mardi 9 mai 2017 - par Paul ORIOL

Présidentielle : bombe à fragmentation et à retardement

 

Macron et après ?

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Emmanuel Macron est élu président de la République, après une campagne électorale dévastatrice : tout est à reconstruire pour tout le monde. Et surtout pour la démocratie.
Emmanuel Macron a été élu avec une majorité confortable. Mais…

Il ne faut pas oublier que, lors du premier tour, il n’a obtenu que 24 % des voix et qu’une bonne partie des 66 % obtenus au second tour sont des voix de refus de Marine Le Pen. Quoi que dise la presse nationale aujourd’hui, qui a fait du vote utile au premier et au second tour l’argument essentiel du vote Macron. La presse internationale, soulagée, fait de cette élection une adhésion inconditionnelle à l’Union européenne, baptisée Europe. Ce qui promet plus d’alignement sur l'Union européenne telle qu'elle est que d’initiatives pour une Europe sociale et démocratique.
Encore plus que son prédécesseur, tout sauf Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron est élu par défaut, tout sauf Marine Le Pen. La magie du système électoral magnifie la ligne politique de moins d'un quart des votants du premier tour...

Avec quelle équipe ? C’est ici que les problèmes commencent. Il n’est pas étonnant qu’Emmanuel Macron ne soit pas pressé de donner le nom de son Premier ministre. L’ambiguïté doit durer le plus longtemps possible pour entretenir l’espoir de chacun en vue des élections législatives.

Macron et après ?

Il n’y a plus de parti de gouvernement uni, de droite ou de gauche, si cela a jamais existé. Il y avait au moins les apparences. Les caciques sont ou éliminés ou en grand danger de l’être. On comptera les survivants après les élections législatives.
Il n’y a pas, pour le moment, de majorité de gouvernement. Tout dépend des prochaines élections. Que va décider Emmanuel Macron quant aux investitures : candidats En Marche, pur label ? Majorité présidentielle, ouverte à tous les soutiens, avec quelle répartition entre PS, LR et macroniens pur sucre ? Quelle place pour le recyclage ? Pour les députés sortants ?

La bombe à fragmentation de l’élection présidentielle est aussi une bombe à retardement. Ses effets vont se faire sentir lors des législatives et bien après. Une recomposition de tout le paysage politique est probable. Pour que rien ne change. Lors des législatives, tous ceux qui ont voté Emmanuel Macron ne voteront pas pour les candidats estampillés Macron. Risquent d’apparaître des concurrents multiples ralliés de la première ou de la onzième heure

Déjà, se font entendre ceux qui veulent participer au gouvernement et ceux qui veulent seulement soutenir. Ceux qui veulent faire un parti présidentiel et ceux qui veulent conserver, sous une forme ou une autre leur vieille structure, d'opposition ? de participation ? Des scissions sont en cours à droite. Certains pensent qu’il y a une place pour une opposition de droite qui pourrait récupérer une partie des électeurs de Marine Le Pen et même faire un bout de chemin avec la partie raisonnable de ce parti qui veut aussi s’ouvrir pour approcher du pouvoir.

 

Macron et après ?

Car il ne faut pas oublier Marine Le Pen et le Front national. Elle est arrivée deuxième au premier tour, avec 21,3 % et a réuni 34 % et 10,6 millions de voix au second. Soit deux fois plus que Jean-Marie Le Pen (5,5 millions) en 2002 face à Jacques Chirac.
Ces résultats sont les meilleurs obtenus par le FN et Marine Le Pen et constituent une progression importante par rapport aux résultats antérieurs, témoins de l’échec des politiques suivies à ce jour.
Ce vote risque d’être un peu oublié, surtout si le plafond de verre est efficace localement aux législatives pour empêcher l'élection de députés du FN. Car ces résultats n’inquiètent les politiques que modérément. Ils sauront les utiliser, à nouveau aux législatives, pour favoriser le vote utile pour eux, qui leur permet de continuer. Ce qui les inquiète encore moins que les résultats, c’est la situation des citoyens qui votent Front national par souffrance et désespoir.

