jeudi 26 février 2015 - par Kevin Queral

Pour un finir avec le conspirationnisme et ses contempteurs (partie2)

Les trois visages d'une double méprise, rapide voyage dans l'univers de la géostratégie.

Tout agent souverain1 vivant dans un environnement non coopératif (état, entreprise, parti, etc.) est confronté à l'obligation d'assurer sa survie. Il peut même assez légitimement chercher à diminuer les risques qui pèsent sur lui en éliminant ses ennemis et concurrents.

Nous pourrions nous affliger à l'infini sur le fait que ces entités n'aient pas choisi le chemin de la concorde, qu'elles n'aient pas su encore voir les bénéfices partagés de la coopération, nous ne changerions rien pour l'heure à la réalité des faits : des entités différentes existent, héritages de l'Histoire des hommes, et elles s'affrontent effectivement : concurrence entre producteurs, entre commerçants, rivalités partisanes, compétitions entre États.

Pour ce faire, chaque entité se fixe des objectifs, met en place des stratégies que soutiendront des tactiques opératoires formalisées et scénarisées. Tout cela a l'air bien pompeux et complexe mais recouvre toutefois une réalité particulièrement simple2 , comme nous chercherons à le montrer tout au long de cet article. Nous nous restreindrons, pour la clarté du propos, au champ des États souverains.

Je n'ai par ailleurs absolument aucune prétention à l'expertise sur ces sujets que je découvre avec passion depuis peu : ce qui suit n'est en aucun cas une leçon de géostratégie que je serais bien en peine de professer. J'ai cependant l'ambition de faire voir les quelques principes qui font tomber conspirationnistes et anti-conspirationnistes, tour à tour, de Charybde en Scylla.

 

Première méprise : sur la nature des objectifs.

Il paraît acceptable de dire que les objectifs des États varieront selon leur ambition et leur puissance. D'un bout à l'autre de l'échelle, certains se contenteront d'essayer d'échapper à la tutelle des plus puissants, quand d'autres se disputeront l'imperium mundi.

Prenons si vous le voulez bien un exemple, celui de la politique étrangère des États-Unis d'Amérique. Ce pays a connu ces vingt-cinq dernières années une puissance et une influence inégalées dans l'Histoire mondiale. Zbigniew Brzezinski3 fut le premier à déclarer en 19974que l'Amérique possédait sans partage les quatre grands leviers de puissance : les domaines militaire, économique (faudrait-il dire monétaire ?), technologique et culturel.

 

Imaginez-vous alors que le consensus régna sur les objectifs de cette Nation ? Pas même une seconde !

Différents groupes d'influence et think tanks cherchèrent à imposer leurs vues et lorsqu'ils trouvèrent l'oreille du Prince, les objectifs même purent varier ! À grand traits, Brzezinski et ses proches souhaitèrent longtemps maintenir cette suprématie by all means. Kissinger et son entourage, plus prudents, conscients que l'hégémonie ne durerait qu'un temps, voulaient préparer diplomatiquement l'avenir. Les troupes paléo-conservatrices prêchaient le retour à l'isolationnisme et la fin d'une politique étrangère aventureuse, quand l'école culturaliste d'Huntington préconisait de limiter l'imperium américain à certaines zones culturelles. A l'opposé, le camp néo-conservateur désirait pousser l'avantage acquis sans scrupule aucun par le libre échange contraint. Sans parler de l'opinion publique ! Que firent alors les États-Unis ? Un peu tout ça, selon les grâces et disgrâces des courtisans.

Voyez-vous, à ce stade, alors que nous n'avons encore évoqué ni stratégies ni tactiques, apparaît déjà l'écueil d'un certain conspirationnisme : celui qui imagine la permanence d'une volonté unique, concordante et providentielle et qui fait fi de cette diversité d'options. C'est le lieu commun du consistoire secret5 présidant aux destinées humaines et écrivant l'Histoire de sa « main invisible6 », sorte de déraison dans l'Histoire7.

Mais à l'inverse, la diversité des volontés ne saurait signifier leur inexistence, comme le prétendent de trop nombreux anti-conspirationnistes. S'ils s'appuient sur l'argument solide de l'absence d'unification objective des vues d'un État, ils en viennent à oublier la pérennité de cet État dans le temps historique, le temps long, s'interdisant par la même toute pensée géostratégique. À les entendre, la géopolitique elle-même serait un complot farfelu. Nous en reparlerons.

 

Deuxième méprise : les stratégies et leur divulgation.

Il s'agit des conditions jugées nécessaires pour atteindre ses objectifs8. L'élection des stratégies suit le même protocole de choix que celui des objectifs : elles peuvent varier selon les décisionnaires, peuvent être multiples, voire même effectivement contradictoires. Par exemple, qui décide des grandes options stratégiques américaines : la présidence ? Le congrès ? La défense ? Les grandes fondations ? La CIA ?

Rappelons en outre une évidence : il n'y a rien de déraisonnable à échafauder des stratégies, toute entreprise le fait lorsqu'elle établit un buisness plan.

Nous donnerons ici deux exemples seulement de stratégies, et nous les prendrons encore dans la géopolitique américaine.

Pour Brzezinski et son école, nous l'avons dit, l'objectif était clair9 : garder l'imperium mundi en empêchant l'émergence de concurrents. Reprenant les conceptions des géostratèges Britanniques (Mc Kinder10, Homer Lea11) puis de Nicholas Spykman12, la stratégie majeure des États-Unis devait être d'éviter par tous les moyens qu'une puissance s'unifie pour contrôler le Heartland13, c'est à dire l'Eurasie. Les stratèges britanniques se pensaient en effet comme un empire maritime (Sir Walter Raleigh : « Qui tient la mer tient le commerce du monde ; qui tient le commerce tient la richesse ; qui tient la richesse du monde tient le monde lui-même ») et ne voyaient comme concurrent possible qu'un empire continental auto-suffisant (pensez à leur réaction face au rapprochement Berlin-Bagdad au début du siècle dernier). Reprenant donc cette analyse à son compte, Brzezinski propose un série de sous-mesures stratégiques : séparer par un « fossé de sang » les pays latins des pays slaves (plutôt réussi non ?) ; rejeter (roll back) la Russie en Asie en créant le chaos en Ukraine et dans les Balkans eurasiens (sic) (le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, le Turkménistan, l’Azerbaïdjan, l’Arménie, la Géorgie et l’Afghanistan. ), contrôler les nouvelles routes de la soie, ne jamais laisser la Russie se relever après 1991 ou au pire réussir à l'intégrer, appliquer un containement de type guerre froide à la Chine, bref, maintenir le Heartland divisé (instabilité générale au moyen-orient). Le problème de l'Europe occidental est pour lui réglé depuis 1957 par les planificateurs l'ayant précédé.

La doctrine néo-conservatrice, très influente sous l'administration Bush fils, est bien loin des considérations géographiques de Brzezinski. Elle se désintéresse de la Russie, considérée comme définitivement vaincue. Elle promeut l'idée farfelue de fin de l'Histoire14 de Fukuyama, union planétaire supposée dans la « démocratie libérale », que Roger Garaudy définit avec beaucoup de finesse comme un « monothéisme de marché15 ». Si l'objectif de faire perdurer l'hégémonie impériale américaine demeure, les stratégies changent profondément : usage de la force beaucoup plus systématique (Kagan16 en théoricien de la projection extra territoriale plaide pour le droit du Fort d'intervenir où il lui plaît et d'infliger une « désouverainisation » à toutes les autres nations du monde.), application étrange du state-building17 (i.e. : au lieu de contrôler des zones en maintenant les structures préexistantes, à la manière du colonialisme britannique, il s'agit ici de détruire entièrement toute structure constituante d'un État pour la remplacer par une société civile, classe moyenne supérieure, nécessairement acquise au libéralisme à l'américaine. On a vu en Afghanistan, en Irak et en Libye l'échec de cette doctrine.) , rôle accru de la martingale monétaire et du libre-échange contraint, dédain pour les institutions multilatérales pourtant très utiles à la politique étasuniennes par le passé, etc.

 

Nous pourrions évoquer, les doctrines culturalistes, historicistes, paléo-conservatrices, etc., afin de finir de démontrer l'immense diversité de stratégies proposées par les think tanks au dirigeants politiques, industriels et financiers Américains. Arrêtons-nous là cependant, des centaines de livres ont été écrits sur ces sujets, et nous ne saurions les résumer en quelques lignes.

Il m'importait seulement de démontrer que des propositions stratégiques opposées, au moins en partie, existaient et qu'elles pouvaient largement différer au sein d'une même entité souveraine. Notons que l'écueil dans lequel nous pouvons tomber au sujet des objectifs se rencontre à nouveau au sujet des stratégies (i.e. providence contre inexistence).

 

Vient maintenant une question sur laquelle achoppent nos conspirationnistes et leurs contempteurs : la publicité de ces stratégies.

Comprenons bien le problème : dans une compétition, il n'est guère favorable à quiconque d'éventer ses stratégies. Tout le monde en conviendra volontiers. Comment se fait-il alors que les intentions stratégiques des grands États soient si bien connues ? Voici quelques mauvaises réponses couramment entendues :

    • Ces stratégies nous sont connues car elles ont été éventées par des truth seekers ou des lanceurs d'alertes.

    • Ces stratégies nous sont connues car elles sont tout à fait bénignes.

    • Ces stratégies nous sont connues car elles sont des recommandations obsolètes.

       

Il apparaît en réalité que ces options sont connus du public justement du fait de leur pluralité. Lorsqu'un think tank ou un courant géostratégique se voit rejeté par le Prince, il lui devient nécessaire non seulement de critiquer publiquement les choix de ses adversaires, et ainsi de les faire connaître largement, mais aussi de faire étale de ses analyses propres. Les conseillers au pouvoir quant à eux ont le souci de se justifier afin de ne pas tomber en disgrâce mais aussi d'enjoindre le Prince à suivre davantage leurs recommandations. Ces débats se déroulent bien sûr au sein d'un petit groupe d'acteurs, petit groupe qui est cependant suffisamment large pour que quiconque souhaite avoir vent de ces disputes le puisse.

Il n'y a donc pas lieu, par exemple, de se gargariser d'avoir découvert et révélé que l'OTAN a pour stratégie de restreindre la sphère d'influence russe au maximum en prenant le contrôle des anciens États soviétiques, comme si cette information gisait ensevelie derrière le voile du secret au fond d'une officine confidentielle. La proposition est sur la table depuis bien longtemps.

À l'inverse, nombre de commentateurs, au premier rang de qui les journalistes des mass medias mais aussi nos élus, s'échinent à minorer le caractère crucial de ces grands choix stratégiques : d'abord en évitant d'en parler le plus possible, ce qui est, je pense, la source de la réaction paranoïaque des conspirationnistes découvrant l'existence de ces stratégies. Si cependant ils en parlent c'est souvent sur un ton badin : « dans la compétition internationale » , « dans le monde d'aujourd'hui » , « nos alliés », « nos objectifs », etc.

S'ils sont acculés par les faits, comme lors de la guerre d'Abkhazie en 2008, tout est fait pour nier l'évidence et dévier les regards : « ce que vous dites là, on dirait un scénario de guerre froide du siècle dernier ! Faut vous mettre à la page ! De plus la Russie est aujourd'hui un partenaire ! Non, en Géorgie, il s'agit d'un état souhaitant rentrer de plain-pied dans la modernité sous l'égide de son jeune président Mikheil Saakachvili18, si dynamique !, bla, bla, bla... ».Le coup d'état au Honduras en 2009 ? « Mais on en est plus au temps de la doctrine Monroe19 et d'United Fruits Company20 ! » En somme, évidemment qu'il y a une géopolitique ! Mais elle n'est ni dangereuse ni immorale.

Les élites diplômées, dans leur grande majorité, étant les plus sensibles à la propagande ( = lecteurs de presse mais pas d'articles universitaires, peu sensibles à l'hétérodoxie, etc.), contrairement à un préjugé répandu, participent couramment de cette banalisation de la stratégie géopolitique. Il s'agit souvent pour eux d'une sorte d'art de l'équilibre mondial ou d'une sorte de management des lieux lointains qu'on réserve au tiers-monde.

La géostratégie est devenue pour eux une évidence impensée. L'impensé étant : « qui dit géostratégie dit conflit. Qui dit conflit dit guerre. »

Et ces guerres ne seront pas indéfiniment à l'autre bout du monde...

(la troisième méprise en partie 3 : les tactiques et les scenarii)

 

1Pourquoi restreindre dans un premier temps notre propos aux états souverains ? Tout simplement parce qu'ils sont les seuls à être maîtres de leurs choix, mais aussi de leur moyens d'action. Ce sont les seuls véritables protagonistes.

2 Faisons ici une analogie simpliste mais claire : Un match de football oppose deux équipes qui ont le même objectif : gagner ; ou dans le pire des cas faire mach nul. Les deux formations n'auront pas nécessairement la même stratégie de jeu. L'une voudra, par exemple, baser son match sur une forte possession de balle et un jeu très horizontal de circulation, là où son adversaire cherchera la verticalité systématiquement et à imposer un défi physique. Notez que ces stratégies peuvent varier en cours de match au gré de leur efficacité. Il est cependant aventureux d'improviser une stratégie en plein match, comme on peut parfois le voir.

Enfin, des gestes opératoires auront été répétés et travaillés durement à l'entraînement, les schémas tactiques appris sur tableau noir et mis en place mille fois : les déplacements en bloc, le positionnement défensif, les phases d'attaques et les différentes combinaisons.

Mais malgré une maîtrise virtuose des gestes rien ne se passe jamais tout à fait comme voulu : mauvais contrôle, mauvaise lecture du jeu, vent, chaleur, blessure, pugnacité et inventivité de l'opposant, bref : adversité et incidence. En somme aucun joueur, ni spécialiste ne peut prédire l'intégralité du déroulement tactique d'un match, imaginer chaque séquence de passes, chaque fait de jeu, etc.

Le bon sens le plus élémentaire nous indique que dévoiler ses stratégies et tactiques n'est jamais un avantage. Une fois une stratégie et ses mouvements tactiques décryptés, il est bien plus facile de battre l'équipe qui les emploie.

4The Grand Chessboard : American Primacy and Its Geostrategic Imperatives, New York, Basic Books, 1997.

5 Illuminati, Synarchie Agarthienne de Saint Yves d'Alveydre, Rose-croix antique égyptienne, manifeste des sages de Sion, etc.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_du_complot_Illuminati

http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9ories_du_complot_ma%C3%A7onnique

6Il est une autre invisible hand dont il est par contre de bon ton d'affirmer l'existence au risque d'être rapidement déclaré amens ou haereticus.

7Je trouvais ce jeu de mot très mauvais et j'allais le supprimer, mais voyant mon illustre prédécesseur, je lui rends « hommage » dans le grotesque : http://www.bibliotheques-clermontcommunaute.net/s/search.php?action=Record&id=clerco_X220206

8 Si, par exemple, vous jouez au match de tennis face à adversaire qui vous est supérieur mais qui est moins endurant,

une bonne stratégie sera de chercher à faire durer les échanges pour l'épuiser et accroître vos chances de victoire. La manière exacte grâce à laquelle vous ferez durer les échanges ne relèvent pas de la stratégie mais des tactiques, dont nous parlerons plus tard.

9Il a depuis changé d'analyse dans Strategic Vision : America and the Crisis of Global Power , Basic Books, 2012. Il estime aujourd'hui que l'imperium mundi est définitivement perdu. Il considère que les néo-conservateurs ont laissé deux puissances émerger : la Russie et la Chine. Pour lui, le monde est redevenu de fait multipolaire et les USA n'ont plus les moyens d'y répondre pour six raisons : le pays est irréformable, ne peux plus soutenir le coût des guerres, trop isolé idéologiquement, l'american way of life s'est écroulée, ses habitants n'ont plus de consentement à un véritable effort militaire, et ses élites ne valent plus rien. Pour lui, il faut maintenant que les USA se défendent des stratégies qu'il avait lui même professées par le passé. Il conseille aussi de faire tomber une des deux puissances, ne pouvant plus affronter les deux ensemble : il conseille à Obama la Russie comme cible première.

10http://fr.wikipedia.org/wiki/Halford_John_Mackinder « qui tient l’Europe orientale tient le heartland, qui tient le heartland domine l’île mondiale, qui domine l’île mondiale domine le monde »

14The End of History and the Last Man. Free Press, 1992.

15 Le Terrorisme occidental, Luxembourg, Al-Qalam, 2004.



51 réactions


  • Robert GIL Robert GIL 26 février 2015 08:25

    Les théories du complot n’ont cessé de se développer depuis dix ans, et cela n’a rien de réjouissant. Car, après les superstitions et les religions, elles constituent de nouvelles œillères, une nouvelle entrave à la révolte, en obscurcissant la compréhension du capitalisme et de l’impérialisme.

    Or, si avec le mystère et le complot on peut faire de la bonne télévision et un cinéma distrayant, on ne peut faire que de la mauvaise politique. Et c’est tout le problème que pose le « conspirationnisme », cette sorte d’aliénation de la pensée qui imagine qu’à l’origine de tout événement historique, il y a la conspiration d’un groupe occulte suffisamment puissant pour tirer d’innombrables ficelles, tout en restant bien entendu hors de la vue du commun des mortels.

    .

    voir : Complot et manipulation


    • charlie charlie 26 février 2015 11:12

      Exact. Le « conspirationisme » fonctionne comme la religion. 

      Les croyants qui ont besoin de certitudes pour combler l’angoisse affolante de leur ignorance, conçoivent des entités mystérieuses, omniscientes et occultes, à la mesure de leur minuscule cerveau, misérable agrégat d’atomes dans l’univers, moins qu’une poussière. 

      Pareil pour les complotistes : il y a un marionnettiste, forcément caché, puisque omnipotent et invisible, qui est une explication toute ficelée que gobent les incultes et les imbéciles comme du pain bénit.

      Les croyants ont eu le temps de prendre du recul au cours de l’histoire, de s’instruire et relativiser. Les complotistes en sont au stade sectaire et halluciné. Gallilée, connaît pas.


    • foufouille foufouille 26 février 2015 11:15

      @charlie
      effectivement bourgeois ou tu as vendu ton temps de cerveau à TF1


  • foofighter foofighter 26 février 2015 10:01

    Belle analyse, prudente, lucide, ouverte, et qui insiste sur un point effectivement souvent omis de ceux que l’on nomme souvent injurieusement des « conspirationnistes », et leurs opposés (au moins se retrouvent-ils sur ce point là !) : la diversité des influences au sein des grandes entités, étatiques ou non.
    Un article qui a aussi le mérite dé dépassionner le débat autour des « conspirations », et qui expose le plus simplement du monde que celles-ci n’en sont majoritairement pas, et, loin d’être des fantasmes, font partie de la géostratégie depuis des lustres.
    Ca ne serait pas forcément choquant si l’application des mesures envisagées par les uns et les autres n’allait pas, parfois, aussi loin : assassinats ciblés, exploitation du terrorismes, guerres et autres drames qui concernent surtout des personnes justement non concernées par ces problématiques (civils).
    Bravo !


  • Duke77 Duke77 26 février 2015 11:11

    Encore un article contre la théorie de la conspiration trahissant une méconnaissance totale du sujet.

    La théorie du complot ne nie à aucun moment les influences antagonistes des gouvernements sucessifs ou des mouvements politiques et des think tank. C’est une idée bien commode pour qui veut déboulonner ces thèses en y opposant un opportunisme mélanger à de l’incompétence de la part des dirigeants. Pour le 11 septembre, par exemple, le fait qu’une partie des hauts dirigeants de l’armée US se soit opposée au mensonge est bien connue des complotistes. Il y a même des avions de chasse qui ont survolé NY peu de temps après les attentats, des têtes qui ont sauté etc. C’est pareil dans la presse, élément indispensable pour faire gober la propagande et empêcher de réfléchir en donnant une partie des pistes de réflexion tout en ommettant de parler des vraies voies de progrès. Si un journaliste commence à se réveiller et à s’opposer à la propagande, il est immédiatement éjecté du système. Je laisse ceux que ça intéresse chercher les infos, les autres resteront de toutes façons sur leurs positions.

    La théorie du complot, c’est justement ça : des gens derrière les gouvernements qui utilisent le système politique pour faire avancer leur projet. C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes et seront toujours en démocratie indirecte, représentés par des élu qui n’ont pas de compte à rendre au peuple, et qui ont préalablement été choisi par des gens d’influence avant d’être présenté aux électeurs comme le choix judicieux. Cette élite derrière nos apparents décideurs donne les grandes directions de notre société. Vous croyez que les réunions du groupe Bilderberg, les formations « young leader » que nos deux derniers présidents français ont suivi aux USA et et toutes ces officines « off-media » servent à quoi ? Les véritables hommes aux commandes actuellement se moquent bien que leur prochain pantin soit de gauche, de droite, liberal, neo-conservateur ou progressiste. Ces adjectifs ne comptent que dans la mesure où il s’agit de la bonne étiquette pour le faire élire en donnant l’illusion du choix au peuple.

    Un cours de rattrapage pour ceux qui n’ont pas compris qui tient les rennes et qui conspire réellement pour amener sont projet à bien :

    • Kevin Queral Kevin Queral 26 février 2015 11:28

      @Duke77
      Je ne vois pas en quoi ce que j’ai écrit contrevient à ce que vous dites. Je ne dis en aucun cas que les complots n’existent pas ! Je reconnais volontiers cependant que cet article est assez inabouti. Je ferai mieux la prochaine fois !
      Cordialement


    • Dom66 Dom66 26 février 2015 15:43

      @Duke77

      Entièrement d’accord avec vous, vous avez écris ce que je voulais écrire…Donc moi qui suis un peu flemmard ça m’arrange….merci

       Dans le texte :

      "Par exemple, qui décide des grandes options stratégiques américaines : la présidence ? Le congrès ? La défense ? Les grandes fondations ? La CIA ?"

      Devinez


    • Duke77 Duke77 27 février 2015 16:47

      @Kevin Queral

      Encore heureux que vous ne niez pas l’existence des complots dans l’histoire. C’est un fait avéré !

      Mais il me semble que vous défendez l’idée qu’il n’y a pas de projet à long terme, pas de complot transgénérationnel mais seulement une succession de complots ponctuellement organisés par opportunisme. Or, il apparait clairement que la société actuelle est bien l’évolution d’un projet datant de plusieurs générations. La famille Rothschid, par exemple, ne se limite pas à son actuel représentant vivant. Cette famille est au commande de son empire depuis plusieurs générations, peu importe les gouvernement successifs. Cette citation illustre bien l’idée :

      • « Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois » – Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)
      Etes-vous d’accord sur ce point ?

    • Kevin Queral Kevin Queral 27 février 2015 16:51

      @Duke77
      « Donnez moi le droit d’émettre et de contrôler l’argent d’une Nation, et alors peu m’importe qui fait ses lois  » oui, je suis dans l’ensemble d’accord.

      je vous accorde que mon article n’est pas suffisamment clair :
      "Mais à l’inverse, la diversité des volontés ne saurait signifier leur inexistence, comme le prétendent de trop nombreux anti-conspirationnistes. S’ils s’appuient sur l’argument solide de l’absence d’unification objective des vues d’un État, ils en viennent à oublier la pérennité de cet État dans le temps historique, le temps long, s’interdisant par la même toute pensée géostratégique. À les entendre, la géopolitique elle-même serait un complot farfelu."

      je vous propose, si vous le souhaitez, pour plus de clarté de lire la partie 1 :
      https://orbisterraeconcordia.wordpress.com/2015/02/05/pour-un-finir-avec-le-conspirationnisme1-et-ses-contempteurs-partie1/


    • Duke77 Duke77 27 février 2015 17:07

      @Dom66
      Oui Dom66, nous sommes nombreux à avoir compris dans quel merdier on est tombé. L’auteur est peut-être trop jeune ou étudie-t-il depuis trop peu de temps la théorie du complot. Il est encore dans les poncifs, les arguments basiques censés la déboulonner alors que ça fait longtemps que la recherche sur le sujet y a répondu avec succès.
      Laissons lui le temps de creuser le sujet. S’il ne fait pas comme beaucoup, croire qu’il sait déjà tout ou l’essentiel. Peut-être ira-t-il s’informer sur des sites pertinents. Je lui conseille tout particulièrement la biographie de Sarko par Thierry Meyssan. C’est assez éloquent pour illustrer les liens internationaux et transgénérationnels de nos dirigeants, et les instances qui sont derrière.

      Qui décide pour les USA ? Je ne vois aucune réponse valable dans cette citation. La CIA et la Défense se tirent parfois dans les pattes et il est bien connu que la CIA et les présidents américains font rarement bon ménage (a l’exception des Bush, le père ayant été un des fondateurs). Le congrès ? Mort de rire. Quand on a vu les vidéo où le congrès est interrogé sans savoir quoi répondre, on comprend qu’il ne sont qu’un paravent, comme l’assemblée, regroupement de politiciens suivistes qui ne sont là que pour donner l’illusion démocratique. « les grandes fondations » ? Çà veut tout et rien dire. Ce sont des outils pour des personnes ! Qui y a-t-il derrière elles ? smiley

      Si on cherche, on trouve des noms !


  • charlie charlie 26 février 2015 11:35

    Article intéressant et réfléchi, mais il y a tellement de mécanismes cognitifs pour expliquer le « complotisme » ! une thèse n’y suffirait pas. Votre article n’est pas « inabouti », mais c’était juste mission impossible de faire le tour de la question…..



  • TicTac TicTac 26 février 2015 11:45

    Excellent article.

    Merci.

    • Pyrathome Pyrathome 26 février 2015 15:06

      T’as sûrement pas lu ou t’as pas du tout comprendre.... smiley ah ah ah !!!...


    • TicTac TicTac 26 février 2015 15:54

      @Pyrathome
      De ta part, je prends ça comme un compliment.

      Un mec qui pense que tout est complot des ET, tu penses que ses remarques, je m’en cogne.

  • TREKKOTAZ TREKKOTAZ 26 février 2015 12:20

     Peut importe,tenons nous en à histoire officielle : la plus grande organisation terroriste est le gouvernement Etats Unis ultra criminel et ses mercenaires toxicomanes, un million et demi de morts en Irak, pour des armes inexistantes.Quiconque ne peut le nier.Toutes les vies ont la même valeur, une véritable boucherie a été perpétrée sous couvert de démocratie, droits de l’ homme(ah ahaha),guerre propre, et frappes chirurgie contre méchant dictateur. Y a t il encore des abrutis pour soutenir ces génocidaires massacreurs de civils ?


  • Francis, agnotologue JL 26 février 2015 13:47

    Mon avis sur les conspirations

    Il est aussi malsain de voir des complots partout que d’en voir nulle part.

    ’’La conspiration au niveau des multinationales est une simple réalité : le Roundup, l’Aspartame, l’Agent orange, les OGM, la dioxine... sont des conspirations financières et politiques contre les peuples du monde. Cela a été clairement démontré sur Arte dans cet excellent documentaire de Marie-Monique Robin : « Le monde selon Monsanto » et dont Télérama écrivait : « La démonstration de M.-M. Robin permet aussi de saisir les moyens crapuleux ou retors employés par la firme pour désarmer ses opposants et obtenir des gouvernements qu’ils lui permettent d’étendre son empire. »

    ’’ Quand les cinq grandes firmes de Wall Street en 2004 obtiennent à force de pressions une réunion longtemps tenue secrète à la Securities and Exchange Commission (SEC) pour obtenir de lui l’abolition de la « règle Picard » limitant à 12 le coefficient de leviérisation globale des banques d’affaires, il faudrait une réticence intellectuelle confinant à l’obturation pure et simple pour ne pas y voir l’action concertée et dissimulée d’un groupe d’intérêts spécialement puissants et organisés – soit un complot, d’ailleurs tout à fait couronné de succès. Comme on sait les firmes de Wall Street finiront leviérisées à 30 ou 40, stratégie financière qui fera leur profits hors du commun pendant la bulle… et nourrira une panique aussi incontrôlable que destructrice au moment du retournement. Des complots, donc, il y en a, en voilà un par exemple, et il est de très belle facture. (par Frédéric Lordon, La paille et la poutre)

    Mon avis sur le conspirationnisme

    On ne saurait parler du conspirationnisme sans parler des croyants, je désigne ainsi ceux qui considèrent que la VO - comprenez : la vérité officielle - est sacrée, et qui par conséquent, ne se rangent ni dans la catégorie des conspirateurs, ni dans la catégorie des conspirationnistes.

    Le doute est sain, la méfiance est pathologique. La pathologie en l’occurrence est provoquée par le retour du refoulé dans l’inconscient des croyants, et se manifeste par la stigmatisation de ceux qui posent les questions que, par croyance absolue en la parole sacrée, ils ont eux-mêmes refoulées.

    Les conspirateurs n’ont rien d’autre à faire qu’à édicter la VO : l’opinion fait le reste.

    « Le mensonge et la crédulité s’accouplent et engendrent l’Opinion. » Paul Valéry


    • Pyrathome Pyrathome 26 février 2015 15:15

      @JL
      Il est aussi malsain de voir des complots partout que d’en voir nulle part.

      Bonjour,
      Tout à fait !!
      À l’inverse, propager de faux complots sur le net est un rideau de fumée pour empêcher de voir les vrais gros complots.
      Même stratégie en ce qui concerne l’actualité en général, noyer un public sous un flot d’infos sans intérêt pour en occulter le plus important....


    • Francis, agnotologue JL 26 février 2015 15:29

      @Pyrathome

      ’’propager de faux complots’’, oui en effet, mais surtout, propager des théories abracadabrantesques, c’est le must.


    • Francis, agnotologue JL 26 février 2015 17:57

      @tonimarus45

      il faut comprendre que la méfiance affecte, soit une personne - on parle alors de méfiance maladive, la paranoïa par exemple - soit une relation. On ne peut pas dire d’une relation entachée de méfiance qu’elle est saine, n’est-ce pas ?

      Ne confondez pas prudence et méfiance, svp.
      Le proverbe : ’’chat échaudé craint l’eau froide’’ n’est pas fait pour les chiens, si vous me permettez cette blague.


    • Francis, agnotologue JL 26 février 2015 19:31

      @JL

      erratum :

      au lieu de : ’’comprendre que la méfiance affecte ...’

      il faut lire : ’’comprendre que la pathologie affecte ...’’


  • Werner Laferier Werner Laferier 26 février 2015 15:25

    Une loi sera mis en exercice en France pour combattre ses théories nauséabonde, espérons le qu’elle soit propagés au reste du monde.
    Le complotisme n’a pas sa place dans un monde civilisé et moderne.


    • Dom66 Dom66 26 février 2015 15:49

      @Werner Laferier

      On connaît les lois que nos gouvernants de M…. sont capables de nous pondre.

      Théories nauséabondes ????Nauséabonde pour qui ! Voila la question smiley


    • Baasiste 2 24 mars 2015 17:28

      warner laferier le fascisme du NOM que les antifas ne dénonceront jamais.


  • soi même 26 février 2015 15:44

    De temps en temps il faut pas oublier les grand classique de la réfection :

    Vrai, bon et utile : les trois tamis de Socrate

    Un jour, quelqu’un vint voir Socrate et lui dit :
    - Écoute, Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
    - Arrête ! interrompit l’homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
    - Trois tamis ? dit l’autre rempli d’étonnement.
    - Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?
    - Non, je l’ai entendu raconter et...
    - Bien, bien. Mais assurément tu l’as fait passer au travers du deuxième tamis. C’est celui de la bonté. Ce que tu veux me raconter, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
    Hésitant, l’autre répondit :
    - Non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire...
    - Hum ! dit le sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...
    - Utile ? Pas précisément...
    -Eh bien ! dit Socrate, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier.


    • Kevin Queral Kevin Queral 26 février 2015 15:51

      @soi même Pour avoir lu tout Platon et Xénophon durant mes études, je n’ai pas souvenir de Socrate disant ceci. Je ne dis pas que ce n’est pas vrai ou pas intéressant, mais je ne me souviens pas avoir lu ceci. Je ne reconnais à coup sûr, ni le style des dialogues de Platon, ni Xénophon. Pourquoi attribuer à Socrate une pensée qui n’est pas de lui.
      Si je me trompe, auriez-vous la gentillesse de me donner la source de cette citation socratique ?
      Très cordialement


    • soi même 26 février 2015 16:01

      @Kevin Queral, au fond où le bas blèse dans l’attribution de ce texete à Socrate où l’enseignement qu’il contient ?
      du fait que l’on pas attribue à Socrate ce propos de façon certaine haute toute sa valeur, c’est en réalité nos esprits actuel est bien sur une pente glissance et l’on ne remarque pas , gare à la chute dans l’Hadés !


  • lsga lsga 26 février 2015 16:03

    tant d’intelligence gaspillée à étudier les complots de salon de la bourgeoisie.
    Vous feriez mieux d’étudier le fonctionnement du Capitalisme. 


  • Rik.D Rik.D 26 février 2015 17:13

    Bonjour, et merci pour vote article, brillant et pertinent.


    Néanmoins une petite remarque.
    Vous écrivez :

    « Il n’y a donc pas lieu, par exemple, de se gargariser d’avoir découvert et révélé que l’OTAN a pour stratégie de restreindre la sphère d’influence russe au maximum en prenant le contrôle des anciens États soviétiques, comme si cette information gisait ensevelie derrière le voile du secret au fond d’une officine confidentielle. La proposition est sur la table depuis bien longtemps.

    À l’inverse, nombre de commentateurs, au premier rang de qui les journalistes des mass mediasmais aussi nos élus, s’échinent à minorer le caractère crucial de ces grands choix stratégiques : d’abord en évitant d’en parler le plus possible, ce qui est, je pense, la source de la réaction paranoïaque des conspirationnistes découvrant l’existence de ces stratégies. Si cependant ils en parlent c’est souvent sur un ton badin : « dans la compétition internationale » , « dans le monde d’aujourd’hui » , « nos alliés », « nos objectifs », etc. »

    C’est bien parce que ceux genres d’évidences ne l’aient pas pour tout le monde, que cela pose problème. Comment avoir un échange constructif avec une personne qui nie ce constat ?


  • foofighter foofighter 26 février 2015 17:46

    J’avoue avoir du mal à comprendre les remarques, plutôt négatives, compilées à la suite de cet article (2ème d’une série de 3), alors que son auteur fait preuve de mesure, d’humilité et dépassionne habilement cette opposition caricaturale entre, d’un côté des « conspirationnistes » qui verraient des complots partout, et de l’autre des béni oui-oui aveugles qui accepteraient tout ce qui vient des autorités sans aucun esprit critique. Ces visions extrêmes sont en réalité minoritaires, et l’immense majorité, heureusement, se situe « entre gris clair et gris foncé ».

    Au pire pourrait-on trouver à cet article un titre peu équivoque et laissant penser que son auteur va broyer sans ménagement tout doute envers la version officielle, c’est à dire donnée par les autorités, d’un événement déterminé. Ce qui, à la lecture de l’article, n’apparait pas.

    Ou alors les commentaires les plus acerbes viennent-ils de posteurs n’ayant pas bien lu l’article ?


    • SamAgora95 SamAgora95 26 février 2015 18:20

      @foofighter

      Le titre est explicite, en finir avec.... ce n’est pas une question c’est une affirmation ? 

      On ne choisi pas un titre pareil surtout lorsqu’il est suivi d’un pavé dans lequel il y aurait la petite nuance !

      Personnellement je ne l’ai pas lu et ne prendrait pas la peine de le faire, le titre me suffit.




    • Kevin Queral Kevin Queral 26 février 2015 18:25

      @SamAgora95
      Cher SamAgora, contempteur signifie « Personne qui dénigre quelqu’un ». Le titre n’est donc pas univoque !
      Il s’agit là d’essayer d’en finir avec un certain conspirationnisme naïf ( et non pas de dire qu’il n’y a pas de complots), mais aussi d’en finir avec ceux qui mettent tous le monde dans le sac sans fond du « conspirationnisme ».

      Amicalement


  • Ariane Walter Ariane Walter 26 février 2015 19:45

    il n’y aucune « théorie du complot » , chez les gens informés. 

    il y a des complots.
    Vous avez entendu parler de l’attentat du King david où l’irgoun, déguisé en arabes, a fait des centaines de morts pour faire partir les Anglais et ensuite ratatiner à loisir les palestiniens ?

    Vous avez entendu parler de l’anthrax, après le 11 septembre qui venait d’un labo américain ?
    Vous avez lu les livres de péter Dale Scott qui montre comment une seconde CIA (Shadow cabinet) a été créée, qui n’obéissait à aucun député ou sénateur ?
    je pourrai vous en mettre des pages. 
    je vais vous dire ,monsieur je donne des leçons, il se trouve qu’internet est un grand livre d’histoire à ciel ouvert et que parfois les coupables se dénoncent eux-mêmes. Colin Powell, ça vous dit qq chose ? Qui reconnaît son mensonge devant l’ONU ?
    Et « les mémoires d’un assassin économique » de John Perkins, vous l’avez lu ?

    ce qu’on appelle « les complotistes » sont simplement des gens mieux informés que vous et bien informés.

    • Kevin Queral Kevin Queral 26 février 2015 20:15

      @Ariane Walter
      Madame, c’est ce que j’essaie de dire, visiblement horriblement maladroitement. J’essaie, avec mes moindres moyens, de démêler ce qui relève « du délire », ou tout autre mot qui pourrait convenir, du complot véritable, banal, réel.
      Je ne crois pas dire que les complots n’existent pas à aucun moment.
      Très cordialement.


  • Yanleroc Yanleroc 26 février 2015 20:25

    Cet article est un peu comme celui de Fabienm dans le sens ou les amalgames sont révélateurs du manque de connaissance du sujet comme l’ auteur l’ avoue lui-même : 

    « Je n’ai par ailleurs absolument aucune prétention à l’expertise sur ces sujets que je découvre avec passion depuis peu »

    C’ est toutefois plus futé, mais réducteur quant à l’origine Geo- stratégique  des complots. Joli terme au passage pour faire passer des exactions pour des nécessités !
    Le titre effectivement est ambigu, comme celui de Fm. Le sujet ( le complotisme ) servant surtout de vecteur pour étaler la « science Géo-politique » de l’ auteur .

    Eh oui comme toutes les fois en matière de conspi les anti sont moinssés abondement ! 
    Pourquoi  ?..Peut-être parce que il y a pire que les Comploteurs, c’ est l’ acharnement des anti-complotistes qui s’ assimile a une sorte de «  racisme anti-chercheurs de vérité que je ne veux ou ne peux pas voir et que les gens que j’ aime et que je respecte ne valident pas. »
    De plus vous n’ êtes pas prés d’ en finir avec le complotisme qui vivra tant que vivra le Complot !

    je reconnais que l’auteur a fait preuve d’ une relative modération mais c’ est encore un discours sur le complotisme sans s’ engager sur les thèmes qui font débat.
    Finalement, pour Charlie, le 11/9.. le gouvernement ns aurez menti ou pas ?...vous avez raison c’ est moins dangereux de parler du conspirationnisme.

    Le complotisme finalement commence a devenir un sujet que beaucoup ne voudront plus aborder parce que, comme pour les Ovnis , ça fait pas sérieux, et dans ce cas, comme pour les Ovnis il y a beaucoup + de personnes convaincues que de personnes qui l’ avouent ouvertement !

           Prochain article :
     « Halte au complotisme !! Le Complotisme, c’ est d’ extrême droite !! »  

    Complot = Cacher la Vérité à tout prix.
    Complotisme = Recherche de la Vérité et élaboration de thèses plausibles avec recherche de preuves.

    Cherchez l’ intrus !


    • Kevin Queral Kevin Queral 26 février 2015 20:28

      @Yanleroc
      Bon, visiblement, je ne défends pas la cause que je souhaite défendre. J’en prends bonne note. Je tacherai d’être plus clair à l’avenir.
      très cordialement.


    • Yanleroc Yanleroc 26 février 2015 21:39

      @Kevin Queral

      Surtout que vous aviez peut-être prévu un dernier Opus,
      auquel cas je ne vois pas comment vs allez pouvoir titrer « en finir avec.. »

      Précisez au passage ce que vs prenez pour des délires en matière de complotisme : exemples SVP !
      Merci de votre réponse.

    • Kevin Queral Kevin Queral 26 février 2015 21:41

      @Yanleroc
      je vous invite à lire ceci : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pour-un-finir-avec-le-163207
      très cordialement.


    • Yanleroc Yanleroc 27 février 2015 00:12

      @Kevin Queral

      Dans le 1, vs avez fait un dépoussiérage utile du terrain, 
      des ss-groupes comploteurs facilement reconnus comme tels,
      aux organismes étatiques et para, plus difficiles a appréhender pour cause de dissonance cognitive, jusqu’aux aux nécessités Géo-politiques comme source de complots, mais ce qui « coince », c’ est 
      quand vs insistez sur les gentils illuminés ; ça me ramène a ceux qui abusent des émoticons, et des injures-moqueries,. pour pallier à quoi.. ? je vous laisse juge !

      « Je n’imagine pas qu’il soit avisé d’admettre que des Réptiliens aient édifié la Lune, ou que les Annunaki aient bricolé l’espèce humaine par génie génétique ».

      Moi aussi j’ ai du mal, mais pourquoi pas ; vos liens semblent le montrer, et ce qui ns semblait insensé hier peut être accepté aujourd’hui.
      Sur la lune par exemple, si vous acceptez l’ idée que des exo-civilisations nous ont visité, qu’ elles ns visitent encore, et nous tournent autour, quoi de + sensé et logique que de penser qu’il y a des bases, donc des édifices sur cet astre, ne serait-ce que pour faire le plein de G-O ou pour boire un coup........ 


      « Si l’opinion peine à entrevoir comme plausible la conspiration des puissants contre les faibles, et est ainsi portée à considérer tout discours dénonçant les vices et crimes des élites réunies en conjuration, c’est en partie parce que cette réalité heurtent ses représentations archétypales provocant une énorme dissonance cognitive. Et par suite, le déni. »
       
       Tout a fait d’ accord avec vous, mais ne peut-on pas reculer les limites de cette dissonance cognitive, et une fois le voile levé, le garder relevé et le tirer un peu plus encore ?..
      (J’ aimerais beaucoup une réponse sur la lune habitée, si vs le pouvez.)

  • Herlock Sholmes Herlock Sholmes 26 février 2015 21:42

    Petit, le complot est vieux comme le monde.


    Il est à l’homme ce que la nourriture est au ventre...

    Et bien, jette une pierre si tu n’as jamais été victime d’un quelconque complot dans ta petite vie, où dans ton entourage ...

  • CaptV 26 février 2015 21:44

    Comment ont fonctionné les Empires Romains, Vénitiens, Britanniques et maintenant Anglo-Américains ?
    Quels sont les Oligarques qui tirent les marrons du feu de ces histoires ?
    Oui, bien sûr, des minorités agissantes ont toujours été à l’origine des grands bouleversements de l’histoire.....c’est une question de bon sens que de le reconnaître !
    C’est quoi les bases(fraudes)de la théorie de l’économie d’Adam Smith ?
    « La lutte des intérêts particuliers forment l’intérêt général » ? L’homme se situe entre « la fuite devant la douleur et la poursuite du plaisir » ? Tout cela, c’est comme cette fraude du GIEC, au service de ces Oligarchies, qui constituent en elles-mêmes l’architecture du Pouvoir de cet « Empire Britannique » devenu Empire Anglo-Américain......OUI ou NON ?


  • Hervé Hum Hervé Hum 27 février 2015 15:59

    Il y a bien longtemps, j’ai compris que la géostratégie pouvait se résumer en deux maximes célèbres

    l’union fait la force et diviser pour mieux régner. Ces deux maximes sont l’alpha et l’oméga de toute politique économique ou diplomatique, internationale ou nationale.

    Ca, c’est la stratégie, ensuite, il s’agit de tactique.

    Une fois cela admis et compris tout devient simple à comprendre !

    Pour ce qui est de la superpuissance US, j’ai compris depuis presque autant de temps que celle ci est morte en même temps que la chute de l’URSS, seulement il y a toujours un temps de latence entre la réalité et la prise de conscience de cette réalité.

    Aujourd’hui, la pseudo superpuissance US vit ses derniers soubresauts et ne tient encore que parce que les dirigeants de l’UE maintiennent cette illusion, mais cela ne tient guère plus qu’à un fil de plus en plus tenu.

    Il est donc clair qu’un éclatement de l’UE provoquerait la prise de conscience que les USA ne représentent plus une superpuissance, mais seulement une puissance régionale à coté d’autres puissances régionales.

    Mais même tout cela est accessoire, la puissance des USA n’importe pas en tant que telle pour les dirigeants US et européens, ce qui importe fondamentalement, c’est la pérennisation et sécularisation du système économique, soit, le libéralisme ploutocratique. c’est ainsi que les dirigeants US ont sciemment accepté de détruire des pans entier de leur économie pour acheter les dirigeants chinois, alors qu’ils pensaient la victoire de la ploutocratie russe acquise. