de gauche, droite, euro, francs, chrétiens, musulmans...

    Un projet complètement raciste et anti-sioniste ^^

    Il a le courage de lancer un débat d’idées qui concerne tous les français.
    4 mains pour écrire cet article, une question me démange : combien de cerveaux ?

    « Great minds discuss ideas ; Average minds discuss events ; small minds discuss people »
    Eleanor Roosevelt

    Nous savons dans quelle tranche vous vous trouvez.
    Vive la France !

  • Jules Elysard Jules Elysard 7 septembre 2013 20:27

    @ Mézigue


    Merci pour votre petit mot. Je ne minimise pas trop, je crois, l’importance du « phénomène soralien », mais je n’exagère pas son importance non plus. Bien sûr, je déplore que ce petit article soit devenu le plus lu de ceux que j’ai publiés ici (jusqu’alors c’était mon premier article sur Todd). Il est devenu aussi le plus commenté après LE FASCISME A MAUVAISE PRESSE.

    Je n’ignore pas qu’en publiant de tels sujets (le fascisme, Soral, Venner), je risque de déchaîner le déversoir à insultes. Je reviendrai sur le sujet principal, le fascisme, la peste émotionnelle, mais pas autrement qu’en passant sur les Soral et les Venner. 

    D’un point de vue sociologique et politique, ce n’est pas le contenu des réactions hostiles qui est intéressant. C’est leur ton et leur quantité. Il y a bien sur AGORAVOX toute une mouvance de fascistes, de racistes, de complotistes, etc (selon les noms que leur donnent les « antifa »), et qui eux-mêmes se parent des titres de « patriotes », « nationalistes », « veilleurs », « réveillés ».

     On peut se moquer des leurs discours indigents, de leur admiration pour des Soral, des Venner, des Zemmour. Mais il est peut-être préférable, d’un point de vue psychiatrique, que de tels propos puissent être proférés, qu’ils ne soient pas censurés.

    Je n’ignore pas cependant que leurs intentions avouées est de me faire taire parce que je ne partage pas leurs idées. Que, s’ils en avaient la possibilité, il voteraient contre la publication de mes petits articles. 

    • Mézigue 24 septembre 2013 13:21

      @ Jules Elysard
      Bonjour et pardonnez-moi d’avoir répondu si tard ...

      Chacun applique la politique qu’il veut sur son blog. La vôtre est certainement tout aussi défendable que la mienne. Tout dépend des objectifs que nous avons par ailleurs et des impératifs de clarté que l’on veut appliquer ou pas.

      Pour ma part, plutôt que de publier tous les commentaires que je reçois et qui ne font que se répéter à l’infini, j’opère une sélection. Ainsi ceux qui se posent des questions et qui sont momentanément attirés par des discours extrémistes peuvent se rendre compte qu’ils ne sont pas les seuls à se poser ces questions et peuvent parfois être convaincus par certains arguments auxquels ils n’avaient auparavant pas pensé. 

      C’est ainsi que j’ai pu établir certains dialogues avec des soraliens ou avec d’ex-soraliens  ; dialogues qui me semblent plus constructifs que ces éternels commentaires perdus dans la masse d’autres.

      Cordialement


  • C.Q.F.D. C.Q.F.D. 7 septembre 2013 21:52

    @ Elysard


    Vous n’êtes pas charitable envers les faibles d’esprit.

    Ce pauvre Aladeen n’a jamais rencontré de génie dans une bouteille. Et il doit s’ennuyer ferme le samedi soir.

    Je m’avance peut-être. Aladeen pourrait être le pseudo virtuel d’un groupuscule identitaire. Quelques paumés qui se succéderaient à tour de rôle devant le clavier pour dénoncer l’antifrance. Mais je tombe dans le complotisme, là.

  • Jules Elysard Jules Elysard 9 septembre 2013 20:37

    Je ne sais pas qui est cet Aladeen qui vient comme une mouche bourdonner à mes oreilles. Peut-être est-ce un gentil garçon, qui attend simplement qu’on lui dise qu’on l’aime ou, tout au moins, qu’on le reconnaisse, qu’on le considère comme esprit... indépendant ?


    Je reprendrai simplement 4 de ses propos successifs :

     »Cher auteur, vous ne valez pas même les rognures d’ongles de Soral

    Heureusement qu’il existe des Juifs bien plus cultivés, intelligents, réfléchis et justes que « l’auteur » de cet article.

    Allez raconter l’histoire à l’envers à vos amis mais pas ici !

    Fantasmez stigmatisez il ne vous reste que cela, c’et à dire vraiment pas grand chose.« 


    Bref, s’il commence par une formule de politesse, c’est pour m’insulter. Puis il semble avoir conclu (je ne sais pas comment) que je suis Juif, mais qu’il y a des Juifs plus intelligents que moi. Ensuite, il m’intime l’ordre de ne pas raconter d’histoire »ICI« . Entend-il par là qu’il est chez lui sur AGORAVOX et que moi je m’y serais introduit de façon sournoise ? Enfin, il conclut par une formule qui s’applique si bien à sa façon de fonctionner. 

    On peut diagnostiquer qu’il manifeste des tendances paraonïaques. CQFD, qui est un peu paranoïaque lui-aussi, suggère que derrière ce pseudo se cache peut-être un collectif identitaire. Pourquoi pas ? On entend dire qu’AGORAVOX est envahi par les »conspi". Quand bien même. Le diagnostic serait le même : une bande de paranoïaques en quête de leur propres identités.


  • Jules Elysard Jules Elysard 9 septembre 2013 20:48

     » et  d’


    Désolé si je me suis un peu emporté.

  • Brice Bartneski bartneski 10 septembre 2013 08:44

    Soral, le nouveau gourou parle très intelligemment de chose très connes. C’est pas moi qui le dit, c’est sa sœur. Comme tout gourou, la seule chose qui l’intéresse, c’est le fric.


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