mardi 21 janvier 2020 - par Alain Roumestand

Populisme, vous avez dit populisme ?

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Quand on n'a plus d'argument à opposer à son contradicteur, on le traite de populiste, à tout bout de champ.A croire que chacun est le populiste de son voisin. Donald Trump, le président américain, est populiste ; Boris Johnson, le prime minister anglais, est populiste ; Viktor Orban, le premier ministre hongrois, ex dissident anti-communiste, est populiste ; Jean-Luc Melenchon est populiste, tous des élus par ailleurs. Le mot est galvaudé. En fait qu'est-ce-que le populisme ?

Le populisme est mondial

Le phénomène est mondial. La vague populiste semble irrésistible. C'est la 4ème année de Donald Trump qui commence ; ce sont les débuts de Jair Bolsonaro au Brésil ; Recep Tayyip Erdogan est au pouvoir en Turquie depuis 2003 ; Narendra Modi commence son 2ème mandat en Inde. On pourrait rajouter les Philippines, la Pologne, l'Italie, la Hongrie.

A chaque fois, au départ, pas de putsch, pas de dictature mais ceux qu'on appelle populistes sont arrivés au pouvoir démocratiquement. Ils se sont montrés capables de remplacer les partis traditionnels, en n'étant pas simplement des forces politiques en marge, des forces de contestation sans débouché. Ils sont au pouvoir seuls ou en coalition. Et une grammaire populiste universelle est en train de s'emparer du discours politique. Ils contestent systématiquement les élites qu'ils considèrent comme corrompues. Ils partent en guerre contre les médias, ils contrôlent de mieux en mieux leurs oppositions. Ils pratiquent un protectionnisme volontariste et arrêtent le flux des migrations.

Populisme et peuple

Dans populisme il y a peuple. Le populisme part du peuple, comme les partis politiques qui, dans les démocraties, se réclament du peuple. Les populistes font référence à la souveraineté du peuple mais, comme ils dénoncent les élites, on se rend compte que tout le monde n'est pas inclus dans cette souveraineté. Les financiers, les politiques classiques, les intellectuels sont considérés loin du peuple.

Les populistes pratiquent l'exclusion. En dehors de la communauté du peuple il y a les traîtres à la nation. Pour le premier ministre hongrois Viktor Orban, Georges Soros le financier mondialiste, milliardaire américain d'origine hongroise, est le produit du cosmopolitisme. Et l'appartenance de la Hongrie à la sphère chrétienne est utilisée contre les migrants musulmans aux portes de l'Europe, ce qui fait hurler l'opposition à Viktor Orban.

Les populistes de gauche considèrent le peuple comme une entité sociale, l'historique classe laborieuse qui exclut elle aussi les élites. C'est la Grèce de Syriza à l'arrivée au pouvoir d' Alexis Tsipras. C'est le Vénézuela avec la dénonciation par Hugo Chavez puis Nicolas Maduro, des ennemis de la révolution bolivarienne. N'oublions pas qu'historiquement le populisme est né à gauche en Russie et aux USA, avec la protestation sociale.

Le style populiste

La question qui peut se poser sur le populisme est double. Le populisme est-il une stratégie politique pour aller au pouvoir avec beaucoup de démagogie, une absence de programme ou bien le populisme est-il une vraie idéologie qui scinde la société en 2 ?

Avec un populisme de gauche qui considère que les "gros" sont corrompus moralement, avec un national-populisme basé sur la xénophobie, sur le rejet de l'étranger, le rejet du migrant. Dans l'Union européenne, le rejet de Bruxelles, le rejet du capitalisme réunissent quant à eux le populisme de gauche et le national populisme.

Le populisme c'est surtout un style politique efficace. Que l'on regarde les chefs politiques qui l'incarnent et l'on voit les similitudes entre Hugo Chavez, Narendra Modi, Donald Trump, Recep Tayyip Erdogan. Lors de leur conquête démocratique du pouvoir, leurs discours sont teintés d'une part de démagogie, en affirmant que dans la société il ne doit plus y avoir de haut et de bas. Ils utilisent les émotions, la morale, la peur, la colère, à gauche comme à droite. C'est l'autre qui fait peur. Et dans tous les cas, c'est l'establishment, les gens en place qui font les frais de leur diatribe. Le leader, au pouvoir suprême ou pas, sait se rendre populaire. C'est toujours ou presque un homme sauf par exemple dans le cas français avec Marine Le Pen. On ne peut ignorer le côté machiste et la défense de la masculinité considérée comme menacée par le féminisme.

Le leader populiste

Le chef populiste se présente par ailleurs comme n'importe lequel d'entre nous, mais il est aussi quelque part un héros. On peut voir en Inde des masques à l'effigie de Narendra Modi et des vêtements floqués sont distribués gratuitement permettant de s'identifier au leader.

Le leader aime provoquer une relation fusionnelle avec ses troupes ; Hugo Chavez dans le passé, Narendra Modi aujourd'hui ne veulent pas de médiation entre eux et leurs peuples respectifs.

L'exercice du pouvoir se fait par l'intermédiaire d'un homme neuf qui se veut apolitique, hostile au métier de politicien. Le leader populiste incarne le peuple contre le pouvoir judiciaire, contre le pouvoir parlementaire en place, contre les vieux partis illégitimes par essence. Pour Viktor Orban ex dissident anti-communiste du temps de l'URSS, l'exécutif l'emporte sur le judiciaire. Les ONG, les médias ne doivent pas être prédominants.

Aux USA c'est l'opposition démocrate qui rappelle l'état de droit américain face au président Trump qui le menace selon les démocrates. Les populistes au pouvoir se disent être toujours dans l'opposition. Narendra Modi aime se dire à l'opposé du grand Nehru ancien premier ministre iconique de l'Inde. Et il désigne des ennemis en organisant des opérations militaires au Cachemire musulman qui revendique par ailleurs son autonomie refusée par l'Inde.

La Turquie populiste

Le cas de la Turquie est emblématique. Le parti de Recep Tayyip Erdogan, l'AKP, parti de la justice et du développement, est arrivé au pouvoir en 2002, après une très grave crise économique, avec un discours populiste mettant en cause tout le système en place en Turquie. Depuis, ce parti gagne toutes les élections. L"'élite",entre guillemets, éduquée, laïque, est dénoncée comme éloignée de la réalité de la vie quotidienne des gens. L'AKP défend une vraie démocratie populaire, une authenticité culturelle contre les élites occidentalisées. Et 17 ans après l'arrivée au pouvoir c'est toujours la même rhétorique. La volonté populaire se manifeste par le vote contre toutes les institutions en place.

Recep Tayyip Erdogan s'est attaqué aux militaires par évidence non élus, à la bureaucratie étatique, à la justice jugée partiale. Il désigne les ennemis du peuple, tous ceux qui s'opposent à la majorité électorale. Sa Turquie s'appuie sur les associations, les syndicats, proches du pouvoir, les entrepreneurs qui sont mis en avant et associés à toutes les prises de décision. La gauche turque est déclarée idéologue.

On pourrait faire le même constat dans la Russie de Vladimir Poutine avec naturellement les précautions d'usage sur les différences sociétales et culturelles. En 2019 Erdogan a perdu les grandes villes, Istanbul, Ankara lors des élections municipales, mais l'opposition, regroupée pour l'échéance électorale, reste bancale, très hétérogène et aux intérêts divergents.

Et l'Europe ? 

Le cas de l'Europe est lui aussi plein d'enseignements quant à l'influence du populisme. Aux élections européennes de 2019 les majorités passées ont toutes reculé et en particulier le PPE parti populaire européen si omniprésent par le passé. Mais ce n'est pas le grand basculement que certains avaient annoncé imprudemment.

Le bon score des écologistes et des forces de la droite extrême, va peut-être permettre de constituer des minorités de blocage. Mais ce n'est pas la déferlante prévue pour un bouleversement total de la gestion de la communauté européenne.

La gauche radicale populiste, dont en particulier Podemos pour l'Espagne et Syriza pour la Grèce, passe de 52 sièges à 38.

La droite populiste est en hausse significative avec le PIS, droit et justice, polonais, le Fidesz, union civique, hongrois, le Rassemblement national français, l'Afd, alternative pour l'Allemagne, le Vox espagnol, le Fpö autrichien, le Forum démocratique des Pays-Bas. Mais cette droite populiste peine à former un groupe cohérent. Chacun prêche pour sa paroisse même si cette droite populiste passe de 37 à 73 élus ( représentant cependant moins de 10% des sièges).

Le parti de Matteo Salvini "la Ligue du Nord" en Italie est jugé trop pro-russe pour les pays de l'est sortis du communisme. Et Marine Le Pen avec sa politique sociale s'oppose à Vox en Espagne. Les hongrois et les polonais font bande à part. Ainsi il n'y a aucune présidence de commission pour les populistes européens et la puissance de blocage est amoindrie.

Par contre, dans le domaine des idées, on peut parler d'"orbanisation" rampante (en faisant référence à Viktor Orban) et la création d'une commission nouvelle sur "la préservation du mode de vie européen" a pu faire penser à une prise en compte des options populistes classiques.

Le "Trumpulisme" 

Le "trumpulisme" c'est l'expression qu'a trouvée un chercheur pour désigner le populisme du président Trump qui a battu la candidate démocrate Hillary Clinton à la présidentielle de 2016. Trump a gagné avec un slogan "Make America great again" "faire à nouveau de l'Amérique une grande puissance, "rendre sa grandeur à l'Amérique".

C'est de la nostalgie restaurationniste comme le reconnait un autre chercheur avec une dose importante de protectionnisme économique, l'idée de construire un mur au sud du pays face à l'émigration mexicaine pléthorique. Une fois de plus on retrouve l'idée d'un vrai peuple face aux médias omniprésents dans les débats et aux élites éloignées de toute réalité.

C'est le grand retour des émotions fortes avec une vraie ferveur entre Donald Trump et ceux qui adhérent à ses idées et à ses propositions. L'anti-intellectualisme est de mise : on n'aime pas dans l'entourage de Donald Trump les pseudo-intellectuels naturellement démocrates. La chaine CNN et le quotidien le New York Times analysent tous les jours les twitts de Donald Trump, ces produits marketing des trumpistes pendant que ces derniers parlent de véritable"witch hunt", de" chasse aux sorcières", contre Donald Trump et ses électeurs. Les experts républicains en communication mettent les réseaux sociaux avec efficacité au service de Donald Trump.

Donald Trump s'oppose à Bernie Sanders le populiste de gauche, possible candidat en 2020 et qui donne dans un anti-capitalisme pur et dur, traitant Donald Trump de candidat des pauvres mais de président des riches, en oubliant au besoin les milliers d'emplois créés par la politique du président américain.Donald Trump est au pouvoir mais il se comporte comme s'il était toujours dans l'opposition.

La procédure d'impeachment votée par les démocrates est jugée comme une tentative de coup d'état par les républicains. Dans les élections de mi-mandat le vote des jeunes qui avaient déserté les urnes, a été très fort et les jeunes républicains se font entendre.

Les médias ne sont pas mis au pas par le gouvernement Trump. Les caricaturistes s'en donnent à coeur joie, tous les jours, contre Donald Trump. Si à la Cour suprême Donald Trump nomme des juges conservateurs, les juges fédéraux ont pris des décisions suspensives sur la politique de contrôle de l'immigration par le président. Si ce dernier dénonce l'accord de Paris et de la Cop 21, de nombreuses villes américaines appliquent cet accord.

L'avenir du populisme ?

Au total on pourrait dire que le populisme signale que quelque chose ne va pas, ne va plus. Prendre en compte l'insécurité sociale, l'insécurité économique, l'immigration est indispensable pour tous les acteurs politiques.

Le vote populiste suit la plupart du temps le vote progressiste qui ne réussit pas à redresser la situation économique et sociale. Et le simplisme de certains commentateurs politiques ne permet pas véritablement de comprendre ce qu'est exactement le populisme.

Certains commentateurs n'y vont pas par 4 chemins. Un bel exemple, Viktor Orban en mars 2018 immédiatement qualifié d'antisémite parce qu'il avait parlé du "réseau des ONG financées par les spéculateurs internationaux englobé et incarné dans la personne de Georges Soros. Un adversaire qui est différent de nous, un adversaire qui n'a pas de patrie". Or le premier ministre israélien Netanyahou est le premier dirigeant étranger à féliciter Viktor Orban après sa victoire aux législatives en mai de la même année.En fait Orban accuse Soros de favoriser l'immigration en prônant l'accueil de réfugiés moyen-orientaux. Immigration que refuse une grande majorité des hongrois qui l'ont élu.

Pour conclure et permettre la réflexion à venir, laissons la parole à deux philosophes, Alain Finkielkraut et Albert Camus

Alain Finkielkraut :" les planétaires risquent de se raconter longtemps encore que les peuples qui ne veulent pas faire les frais du grand déménagement du monde sont gagnés par le populisme et succombent au mal identitaire".

Albert Camus :" le démocrate est modeste. Il avoue une certaine part d'ignorance. Il reconnait qu'il a besoin de consulter les autres, de compléter ce qu'il sait par ce qu'ils savent". Paroles porteuses d'avenir

 



22 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 21 janvier 2020 13:10

    « Pour conclure et permettre la réflexion à venir, laissons la parole à deux astrophysicien, Bozo le clown et Albert Camus »

    Pourquoi pas Paul Bismuth et Jean-Baptiste Botul ? Finkielkraut n’est pas un philosophe mais un pamphlétaire, un polémiste gnin-gnin-gnin et Camus, qui leui était un grand écrivain, ne s’est jamais targué de s’aventurer sur les pentes escarpées de la philosophie : il a décrit avec talent le tragique et l’absurde de la condition humaines, il n’a pas tenté de construire un système pour les justifier.


  • Francis, agnotologue JL 21 janvier 2020 13:27

    Alain Roumestand, pourriez vous me dire si vous faites une nuance entre populiste et illibéral ? Et si oui, laquelle ?


  • MagicBuster 21 janvier 2020 13:46

    Est-ce que le patriotisme c’est du populisme  ?

    Pourquoi en Europe parle -t-on autant d’islam avec l’anglais comme langue officielle européenne ?

    Je constate qu’aucun des pays européens ne parle anglais et aucun n’est une dictature islamique . . .

    Les Français ont voté NON à l’Europe,
    il fallait comprendre également NON à l’anglais, non à l’islam etc . . .

    Le vote des français a été piétiné.


  • zygzornifle zygzornifle 21 janvier 2020 16:52

    Populisme VS Rothschildlisme .....


  • velosolex velosolex 21 janvier 2020 17:51

    Se faire traiter de démocrate était une injure au dix-neuvième. Le populisme est une tentative de délégitimation du même ordre, et qui fonctionne de moins en moins. Au contraire, le libéral, qui était autrefois une marque d’ouverture d’esprit liée aux respect des libertés à pris un coup de vieux. Il n’incarne plus que les esprits les plus obtus, soumis à l’économie libéralisée. 

    Tout cela n’est pas appellation contrôlée. Et il ne faudrait pas prétendre en mettant des affeux comme Trump Poutine, Erdogan, Orban et Bolsonaro, que ces opportunistes, souvent accutturés, nous montrant leur cul, avec un cynisme et des vues à courte vue, totalement à la ramasse des enjeux, incarnent autre chose qu’eux mêmes. Le cas de Bojo est différent. Il n’est pas idiot, mais fait semblant, sautant sur le cheval qui plait aux foules.

    ls surfent sur la bétise et la détresse des gens, pour s’imposer sur la scène. La plus vieille histoire du monde, mais il se fait tard et ces psychopathes ne font que de nous enfoncer un peu plus dans la régression.

    Leur slogan ’je les emmerde tous ! « . Leur Technique : »Prétendre que tout est simple et qu’ils vont ramener richesse, et fierté nationale. 

    Et ça plait ayx foules...’Plus rien ne l’étonne sur la nature humaine" comme chantait Stephan Eicher


  • Samson Samson 21 janvier 2020 18:45

    Il eut été plus bref de relever que toute opinion se démarquant peu ou prou du dogme néo-libéral de la Pensée Unique TINA et du culte voué à la Sainte-Croissance se voit systématiquement taxée de « populiste » par l’appareil propagandiste de la médiacratie pour mieux la reléguer aux extrêmes de l’échiquier politique.

    Dans un tel contexte et quelle que soit sa valeur intrinsèque, toute alternative à ce système sans âme relève désormais immanquablement du populisme !


    « Pour conclure et permettre la réflexion à venir, laissons la parole à deux philosophes, Alain Finkielkraut et Albert Camus. »

    Mettre Camus et Finkielkraut au même niveau en les qualifiant côte à côte de « philosophes » revient à assimiler les subtilités de préparation du Big Mac à de la fine gastronomie.

    Même si les médias main-stream nous le servent en boucle, envisager pour philosophie le méchant académicien ou confondre ses haineux slogans avec l’expression d’une authentique réflexion exprime bien toute la décadence et la sottise de cette bien sombre époque.


  • lou24 21 janvier 2020 19:48

    .C’est une évidence que le FN c’est le système et que rien ne changera pour le petit peuple

    Le FN est juste le bras armé d’Israël et des élites pour attaquer les musulmans

    L’Etat va rembourser un prêt à Jean-Marie Le Pen... avec l’aide annuelle allouée au RN Par Challenges.fr le 21.01.2020 à 18h51

    Le ministère de l’Intérieur a validé la demande de l’ancien président du Front national, d’être remboursé d’un prêt à sa fille, par l’aide annuelle versée au Rassemblement national.

    Jean-Marie Le Pen Le ministère de l’Intérieur a validé la demande de Jean-Marie Le Pen d’être remboursé d’un prêt à sa fille par l’aide annuelle versée au Rassemblement national.

    CHARLES PLATIAU COMMENTER Le ministère de l’Intérieur a validé la demande de l’ancien président du Front national (devenu Rassemblement national), Jean-Marie Le Pen, d’être remboursé d’un prêt à sa fille sur l’aide annuelle versée au parti politique, a indiqué mardi à l’AFP l’entourage de M. Le Pen.

    « La demande a été validée par le ministère fin novembre », a-t-on précisé dans l’entourage de cofondateur du FN, confirmant une information du site d’information Mediapart.

    Le micro-parti Cotelec de M. Le Pen avait prêté 6 millions d’euros à la présidente du RN Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017.


  • lou24 21 janvier 2020 19:55

    Politique

    L’Etat va rembourser un prêt à Jean-Marie Le Pen... avec l’aide annuelle allouée au RN

    Par Challenges.fr le 21.01.2020 à 18h51

    Le ministère de l’Intérieur a validé la demande de l’ancien président du Front national, d’être remboursé d’un prêt à sa fille, par l’aide annuelle versée au Rassemblement national.

    Le ministère de l’Intérieur a validé la demande de l’ancien président du Front national (devenu Rassemblement national), Jean-Marie Le Pen, d’être remboursé d’un prêt à sa fille sur l’aide annuelle versée au parti politique, a indiqué mardi à l’AFP l’entourage de M. Le Pen.

    « La demande a été validée par le ministère fin novembre », a-t-on précisé dans l’entourage de cofondateur du FN, confirmant une information du site d’information Mediapart.


    • Odin Odin 21 janvier 2020 20:10

      @lou24

      Bonsoir,

      « Le micro-parti Cotelec de M. Le Pen avait prêté 6 millions d’euros à la présidente du RN Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017. »

      Où est le problème ? Cotelec prête 6 millions au RN pour la campagne de 2017 et le RN ne rembourse pas Cotelec.

      Cotelec saisit la justice et une partie de l’aide annuelle allouée au RN, comme aux autres partis, est envoyée vers Cotelec pour rembourser ce prêt.

      Ce remboursement avec l’accord de Castaner n’a pas d’autre objectif que de faire perdurer les problèmes financiers du RN.

       

       


    • lou24 21 janvier 2020 20:15

      @Odin

      C’est votre problème de croire que Marine va vous sortir de votre marasme économique. Je pense et j’en suis certaine qu’elle va nous enfoncer , Elle reprendra la relève de Macron ou elle le fera élire


  • lou24 21 janvier 2020 20:09

    Les secrets du voyage de Marine Le Pen aux USA auprès des juifs sionistes https://www.youtube.com/watch?v=vdB4EPqqvyU

    Marine Le Pen et la Franc-MaÇonnerie

    https://www.youtube.com/watch?v=YyCsWBz8wFk

    https://m.youtube.com/watch?v=YyCsWBz8wFk

    Le FN/Le Pen est une création israélite pour attaquer les musulmans et il en a rien à foutre du peuple français

    Les francs-maÇons sont présents au sommet du Front national nouveau. Le discours ultra-républicain du parti rappelle déjà la réthorique des Loges, en toute logique puisque la < République franÇaise > est un régime qui fut créé et maintenu par la secte maÇonnique. Et s il y a aux cotés de Marine Le Pen des francs-maÇons pas ou peu discrets tel que Jean-Richard Sulzer (le responsable < Economie > du programme présidentiel) ou Gilbert Collard (le président du Comité de soutien à Marine Le Pen), il faut aussi compter sur Valéry Le Douguet. < Militant de l UMP jusqu en 2010, ami de Jany et Jean-Marie Le Pen, [cet avocat] est un ancien attaché parlementaire d Yvon Briant, député de l Essonne, qui a quitté le FN pour rejoindre le Centre national des indépendants. Il fut aussi chargé de mission à la direction générale du cabinet du maire de Paris à l époque de Jacques Chirac. De cette époque il a gardé, dit-il, des < entrées dans les réseaux corses de la mairie de Paris >. Aujourd hui, il est en charge du volet < justice > du projet de Marine Le Pen. Mais surtout, Valéry Le Douguet se présente comme un membre du Grand Orient. Il compte des amis dans les réseaux maÇons, notamment < autour de Jean-Louis Borloo >, affirme-t-il. > (source) Retrouvez cet article et l’info alternative sur :B http://www.contre-info.com


  • lou24 21 janvier 2020 20:19

    STEVE Bannon a fait élire Trump et le président du Brésil CONCLUSION : C’est possible que Marine soit élue ou alliance droite/ extrême droite ce que Jean _Marie le pen espère avec sa déclaration cette semaine

    Conclusion:La situation économique et sociale va s’aggraver avec ces gugusses et notamment un vrai danger pour les musulmans L’ex-stratège de Donald Trump et conseiller de Marine Le Pen était à Paris dernièrement pour observer l’élection européenne . Le FN, Les Gilets jaunes comme le Brexit sont soutenus par le millionnaire Steeve Bannon dont tous les amis sont milliardaires (il connaît notamment beaucoup de dirigeants de fonds spéculatifs) comme Robert Mercer, qui finance son site d’extrême-droite Breitbart News, pro-Trump et contre le peuple.

    Les amis milliardaires de Steeve Bannon financent toute l’extrême-droite européenne. Bannon a rencontré Aaron Banks, le chef de l’extrême-droite londonienne, et les leaders d’extrême-droite italiens comme Salvini. Il a même rencontré tous les chefs européens pro-Brexit comme Nigel Farage.

    Cerise sur le gâteau, on voit Bannon dans le reportage Envoyé spécial de France 2 dans un hôtel de luxe à 15000€ la nuit. Il y rencontre Louis Alliot et Jérôme Rivière, porte-parole du FN. Ces deux-là ont demandé quelques millions d’euros à Bannon qui a acquiescé. Le comble, c’est quand Louis Alliot a invité Bannon à Paris pour des réunions avec des hauts fonctionnaires, des ambassadeurs et des préfets français. Ça confirme que le RN est vraiment lié à l’Etat. Quand on voit que Bannon et le RN soutiennent les gilets jaunes qui contiennent des représentants issus de l’extrême droite, on voit que ce mouvement est voulu pour nous amener à une dictature répressive, ce qui a déjà commencé.

    N’oublions pas que Bannon a fait élire le milliardaire sioniste Trump avec son conseiller israélien Jared Kushner qui est le vrai président. Bannon a aussi été le conseiller de Bolsonaro pour le faire élire. Lui aussi a été soutenu par des milliardaires. Le jour de son élection, la bourse l’a salué avec un record historique.

    Cela démontre que l’extrême-droite est un pantin des grandes fortunes, du grand capital qui aiment l’ordre et l’instaureront par la dictature. L’extrême-droite est aussi tenue par Israël, la Russie et les américains.

    ===

     Dans le cadre de la campagne présidentielle, le Front national et sa candidate Marine Le Pen cherchent à labourer les terres de la gauche en se posant en défenseurs des travailleurs et des protections sociales. Pendant ce temps, au Parlement européen, les eurodéputés frontistes montrent un tout autre visage : ils se désintéressent des accords de libre-échange et de leurs conséquences, refusent de lutter contre les délocalisations, soutiennent le < secret des affaires > qui protège les multinationales, s opposent à l égalité femmes-hommes au travail, freinent la prévention des cancers professionnels ou la lutte contre l évasion fiscale. Les votes des députés d extreme-droite démontrent qu ils ne se préoccupent pas des intérets des travailleurs, et ne souhaitent pas une société moins injuste.

    https://www.bastamag.net/Au-Parlement-europeen-les-votes-meprisants-du-FN-et-de-Marine-Le-Pen-a-l-egard&#65279


  • soi même 21 janvier 2020 22:20

    Bien beau toutes ces remarques, vous deviez arrêtez de pensés avec votre cul, il serait temps de pensé autrement ;


  • lou24 22 janvier 2020 00:10

    Le compte Twitter de Marine Le Pen, Elle confirme qu’elle n’augmentera pas le smic quelle pense qui est à 36€ de l’heure mdr Marine Le Pen @MLP_officiel « Je ne veux pas augmenter le SMIC, mais baisser les charges sociales salariées et faire financer cela par le protectionnisme. » #LeGrandJury 1:12 PM · 11 déc. 2016 · Twitter Web Client 231 Retweets 352 J’aime

    No rage. @no__rage · 3 févr. En réponse à @MLP_officiel « Baisser les charges sociales salariées ».

    Ce qu’elle appelle « charge » (comme #LaREM, le reste de la droite et le patronat) est en fait une « cotisation ». (sécu, retraite, chômage etc..)

    En gros elle veut faire du Macron mais en pire.

    georges marechal &#127855;&#128029; SFDP @metzeral54 · 4 févr. Faut lui pardonner. Elle n’a jamais bossé. Elle ne sait pas ce que c’est. Même ses gens, elle ne les paye pas.


  • Trelawney 22 janvier 2020 11:04

    Pour certains le populisme est une vision à courte vue de la politique. Pour d’autres c’est une façon de gouverner en tenant compte des opinions du peuple.

    On peut donc citer 3 cas d’états où un présidents est « populiste »

    Hongrie Orban

    La croissance du PIB hongrois a atteint 4,8% des variations saisonnières et des jours ouvrables en 2018 selon l’Eurostat, soit un résultat supérieur à celui de l’année 2017 (4,1%). La Hongrie profite depuis deux ans d’une conjoncture économique favorable à plusieurs niveaux : accélération de la croissance dans l’Union européenne, principal débouché commercial à hauteur de 78%, absorption rapide des fonds européens et revenus salariaux en forte croissance.

    UK Boris Johnson

    Taux de chômage 3.2%. Croissance 1.8 supérieur à la France. Négociation pour le sortie de l’UE, depuis l’arrivée de Johnson ça se présente mieux pour une sortie le 31 janvier 2020. Malgré le breixit, la balance entre les investissements étrangers au RU et les délocalisations vers l’étranger est positive (à l’inverse de la France).

    USA Trump

    Le taux de chômage s’établit à 3,7 % en août 2019, proche de son plus bas niveau de 1969, et les créations d’emplois restent robustes. Le dynamisme du marché du travail favorise le retour en emploi de personnes auparavant en marge de la population active. Le taux d’activité progresse, à 63,2 %, à un niveau supérieur à sa trajectoire tendancielle qui est fortement affectée par le vieillissement démographique. Ce contexte favorable contribue à la hausse des salaires (+ 3,2 % en glissement annuel). Pour autant, les pressions inflationnistes restent modérées : l’inflation s’établit à 1,7 % en juillet, selon l’indice des prix à la consommation (l’inflation sous-jacente ressort à 2,4 %), légèrement en-deçà du niveau de la cible de la Fed (2 %).


    C’est trois pays ont par la politique de leur dirigeant des résultats économiques et sociaux trés largement superieur à la France qui est dirigé par un président qui se veut l’ennemi des populistes. Les faits sont têtus !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2020 12:52

      @Trelawney

      Ce n’est pas lié aux Chefs d’Etats, mais à leur monnaie nationale.
      .
      La GB & la Hongrie ne sont pas dans la zone euro. Elles ne sont pas soumises au Pacte de stabilité et de croissance de la zone euro, et à son austérité à perte de vue, qui impose de casser les acquis sociaux dans la zone euro.
      .
      Les pays européens (une dizaine), qui ont conservé leur monnaie nationale se portent mieux, et ont moins de chômage que ceux de la zone euro.
      .

      Ce que les pro européens cachent soigneusement. Pour protéger cette chimère européenne, ils se gardent bien de montrer cette différence, pourtant très nette au niveau du chômage : 2 points d’écart, c’est énorme.

      Quant aux USA, je les mets hors catégories, vu les méthodes mafieuses employées...


    • Trelawney 22 janvier 2020 13:25

      @Fifi Brind_acier
      Autriche Sebastien Kurz
      L’économie autrichienne a longtemps fait figure de bon élève de la zone euro avec un des plus faibles taux de chômage de l’Union européenne (5,5 %), un des meilleurs PIB/habitant en parité de pouvoir d’achat et une industrie parmi les plus performantes de l’Union européenne. Le succès du « modèle autrichien » s’explique notamment par le dynamisme de ses PME, très orientées vers l’exportation, la qualité du système de formation et d’apprentissage, et l’efficacité du dialogue et du partenariat social. Le niveau élevé des dépenses de recherche et développement (3,1 % du PIB en 2017).

      L’euro n’a rien à voir dans le politique du pays. Il y en a qui ose et d’autres non. Ca devient lassant d’essayer de nous faire croire que « c’est la faute à l’Europe »


    • Trelawney 23 janvier 2020 07:53

      @Fifi Brind_acier
      Quant aux USA, je les mets hors catégories, vu les méthodes mafieuses employées...
      Si les français (Asselineau en tête) avaient la possibilité d’employer des moyens de rétorsion économique pour préserver leurs intérêts, est-ce qu’il le ferrait ? Je pense plutôt deux fois qu’une.
      Des méthodes mafieuses quand on est les victimes !


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 22 janvier 2020 12:39

    Quelle macédoine, l’auteur « patachone dans la tête », comme dit Macron.

    Les médias et les politiques ont tout intérêt à tout mélanger pour que personne ne comprenne plus rien et surtout bien mélanger les nationalistes avec les patriotes, pour déconsidérer les patriotes !!

    .

    « Le déclin du libre échange »

    Le libre échange et la mondialisation provoquent des rejets de la part des populations un peu partout. Les révoltes actuelles (quand ce en sont pas des révolutions colorées comme à Hong Kong)), sont dirigées contre le capitalisme mondialisé : Gilets jaunes en France, manifs contre la réforme des retraites, manifs au Chili, manifs contre la corruption au Liban, manifs en Inde, vote du Brexit contre l’ Europe, etc

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    Les Partis politiques d’Extrême Droite opposent le peuple aux élites, mais jamais au capitalisme. Erdogan, Salvini, Fox en Espagne, le FN en France et les autres...

    Les élites participent au capitalisme, à l’ Europe, à la mondialisation au service du capitalisme, c’est une évidence, mais l’extrême-droite s’arrête aux élites.

    .

    Jamais elle ne met en cause le patronat dans les vagues migratoires. Pas plus qu’elle ne parle de l’origine européenne des réformes de Macron, ni du patronat qui en est le bénéficiaire. Silence radio total sur le capitalisme. Sauf parfois « la mondialisation », mais c’est une notion vague et jamais expliquée.

    .

    L’extrême droite est faussement patriote, elle est nationaliste et xénophobe, elle déteste le pays des autres. Donc rien à voir avec la catégorie précédente.

    Quant à croire que Orban fait une politique indépendante, c’est une légende urbaine, il fait ce que décide la Commission européenne, comme tous les autres.


    La ligne de clivage, c’est l’Union européenne & le capitalisme mondialisé.

    Les patriotes défendent la souveraineté et l’indépendance de leur pays :

    Chavez était un patriote, Maduro et toute la Gauche d’Amérique latine, le Brexit et Johnson, Duterte, la Chine, Cuba, Poutine, les pays de l’ Eurasie, les pays arabes chiites : la Syrie, l’Iran, l’ Irak, et l’ UPR en France.

    Bref, tous ceux qui refusent le monde unipolaire des USA, et la soumission à l’ Union européenne et à l’ OTAN, et ça commence à faire du monde !

    .

    A la rigueur, on peut y mettre Trump, bien que soit un bien mauvais exemple de patriotisme, vu qu’il arrange les affaires des USA à coups de Droit extra territorial, « de révolutions colorées -régime change », de sanctions illégales et d’assassinat, pour ceux qui osent résister, comme l’ Iran.. !!

    .

    Les patriotes prônent souvent le protectionnisme, contre le libre échange imposé par les USA, contre l’ Union européenne. Et on retombe sur la 1ere catégorie, ceux qui sont contre le capitalisme mondialisé actuel, y compris les pays de l’ Eurasie autour de la Russie, qui contestent aussi la domination du dollar.

    .
    Quant à Mélenchon et à toute la Gauche européenne, c’est du patriotisme Canada Dry. Ils parlent du peuple, mais ils sont contre la souveraineté et l’indépendance, contre le Brexit et le Frexit, ils veulent « sauver l’ Europe », un peu comme l’Extrême-droite européenne, ils refusent de sortir de ’l UE & de l’euro. Sortir de l’ Otan, mais pas plus.

    .

    Ceux là finiront dans les poubelles de l’ histoire, faute de comprendre que les peuples ne supportent plus le néolibéralisme de Bruxelles, ni la mondialisation qui ruine les peuples des pays européens, ni l’absence de démocratie.


    • Odin Odin 23 janvier 2020 12:23

      @Fifi Brind_acier

      Bonjour,

      Vous pensez réellement que les manifestations à Hong Kong soient dirigées contre le capitalisme mondialisme ?

      Ou que ces manifestations soient orchestrées par Soros pour pousser Pékin à la violence ?

      « Les Partis politiques d’Extrême Droite opposent le peuple aux élites, mais jamais au capitalisme »

      Comme vous considérez le RN (que vous appelez FN) un parti d’extrême droite, vous devriez lire les 144 engagements, cela vous éviterait de ressasser les mêmes énormités, style Goebbels.

      https://rassemblementnational.fr/pdf/144-engagements.pdf

      78 Lutter efficacement contre l’évasion fiscale pour préserver notre modèle social en s’attaquant aux paradis fiscaux et en créant une taxe sur l’activité réalisée en France par les grands groupes et les profits qui auraient été détournés. Continuer la coopération fiscale internationale dans ce but.

      79 Priver d’accès aux marchés publics les multinationales qui pratiquent l’évitement fiscal et refusent de régulariser leur situation.

      80 Dénoncer les conventions fiscales avec les pays du Golfe qui accordent des privilèges indus, qui facilitent la prise de contrôle de l’économie française par les pétrodollars et qui sont contraires à l’intérêt national.

      « Jamais elle ne met en cause le patronat dans les vagues migratoires… ». 

      38 Supprimer sur notre territoire la directive « détachement des travailleurs » qui y crée une concurrence déloyale inadmissible. Mettre en place une taxe additionnelle sur l’embauche de salariés étrangers afin d’assurer effectivement la priorité nationale à l’emploi des Français.

      « L’extrême droite est faussement patriote, elle est nationaliste et xénophobe »

      UN NOUVEAU MODÈLE PATRIOTE EN FAVEUR DE L’EMPLOI Voir engagements 39 à 43

      « ils refusent de sortir de ’l UE & de l’euro »

      1 Retrouver notre liberté et la maîtrise de notre destin en restituant au peuple français sa souveraineté (monétaire, législative, territoriale, économique). Pour cela, une négociation sera engagée avec nos partenaires européens suivie d’un référendum sur notre appartenance à l’Union européenne. L’objectif est de parvenir à un projet européen respectueux de l’indépendance de la France, des souverainetés nationales et qui serve les intérêts des peuples.

      118 Quitter le commandement militaire intégré de l’OTAN pour que la France ne soit pas entraînée dans des guerres qui ne sont pas les siennes.

      « Ceux là finiront dans les poubelles de l’ histoire »

      Ce n’est pas avec de tels commentaires démagogiques que l’UPR

      pourra s’élever de ses 1 % en se trompant de cible.


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