mercredi 11 novembre 2009 - par barbouse, KECK Mickaël

Polémique sur l’adoption par des couples homosexuels

Bonjour. Le tribunal administratif de Besançon a rendu son verdict hier 10 novembre, concernant le recours d’une enseignante homosexuelle contre le Conseil général du Jura. Ce dernier lui refusait son agrément à l’adoption. Le tribunal c’est prononcé en faveur de la plaignante, et c’est une première en France, pour la première fois, un couple homosexuel l’a fait et obtenu.

L’adoption en France n’a jamais été interdite aux couples homosexuels sur le papier, mais cela faisait 20 ans qu’aucun couple souhaitant l’agrément n’avait rempli les conditions requises offrants stabilité et équilibre à l’enfant. Phénomène statistiquement discutable sans y voir une discrimination...

Le département portait un refus motivé, presque pour ainsi dire, comme à l’accoutumée, et ce malgré un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme condamnant la France pour discrimination sexuelle dans cette affaire.

Le rapporteur public s’était prononcé devant le tribunal administratif pour un octroi d’agrément d’adoption sous 15 jours à compter de la notification du jugement avec une astreinte de 100 euros par jour de retard, et le remboursement de 2.000 euros pour les frais d’avocat.

Ainsi Emmanuel B. 48 ans, en couple homosexuel depuis 20 ans avec Laurence R. va pouvoir adopter au terme d’une bataille judiciaire rondement menée par Me Caroline Mécary, avocate qui n’a pas hésité à dénoncer l’acharnement discriminatoire du conseil régional du Jura.

Il appartient à la sensibilité de chacun de prendre acte de ce premier pas vers l’adoption homosexuelle avérée et non hypocritement théorique.

Mais puisque l’on est sur Agoravox, je donne le mien.

Le propre de l’orphelin est d’être dans une situation minorante et fragilisante, et la situation de couple homosexuel est minoritaire. Ainsi, le législateur et la justice considèrent que le bien de l’orphelin est de non pas être dirigé d’une situation minorante vers la situation majoritaire de couple hétérosexuel, mais d’être dirigé vers une autre situation minorante par rapport à l’ensemble des enfants de sa génération et des compatriotes avec lesquels il fera sa vie.

Il convient de remarquer qu’être enfant adopté de parents hétérosexuels divorcés ou séparés est une situation minorante. Cela arrive et c’est difficile à vivre en terme de départ dans la vie, on est abandonné deux fois après un presque retour à une situation majoritaire, donc considérée comme la norme.

Et donc, si l’adoption par les les couples homosexuels devient un pratique courante, un certain nombre d’enfants, orphelins, à la destinée littéralement à la merci du cadre légal et de l’état, seront dans une nouvelle situation psychologiquement et humainement très délicate, véritable cobayes de la modernité, puisqu’ils seront orphelins adoptés par un couple homosexuel séparé ou divorcé quand ce mariage existera.

Je vous laisse imaginer ce que cela donne, quand on est balloté entre deux parents homosexuels qui refont leurs vies, en comparaison avec deux parents hétérosexuels, pour estimer si cela vous semble une situation souhaitable pour un enfant qui démarre sa vie en situation d’être adoptable. Pensez vous que c’est la même chose d’avoir une mère/un beau père/ un père/ une belle mère, ou 4 mères, ou 4 pères ?

Il convient de remarquer aussi, qu’en l’état de la situation Française et de la législation concernant la paternité, imposée, que les pères sont aucunement aidés pour faire sortir leurs enfants de la DDASS, surtout s’ils sont sans moyens financiers pour le faire.

Et donc, nous vivons dans une société où il est considéré comme normal, moderne et égalitaire d’à la fois priver les pères, souvent pauvres mais même un peu trop ouvrier, de la possibilité pleine et entière de récupérer leurs enfants, issus de paternités imposés depuis la contraception, mais ces derniers doivent admettre, sous peine de... qu’un couple homosexuel, financièrement plus apte, est plus capable qu’eux d’élever leurs enfants de manière équilibrée.

Inutile de dire que si on se demande pourquoi l’homophobie risque de remonter, ainsi que le rejet massif du féminisme attenant à la même disposition à détruire le rapport entre les pères et leurs enfants, ce ne sera pas forcément lié à un rejet discriminatoire, ou a une quelconque grille d’explication religieuse, mais bel et bien a la défaillance d’un système général qui d’un coté prive les père de leurs paternités pour mieux donner leurs enfants à des couples homosexuel dont la sexualité est par nature inféconde.

Ce qui ramène la paternité d’un homme hétérosexuel à égalité avec celle d’un(e) homosexuel, et au niveau législatif au stade d’éprouvette à sperme, en moins chère, voire en plus rentable.

Bienvenue dans un monde de violence conjugal, de haine des sexes, et de replis identitaires pour rejeter la loi, à l’autorité combattue au nom de la virilité et de l’amour paternel, ainsi que toutes celles qui vont se mettre entre l’amour des pères et leurs enfants...

Amicalement, barbouse.

PS : Personnellement j’ai de la famille homosexuelle, affirmée, qui a contribué positivement à mon éducation, Aussi évitez moi les clichés, svp. Mais la colère que ce genre de nouveauté engendre est et restera légitime non pas envers les homosexuels, cela n’enlève pas le désir d’enfants, mais envers une société qui avant de donner l’éducation d’orphelin à des couples minorants, ne fait pas d’abord tout pour aider et les mères ET les pères à récupérer leurs enfants de la DDASS et à les élever avant tout autre possibilité d’adoption, quelles que soient leurs situations sociales et financières, ce qui n’est pas le cas.

Cela équivaut à prendre aux pauvres leurs enfants au nom de lois qui vont les donner aux homosexuel riches... Vive la France et son étonnante version du mot égalité dans la logique de la "gauche moderne"....

 



140 réactions


  • Charles Martel Charles Martel 11 novembre 2009 12:35

    ce qui est angoissant c’est l’âge qu’elles ont. A 48 balais leur gamin aura 10 ans quand ils se retrouvera avec des « grand mères » à la place d’une mère . Enfin tout est bon pour avoir son petit plaisir. L’enfant est un droit comme un autre, limite un bien de consommation. J’en ai envie, donc j’y ai droit. Nier par un jugement le besoin d’équilibre de l’enfant d’avoir un père c’est quand même terrifiant. Que cela arrive dans la vie, on n’y peut rien mais que cela soit rendu en jugement républicain c’est une honte. Les lobbies auront donc notre peau à tous.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 13:27

      Bonjour Charles

      A ce stade, avec la cour européenne des droits de l’homme en lobby, effectivement...

      il est important de ne pas confondre un couple homosexuel parent d’un enfant issue d’une relation hétérosexuel ou de l’insémination artificielle, ET un enfant adopté. C’est très différent.
       Et encore une fois c’est une confusion savamment entretenue et montre bien a quel point l’orphelin n’est considéré que comme un bien de consommation pour satisfaire des égos derrière le paravent de la vertu anti homophobe.

      amicalement, barbouse.


    • Neris 11 novembre 2009 14:47

      Et si elles le portaient au lieu de vouloir l’adopter, vous diriez toujours que leur âge est limite ??

      Donc, pour vous, il y a une limite d’âge à ne pas dépasser pour avoir un enfant d’une façon ou d’une autre ?

      Mais bien sûr, avant 30 ans, on peut en pondre autant qu’on veut, ou en adopter autant qu’on veut, du moment qu’on n’a pas l’âge extrêmement âgé et canonique de 48 ans quand le dernier aura 10 ans !

      C’est effectivement très angoissant ces 48 ans ! mon dieu, on arrive dans le troisième âge avec son cortège de maladies et de sénilités.

      Et que dites-vous à ceux qui le font naturellement leur petit plaisir ? juste pour avoir les allocs.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 15:08

      si elle le portaient, il n’y aurai rien a en dire de sérieux, si ce n’est des craintes pour l’enfant.

      Avoir deux mamans dans la période mon père c’est le plus fort n’a rien de facile a vivre, et ce n’est pas qu’une question de mentalité et de rejet, c’est juste normal dans la construction des enfants avec des parents hétérosexuel, qui sont et seront et resteront la majorité...

      amicalement, barbouse.


    • Neris 11 novembre 2009 16:33

      @barbouse

      Je crois que vous avez mal compris le propos de mon post.

      ce qui est angoissant c’est l’âge qu’elles ont. A 48 balais leur gamin aura 10 ans quand ils se retrouvera avec des « grand mères » à la place d’une mère . nous dit Charles Martel.

      Donc, d’après lui, une femme ne devrait plus avoir d’enfant après 38 ans, puisqu’à 48 ans, elle sera une grand-mère plus qu’une mère pour son gamin de 10 ans.

      Sans doute, a-t-il des préjugés sur ce que doit être le parcours d’une femme. Procréatrice ou « adoptrice » de 20 à 30 ans, grand-mère à partir de 40 ans et arrière-grand-mère sans doute après 60 ans !

      Ce que j’aimerai savoir si cette limite d’âge vaut pour toutes les femmes qui veulent un enfant à cet âge (38 ans) de façon naturelle ou par adoption, ou cela ne vaut que pour les adoptions. Et si cela vaut pour toutes les femmes ou seulement pour les homosexuelles.

      Et s’il fait une discrimination, j’aimerais bien qu’il explique, ça devrait être assez comique, vu qu’une femme de 38 ans reste une femme de 38 ans qu’elle veuille adopter ou porter son enfant, qu’elle soit hétéro ou homo.

      Quant à l’enfant, bien de consommation, que pense-t-il des couples hétéro qui pondent des mômes à tour de bras pour toucher un peu plus d’allocations.


    • resistance 11 novembre 2009 20:55

      Oui, je suis entièrement de votre avis. J’avais aussi pensé à la question de l’âge. Mais surtout, je déplore que l’on prenne un risque sur l’enfant : quelles conséquences est-ce que cela aura, dans l’avenir, d’avoir eu deux mères et pas de père ? Quelles répercussions sur la manière d’assumer sa sexualité ? C’est l’enfant qui paiera les conséquences, pas les adultes !


    • Avenger 11 novembre 2009 21:42

      Nous avons eu notre troisième enfant à 38 ans, aujourd’hui nous avons 50 ans, tout vas bien merci.

      Notre dernier fils est très équilibré et nous on a la pèche...

      D’ailleurs on a tellement la pèche que l’on a obtenu l’agrément et que nous sommes devenu famille d’accueil, histoire de s’occuper de ces gamins qui se retrouvent à la DDASS parceque malheureusement leur parents ont quelques difficultés à les assumer...


      Pas d’apriori, pas de préjugés, regardons ce que nous pouvons faire pour aider les autres...


    • Lapa Lapa 12 novembre 2009 11:40

      a priori elles ont 48 ans maintenant. Donc elles auront 58 balais quand leur gamin en aura 10. D’aucun ont raison d’appeler ça, caprice de grand mères. Elles seront à la retraite avant même que leur enfant entre en CP.


