vendredi 11 avril 2014 - par Pierre Régnier

Pour le socialisme

Avec un titre pareil je ne veux évidemment pas regretter le net rejet, par de nombreux électeurs, du parti de François Hollande qui se dit toujours socialiste.

Je ne veux pas davantage mettre en valeur ses opposants de la gauche extrême, pour lesquels la révolution n'est toujours concevable que dans la violence, l'insulte et le mépris du peuple qui ne pense pas comme eux.

Ni regretter le départ des écologistes de pouvoir, installés comme les précédents dans le durable développement de la consommation et des énergies qu'elle exige, de la durable destruction des ressources planétaires qu'entraîne inéxorablement ce développement.

Tous ont choisi de mépriser leur pays et de lui retirer toute possibilité de décision importante, comme l'exige le type de communauté européenne mis en place contre, en France, la volonté populaire.

Tous ont résolument choisi de présenter comme une insanité toute réflexion sur l'identité de leur nation.

Tous ont choisi le "grand remplacement du peuple", comme le nomme et le dénonce fort justement Renaud Camus.

Tous ont choisi d'accepter l'islamisation de la France quand le peuple de remplacement est largement constitué d'immigrants porteurs d'islam.

Beaucoup ont même choisi d'accélerer cette islamisation en faisant attribuer, par leurs élus corrompus, des fonds publics à la construction de nouvelles mosquées.

Il y a du pétainisme de gauche chez ces gens qui vendent la laïcité à l'islam décidé à la faire disparaître définitivement de la planète.

Tous me paraissent porteurs, depuis des années, de la grosse tricherie du prétendu Front républicain rassemblant ceux de gauche et de droite qui vendent la République et sa laïcité jusque dans les cantines des écoles, en y installant la ségragation dès l'enfance pour raisons religieuses.

Et quand ils laissent par ailleurs mes amis chrétiens, bahaïs, juifs et musulmans lunaires consolider et transmettre leur croyance en une prétendue juste criminalité de Dieu, ancienne pour les trois premiers groupes, toujours valable pour ceux des musulmans qui se veulent fidèles à leur prophète.

Le Président, lui, dans une cérémonie officielle et publique à Riyad, va jusqu'à porter le sabre symbole de la conquête et de la barbarie islamiques.

Puis il ose récupérer Jean Zay, le brillant ministre de l'Education Nationale du Front populaire quand son gouvernement, aujourd'hui, confie au lobby LGBT le soin de penser la nouvelle instruction des enfants de la République.

Après avoir détruit le mariage, puis installé à sa place un machin qui vise à rendre banalement normal, à terme, l'achat d'enfants sur catalogue.

 

Avec un titre pareil je ne veux pas non plus laisser penser que, pour moi, les grands médias seraient sans responsabilité dans les lamentables confusions où la fausse gauche a continué de plonger le pays, comme l'avait fait le prédécesseur de François Hollande à l'Elysée.

Ce sont eux, les grands médias, qui persistent à qualifier de communiste le pays devenu le plus agressivement capitaliste, la Chine, parce qu'on y persiste à mépriser les Droits humains comme le faisaient les sinistres faux communistes staliniens et maoïstes.

Ce sont eux, les grands médias, qui donnent crédit au prétendu Front républicain quand ils le nomment ainsi même en l'absence des politiciens intéressés par la tricherie.

Ce sont des journalistes des grands médias qui, depuis des années, et jusque sur les antennes radio et télé du service public, répètent inlassablement l'odieux mensonge qui fait de l'islamophobie une forme de racisme, de xénophobie, de haine de l'autre parce qu'il est différent...

Deux autres informations importantes étaient données en même temps que la chute de la gauche aux Municipales : le déficit public est beaucoup plus important que prévu, le réchauffement climatique continue de progresser gravement et c'est bien l'activité humaine qui en est la cause.

La première de ces deux annonces était souvent, par les commentateurs, mise en relation avec les élections mais pas la seconde.

Et pas même, comme on pouvait s'y attendre, par les écologistes de pouvoir. Cette information ne deviendrait grave, pour eux, qu'après la nomination d'un nouveau Premier ministre qui n'apprécie pas leur démagogie concernant les Roms.

Pour les journalistes suivistes, aussi et surtout, la seconde information était à traiter séparément, plus tard, dans un autre contexte et avec sérieux, certes, mais pas maintenant qu'on réfléchit à plus important : des décisons politiques à prendre.