L’entreprise de dédiabolisation s’est traduite dans les derniers jours de la campagne par la volonté de Marine Le Pen de ne pas apparaître comme la présidente du FN, par l’ouverture vers Nicolas Dupont-Aignan, les cafouillages sur les retraites ou la sortie de l’euro… Mais trop peu et trop tard. Insuffisant pour approcher du pouvoir et des 40 %.
D’où sa volonté de poursuivre un changement qui fait apparaître des divisions entre ceux qui veulent aller plus loin, changer le nom du parti, élargir encore… Et ceux qui veulent maintenir et revenir aux fondamentaux, notamment sur l’immigration. Avec quelques errements comme le comportement de Marine Le Pen lors du débat entre les deux tours, la nomination malheureuse d'un président intérimaire peu présentable…
Avec aussi la tentation du durcissement, de la violence pour certains qui supportent difficilement une dédiabolisation qu'ils acceptaient dans l'espoir d'accéder prochainement au pouvoir.

Un PS maintenu semble avoir peu de chances. Ceux qui pourraient le faire, parce qu’ils tiennent l’appareil, ne le veulent pas. Valls l’a dit depuis longtemps, le mot socialiste irrite ses gencives. Ce qui voudraient ne le peuvent pas. Les 6 % de Hamon ne suffisent pas. Et est-ce jouable, étant données les vicissitudes historiques de la famille qui va de Guy Mollet à François Hollande en passant par l’illusionniste François Mitterrand ?

François Hollande, par son sacrifice, a pratiquement réussi. Casser le PS et ouvrir la voie à un parti de gouvernement qui n’aura pas la finance comme ennemie, qui aura éliminé tout surmoi socialiste pour en faire l’équivalent du Parti Démocrate (PD) italien ou du Parti social démocrate (SPD) allemand. L’exception socialiste française, certes illusoire, a vécu.

Pour la minorité du PS, pour EELV, leur avenir séparé est fragile. Leur avenir en commun incertain. Tentation d’un nouveau PSU ? Avec le même avenir ? Une fusion dynamique vers un parti écologiste de gauche sans équivoque ? Ou queue de comète réunissant des écologistes qui ont suivi les tribulations du PS et des socialistes qui les ont dénoncées ?

La gauche de gauche est dans une situation, apparemment, plus positive. Le travail, les méthodes et les résultats de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise sont porteurs d’espoir avec beaucoup d’embûches. Jean-Luc Mélenchon et François Hollande ont tué le PS. Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent vont-ils tuer le PC ? Ou le PC et la France Insoumise ?

Les restes du PC sont-ils suffisants pour maintenir en survie un appareil faiblissant et un nom dont l’attractivité est discutable ? Sa capacité de nuisance peut-elle faire basculer une alliance rétive en une bataille de chiffonniers ? La dynamique de la France Insoumise est-elle suffisante pour mobiliser les Insoumis, ceux qui, dans le PC, espèrent un véritable changement et des écologistes ? Au PC et chez EELV, certains ont fait le pas dés le 1er tour. D’autres le feront-ils maintenant ?

L’importance, jamais atteinte, de l’abstention et de votes blancs ou nuls peut faire espérer la continuation de la mobilisation autour de la France Insoumise. Ce sont plus de 4,2 millions d'électeurs qui se sont déplacés pour le second tour et ont mis un bulletin blanc ou nul dans l'urne (2,15 millions en 2012), soit un record pour un tel scrutin, déjà marquée par une très forte abstention (25,44%). Mais il ne faut pas l’oublier que ces abstentions et ces votes ne sont pas tous de gauche.
Par ailleurs, si la gauche de la gauche retrouve un certain dynamisme, elle peut attirer à nouveau une partie de ceux qui ont voté Macron sous la pression des commentateurs de sondages (plus que des sondages eux-mêmes), des éditorialistes, de certains penseurs de gauche qui ont joué de la peur, de la mauvaise conscience. Au premier et au second tour.

Au premier tour, 4 candidats ont obtenu des résultats proches de 20 % avec un taux d’abstention du même niveau. Au second tour, Emmanuel Macron l’a emporté loin devant Marine Le Pen. Mais les résultats et l’importance des abstentions et du vote blanc et nul, aux deux tours, ne permettent pas de prévoir la composition de la prochaine Assemblée nationale d’autant qu’elle va dépendre de circonstances très différentes dans es 577 circonscriptions. Elle dépendra de la dynamique qui va être créée dans les jours qui viennent.
Il n'est pas sûr qu'elle bénéficie seulement à Emmanuel Macron.

Cela permet à chacun de partir avec quelque espérance. Et avec beaucoup d’espérances pour les sondages et leurs commentateurs.

Macron et après ?
 


9 réactions


  • BA 9 mai 2017 12:20

    Déjà, dès le soir du 1er tour, les banquiers ne se tenaient plus de joie.

    Dès le soir du 1er tour, pour fêter la victoire d’Emmanuel Macron, trois banquiers de la banque Rothschild étaient au premier rang.

    Lisez cet article du Canard Enchaîné :

    Macron et ses groupies de la banque Rothschild.

    Dimanche 23 avril, deux associés gérants de la banque d’affaires Rothschild, avec lesquels Emmanuel Macron a travaillé durant près de quatre ans (de septembre 2008 à mai 2012), se pressent au premier rang du QG du Parc des expositions, porte de Versailles, pour filmer avec leurs téléphones portables l’arrivée du vainqueur du premier tour.

    Accompagné de Laurent Baril, star des fusions-acquisitions de la banque d’affaires, Olivier Pécoux, co-président du comité exécutif du groupe Rothschild & Co, est un brin gêné d’être repéré par une journaliste du Canard Enchaîné.

    « Je suis ici incognito », insiste le bras droit de David de Rothschild, alors qu’il fait partie des récidivistes. Le 13 juillet 2016, Olivier Pécoux avait déjà assisté au premier meeting parisien d’Emmanuel Macron.

    Ce 23 avril, Baril et Pécoux retrouvent un ancien camarade de la maison Rothschild : Lionel Zinsou, ex-conseiller de Laurent Fabius à Matignon et ex-premier Ministre du Bénin.

    Les trois banquiers s’émerveillent à l’idée que Macron, qu’ils ont connu « bébé », puisse l’emporter. Il serait le second Rothschild, après Georges Pompidou, à gravir sous la Ve République les marches de l’Elysée.

    L’Histoire – et les vraies gens – en marche …

    Source : Le Canard Enchaîné, mercredi 26 avril, page 2.

    Rappel :

    Jean Lemierre, le patron de la banque BNP Paribas, était pour Macron.

    Frédéric Oudéa, le patron de la banque Société Générale, était pour Macron.

    François Pérol, le patron de la banque Banque Populaire - Caisse d’Epargne, était pour Macron.

    Dominique Lefebvre, le patron de la banque Crédit Agricole, était pour Macron.

    Bernard Arnault, le patron de LVMH, était pour Macron.

    Jean-Paul Agon, le patron de L’Oréal, était pour Macron.

    Martin Bouygues, le patron de Bouygues, était pour Macron.

    Serge Dassault, le patron de Dassault, était pour Macron.

    Arnaud Lagardère, le patron de Lagardère, était pour Macron.

    Tous les banquiers, tous les grands patrons du CAC 40 était pour Macron.

    En plus de tous ces collabos, la grande patronne de l’Union Européenne Angela Merkel était pour Macron.

    La chancelière allemande Angela Merkel a indiqué dans un entretien à des journaux allemands qu’elle souhaitait l’élection du candidat centriste Emmanuel Macron en France, qui serait un « président fort ».

    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/04/28/97001-20170428FILWWW00322-merkel-confiante-que-macron-sera-un-president-fort-s-il-est-elu.php


  • egos 9 mai 2017 17:47

    L’abstention atteint ses niveaux records lors des législatives et plus encore lors des européennes Les Vices (de représentation ou de verrouillage) et les vertus (ie Front républicain confiscatioire) connus et dénoncés ne conduisent pas pour autant les élus à dénoncer la légitimité de leur mandat.

    Les analyses des résultats au second tour des présidentielles 2017, quel soit l’angle d’attaque utilisé, n’apporte aucune perspective crédible de remise en cause de l’élection de EM par les électeurs ;
    Au mieux, elle serviront à mobiliser les troupes des formations engagées dans la bataille des Législatives, plus vraisemblablement à doper ds ou blancs se révèlent par contre bien plus instructives, à cet égard il est regrettable qu’aucun parti ou mouvement n’ait appelé ouvertement à un vote blanc massif plutôt que de céder au chantage usé jusqu’à la corde.
    Croiser cette approche avec une évaluation des transferts au second tour, ce qui semble demeurer l’apanages des partis en lice ou des services de l’Etat éclairerait possiblement la conscience politique des électeurs que la plupart des rédacteurs (ici ou ailleurs) jugent écervelés.
    De ce point de vue, aucun parti ne parait engagé dans les faits, à relever le niveau du QI votant.
    Un autre mystère, avec le score E Macron (et son irruption spectaculaire sur la scène politique) entourant le monde inaccessible de la politique,
    cependant quelques indices laissent supposer que MLP à bénéficié des bulletins provenant pour partie de LR, NDA + qqs divers droites et FI rebelles, rebelles,
    EM a recruté touts azimuts, une lectrice sur un autre fil suggère qu’un large majorité des sympathisants PS ayant quitté le navire Hamon en perdition (symétrie des courbes FI /PS) pour rejoindre FI n’auraient en fait réalisé qu’une escale
    Hypothèse plausible.
    Si le pilotage des consignes de vote et stratégies d’alliance lors de l’entre deux tours s’est révélé délicat, la question qui se pose est bien la présence d’un gros glaçon sur la trajectoire des embarcations lancées sur une mer faussement lisse.
    Ce ne sont pas les électeur qui seraient frappés de déficience intellectuelle
    Les états-majors politiques et leurs conseillers concentrent des moyens, outils et des individualités redoutablement efficaces et certainement pas dépourvus de cerveaux bien faits et bien remplis.
    Apple annonce avoir dépassé le chiffre de vente annuel de 1 mlds pour son iPhone, un produit relativement onéreux ;
    Libre à chacun de penser qu’il n’y auraient que des imbéciles pourvoir imaginé, conçu développe commercialisé, acheté ou utilisé ce produit est ses fonctionnalités, 
    et livrer ses arguments à partir d’un PC, Mac, Tablette ou Smartphone.

  • devphil devphil 9 mai 2017 17:53

    « Cela permet à chacun de partir avec quelque espérance. Et avec beaucoup d’espérances pour les sondages et leurs commentateurs. »

    Et l’espérance des Français ???

    Peut être en 2022 sinon 2027 ou sinon jamais

    Philippe


  • generation désenchantée 9 mai 2017 18:03

     un léger détail sur les législatives , qui change la donne sur l’ élection

     les candidats faisant plus de 12.5 % peuvent se maintenir au second tour

    vu les résultats de la présidentielle , les macrons vont vouloir avoir une majorité absolue , donc ils vont se maintenir
    les candidats de marine le pen , vont se maintenir aussi pour avoir un groupe parlementaire et être la principale force d’ opposition a macron
    les Républicains rester au parti ainsi que les derniers socialistes , jouent leur survie politiques

    la france insoumise de mélenchon , déteste macron et va tout faire pour se maintenir et pouvoir entrer a l’ assemblée nationale

    on va se retrouver au second tour avec des centaines de triangulaires , voir des quadrangulaires

    si a la présidentielle le vote utile a beaucoup jouer , puisque ce n’est qu’ un duel et la plupart des candidats éliminés au premier tour , se rallient a un des deux qualifiés

    pour les législatives aucun des candidats , si il a les 12.5% pour le deuxième tour ne va se désister en faveur des autres pour faire barrage au candidats de marine


  • JP94 10 mai 2017 00:37

    En tout cas, la dynamique Mélenchon, fort heureusement, n’a pas fonctionné au 2d tour dans la Région parisienne où dans les cités populaires, on a crié de joie à la défaite de Lepen ! 


    Et j’en connais pas mal qui ne pardonneront pas à Mélenchon à s’abstenir face à la fasciste Lepen ,peut-être bien pour ne pas s’aliéner son électorat prochainement.

    Ici, on n’est pas né de la dernière pluie et on n’a pas de leçon à recevoir d’un candidat habile, mais dont on ignore les véritables intentions à terme.

    Le pouvoir pour qui ? la soumission à qui ? 

    Il s’est écrasé à face à Lepen... on voit bien à quel point il est loin de ce que subit un étranger en France, dans l’UE ou même un binational.

    J’en connais quelques-uns qui ont voté pour lui au 1er tour et pour qui c’est terminé en ce qui concerne ce chef autoproclamé de la France insoumise .

    Il est vrai qu’il avait échoué à Hénin Beaumont ,alors il exige maintenant des circonscriptions où des décennies de lutte se sont construises sans lui , la Résistance aussi à l’Occupation nazie... et tandis que ce Monsieur entendait donner des leçons aux Danois qui avaient voté contre Maastricht, le peuple se trompant selon lui ..., ici dans la banlieue parisienne, on était aux côtés du peuple danois.

    Alors basta avec vos leçons, gardez-les pour vos ouailles. Ici chacun est libre.
    Et laissez le peuple qui s’est bâti sans vous se débrouiller sans vous.

    Le 1er tour, nos voix vous ont porté. Au second tour vous nous avez trahi, ou bien vous êtes-vous trahi vous-même, un peu tôt.

    • Sparker Sparker 10 mai 2017 09:37

      @JP94

      Il est à penser surtout que vous n’avez pas compris le besoin qui à fait émerger un mouvement comme celui de la FI.
      Si on est pas avec vous on est contre vous, ben vous subirez le même chemin que les autres « grands » partis.
      Une grande partie de la FI sont de nouvelles générations qui ne trainent pas un passé et veulent un avenir qui sera une rupture avec « l’ancien monde » où on pense la politique comme idéologique et partisane donnant forcément une « caste » qui gouverne ou qui s’oppose.
      La politique spectacle à vécue, Macron en sera l’ange exterminateur.


  • pierrot pierrot 10 mai 2017 08:37

    Bonjour,
    je pense que monsieur Mélanchon a fait une grave erreur stratégique et morale en maintenant une grande ambiguïté.
    Sa rupture avec le PCF, bien implanté localement et son manque d’alliés et de personnalités fortes en dehors du chef lui feront subir une défaite lors des Législatives.


    • Sparker Sparker 10 mai 2017 09:44

      @pierrot

      Peut-être, mais en tous cas ça à le mérite d’être clair et c’est ce que beaucoup de gens veulent.
      On tous bien vu que le PC ne voulait pas de la FI, seule une courte majorité de militants à dit ok. Maintenant que le PS est en rade et qu’une alliance n’est plus d’actualité il ne reste plus que la tambouille avec la FI pour que le PC subsiste. Mais la tambouille est la première de nos énemies.

      Là il n’est certainement pas question des électeurs PC qui peuvent largement s’y retrouver dans le programme de la FI, c’est de la survie du parti dont il est question.
      Le PC fait une campagne de parti, la FI n’est pas dans cette logique là.


    • epicure 10 mai 2017 21:58

      ns@pierrot

      Non il n’a pas fait d’erreur stratégique, il n’a pas appelé à voter pour l’ami de la finance pour faire barrage à marine lepen.

      Dans la très grande majorité, ses électeurs ont suivit sa consigne : pas de voix pour le FN.

      Il suffit de voir le nombre de votes blancs, nuls ou d’abstentions parmi ses électeurs pour voir qu’il était en phase avec son électorat.


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