    • appoline appoline 12 novembre 2009 12:38

      @ Néris,

      Si la nature fait les femmes pubères à 12 ans, ce n’est pas pour attendre la ménopause pour faire des gamins. Vous imaginez la honte du gosse à la sortie du collège en allant vers une vieille peau qui pourrait être sa grand-mère. Allons, allons, un peu de bon sens. Ne réagissez pas en égoïste. Et puis dîtes vous bien que le tonus fout le camp à partir d’un certain âge, qu’on le veuille ou non, on est sur la pente descendante.

      Jusqu’à présente, en terme de famille, on n’a pas vu mieux qu’un père et une mère et par les temps qui courrent ce n’est pas évident pour un gamin alors quand on lui colle ce type de boulet à traîner, c’est tout simplement lui mettre un sacré poids sur les épaules. Combien sombreront ? Il faut que l’adoption reste le domaine du couple père-mère, c’est là, la meilleure chance pour le gamin.


    • Lapa Lapa 12 novembre 2009 15:15

      tout à fait exact. L’adoption n’a pas pour but de combler le désir de parents mais de donner les moyens maximums à l’enfant. Aussi un jugement doit il, non pas être orienté vers les droits des adopteurs mais doit principalement blinder les droits de l’adopté pour que la situation donnée par jugement soit la plus favorable possible au plus faible c’est à dire l’enfant. Ce n’est manifestement pas le cas ici. Le départ est directement bancal.

      encore une fois, il ne s’agit pas d’une situation « au cours de la vie ». C’est une situation cautionnée et jugée par la république comme point de départ. Or elle ne met pas toutes les chances du côté de l’enfant. (et renie également le rôle du père dans la cellule familiale ce qui est une régression sociale et politique énorme). C’est clairement une mauvaise décision. Sentimentalisme partout, intelligence et justice nulle part.


  • King Al Batar Albatar 11 novembre 2009 13:14

    Ce n’est pas sexiste ce que je vais dire, mais il est clair que les choses me paraissent différente s’il s’agit d’un couple homosexuel d’hommes ou de femmes. 


    La première chose qui me semble importante pour l’équilibre d’un enfant est la détermination du rôle de chacun. Même si il y a, bien sur, de nombreuses personnes équilibrées ayant grandi dans des familles mono parentales, le rôle de la mère me parait plus important dans la première partie de la vie d’un enfant. 

    Le fait qu’un couple de femmes homosexuelles ait un enfant ne me choque pas, parce que finalement avoir deux mamans n’est pas,à mon sens, un désavantage. En revanche avoir deux papas, je trouve cela étrange, mais bon.... Peut être parce que je suis un homme....

    Par contre je me pose une question. Autant pour un couple d’hommes l’adoption est inévitable, en revanche pourquoi un couple de femmes a t il besoin d’adopter. Il ne leur est pas possible de procéder à une insémination ? Existe t il des lois les empêchant d’utiliser cette méthode ? Ma méconnaissance dans ce domaine est évidente, si quelqu’un peut m’éclairer, je l’en remercie.

    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 13:31

      bonjour albatar,

      l’insémination artificielle coûte cher, nécessite de nombreuses visites, la plupart de font en belgique, et depuis que l’on sait que les dons de spermes servent a des couples homosexuels, alors que la plupart des donneurs sont des hommes qui venaient donner leur sperme pour aider les couples mariés frappés de stérilité, les dons de spermes sont en chutes...

      il n’y a pas de loi réellement empêchant de le faire, mais un budget et les moyens de ne pas ou peu travailler pendant plusieurs mois avant d’être enceinte.

      amicalement, barbouse. 


    • Neris 11 novembre 2009 14:55

      @barbouse

      Les dons de sperme diminuent parce que ces messieurs veulent aider des couples mariés et non pas des homosexuels.

      Ben mince alors, c’est comme si vous disiez que les dons du sang diminuent parce que les donneurs ne veulent pas que leur sang aille à des homosexuels.

      Faut leur donner un reçu ou un certificat comme quoi ça ira bien à la bonne destination ?

      Décidément la connerie n’a aucune limite.


    • King Al Batar Albatar 11 novembre 2009 15:07

      C’est vrai que qu’il dit je ne suis pas sur qu’on nous informe de la ou va aller notre sperme.


      je ne l’ai jamais donné, d’ailleurs ca ne m’a jamais traversé l’esprit, mais si cela devaut arriver, je ne me poserai pas la question de savoir à qui cela va aller.

      J’espère à quelqu’un qui en a besoin, après homo ou hétéro, je m’en fout un peu. Comme je le disais avoir deux mamans me parait être une chance. En revanche l’adoption par deux hommes d’un enfant me gène un peu.
      Deux papas ne feront jamais une mère.
       De plus j’ai constaté, sans reellement que soit une généralité, que les couples d’homos femmes me paraissent plus solides. Il se trouve que je connait très bien deux couples de lesbiennes, et bien l’un comme l’autre sont des couples qui durent depuis plus de 10 ans. A l’inverse les homos hommes que je connait (quelques uns quand même) me paraissent plus volage, et moins fidèles. La nature masculine prend peut etre encore plus d’evidence dans les rapport hommes hommes. En tout cas je connais quelques homos homme dit « salopes » et pas trop chez les femmes.

       Comme je le disais, ce constat n’est bien sur pas une généralité, mais il est important de penser à l’équilibre de l’enfant avant tout. En tout cas dans el cas d’une inseminiation, une femme peut quand meme donner le lait, et porter l’attention d’une mère, qu’un homme ne le peut pas. Cela existe bien sur des enfants élevé par un pere seul, mais quitte à légiferer autant le faire le mieux possible pour le bien du gosse.

    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 15:24

      @albatar,

      tu sais, si comme moi tu avais étudié aussi les mère célibataires qui torturent psychologiquement ou physiquement leur enfants tranquillement, pour ne prendre qu’une raison, parce qu’il ressemble trop a son père et qu’il faut le briser pour être sur qu’il ne partira pas et sera là pour l’aider dans ses vieux jours, et je passe sur les menaces sur les parties génitales avec des ciseaux, les douches bouillantes, les privation de repas,

      tu réviserais peut être un peu ce qui semble être ton a priori sur la femme c’est bien et l’homme c’est le mal. Avoir deux maman criminels, anxiogène, destructrice, ou deux papa honnête, sobre, qui font gaffe à leurs môme, franchement, je ne parie pas sur l’intérêt de l’enfant est forcément avec deux mamans.

      pour le don de sperme, la plupart des hommes qui y pensent sont frère, père, cousins, d’un homme atteint de stérilité, et font ce don pour aider, sensibiliser par cette situation, des familles hétéro a se construire. Le système a exiger que ce soi sous X, mais a complètement dénaturé le sens de leurs dons a partir du moment où ils ont été utilisé pour faire des « nouvelles formes de familles »,

      si on demandait au hommes qui font ce don d’autoriser ou pas son usage vers des couples homosexuel, don qui, n’en déplaise à certaine, est une partie importante d’eux même, leur ADN, entre autre, là on serai honnête et juste vis à vis des donneurs. On ne l’est pas, les dons chutent, c’est normal.

      voilà les seuls éléments d’information complémentaire que je peu te fournir.


    • Neris 11 novembre 2009 16:45

      @barbouse

      Excusez-moi, mais si on ne veut pas que son ADN aille chez n’importe qui, on ne donne pas !

      Si on a des convictions profondes, on ne donne pas. Dans le doute, on s’abstient.

      Un don, c’est par essence, un geste désintéressé donc on ne demande pas où ça va. On sait à quoi ça va servir, et c’est pour ça qu’on le fait.

      Il faudrait peut-être donner à ces messieurs les coordonnées de la dame à qui ça va profiter ?

      Et les frères, cousins qui veulent aider leurs frères ou cousins, qu’ils le fassent par l’intermédiaire d’un médecin spécialisé. En plus, je trouve ça assez glauque comme démarche, de vouloir « aider » le frère ou le cousin de cette façon.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 18:03

      neris

      donc si je vous comprend bien, la solidarité masculine vous la trouvez glauque, mais le don de sperme a l’aveugle, comme ça, parce que c’est un « don », vous trouvez ça bien...

      ok, c’est beau la moral quand on est pas concerné autrement qu’avec des préjugés...


    • Neris 11 novembre 2009 18:26

      @barbouse

      Désolée, mais si mon conjoint était stérile et si je voulais absolument un enfant, je ne voudrais surtout pas que cet enfant soit le fils ou la fille de mon beau-frère ou du cousin de mon conjoint.

      Vous me parlez de solidarité masculine mais la mère, vous en faites quoi ?

      Qu’est-ce que croyez que cela lui fera, à cette femme, de porter l’enfant de son beau-frère (car à moins d’être un jumeau et encore) ou du cousin de son conjoint. Autant qu’elle plante le malheureux stérile et qu’elle aille former une vraie famille avec le vrai papa.

      Et vous expliquerez comment à cet enfant, le fait qu’il ressemble au cousin de papa ou au frère de papa ou au cousin de maman.

      Et le cousin ou le beau-frère qui verra grandir cet enfant -son enfant- sans pouvoir intervenir dans son éducation. Et que se passe-t-il en cas de séparation ou de mort du conjoint ? la mère récupère son enfant et le père biologique fait valoir ses droits ?

      Imaginons que le généreux donneur n’assure pas sa descendance (excepté le résultat de son généreux don à son frère ou cousin) et qu’il veuille reconnaître le seul enfant qu’il ait.

      Eh oui, c’est glauque.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 18:34

      c’est vrai c’est mieux d’avoir un enfant qui n’a aucun lien en terme de patrimoine génétique
      que son mari,

      c’est plus sur...

      amicalement, barbouse...


    • Neris 11 novembre 2009 18:51

      Je vous parle d’enfant, vous me parlez de patrimoine génétique.

      C’est un enfant que vous voulez ou un morceau de votre ADN ?


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:25

      bon apparemment il faut vous expliquez dans le détail,

      alors, quitte a choisir, dans la situation où votre issue en tant que couple hétéro et que le mari est stérile, c’est l’insémination,

      vous préférez avoir un enfant qui ressemble un peu à votre mari, dans lequel il a plus de facilité a se reconnaitre, et en qui vous y voyez un peu de l’homme que vous avez choisi,

      ou autre, complètement aléatoire ou presque, qui certes sera votre enfant, mais où sur chaque photo, chaque réunion de famille, chaque etc... il y aura toujours le risque qu’il n’ai pas un air de famille, et que la façon de l’obtenir soi « marqué sur son visage », au point que cela rappèlera constamment a votre mari qu’il est impuissant.

      en même temps ce n’est pas votre problème, je ne comprend même pas pourquoi vous posez des questions sur ce qui de toute évidence ne vous concerne pas, aimez un homme et vouloir lui faire un enfant n’a pas l’air d’être dans vos choix de vie de toutes façon.

      amicalement, barbouse.


    • Neris 11 novembre 2009 19:53

      en même temps ce n’est pas votre problème, je ne comprend même pas pourquoi vous posez des questions sur ce qui de toute évidence ne vous concerne pas, aimez un homme et vouloir lui faire un enfant n’a pas l’air d’être dans vos choix de vie de toutes façon.

      Ah bon, parce que quand on aime un homme, on doit obligatoirement lui faire un enfant ?
      La bonne blague !!

      Mon choix de vie, c’est de ne pas avoir d’enfant. Aucunement rejeter l’amour !

      Pour votre gouverne, j’ai aimé des hommes (oh pas beaucoup, certes, puisque je préfère une ou deux relations durables à la multiplication des partenaires) qui figurez-vous ne voulaient pas d’enfants non plus ! et qui n’en n’ont eu avec personne une fois séparés.

      Ben oui, y’a des hommes qui ne veulent pas d’enfants.

      Et j’ai pas mal de couples autour de moi qui ne veulent pas d’enfants et qui s’aiment énormément.

      Et pourquoi n’aurais-je pas le droit de me poser ce genre de question ?

      Avez-vous demandé leurs choix de vie et leur vie tout court à toutes les personnes qui vous ont répondu ? sont-elles vraiment toutes concernées  ?

      Ce n’est pas mon problème, dites-vous, si,si, ça l’a été un jour. « Choix de vie » ? et comment croyez-vous qu’on « choisit » ? sinon en se posant des tas de questions.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 21:42

      heu, vous délirez complètement, et a priori cela vous amuse, sur un sujet, l’orphelinat, qui ne l’est pas forcément.

      avez vous lu « il est obligatoire de faire un enfant a un homme » quelque part ? et le reste de vos arguments sont tous tout autant hors sujet.

      C’est typique des haineuses irresponsables qui n’ont pas d’argument de fond autre que de tout mélanger pour tenter de masquer la petitesse de leurs préjugés sans réflexions ni connaissance autres que l’envie de salir les hommes, en faite vous partie ?

      si vous avez des comptes à régler avec vos préjugés délirants, le plus dur sans doute c’est de vivre avec, faites le, mais pas sur le dos des orphelins, ils ont déjà bien assez comme ça pour ne pas en plus avoir à subir les délires anti masculins qui ne les concernait pas jusqu’à cette décision du tribunal administratif du Jura.


    • appoline appoline 12 novembre 2009 12:52

      @ Néris,

      Ben, dites moi, ça ne vous réussit pas tout ça. Vous avez fait le choix de ne pas avoir d’enfant, c’est le vôtre. D’autres font le choix de donner leur sperme pour les couples stériles et rien d’autre, c’est le leur.

      Ce n’est pas un avantage dans la vie d’un gamin de sortir de la norme, c’est même très difficile. Alors quand on choisit une union contre nature car tel est le cas, il faut assumer les conséquences. Vouloir légiférer là-dessus serait remettre en doute toutes les valeurs familiales qui remontent à la nuit des temps. Quand on sort du rail, d’une manière ou d’une autre, la vie devient un parcours du combattant, vouloir y entraîner quelqu’un d’autre c’est aussi quelques fois l’entraîner en enfer. N’oubliez pas l’enfer c’est les autres.


  • phiconvers phiconvers 11 novembre 2009 13:50

    Ce qui est particulièrement scandaleux, c’est qu’une juridiction se permette, au nom d’un douteux progressisme, de dépasser la volonté exprimée par les élus. C’est un signe de totalitarisme.

    Parfaitement d’accord avec Ch. Martel, au nom du « droit à l’enfant », on sacrifie les droits de l’enfant. Il s’agit d’une régression civilisationnelle majeure.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 14:04

      juridiction en accord avec la cour européenne des droits de l’homme contre la volonté exprimée du conseil régional du Jura,

      les détails sont sur l’excellent blog de maîtré éolas, que l’on ne présente plus.

      amicalement, barbouse.


    • bo bo 11 novembre 2009 15:17

      Et c’est bien là le problème fondamental.....Si les élus français ne servent à rien : il FAUT les SUPPRIMER avec notre gouvernement, cela fera des économies.
      En suivant, ce raisonnement , la cour Européenne peut décider de notre façon de vivre par ces interprétations sur beaucoup d’autres sujets, sans qu’il y ait eu débat démocratique ????
      C’est tout simplement un mauvais coup à la démocratie (en dehors de toute polémique sur le sujet de l’adoption) dont nous risquons de payer un jour un prix élevé.


    • appoline appoline 12 novembre 2009 18:50

      @ Phiconvers,

      Vous avez raison, on sacrifie les droits de l’enfant. Je regarde « C dans l’air », entre l’androgyne qui aimerait avoir des coucougnettes et le grand, sourire gibbs, qui souhaiterait certainement ne plus en avoir, le psychiatre qui est persuadé que les études menées sur l’équilibre des gamins au sein d’un couple homo sont au top de la réalité (voir nos bacheliers qui normalement savent lire et écrire à titre d’étude) ; je dis, ben les gamins quittent un beau merdier pour rentrer dans un autre. L’équilibre, c’est un père et une mère, c’est déjà suffisamment difficile comme ça.

      Alors le désir de maternité chez les uns ou les unes, car maintenant on ne sait qui fait quoi, c’est une chose, maintenant ils ont tout gagné la Colombie apparemment, refuse l’adoption par les français de peur que les gamins ne soient confiés à des couples homos et cela aussi, c’est leur droit pour répondre à Néris. Il est évident qu’il faut que les couples hétéros restent prioritaires, là, l’enfant a plus de chances d’équilibre.


  • Avenger 11 novembre 2009 14:33

    Bonjour

    Finalement les homos sont comme tout un chacun :

    Ils veulent vivre en couple, se marrier, avoir des enfants, un bon job, une maison, deux voitures, des vacances ....

    On les disaient si différent, finalement je trouve ça bien...

    Petite note d’humour : il serait pas un peu réac et conservateur les homos ...


     


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 14:59

      carrément oui :))

      je le précise, le problème n’est pas l’homosexualité, en tant que tel, ni en rapport avec l’homoparentalité issue de l’hétéroparentalité, mais l’intérêt de l’orphelin.

      Il ne s’agit pas de capacité a élever un enfant, il s’agit de ne pas donner à a un orphelin une destinée pourvu d’une situation de famille minorante avec le risque qu’elle devienne ultra ultraminorante en cas de séparation.


  • Internaute Internaute 11 novembre 2009 14:48

    Il faut vivre avec son temps. L’époque où l’enfant était respecté comme une personne à part entière est révolue. Les députés ont la claire volonté de remettre l’enfant à sa place, c’est à dire sur l’étal des marchands. Ce jugement n’est qu’une avancée de plus dans ce sens aprés le vote des sénateurs sur la vente d’enfants par leurs mères. Nous avons les hommes politiques que nous avons choisi. Avec la Morano, Delanoë, Karouchi et Mitterand au pouvoir il ne faut s’étonner des dérives les plus horribles. Maintenant il faut assumer ou en changer.

    Avec eux, on achète un enfant comme on achète 3 kilogs de patates ou un godemichet. Juste pour s’amuser et pour jouer à papa-maman.

    Il me semble que les 2 lesbiennes ne sont pas toutes les deux stériles. Mias il est plus facile d’aller chercher un marmot à la SPA ou de l’acheter à une mère (dite porteuse, de quoi de désespoir ?) que d’être enceinte pendant 9 mois et d’accoucher. D’autre part, n’ayant pas ce lien filial comme boulet, il leur sera plus facile de l’abandonner quand elles partiront en vacances ou bien en voudront un tout neuf.

    On notera que notre pays n’est plus souverain puisque notre justice se trouve maintenant sous la coupe de la sinistre Cour Européenne de Justice (sûrement pas respectueuse des droits de l’enfant en tout cas) laquelle nous est imposée par les accords européens.

    Pour revenir à une vision plus humaine de la vie il faut commencer par se débarasser du carcan des droits de l’homme et dissoudre la Cour Européenne de Justice. L’assouvissement des petits plaisirs de quelques marginaux ne doit pas rentrer en ligne de compte pour gérer la vie en société, surtout quand il y a des tiers (ici les enfants) en jeu.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 15:05

      je reprend la réaction d’un copain :

      encore quelque années et grâce à la culture Française moderne, pour rester au top des destinations touristique, on viendra en vacances comme on va en Thaïlande aujourd’hui, pour admirer les boxeurs quadragénaires... c’est beau la culture...

      c’est un peu fait d’amalgame mais le cynisme ne s’embarrasse pas forcément de détails pour répondre a certaines hypocrisies...


    • Neris 11 novembre 2009 16:59

      On pond aussi marmot sur marmot pour passer d’une API à l’autre et faire monter les allocs, surtout avant 25 ans, vu qu’on n’entre dans aucun dispositif d’allocations. On jette le père après usage pour garder les droits que vous donnent les enfants (je vous les énumère ou vous êtes capable d’aller seul sur le site de la CAF).
       
      Et les mômes s’élèvent tous seuls dans la rue, avec tous leurs copains pendant que les mamans encore elles-mêmes des enfants s’abrutissent devant TF1.

      Et quand on garde le père, on continue de fabriquer des moutards à la chaîne parce que le salaire de papa ne permet pas de vivre correctement, quoique ce n’est pas en agrandissant la famille sans cesse qu’on y arrivera mieux.

      Et vive la natalité française.

      Ah oui, c’est vrai que ces hétéros-là n’assouvissent pas de petits plaisirs, qu’ils ne désirent pas jouer à papa-maman et qu’ils n’achètent pas leurs gosses. Eux, ils les fabriquent pour avoir des revenus, leurs gosses vont leur permettre d’acheter trois kilos de patates.

      Alors, dites-moi donc ce qui est le mieux, acheter un gosse comme trois kilos de patates (selon vos termes) ou faire un gosse pour pouvoir acheter trois kilos de patates ?


    • Axel de Saint Mauxe Nico 11 novembre 2009 17:41

      « L’assouvissement des petits plaisirs de quelques marginaux ne doit pas rentrer en ligne de compte pour gérer la vie en société, surtout quand il y a des tiers (ici les enfants) en jeu. »

      Merci internaute. Je partage à 100% votre opinion.


  • Sev 11 novembre 2009 16:21

    Votre raisonnement est absurde. Il ne suffit pas d’être un géniteur pour être un parent. Un parent à des devoirs envers ses enfants. Si les pères que vous mentionnés sont considérés par la DDASS comme inaptes à s’occuper de leurs enfants, pourquoi ceux-ci ne seraient-ils pas adoptables par un couple (homo ou hétéro) aptes à s’en occuper. Comme se sont les liens du sang qui primes avant tout en France, on laisse les enfants croupir dans les foyers plutôt que de les faire adopter... Savez-vous combien d’enfants sont adoptables en France ?
    Cherchez la réponse et vous verrez que votre raisonnement ne tient pas pour vous attaquez à l’homoparentalité.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 18:14

      @ sev,

      étant donné le nombre d’homme que j’ai rencontré dont la seule erreur est d’avoir couchée avec une femme qui leur a fait un enfant dans le dos, et qui quelques années après, lorsqu’ils ont été averti ( ce qui est loin d’être le cas systématiquement ) que leur enfant était à la DDASS, et qu’ils ont voulu les en sortir,

      on leur a tendu un tel parcours du combattant, avec les désormais heures habituels où ces charmantes femmes vous expliquent que vous n’êtes pas fait pour l’élever, que vous n’être rien finalement, et que vous devriez signé pour rendre adoptable votre enfant plus vite,

      situation que se perpétue sans aide juridique, sans avocat, sans conseil spécialisé, et qui, quand on est un homme méfiant vis à vis du système vous place dans la quasi obligation de signer tellement on est rodé mentalement depuis l’école à dire oui maitresse j’ai fauté je ne suis pas parfait, oui maitresse je signe, dés qu’on est assis dans un bureau de ce genre...

      honnêtement, c’est votre réaction qui est en dehors de la réalité, vous, vous n’avez que vos préjugés, ensuite, regardez bien et apprenez à lire un article, ce que je conteste c’est la non prise en compte de la situation et de l’intérêt spécifique de l’orphelin, ce qui n’est pas l’homoparentalité ,terme de novlangue qui ne veut rien dire si ce n’est engendrer la confusion, parce que même quand on est éleveépar des parent homosexuel, on a un père et une mère biologique.

      amicalement, barbouse.


    • Sev 11 novembre 2009 18:39

      @Barbouse

      Vous écrivez : "l’homoparentalité ,terme de novlangue qui ne veut rien dire si ce n’est engendrer la confusion, parce que même quand on est éleveépar des parent homosexuel, on a un père et une mère biologique.« 

      Vous n’êtes pas logique. Vous réfutez le terme »homoparentalité« mais utilisez »parents homosexuels« . Faites-vous une distinction ?
      Je vais vous expliquez mon cas : je vis au Québec où j’ai deux enfants avec ma conjointe qui en est la mère biologique. Moi je suis sa deuxième mère inscrite sur son acte de naissance. Le »père", que j’appelle géniteur n’y apparait pas car il est considéré comme donneur ne faisant pas parti du projet parental. Au Québec l’homoparentalité est entrée dans les moeurs et personne ne semble confus à ce sujet.

      Maintenant, que les hommes se fassent faire des enfants dans le dos et qu’ils s’en aperçoivent des années plus tard... Encore une fois, vous faites primer les liens du sang au détriment du bien être de l’enfant. J’imagine que si la DDASS refuse d’attribuer des droits parentaux aux géniteurs floués par leur ex, c’est que cela ne doit pas être au profit de l’enfant...


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:02

      et bien je n’aimerai pas être à la place du géniteur exclus de votre projet parental, ni volontairement, ni à l’insu de mon plein gré, ni parce que j’irai faire un don,

      et vous supposez sans savoir ce que ça fait un a homme de se retrouver dans pareil situation d’impossibilité de récupérer son enfant, de toute évidence vous ne connaissez rien à l’amour paternel.

      amicalement, barbouse.


    • Sev 11 novembre 2009 19:34

      Comment vous pouvez parler d’amour paternel quand vous ne saviez même pas que l’une de vos progénitures a atterri à la DDASS ? De quel lien d’amour parlez-vous ? Ça à l’air très égocentrique votre histoire...


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:41

      vous n’avez pas l’air de savoir qu’un homme peut mettre enceinte une femme sans le savoir, sans le décider ni le vouloir, contrairement a elle.

      ensuite il arrive que ces mêmes femmes, pour d’autres raisons, mettent leurs mômes à la DDASS ou qu’on les y place. Et donc, il y a dans la société françaises des hommes qui ont des mômes à la DDASS sans le savoir, et d’autres qui, parce qu’un jour ils l’apprennent,

      et pas part l’administration mais par leur ex, ou une amie de leur ex, un frangin, un voisin, etc...
      l’apprennent, et réagissent par leur cœur n’est pas insensible a cette situation, contrairement a ce que l’on veut faire croire médiatiquement. Et là commence le périple pénible.

      Il y a aussi ceux qui le savent, n’ont pas supporter une paternité imposé, se sont barré, refias une vie, et qui quelque années, quand ils apprennent que leur mome est à la DDASS veulent le récupèrer.

      voilà jusque quelque situation, réelles, qui n’ont pas l’air de vous avoir effleuré avant de tenter de ramené le débat à ma petite personne.

      amicalement, barbouse.


    • Sev 11 novembre 2009 20:09

      Savez-vous seulement si les enfants ont envie de vivre avec ce père « inconnu » ? Savoir qui est son géniteur est une chose. Démarrer une nouvelle vie avec lui en est une autre !


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 20:13

      savez vous ce que cela fait quand en ayant l’impression que personne ne vous a voulu sur cette planète vous voyez un homme, votre père, venir vous cherchez ?

      non plus ? Et vous pensez qu’on est mieux élever par quelqu’un qui vous veux ou par quelqu’un qui vous subie ?

      encore une fois, vous poussez sur les préjugés mais à part votre envie d’en découdre avec des hommes, vous semblez vous en moquez de l’intérêt de l’orphelin, même quand vous l’utilisez comme argument.


  • Avenger 11 novembre 2009 16:49

    Je connais une personne très proche de moi qui à travaillé dans un foyer de la DDASS, et vu ce qu’elle m’a raconté (le devoir de réserve édulcorant ces propos), je suis convaincu qu’il ne suffit pas d’etre géniteur pour etre parent...


  • Axel de Saint Mauxe Nico 11 novembre 2009 17:38

    A cause des lois anti-homophobes, il est hélas de le plus en plus difficile de parler de ces questions.

    L’être humain, par son égoïsme, sa perversion, son goût de la jouissance est en train de tuer l’Humanité. Ici, en plus l’enfant est pris en otage. Tout de ceci me répugne et me révolte profondément.


  • johnford johnford 11 novembre 2009 17:50

    disons que l’adoption par un couple homo demande des vérifications et un suivi appronfondi, car, croyez moi, de nombreux pédophiles souhaitent adopter des petits garçons..


    • Neris 11 novembre 2009 18:01

      Et les pédophiles qui sont en couple avec une femme ?

      et qui violent leurs enfants sous le nez de maman qui parfois ne s’aperçoit de rien, parfois ferme les yeux pour ne rien voir.

      Un enfant, ça grandit !

      Et au cas, où vous l’ignoreriez, un pédophile déteste quand l’enfant grandit.

      Un pédophile aime un certain âge d’enfant donc l’adoption ne l’intéresse pas. Un pédophile ne va pas s’exposer au grand jour en sachant que l’adoption c’est le parcours du combattant, il va chasser ailleurs.

      Misère, quand je dis que la connerie n’a pas de limite.


    • Avenger 11 novembre 2009 18:24

      Vous croire la dessus ça va etre difficile ....

      Plutot d’accord avec la réponse précédente ...


    • johnford johnford 12 novembre 2009 11:17

      « le pédophile aime un certain age d’enfant donc il n’adopte pas ».. mais se tape quand même les siens quand il est en couple avec une femme ? contradictions dans votre réponse.

      Je vous dirai également qu’il s’intéressent aux enfants jusqu’à un certain age et pas d’un certain âge. Ils préfèrent enlever les enfants des autres et les abuser jusqu’à l’adolescence avant de s’en débarasser lorsqu’ils ont les moyens de faire partie de réseaux (les plus intouchables d’ailleurs ) mais pour les moins friqués l’adoption sera une aubaine.


  • perlseb 11 novembre 2009 18:23

    Nous vivons vraiment dans une époque formidable. Quelle décadence et pauvre jeunesse...

    Je ne suis pas homophobe, tant qu’ils font cela entre personnes consentantes.

    Mais il faudrait de temps en temps regarder un peu comment on est foutu et ce que la nature nous dit. Est-ce que 2 hommes peuvent avoir des enfants ensemble ? Est-ce que 2 femmes peuvent avoir des enfants ensemble ? Non, bien sûr. Alors non à l’adoption par des homosexuels.

    Et la nature a bien raison. Il n’y a aucun équilibre possible avec 2 parents du même sexe. L’éducation sera forcément ratée. Par exemple, dans les couples ou le père est absent, les fils ont souvent des tendances homosexuelles. Il faut 2 parents de sexe différent et présents pour une éducation normale. Bien évidemment, cette condition n’est pas suffisante : il faut aussi que les parents ne soient pas des crétins et là, c’est beaucoup plus difficile.

    Maintenant, si on décide à leur place que certains enfants seront destinés à l’homosexualité... Mais il n’y a pas de consentement et on ne peut pas imposer cela à un enfant.

    Cela me fait penser aux anciens castrats de la chapelle Sixtine : on prend des décisions grave qui perturberont à vie des futurs adultes. Il n’y a vraiment plus de protection de l’enfance.

    J’ai un conseil : si vous êtes dans la merde à cause de la crise, faites des enfants à tour de bras. Vivez des allocs et quand ils auront l’âge (à partir de 12 ans ou avant si ça vous chante) prostituez-les. La pédophilie est autorisée si on rémunère les parents consentants. Voici l’évolution de notre belle société. Les enfants, c’est un bon gagne pain pour les irresponsables.


    • puma 12 novembre 2009 00:24

      * Vous dites en substance :
      que 2 hommes ne peuvent pas procréer de manière naturelle donc ils ne sont pas capable d’élever un enfant :

      va falloir faire quelques exercices de logique...
      Le bien être des enfants est tout ce qui importe. Jusque ici, la nature fait qu’ils aient presque toujours été élevé par un père et une mère, c’est vrai. C’est judicieux d’y voir le signe qu’il ne faut pas prendre le sujet à la légère. Mais c’est absurde d’en tirer des conclusions !

      * Vous dites que l’absence du pére est associée à l’homosexualité du fils
      En fait aucune situation familiale/psychologique n’a pu y être associée. [1]
      Beaucoup de gens font ce constat empirique (en tout cas moi je l’ai fait !), notre cerveau aime chercher et trouver des explications à tout :)
       
      * Vous dites ensuite :

      que dans une famille homo-parentale l’éducation sera ratée et déséquilibrée

      C’est con, l’exemple pour appuyer ces affirmations s’est avéré complètement faux !
      L’important c’est que l’enfant sache que ses parents sont et seront toujours là, paraissent assurés et rassurants. Faire un câlin n’a rien d’émasculant, se montrer ferme et gueuler n’a rien de masculinisant, même si ces rôles incombent traditionellement plus souvent (respectivement) à la mère et au père.
      Comment préférer être élevé par un célibataire plutôt que par 2 parents, fussent-ils du même sexe ?
      Qu’on laisse les célibataires adopter révèle l’absurdité de l’argument de l’absence du référent de l’autre sexe. Réflexion faite, les enfants sont entourés d’exemples variés : famille, amis des parents puis camarades, médias...

      Comme vous le dites, le plus important c’est que les parents soient le moins crétins possibles. Les parents homosexuels ont l’avantage d’avoir expérimenté l’intolérance et la stupidité ambiante.

      [1]« No one family constellation predicts more gay adults. » http://www.usatoday.com/news/health/2007-02-07-gay-teens-QnA_x.htm


    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 10:10

      Depuis les Grecs et l’Eglise catholique, les éducateurs ont souvent été des hommes qui n’avaient pas d’enfants.

      Un aspect du problème : un enfant élevé par deux personnes de l’autre sexe n’aura aucune possibilité d’identification. Alors oui à un garçon élevé par deux hommes ou une fille élevée par deux femmes, non aux autres possibilités.


    • perlseb 12 novembre 2009 19:01

      Bien évidemment, on pourra trouver des cas où un couple homosexuel très attentionné et sincère serait de loin préférable à un couple hétérosexuel où l’abruti de mari boit et bat sa femme idiote.

      Mais quand on choisit l’homosexualité, où est la légitimité d’avoir des enfants ? Il faudra peut-être leur apprendre aux homosexuels que la nature n’a tout simplement pas prévu cette reproduction homosexuelle.

      Je demande aux homosexuels d’être cohérent avec leur choix. C’est tout.

      Je ne dis pas que les homosexuels sont plus idiots que les autres ou qu’ils feraient toujours de mauvais parents. Cependant et n’en déplaisent à ceux qui s’imaginent être bien au-dessus de la bête, l’homme est, avant tout, un animal, c’est pourquoi il faut essayer de respecter un peu la nature et ses lois, de temps en temps.

      En fait l’éducation est très complexe : les enfants des mêmes parents, d’ailleurs, réagissent très différemment, avec leur personnalité, à la même éducation. Et il faut vraiment être très fin en tant que parent pour voir toutes ses différences et pour éviter que les choses tournent mal pour l’un ou l’autre des enfants.

      Personnellement, je n’aurais jamais voulu avoir 2 pères. Je crois que c’est important, pour un enfant d’avoir, dans son entourage très proche des adultes de sexe différent. On peut regarder d’autres systèmes éducatifs où les enfants sont élevés collégialement : la mort d’un parent géniteur est toujours moins douloureuse dans ces systèmes. Mais dans notre société très individualiste ou l’éducation est presque exclusivement une affaire de couple, les enfants adoptés de couples homosexuels manqueront une relation avec l’autre sexe. Certains enfants s’en tireront, mais à mon avis, ils sont désavantagés dès le départ et on ne peut souhaiter cela à personne.

      Donc, oui, c’est très complexe et il ne faut pas faire de généralités. Mais pour l’éducation, une des choses les plus importantes est la cohérence des parents (et les gens cohérents sont très rares de nos jours). Pour moi, des parents homosexuels, ce n’est pas cohérent dès le départ.


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 novembre 2009 19:05

    Salut Michael,

    Qui dit enfant dit père et mère. 

    Les orphelins ont tout à gagner à être adoptés par des familles stables auprès desquelles ils pourront se reconstruire. 

    Malheureusement la société moderne est en guerre contre la famille traditionnelle et parachève sa destruction totale en normalisant et en légalisant les comportements égoïstes et les attitudes de consommation jusque dans le domaine sacré de la famille. Le critère économique est devenu le critère essentiel, faisant des enfants des marchandises et des consommateurs comme les autres que l’on peut vous retirer si vous ne remplissez plus les conditions imposées par la société mercantile. 

    Votre conjoint ne vous convient plus, ou vous avez changé d’idée, pas de problème changez en, nous avons des modèles en stock sur meetic, vous pourrez même faire une recherche avancée avec tous les critères qui correspondent à vos envies du moment, la couleur des yeux et des cheveux, le salaire annuel, les croyances religieuses, le type ethnique, la taille et la corpulence, les habitudes de vie et le petit questionnaire psychologique qui permettra de vous apparier à la perle rare.

    Bientôt il sera aussi possible d’adopter des enfants de cette façon. 

    Je comprends ton appréhension et je n’ose même pas imaginer ce que pourra ressentir et apprendre de la vie un enfant qui se retrouvera avec quatre papas ou quatre mamans. Le pire c’est que l’on conditionne les enfants par tous les moyens possibles et imaginables pour qu’ils considèrent ces comportements comme normaux puisque permis par la loi et revendiqués par les médias et la culture dans laquelle ils baignent. 


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:14

      salut lucien

      bas, si tu prends les raisons sociologique du rejet scolaire, tu t’aperçois aussi que c’est lié a la surféminisation du métier et à la moral imposée anti paternité et masculine.

      en gros, la société française se tue. Et les naifs consumériste libérée ne supportant aucun jugement ne font que générer la haine qui petit à petit les fait vivre dans la peur et la misère affective.

      amicalement, barbouse


    • Annie 11 novembre 2009 19:20

      Et je suppose Barbouse que si les patients meurent dans les hôpitaux, cela est dû à la surféminisation du corps infirmier.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:30

      Annie,

      comparaison n’est pas raison, et quand on est a expliqué a un professeur « mâle » que c’est normal qu’on l’appel madame ou maitresse, et qu’il ne faut pas reprendre l’enfant....

      et oui, j’assume, clairement, quand on veux apprendre a devenir un homme, il vaux mieux ne pas s’en remettre a l’ignorance et aux préjugés d’un métier surféminiser sur lequel plane et règne le féminisme condamnant exclusivement les garçons.

      Je vous signal que le chute du niveau scolaire des garçons est visible et proportionné a la surféminisation du métier, qui se contente de pérorer que les filles, pour qui les choix des sujets, les pédagogies, et quantité d’aspect, sont devenu la norme, ont de meilleurs notes...

      aussi, renseignez vous, constatez par vous même, et puis on en reparle :))


    • Neris 11 novembre 2009 20:11

      Trop fort.

      Les pauvres petits garçons qui se font émasculer parce qu’il y a trop de profs femmes.

      Je vous retourne le compliment.

      Et l’époque où les filles n’avaient que des maîtres ou des profs hommes.

      Ah oui, c’était il y a quarante ans maintenant. Ma scolarité.

      Facile de discuter de certaines choses dans les années soixante-dix quand on est une jeune adolescente avec en face que des mecs.

      Et le truc, les filles ont des meilleures notes et blabla, il y a quarante ans, c’était déjà un refrain connu.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 20:17

      vous êtes motivée pour gagné le droit de que parce qu’avant ça n’était pas équilibrée, maintenant c’est normal que cela ne le soit pas non plus ?

      On vous a pas assez plainte et changez les choses a votre avis puisqu’on est maintenant dans l’excès inverse ?

      Ah décidément l’égoisme consumériste souverain des 68 huitard qui s’en foutent de la jeunesse et ne font que répéter leurs mêmes arguments avec lesquelles ils ont justifier tous leurs excès, pour surtout ne pas se voir vieillir, a quelque chose de pathétique,

      ne vous sentez pas visez, mais si vous le faite, je ne me le reprocherais pas.

       


    • Neris 11 novembre 2009 20:29

      Cher Barbouse, si le message m’étais destiné, je n’avais que six ans en mai 68 !


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 20:32

      vous en avez donc reçu toute la pédagogie peut être :))

      amicalement, barbouse.


    • Neris 11 novembre 2009 20:41

      La pédagogie, même pas, je n’ai jamais adhéré à tout ça. Les excès non plus.

      J’avais des profs baba-cools soixante-huitard, je détestais.

      Le féminisme et l’égalité entre les sexes, ça, oui.


  • Annie 11 novembre 2009 19:06

    Il y a des tas de couples, qu’il s’agisse de lesbiennes ou d’homosexuels qui élèvent leurs enfants issus de mariages antérieurs sans que leur union soit formalisée et l’adoption reconnue. Reconnaître l’adoption ne fait qu’entériner une situation de fait, et facilite les démarches administratives tout en officialisant les liens affectifs créés lorsqu’on élève un enfant. 

    Juste une réflexion à propos du commentaire d’Internaute sur l’époque où les enfants étaient respectés.La convention du droit des enfants de l’ONU date de 1989. Il n’y a pas si longtemps encore que les enfants travaillaient. En fait ils travaillent toujours dans certains pays, ou bien ce sont des enfants soldats ou victimes de traffic.
    Chez nous, ils sont devenus un marché à exploiter. Cela m’inquiète davantage personnellement.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:18

      bonjour Annie,

      l’énorme différence entre un enfant élevé par un couple recomposé devenu lesbien ou gay, et un orphelin ou enfant en situation d’être adoptable, c’est qu’il a un passif, et quelques part des parents qui vivent et doivent maintenant se dire que leur môme est non pas forcément adopté par une famille ramenant leur enfant vers la norme, mais vers une situation minorante.

      a vous de voir si vous pensez que quand on a toujours un peu en travers de la gorge le gosse qu’on a pas pu élever, cela n’incite pas à l’homophobie, et la haine du systeme des riches qui prennent les enfants des pauvres sans les aider a les garder.

      amicalement, barbouse.


    • Annie 11 novembre 2009 19:35

      @Barbouse,
      je ne sais pas trop comment cela se passe à ce niveau en France, mais en Angleterre, la politique est d’essayer à tout prix de conserver intact la cellule familiale. Les enfants ne deviennent adoptables qu’en dernier ressort. Et c’est pour cela qu’on observe tous ces meurtres d’enfants, sans parler des sévices qu’on leur fait subir auparavant, parce que les enfants sont retirés beaucoup trop tard de leur famille, et celle en toute connaissance des statistiques sur la maltraitance des enfants. Mais il y a une deuxième aspect à ce problème : Il est très difficile pour un couple d’adopter ; il s’agit en fait du parcours du combattant, et le nombre de familles adoptives est très inférieur au nombre d’enfants à adopter. Ce qui fait qu’en excluant certains types de couples, comme les couples du même sexe entre autres, mais pas exclusivement, en décidant avec des critères très subjectifs qui est capable ou non d’élever un enfant , on condamne les enfants à une vie de maltraitance ou d’institutionnalisation. 


    • Neris 11 novembre 2009 20:25

      àAnnie

      C’est à peu près pareil.

      Il y a douze ans maintenant, un couple d’amis est allé adopter une fillette au Guatémala parce que la France leur avait refuser l’adoption sous des prétextes complètement débiles.

      Ils ont essayé un an après l’arrivée de la petite et ont abandonné, toujours la même galère et des critères toujours plus démentiels : pas assez de m2 dans la chambre qu’occupera l’enfant, le jardin est trop au nord donc trop froid etc.

      D’autres amis ont essayé. Ils ont quatre enfants et avaient pensé à faire une place à un cinquième. Maldone. Trop de monde dans la famille, papa smicard gagnant pas assez, et maison trop petite.

      En France, les familles d’accueil ne doivent pas s’attacher aux enfants, elles ne doivent pas trop les aimer sinon ça brise le lien avec les parents naturels qui pourraient reprendre un jour leurs enfants.

      Un enfant qui reçoit une carte une fois l’an de l’un de ses parents ne peut être adopté car il existe un lien avec ses parents.

      On marche aussi sur la tête.


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 11 novembre 2009 19:26

    Voilà un article qui pue l’homophobie et les préjugés à plein nez...
    Avec des façons qui se veullent politiquement correctes, c’est juste rudicule autant de bétise.
    La bonne nouvelle, c’est que les vieux cons finissent toujours par mourir, ils laissent la place à des plus jeunes, qui ne partagent pas leurs vielles conceptions rétrogrades.
    Vive l’amour libre !
    Vive l’adoption par les couples constitués par deux femmes ou deux hommes !
    Bravo au tribunal d’avoir dit le droit !
    Vives les enfants adoptés plutôt que croupissant chez les fonctionnaires !


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 11 novembre 2009 19:34

      voilà une réaction qui sent bon l’amalgame, le mépris, et l’impression d’être provoc libertaire pour pas cher sur le dos d’orphelin, ce qui ne gache rien quand à la grandeur et l’analyse...

      en attendant d’avoir le nez fin, commence par respirer un peu, il y a des fachos partout dans ta teuté...

      amicalement, barbouse.


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 novembre 2009 19:49

      @barack

      Les vieux cons finissent par mourir et les plus jeunes ont été élevés dans la morale patriarcale importée du bled, donc finalement quelque soit le bout de la lorgnette que vous choisissez les choses finiront par se tasser, que vous le vouliez ou non n’y changera rien puisque c’est une question démographique. 


    • anty 11 novembre 2009 21:38

      Anti homosexuel ou homophobe

      Ce n’est pas pareil !


  • bo bo 11 novembre 2009 20:02

    L’adoption est de toute façon une forme de commerce de l’être humain quand ce dernier n’a pas son mot à dire. Par essence c’est le cas pour tout les mineurs.
    Par contre cela devrait être un aboutissement éventuel pour consacrer des liens affectifs.
    S’attacher à élever des enfants abandonnés devraient être, dans tous les cas, fait au profit de l’enfant, et non pour combler un mal de vivre de beaucoup de personnes en créant d’entrée un lien juridique s’apparentant à une forme d’achat.


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 11 novembre 2009 20:16

      vos paroles sont pleines de sagesse...


    • Annie 11 novembre 2009 20:50

      Pourquoi demander aux parents adoptifs ce que les parents naturels ne sont souvent pas capables de donner ? Combien de parents décident d’avoir des enfants pour des raisons relativement égoïstes, mais n’en demeurent pas moins de très bons parents pour cela ? N’est-ce pas cela l’essentiel ? Devrait-on demander aux parents pourquoi ils voulaient au départ un enfant ? D’autant plus que la plupart des gens se découvrent la fibre paternelle ou maternelle à cette occasion. Si l’intérêt de l’enfant doit primer, il me semble que l’adoption par des couples du même sexe est une très bonne nouvelle, dans la mesure où l’adoption est souvent un geste beaucoup plus réfléchi que la décision d’avoir un enfant. 


    • perlseb 11 novembre 2009 21:28

      Le jour où les hommes feront des enfants d’une façon non égoïste (c’est à dire en pensant que le monde en vaut la peine et que la vie du futur adulte a toutes les chances d’être réussie) alors l’homme ne sera plus un animal.

      On en est loin. Rien de plus animal que cet égoïsme irréfléchi sur lequel on cherche à mettre de la grandeur en réfléchissant après coup.


    • bo bo 12 novembre 2009 12:46

      Annie,
      Vous ne lisez pas bien mon propos qui est contre l’adoption tout court quand un être ne peut donner son consentement.
      Il existe un droit fondamental très précieux commun à tous les individus sa liberté et donc que l’on ne dispose pas de lui sans son consentement. Le nier c’est ouvrir la porte à tous les totalitarisme.
      Légitimer l’adoption par les tristes aléas de la vie, n’est pas un argument recevable. L’aide sous toutes ses formes, en dehors de l’adoption, se doit de respecter l’intégrité de la personne.
      Il y a plein d’anonymes et des associations qui aident des familles défavorisées à élever leurs enfants ou qui élèvent des enfants qui ne sont pas les leurs dans le respect de l’intégrité totale de l’enfant, de sa culture et de ses racines.
      Comment justifier, de nos jours, "une certaine traite", bien légale (dans des pays) où la mère passe au tribunal pour abandonner son enfant, reçoit « un pécule ». Quand elle est sortie, les futurs adoptants rentrent par une autre porte, signent les différents actes, acquittent des « droits » et repartent avec l’enfant. Dans d’autres pays cela prend d’autres formes.
      Cette pratique là est en fait l’héritière de la « traite » pratiquée au siècle des Lumières.... et sa dernière forme.


  • anty 11 novembre 2009 21:14

    Un combat politique qu’ont mené ces deux femmes qui je vous assurent n’avaient pas et n’ont pas d’intention d’ adopter un gamin.
    Leurs but avant tout est de ridiculiser nos institutions jugées obsolètes par un certain milieu extrémiste et réactionnaire de gauche.


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 novembre 2009 21:56

    Après, ce sera par les trios transexuels ...


  • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 11 novembre 2009 22:05

    Plateforme pour l’égalité des droits (25 mars 2004)

    L’adoption par des couples homosexuels est le point n° 6 de cette plateforme.

    << L’homophobie, la lesbophobie et la transphobie tuent  : égalité des droits


    1  La modification de l’article premier de la Constitution, assurant l’égalité des citoyen(ne)s sans distinction d’origine, de race ou de religion, pour y ajouter la notion d’égalité sans distinction de sexe, d’orientation sexuelle, d’identité de genre.


    2  La condamnation des discriminations basées sur le sexe, l’orientation sexuelle ou l’identité de genre de la victime au même titre que le sont celles liées au racisme ou à l’antisémitise.


    3  La pénalisation des propos discriminatoires (injures, diffamation, incitation à la haine) sexistes, homophobes, lesbophobes et transphobes, au même titre que le sont les propos racistes ou antisémites.


    4  La mise en place d’une politique efficace de prévention de l’homophobie, de la lesbophobie, de la transphobie et du sexisme, notamment en milieu scolaire et dans les organismes accueillant du public (OFPRA, institution pénitentiaire, CNAM, Police Nationale...).

    5  Le droit au mariage civil pour les couples de même sexe  ; l’extension aux couples homosexuels de l’ensemble des avantages (sociaux, fiscaux, séjour...) dont bénéficient les couples hétérosexuels  ; l’égalité des droits entre les différents statuts civils et fiscaux  : PACS, mariage, concubinage et célibat.

    6  L’accès à la procréation médicalement assistée et à l’adoption quelles que soient l’orientation sexuelle, l’identité de genre ou le statut marital du/de la ou des demandeur(e)s.

    7  Que les trans ne soient plus classé(e)s comme malades mentaux par le système de soins français.

    8  La simplification de la procédure de changement d’état civil pour les trans (transsexuel(le)s et transgenres) qu’elles ou ils soient opéré(e)s ou non, et l’accès à une prise en charge médicale choisie, rapide et efficace.

    9  La suppression de toute mention relative au sexe sur les papiers d’identité et documents administratifs.

    Ces exigences sont un pré-requis pour lutter contre les discriminations, dans la loi, dans les faits, dans les têtes.

    Nous invitons les structures associatives et politiques et les individu(e)s dont la lutte contre les discriminations fait partie du combat politique, à rejoindre le Collectif pour l’égalité des droits et à soutenir cette plate-forme de revendications.

    Organisations signataires :

    Académie Gay & Lesbienne, Act Up-Paris, Act Up-Lyon, Alternative libertaire, CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception), CCP (Collectif Contre le Publisexisme), CLF (Coordination Lesbienne en France), CNDF (Collectif National pour les Droits de Femmes), Conservatoire des Archives et des Mémoires Homosexuelles, DEGEL (Debout Étudiant-es Gais Et Lesbiennes), Etudions Gayment, Femmes Publiques, Fierté LGBT Lille, FTCR (Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives), GLB (Gais et Lesbiennes Branchés), GAT (Groupe Activiste Trans), Gay Kitsch Camp [Lille], Homonormalité, JCR (Jeunesses Communistes Révolutionnaires), La Dixième Muse, La voix de l’âme, LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire), Les Mauves, Les Panthères roses, Les Verts, LGBT-Formation, Mix-cité, PASTT (Prévention Action Santé Travail pour les Trangenres), ProChoix, Ras l’front, Scalp-Reflex, SNEG (Syndicat National des Entreprises Gaies), SOS-Homophobie, SUD Étudiant, SUD PTT, Tasse de Thé (association et portail pour les lesbiennes), Tiresias, Trans Action, Vamos !

    Personalités politiques signataires :

    Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris), Olivier Besancenot (porte parole de la LCR), Patrick Bessac (conseiller régional PCF d’Ile-de-France), Jean Brafman (conseiller régional d’île de France, Groupe communiste, alternative citoyenne, républicain), Sergio Corronado (Adjoint au maire du 14e ardt de Paris), Jean-Luc Estournel (adjoint au maire de Villeurbanne), Hélène Flautre (députée Européenne, les Verts), Christophe Girard (Adjoint au maire de Paris), Noël Mamère (Député de Gironde, les Verts), Pierre Quay-Thevenon (adjoint au maire (PC) de Saint-Denis), Roseline Vachetta (député Européenne, LCR). >>


    • projetX projetX 12 novembre 2009 10:56

      il n’y a pas égalité des droits puisque les homos ne sont pas des héteros.


      Pourquoi vouloir rentrer égales des choses qui ne le sont pas ?

      Pour ne pas froisser ? Parce ce que les homos n’assument pas leur condition ?

      Ou parce qu’après le monospace, et l’iphone, il leur manque maintenant un bébé ?


    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 11:07

        L’égalité des droits n’a jamais signifié que hommes et femmes soient identiques, interchangeables, en toutes situations ; l’équivalence entre homosexualité et hétérosexualité est une erreur dérivée, basée sur cette identité supposée entre homme et femme, et sur la fausse symétrie de ces termes inventés en Allemagne dans la seconde moitié du XIXe siècle. Si cette identité était réelle,  elle impliquerait de ne plus voir de différences, de fait ou de situation, entre une relation homosexuelle et un couple hétérosexuel marié. Faire de l’homosexualité revendiquée la base de l’ouverture de droits, comme le droit au mariage entre hommes ou entre femmes, reviendrait à reconnaître ce « troisième sexe » imaginé par quelques auteurs, eux aussi allemands (K. H. Ulrichs, Heinrich Marx et Magnus Hirschfeld  ; les deux premiers avaient déjà revendiqué l’accès au mariage) mais récusé, pour cause de manque de fondement, par Sigmund Freud et André Gide, notamment.

        Toute inégalité, toute différence de traitement, n’est pas toujours une discrimination, ni une injustice, contrairement à ce que nous assène quotidiennement la démagogie égalitariste, « comme si le principe de l’égalité des droits devait effacer toute différence » . L’égalité des droits des citoyens, libres individus, les uns par rapport aux autres, n’entraîne pas plus l’égalité juridique des couples homo et des couples hétéros, qu’elle n’entraîne l’égalité juridique entre les associations loi de 1901, les S.A.R.L. et les S.C.I., ou encore l’égalité juridique des associations cultuelles et des syndicats. En d’autres termes, l’égalité des droits des citoyens français (art. 1er de la Constitution) n’est pas l’égalité des droits conférés par des situations différentes (situations crées par des engagements personnels) ; cette distinction est devenue un principe constant de la jurisprudence du Conseil constitutionnel. L’égalité formelle des droits de l’individu (l’homme, le citoyen) n’implique ni l’identité des situations concrètes, ni celle des diverses institutions contractuelles. Gommer les termes « père et mère » dans le Code civil, les remplacer par « parents », (proposition de loi absurde des Verts, Ppl n° 1650), nous rapprocherait davantage du cauchemar d’Orwell (1984) que de la société idéale.

        Enfin, en appliquant au couple homosexuel - deux individus en général fertiles - la notion de « stérilité », qui au sens propre s’applique, le cas échéant, à UN être vivant, mais non à un « troisième sexe » imaginaire, Daniel Borrillo avait commis un gros abus de langage de plus (je plains ses étudiants). Les transexuels opérés, eux, sont devenus volontairement stériles.


    • Lapa Lapa 12 novembre 2009 11:36

      il y a égalité des droits puisque la loi est la même pour tous. rien n’empêche un homosexuel de se marier avec une personne du sexe opposé.

      Que cela ne corresponde pas à ses goût n’a pas à impacter la loi.

      ce qui est effarant mais peu étonnant c’est que la gauche ait, dans l’ensemble, abandonné le terrain social pour s’impliquer sur le terrain des moeurs.

      A croire qu’il n’y a plus aucun progrès social possible. Et que le synonyme de progrès c’est « en phase avec la bienpensance people ».

      Les ouvriers licenciés apprécieront. Peut être devront ils faire leur coming out...


    • docdory docdory 12 novembre 2009 12:58

      @ Senatus populusque


      C’est ce genre de proclamations délirantes émanant d’une certaine gauche qui fait que , bien que je sois habituellement un électeur de gauche , je n’arrive plus à voter pour la gauche ! 
      l’idée que les signataires de cette ineptie se retrouvent un jour au pouvoir , c’est plus que ce qui est humainement supportable pour l’électeur de base !...


    • docdory docdory 12 novembre 2009 12:59

      Je parle bien sûr de la plateforme pour l’égalité des droits sus-mentionnée .


  • anty 11 novembre 2009 22:18

    La très homophile Grande Bretagne a attribué 8 enfants à huit couples homosexuelles en 2008.

    Le critère d’adoption était la stabilité du couple.

    Par la même occasion on a voulu démontrer que ce type de couple est aussi viable et aussi solide qu’un couple normal.

    Résultat de courses : à l’heure actuelle les 8 couples homo se sont séparés alors que dans le même laps de temps les couples normaux auxquelles on a confié les enfants ont tous tenu le choc.
    Édifiant non


    • puma 11 novembre 2009 22:40

      Ce qui est édifiant, c’est que des gens votent pour votre commentaire alors qu’il ne fournit aucune source !!

      J’ai essayé de retrouver un article ou autre avec plusieurs combinaisons de mots clés sans résultats, un lien serait le bienvenu...


    • Annie 11 novembre 2009 23:30

      Il y a eu 70 adoptions en GB par des couples du même sexe en 2008, 90 en 2007 et 130 en 2009. Les statistiques ne disent pas si ces couples se sont séparés ou pas, mais au moins on sait que leurs chiffres sont fiables. http://www.dcsf.gov.uk/rsgateway/DB/SFR/s000878/SFR25-2009.pdf


  • Maldoror Maldoror 12 novembre 2009 00:15

    Les risques de la vaccination dévoilés par le Dr. Marc Vercoutère :
    http://www.dailymotion.com/video/xb2xio_marc-vercoutere-grippe-et-vaccinati_tech


  • stephanemot stephanemot 12 novembre 2009 02:56

    l’homoparentalite est une realite, et souvent courronnee de succes.

    au nom de quel droit refuser l’adoption a un couple ayant la capacite d’etre d’excellents parents ?


    • anty 12 novembre 2009 06:36

      Il ne faut pas refuser aux couples homo l’adoption
      parce qu’ils sont plus normaux que les couples normaux
      parce que les enfants auront plus de chances de s’épanouir que dans des couples normaux
      parce que ils seront plus tolérants (ils haïront les homophobes)
      parce que ils construiront le monde des bisousnours dont rêve tout homo qui se respecte
      etc,etc...
      et autres anneries


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 09:23

      Au nom du droit de l’orphelin a voir orienter sa vie vers une situation de vie majoritairement courante, et non minorante, et de ne pas lui faire risquer une vie ultra minorante.

      Au nom de l’intérêt général qui veut qu’une société dont les lois prennent les enfants des pauvres hétéros pour les donner aux riches homosexuels est une société dont le seuil de violence ne peu qu’empirer, vous voulez vivre dans une société encore plus haineuse et violente en vous croyant à l’abris derrières des slogans publicitaires et des discours ?

      L’homophobie tue, vous voulez qu’en plus une plus grande partie de l’opinion public ferme les yeux, parce que la haine augmente, que la violence existe, et que les gay qui prennent les enfants des pauvres feront d’excellents boucs émissaires ?

      vous voulez que les couples homosexuels avec enfants non adoptés soient visés par ricochet alors que cela fait des années qu’elles galères pour montrer qu’elles sont capable d’élever les leurs, et qu’elles ne les ont pris à personne ?

      vous voulez un nom de droit pour pouvoir dire qu’il est injuste, des mots, toujours des mots, mais la réalité en face, ça par contre... Il y a une limite a la tolérance et à l’absence de discrimination, et ceux qui ne veulent pas le voir dans leur petit monde de principe pour riches fonctionnaires mettent en danger les citoyens, notamment les plus concernés.

      amicalement, barbouse.


  • projetX projetX 12 novembre 2009 10:52

    j’espere juste qu’on donne les memes droits aux adoptants SM, zoophiles, mélangistes...


    Sinon c’est de la discrimination sexuelle.

  • Litha Litha 12 novembre 2009 11:11

    Bon d’abord... Si votre enfant est confié à un organisme car vous n’êtes pas apte pour le moment à l’élever... (votre cas de père ou mère voulant récupérer son enfant) ne sera pas donner en adoption mais mis dans une famille d’accueil.

    Non ils volent pas les enfants de familles pauvres pour les donner à des riches...

    On adopte des enfants avec le refus du droit parental des parents à la naissance, des orphelins.

    Arg les horribles homosexuel vont venir voler les enfants dans le berceau de famille aimante et les manger tout cru.
    Parce que les enfants qui sont abandonné pourrait toujours voir un jour le retour d’un père qui tire son coup puis ne regarde pas si il y a des conséquences à son rapport non protéger (parce que si tu veux éviter un cadeau (mst enfant autres) tu te protèges.) pourrait revenir un jour (quand et si il le fera la grande inconnue). Donc évitons qu’ils puissent avoir une famille. Ben oui voyons on sait jamais les parents pourraient changer d’avis.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 11:45

      au delà du fait que c’est comme cela que ce sera perçu,

      sans même rentrer dans l’impression de la discrimination racial et cultuelle, parce que les personnes du plus mauvais coté de la crise et de la fracture sociale précédentes sont majoritairement dans bien d’autres problèmes en même temps, et ce sont eux à qui leurs enfants sont les plus enlevés par une justice « pour les riches », « de blancs qui se prennent pour les sauveurs du monde déjà pas foutu de faire tourner leurs pays », et ainsi de suite... vous voulez des émeutes en ajoutant une humiliation de plus aux parents et notamment aux pères ?

      Votre avis ne prend pas en compte le nombre de parents qui soient ne le peuvent pas sans aides, qui n’existent pas au masculin, soient ont signés sous la pression d’une période et ne peuvent faire machine arrière, et bien d’autres circonstances qui font qu’être juger inapte a élever ces enfants sous un régime d’affect, prompte a considérer que les pères sont jetables et forcément nocifs, c’est ne pas prendre en compte l’humain tel qu’il est, et c’est simplement dangereux. 

      Ensuite, je parle de loi, celle qui d’un coté prend les enfants des uns et les donnes aux autres. Ce qui implique que c’est la loi qui est mise en danger, aussi, encore moins en phase avec l’esprit des masses populaires pour qui elle est déjà limite, en terme d’assentiment et de constat qu’elle est apte a rendre une justice pour les riches, et une autres pour les pauvres,

      Et vous savez ce que donne une société où la loi n’est que crainte et où ses forces de l’ordre sont aussi là pour « prendre les enfants et les donner aux gays » ?, je suppose que non, mais je vous incite sincèrement a ne pas vouloir le savoir.

      amicalement, barbouse. 


  • saint_sebastien saint_sebastien 12 novembre 2009 11:38

    Les homo croient pouvoir crier victoire , mais la question de l’homophobie , c’est exactement comme celle du racisme.


    On peut créer autant de loi qu’on veut , la société aura toujours ses « normes » non écrites.
    Certains patrons préférerons toujours recruter du blanc malgré tel ou tel loi , et une loi ne transformera pas les homophobes en homophiles.

    En occident , l’homosexualité est plus ou moins tolérée selon les milieux ou les pays. En général quand elle est discrète il n’y a pas de problèmes.

    Faut il reconnaître un « mode de vie » , une pratique sexuelle comme une minorité ? ya t il réellement une communauté homosexuelle ? Je pense qu’il faut de toute manière une loi générale , et pas pour les homos sur mesure.

    On peut penser qu’un foyer est constitué d’un couple de 2 personnes quelque soit leur sexe et leur liens familiaux , un peu comme le pacs , qui vivent ensemble depuis plus de X temps , et qui ont ou non des relations sexuels , en fait la sexualité ne doit pas être un critère ( donc on peut constituer un foyer en étant juste colloc ou frère ou soeur par exemple ).
    Bref une loi générique peut être un bon compromis et permettrait de facilité l’adoption pour tous , mais une loi spécifiquement pour une « minorité » ou déguisée ( genre status du beau parent ) serait inefficace. 



    • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 12 novembre 2009 12:26

      LIONEL JOSPIN (né en 1937)

      «  Je vois s’esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l’imputation homophobe qui pourrait empêcher de mener honnêtement la discussion [sur le mariage homosexuel et l’adoption] On peut pourtant réprouver et combattre l’homophobie, tout en n’étant pas favorable au mariage homosexuel, comme c’est mon cas. […] Je ne crois pas qu’il soit pertinent d’en [les institutions] dénier le sens. Le mariage est, dans son principe et comme institution, « l’union d’un homme et d’une femme ». Cette définition n’est pas due au hasard. Elle renvoie non pas d’abord à une inclination sexuelle, mais à la dualité des sexes qui caractérise notre existence et qui est la condition de la procréation et donc de la continuation de l’humanité. C’est pourquoi la filiation d’un enfant s’est toujours établie par rapport aux deux sexes. Le genre humain n’est pas divisé entre hétérosexuels et homosexuels – il s’agit là d’une préférence –, mais entre hommes et femmes. Quant à l’enfant, il n’est pas un bien que peut se procurer un couple hétérosexuel ou homosexuel, il est une personne née de l’union – quelle qu’en soit la modalité – d’un homme et d’une femme. […] On peut respecter la préférence amoureuse de chacun, sans automatiquement institutionnaliser les mœurs.  »

      « Mariage homosexuel  : un problème d’institutions », Le Journal du dimanche, 16 mai 2004.


    • Gazi BORAT 12 novembre 2009 12:33

      @ St Sébastien

      « On peut créer autant de loi qu’on veut , la société aura toujours ses »normes« non écrites. »

      Mais ces normes évoluent.. Et il y aura toujours un décalage générationnel entre la classe au pouvoir (voyez l’âge moyen des élus français) et les électeurs..

      gAZi bORAt


  • King Al Batar Albatar 12 novembre 2009 11:40

    Ils ont qu’à acheter des chats et pas nous faire chier.

    Un femme peut se faire inséminer, purquoi aurait elle besoin d’adopter ? Je ne comprends vraiment pas. Et si c’est une question de pognon, elle a qu’à assumer financièrement ses preferences sexuelles.

    L’adoption d’un enfant par un couple d’homosexuels me parait dérangeant. Si on prend un orphelin pour le mettre dans une famille qui lui permettra d’avoir une vie stable, ce n’est pas pour s’en servir d’experience pour voir si ca marche aussi avec les homos. Ce ne sont pas des crash test baby.... Et si on s’appercoit au bout de 20 ans que les gosses sont un peu déréglé dnas leur tete ? ce sera ttrop tard.

    Il ne faut pas déconner avec l’avenir d’un enfant, surtout un qui a déjà connu la dureté de la vie puisqu’il est orphelin. Lui imposer le fait qu’on se foute de sa gueule à l’ecole (t’as deux mamants), qu’il n’ai tpas un equilibre père mère, etc... Ce n’est pas forcément sain.

    Moi je comprend qu’un femme se fasse inséminer, car elle fait ce qu’elle veut de son corp, mais pas l’adoption.

    En plus un enfant élevè par deux hommes ca me parait quand même très spécial....


  • Manuel Atreide Manuel Atreide 12 novembre 2009 12:04

    @ toutes et tous ...

    lecture intéressante que celles de vos posts. Cela me permet de mesurer à la fois le chemin parcouru et la somme des peurs et préjugés qui sont à l’oeuvre dans la société.

    @ l’auteur ...

    Vos questions sont justes mais j’ai un peu de mal avec le concept qui sous-tend l’ensemble de votre démonstration : la famille minorante. Déjà, une définition claire serait utile, cela me permettrait de comprendre l’intégralité de votre propos.

    De plus, une famille minorante, cela veut dire des familles majorantes ! Qui majorent quoi ? je sais, je joue un peu sur les mots mais, les mots ont un sens tout de même et c’est un peu compliqué de critiquer la « novlangue » quand on fait soi même appel à des termes abscons ou sortis de leur sens premier. Mais bon, prenons cela comme un sens évident.

    En fait vous partez du principe qu’il vaut mieux être élevé dans une famille « dans la norme » et que toute diversité est sinon mauvaise, du moins suspecte. D’accord, la société humaine a souvent du mal avec la différence et la diversité. D’accord, la société humaine se fonde sur un ensemble de règles et de codes qui s’imposent à tous. Mais sommes nous tous les mêmes ? Etes vous comme moi, roux, gaucher, etc ... ?

    La diversité est aussi une richesse, c’est ce que nous enseigne la vie sur terre dont la richesse de formes, de milieu de vie, de modes de vie ne cesse d’étonner les scientifiques. C’est aussi un handicap, c’est indéniable quand on est confronté à des gens peu respectueux et étroits d’esprit. Mais être ce que l’on est, l’assumer tranquillement sans forfanterie mais sans gêne, c’est aussi l’une des voies pour une vie épanouie. C’est vrai qu’un gamin élevé par deux femmes ou deux hommes n’aura pas la même vie qu’un enfant élevé par un père et une mère. j’aurais envie de dire : et alors ?

    Il y a des choses, des événements dans sa vie que les autres n’auront pas. Il vivra différemment, verra différemment. pas tout et pas toujours tout de même. Ces couples vivent dans une société, obéissent à ses règles, s’insèrent dans cet ensemble que nous formons tous.

    Oui, vos questions sont légitimes. Et j’aimerais que ce débat puisse avoir lieu dans le cadre plus vaste d’une réflexion sur ce que la société française et européenne veut dans l’éducation des générations qui viennent. Homo, hétéro, bi, etc, la sexualité des parents en définitive importe peu à mes yeux. Je n’ai pas la même que celle de mes parents, ne serait-ce que parce que je ne suis pas eux ! Ils vivent leur vie, je vis la mienne. Et cette indépendance n’empêche pas les liens d’affection profonds.

    Ces liens ne sont pas forgé par la sexualité des parents. Ils sont forgés par la capacité de ces mêmes parents à aimer, élever, aider l’enfant à devenir l’adulte qu’il souhaite être. C’est peut être cela qui devrait présider au choix d’une famille d’adoption, en définitive : ce couple est-il capable de faire de cet enfant l’adulte qu’il est en droit de devenir ? Si la réponse est positive, la question de la sexualité de ce couple est-elle importante ? Le fait que ce couple soit une famille « minorante » est-il pertinent ?

    En définitive, vous parlez souvent du droit de l’enfant. Mais dans cette affaire, est-ce vraiment à l’enfant que vous pensez, ou au coté dérangeant -pour vous ! - de cette histoire ? Et si c’est le cas, ne tombez vous pas dans l’ornière que vous semblez dénoncer chez ces deux femmes ?

    j’espère ne pas avoir été brutal ou choquant. Ce débat est suffisamment important pour qu’on ne tombe pas dans l’invective ou les insultes. Même si parfois les choses doivent être dites, franchement.

    Cordialement

    Manuel Atréide


    • Manuel Atreide Manuel Atreide 12 novembre 2009 12:12

      Ah oui, petit détail :

      Un orphelin est un enfant qui n’a plus de parents. Un enfant dont le père est vivant n’est pas un orphelin, quand bien même sa mère l’aurait abandonné à la DDASS.

      Ce qui me choque dans les histoires que vous relatez, ce n’est pas que ces enfants soient adoptés par des homos, c’est qu’ils soient adoptés TOUT COURT ! Vous pensez vraiment qu’un père, privé de son enfant sera moins dévasté parce que son enfant est adopté par une famille « majorante » ?

      Dans cet état de fait que vous dénoncez, et dont je n’avais pas connaissance, c’est la réaction des services sociaux qui est choquante. Un gamin doit être en priorité placé auprès de son père ou de sa mère. Et ce qu’est que si cette dernière, ou ce dernier, s’avère incapable de prendre soin de lui qu’une alternative doit être envisagée.

      Et, désolé de vous le dire, que le couple adoptant soit homo ou hétéro n’a rien à voir là dedans.

      Manuel Atréide


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 12 novembre 2009 13:08

      bonjour manuel,

      effectivement, à la lecture des post, parfois j’emploie le mot orphelin, parfois je précise en situation d’être adopté, même si force est de constaté qu’ils sont tous deux « à la merci » du système de prise en charge, avec toutes les qualités mais aussi tous les défauts que cela comporte.

      La question de fond sur situation majorante et situation minorante est en dehors du débat sur la discrimination des uns et des autres, mais sur la réalité telle qu’elle est. Par exemple, je suis gaucher et je vie dans un monde conçu pour les droitiers, c’est une différence facile a surmonter, mais il faut s’adapter.

      C’est sur le fond un peu là même chose, on demande a un enfant qui part déjà dans un monde où la majorité, donc la norme, est d’avoir été élevé par au moins un de ces parents, de non pas se situer et d’évoluer au sein de cet réalité pensée, conçue, écrite, construite, sur cette réalité du plus grand nombre, avec un retour vers une parentalité adapté a la vie majoritaire,

      mais on lui demande de s’adapter et d’évoluer en portant et une situation d’avoir été adoptable, ET une situation de famille qui n’est pas la plus courante, et qui ne le sera jamais. Il y a aura toujours plus d’enfant conçus et élever par des familles hétérosexuel. Ainsi il doit faire 2 efforts d’adaptation pour finalement rester singulier, et non 1 seul pour finalement tenter de retrouver une situation de vie presque comme la majorité des autres.

      Voilà, et disons que les préjugés étant naturels, est ce que c’est rendre service a un enfant adopté que d’en faire en prime un enfant qui va devoir supporter les préjugés fait a ses parents homosexuels dans une situation de vie où il est la minorité d’une minorité et qu’on lui fera sentir dés l’école, aussi aliénante la dose de moraline qu’on essaye d’y imposer ?

      ensuite, vous avez raison, la DDASS est un scandale, que ce soit des couples homo ou hétéro qui adoptent n’empêchent pas de faire ce constat, mais permet de le dire quand enfin l’attention s’arrête un peu sur cette honte national.

      Mais, on ne fera rien pour améliorer ce système, ni montrer a quel point on fait des progrès si un jour des politiques sérieux se penchent sur la question, au contraire, on risquerai de déclencher encore plus de motivation a abandonné les enfants qu’il n’y en a déjà. on traverse déjà des mers enceintes pour venir abandonner son enfant en France.

      Ce n’est pas médiatique, cela n’existe pas...

      En attendant, des hommes, dont mon voisin de quartier par exemple, sans casier, sobre, pauvre mais digne, lutte depuis 4 ans pour sortir son enfant de là, je le sais je l’ai aider quelque fois à faire des courriers, et il est loin d’être le seul, isolé,

      constamment méprisé par la doxa médiatique, confronté a une armée de féministe pour qui il est l’ennemi, on ne mettra jamais de caméra sur lui, ni ne lui demandera son avis, il est forcément coupable... Lui tiens le coup avec une photo et un espoir dans des droits de visites, pour combien qui ont craqués littéralement dissuadés par ce systême ?

      pour ma part je pense que l’amalgame entretenue pour éviter les réponses précises sur des questions précises est pire, et donc je crois qu’il faut au contraire statuer précisément sur l’intérêt de l’enfant en situation d’être adopté, et rien d’autre.

      l’homoparentalité n’est pas un test pour savoir si on peu adopter, cela n’a rien a voir. Une adoption c’est beaucoup plus délicat que de se faire a l’homosexualité d’un de ses parents naturel et vivre avec.

       A ma connaissance tous les enfants que j’ai connu élever par un couple homo sont équilibrés et hétéros, même si parfois a l’adolescence surtout, cela n’a pas été facile a gérer, mais aucune adolescence est facile a gérée, donc ça se voit moins...

      mais dans le cas particulier de l’enfant en situation d’être adopté, ce n’est pas un service a lui rendre, voir une condamnation s’il est fragile, que de cumuler pendant cette même adolescence 2 singularité irrémédiables au lieu d’une, pour se situer dans un monde conçu et pensée majoritairement pour et pas des hétéros élever par leurs parents.

      voilà, j’espère avoir répondu a votre post précisément, sans langue de bois ni tomber dans les délires et les clichés de la lutte entretenue par le lobby des fonctionnaires de l’éducation national pour obtenir de quoi avoir des points sans se marier pour éviter d’être muter, sur le dos et le prétexte de l’homosexualité.

      amicalement, barbouse.


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