 

Avec mon titre provocateur je voudrais simplement déposer ici quelques certitudes personnelles politiquement très incorrectes, quasiment indicibles, pour contribuer peut-être à faire émerger un débat sérieux sur la situation philosophico-politico-économique de la France, de l'Europe et du monde.

Je crois que l'impérialisme publicitaire, mis en évidence et dénoncé par François Brune, s'est étendu à tous les domaines de la vie sociétale et qu'il y triomphe aujourd'hui partout (*)

Nous vivons une époque où les négationnismes cultivés par les politiciens et journalistes carriéristes sont souvent adoptés par de nombreux citoyens ordinaires.

Et souvent complétés par un déplorable fatalisme, en même temps que se consolide le cynique préjugé selon lequel la morale ne doit pas influencer la politique.

Négationnisme et fatalisme dans l'indifférence morale sont devenus la véritable idéologie dominante.

C'est l'adhésion populaire à ces trois valeurs négatives qui constitue, je crois bien, le toc de civilisation désormais solidement installé, et beaucoup plus à craindre que le choc avec lequel on a tant cherché à faire peur pour mentir en paix.

Je crois qu'il n'y a pas de véritable crise économique et que la croissance est un très mauvais objectif gouvernemental.

Il me paraît devenu manifeste qu'il faut une décroissance de la production et de la consommation globales, en même temps qu'une limitation de la population mondiale.

Sauf, bien sûr, si l'on se fout éperdument de laisser vivable ou non la planète que nous laisserons à nos descendants.

Je crois que, si l'on peut à la rigueur admettre l'existence d'une crise économique, alors il faut au moins la qualifier fermement de crise interne et tout à fait normale, produit d'un système très logiquement producteur de crises.

Je crois que l'augmentation de la compétitivité engendre très banalement une augmentation du chômage et non l'inverse.

Je crois que les entreprises les plus compétitives sont celles qui savent se séparer sans état d'âme des travailleurs qui ne leur sont pas absolument indispensables.

Je crois que ce sont celles qui sont le plus promptes à remplacer les hommes et les femmes par des machines dès que les innovations techniques rendent ce remplacement réalisable.

Je crois que la compétitivité la plus efficace est celle qui sait le mieux ignorer le devoir de solidarité chez les humains.

Je crois que les chefs d'entreprise les plus compétitifs sont ceux qui savent le mieux se faire attribuer des faveurs et renvoyer la solidarité à des lieux d'exercice dont ils décident que ça ne les concerne pas.

Ce qui me paraît tout aussi certain c'est que l'intelligence et l'ambition personnelles, la formation et la compétence professionnelles, la recherche et la science sont, dans la concurrence, des éléments créateurs de progrès technique, et que l'innovation est un des éléments de la vie humaine parmi les plus gratifiants.

Il n'y a donc aucune raison de culpabiliser ceux qui s'y consacrent en y trouvant un sens à leur vie. Il faut simplement comprendre qu'elles ne sont nullement, en elles-mêmes, un signe de progrès humain, encore moins de progrès collectif.

Et je crois que c'est une folie que d'attendre une amélioration sociétale et humaniste de la compétition économique.

 

La compétitivité est d'autant plus efficace qu'elle ignore ou refuse la solidarité. Au sein d'un système économiste la première responsabilité des gouvernants consisterait à le dire.

 

Je crois qu'il faut prendre conscience de la nécessité absolue d'organiser hors de la compétitivité le partage des richesses qu'elle produit.

Mais aussi et surtout, chercher à en produire autrement, sans détruire celles qui sont données à l'homme par la nature.

Avec ce partage et la priorité aux plus démunis comme objectifs premiers.

Si, durant ces dernières décennies, les européens s'étaient associés dans la construction d'un système alternatif, c'est-à-dire véritablement socialiste, plutôt que de copier et imiter les USA, le monde en serait changé et la solidarité pourrait s'organiser mondialement.

La soumission des dirigeants européens à la mondialisation de l'économisme a tué cet espoir.

Les plus compétitifs seront bien ceux qui garderont leur emploi dans le monde du grandissant chômage qu'ils contribueront à construire et consolider, mais la paupérisation des peuples les plus pauvres continuera de grandir.

Comme continuera de se détériorer, en se brutalisant dans d'inévitables conflits, la situation des pays où ils tenteront de vivre mieux en allant s'y installer clandestinement ou pas. Et de plus en plus souvent au péril de leur vie.

Le socialisme est donc plus indispensable que jamais. Mais il n'a jamais été aussi difficile, car les moyens financiers et médiatiques n'ont jamais été aussi concentrés dans les mains de ceux qui n'en veulent pas.

Et la pire erreur de Karl Marx fut probablement d'attribuer un caractère scientifique à ce qu'il proposait pour faire attribuer à chacun selon ses besoins.

De toutes façons ce n'est pas le mot socialisme qui compte et, aujourd'hui en France, rien ne me dit que Marine Le Pen serait plus éloignée du radical changement nécessaire que, par exemple, François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, François Asselineau, Alain Juppé, Manuel Valls ou Philippe val.

 

(*) Le livre de François Brune Le Bonheur conforme, publié chez Gallimard en 1981, vient d'être réédité aux éditions de Beaugis.

 



18 réactions


  • jako jako 11 avril 2014 10:00

    Ils doivent être écroulé de rire... quelle honte ! à quand la tenue de danseuse avec un tutu et une plume dans le cul ?


  • Robert GIL ROBERT GIL 11 avril 2014 10:41

    je crois qu’il est temps d’arreter de se raconter des histoires a propos du PS...regardez plutôt cette vidéo et tirez en les conclusions qui s’imposent !

    voir : LA DEUXIEME DROITE


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 avril 2014 14:32

      Bonjour Robert Gil

      Bonne idée que de conseiller la lecture de cette autre réédition importante : un livre dont l’auteur, qui parle dans la vidéo que vous conseillez, est un homme authentiquement de gauche, et qui n’a jamais baissé les bras.

  • Nicolas_M bibou1324 11 avril 2014 11:21

    Plutôt d’accord avec votre article. Je suis assez pour le socialisme, comme je suis pour le communisme et la démocratie. Je suis par contre tout à fait opposé au PS qui n’a absolument rien de socialiste, au régime Russe qui n’a jamais rien eu de communiste, et opposé au régime français qui n’a jamais rien eu de démocratique.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 avril 2014 14:41

      Bonjour bibou

      Je ne suis pas d’accord sur le dernier point, qu’il faudrait au moins nuancer. La définition et les qualités de la démocratie sont constamment remises en débat, mais je pense qu’on peut relever, dans l’histoire des derniers siècles en France, de bien réelles tentatives de réaliser ce qu’elle a de meilleur, et des résultats non négligeables, qu’il ne faut pas brader trop vite.
      « Ne jetons pas la baignoire en même temps que l’eau sale et le bébé raté ».

  • Loatse Loatse 11 avril 2014 12:45

    @Pierre

    Cette crise que nous vivons dépasse le clivage droite-gauche et ne peut à mon humble avis, se résoudre par des mesures du type vase communiquant que droite comme gauche appliquent en générant encore et toujours des déséquilibres,des mécontentements, des injustices..

    Cette crise est avant tout d’ordre moral. Faute d’avoir compris (et cela est valable à la fois pour le patronat et pour nous ) qu’en partageant on s’enrichit et qu’en prenant on s’appauvrit, nous en sommes là....

    Tous les systèmes et les partis ont échoué et échoueront à garantir à leur peuple la prospérité et la paix tant que ne sera pas mise en avant les notions de responsabilité individuelle dans le destin d’une nation, de devoir, de partage équitable, de solidarité..

    Les socialistes comme les droites fonctionnent selon l’ancien paradigme qui est que l’on peut impunément continuer à exploiter l’homme, la nature, sans avoir jamais à en payer le prix. les uns prennent à paul pour habiller pierre, les autres l’inverse... et bien entendu ca ne fonctionne pas.

    Ce sont nos mentalités qui sont amenées à évoluer, à changer pas nos partis dont on attend tout...

    Le vrai changement ce serait :

    Dans le monde de l’entreprise

    La fin du statut de salarié pour celui de collaborateur, l’intéressement au bénéfice de l’entreprise pour celui ci.

    Individuellement,

    la prise de conscience qu’en achetant des produits importés à bas coûts nous participons à l’exploitation de l’homme voire à la poursuite de ce qu’il faut appeler de l’esclavagisme.

    Bref dans un monde ou le souci de l’éthique prédominerait, non seulement il n’y aurait plus besoin de partis politiques, mais la prospérité serait au rendez vous..

    Faute d’avoir compris cela, c’est ce système économique inique qui va s’écrouler et s’écroulera à nouveau si nous le reproduisons à l’identique..

    soit en faisant fi de l’humain et en sacrifiant au dieu profit.


  • tf1Groupie 11 avril 2014 14:44

    A aucun moment l’auteur n’explique ce qu’il appelle socialisme alors qu’il utilise ce mot à tout bout de champ.

    Mais on a compris qu’il est persuadé de l’islamisation voulue de notre pays.
    L’auteur a enfin pris sa carte du FN


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 avril 2014 15:40

      Bonjour tf1Groupie

      Définir le socialisme aujourd’hui, et plus encore le mettre en pratique c’est ce qu’il y a de plus difficile. Ce que je dis dans mon article c’est que ce que voulaient les inventeurs du mot était juste et nécessaire, et le reste

      Non, je n’ai pas pris ma carte du FN. Et même voter pour lui reste pour moi actuellement impossible. J’ai déjà eu l’occasion de dire sur Agoravox que, lorsque j’ai eu la possibilité et l’envie de voter pour Marine Le Pen j’ai décidé de ne pas le faire car elle venait de proposer un référendum sur l’éventualité de rétablir la peine de mort. Or, pour moi, la peine de mort, que je qualifie d’« assassinat légal » c’est aussi, après un constat d’échec politique grave, le rallliement à une illusion néfaste pour redresser la situation. 

      Je la rapproche de la persistance des chrétiens - j’y fais allusion dans l’article - dans leur croyance en une bonne violence de Dieu, même après l’auto-sacrifice de Jésus de Nazareth et les Evangiles. Et si, 2000 ans plus tard, ils n’abandonnent pas (et avec eux les bahaïs et les juifs) cette épouvantable croyance, cela les conduira inévitablement à être éliminés par l’islam qui, lui au moins, est cohérent dans sa croyance barbare... et même séduisant pour les faux laïcs faux socialistes du genre Vincent Peillon !

      Ceci dit, je me réjouis évidemment de la décision d’élus FN de supprimer, dans les communes qu’ils vont diriger, la scandaleuse violation quotidienne de la laïcité qui se pratiquait dans les cantines des écoles de la république, où l’on servait les repas exigés par les islamistes.

    • Garance 11 avril 2014 17:05

      Tf1 Groupie

      Le socialisme en ce moment c’est Hollande

      Et c’est pas brillant : c’est le moins que l’on puisse dire

      http://www.huffingtonpost.fr/2014/04/11/popularite-hollande-13-opinions-favorables-nouveau-record-baisse_n_5125272.html?utm_hp_ref=france

       A 13 %  : le gaz de schiste est en vue 


    • tf1Groupie 11 avril 2014 22:38

      L’auteur ne répond pas clairement à la question, mais je crois comprendre que ce qu’il appelle socialisme correspond à la définition originale du mot, à savoir quelque chose de très proche du communisme : aucune propriété individuelle, tout appartient à l’Etat.

      Par rapport à cette définition ce que fait Hollande n’a rien à voir avec le Socialisme, mais d’ailleurs pratiquement personne en France ne veut de ce Socialisme


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 avril 2014 11:41

      Non Groupie, le socialisme n’est pas pour moi ce que vous croyez comprendre et dont, comme vous dites et heureusement, « pratiquement personne en France ne veut ».

      Pour moi le socialisme n’est pas quelque chose « qui prive de ». C’est au contraire un système philosophico - politico - économique qui veille à ce que tous aient les moyens de vivre dignement.

      J’insiste sur la particule « philosophico » car, je le résume ainsi dans l’article : négationnisme et fatalisme dans l’indifférence morale sont devenus la véritable idéologie dominante.

      Les partisans du tout à l’économie de marché veulent qu’on oublie la morale ou, pire encore, ils transmettent aux puissants de l’économisme le soin de la faire et de la dire.

      Ce sont aujourd’hui les banques, les compagnies d’assurance, les mutuelles et les grandes entreprises qui, en permanence à la radio, à la télé et sur Internet disent « le bon sens et la morale ».

      Et elles le font en présentant et transformant celles et ceux qui reçoivent leurs messages en débiles mentaux.

      Mon article vise à faire prendre conscience de ce à quoi aboutit la démission de la gauche face à l’immoralisme économiste  : la morale, la « vie bonne » c’est ce qui est financièrement rentable.

      Parce que la mise en place d’un système plus respectueux des humains est difficile, droite et « gauche » sont désormais d’accord pour consacrer toute leur énergie au discours trompeur.

      Dans ce but les journalistes carriéristes, ou/et sans réflexion philosophique humaniste, sont leurs principaux alliés.

      Cette dérive professionnelle et le triomphe de l’immoralisme économiste ne sont nullement fatals mais, ce que je dis aussi, c’est que les moyens d’empêcher de basculer vers des choix politiques opposés sont plus puissants que jamais.

      La « gauche » croit malin de le cacher et, pour acquérir et garder malgré tout le pouvoir, de se transformer en « Deuxième Droite », comme le dit le livre conseillé ci-dessus par Robert Gil.

      On voit de plus en plus clairement que ça ne marche pas, que les électeurs sont de plus en plus nombreux à le dire.

      Moi qui suis depuis toujours de gauche et qui le reste, je trouve que c’est une excellente nouvelle.


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 avril 2014 14:57

    Bonjour Loatse

    J’apprécierai toujours, chez vous, cette constante manière de regarder les événements, les décisions, ceux qui les prennent... en se posant la question : est-ce humainement bon ou pas ?

    D’accord sur l’essentiel : la nécessité de la responsabilité et de la prise de conscience individuelles. Mais j’insiste tout de même sur un point : la solidarité ça s’organise. Et donc, sans vouloir les ménager - « Nous avons envers les politiques un devoir d’impertinence » (ou d’insolence ?) disait, je crois bien, un ancien directeur du Monde Diplomatique - je crois à la nécessité des partis... ou/et d’autres regroupements de militants pour une action collective dans la vie de la cité.


  • claude-michel claude-michel 11 avril 2014 17:09

    Parait que pépère est à 13%.... ?


  • eric 11 avril 2014 17:33

    Ben moi, je crois en Dieu, le Père tout puissant, créateur du ciel et de la terre...( pour la suite, voir Nicée Constantinople). Ce n’est guère plus raisonnable, mais cela a le mérite de se connaître comme croyance et de ne pas être incompatible avec le réel.
    Dans la guerre de religion qui oppose le gnosticisme manichéen paganisant, régressif et irrationnel qu’on nomme socialisme, et la bonne nouvelle progressiste que l’on nomme christianisme, la raison raisonnante fait de plus en plus pencher la balance vers le second.
    Celui-ci situe très exactement ce qu’il ne sait pas. L’autre patauge dans des contradictions, des approximation, des incertitudes, qu’il affirme comme étant des connaissances.
    Ce sont sans doute ces limitations a la pensée qui lui donnent cet air en général sinistre, pessimiste, rétrograde, passéiste conservateur et réactionnaire.

    Un seul exemple : on a ici quelqu’un qui est « contre la croissance » simplement parce qu’il n’est pas capable d’imaginer qu’elle peut se faire, sous l’effet du progrès technique, a moindre consommation de ressources....


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 avril 2014 18:04

      Bonjour eric

      Moi non plus je ne crois pas la croyance en Dieu incompatible avec le réel. Et ce que je souhaite ardemment comme évolution dans le christianisme (avant qu’il se fasse éliminer par l’islam, ce qui serait une catastrophe pour tout le monde) c’est qu’il rejette fermement la croyance en une juste et bonne violence de Dieu. Une violence telle qu’il aurait été jusqu’à commander très explicitement un très explicite génocide au moins.

      « Le gnosticisme manichéen paganisant, régressif et irrationnel qu’on nomme socialisme ». Pourquoi pas ? Mais j’aimerais un début d’explication.

      Quant à la croissance (de la production et de la consommation, c’est de celles-là qu’il est question dans mon article) qui peut se faire « à moindre consommation de ressources », j’ai déjà vu là-dessus des « démonstrations ». Elles ne m’ont pas convaincu, ni même vraiment intéressé parce que ce que je crois être l’essentiel et le meilleur de la vie humaine y étaient tout simplement ignorés.

      Mais peut-être allez-vous convaincre des lecteurs avec des compléments. Je le souhaite.

  • Pierre Régnier Pierre Régnier 11 avril 2014 18:18

    Correction 

    On risque de chercher en vain sur Internet la maison d’édition où est réédité Le Bonheur conforme de François Brune car je l’ai mal orthographiée.
     
    C’est aux éditions de Beaugies.

  • Jelena XCII 11 avril 2014 22:12

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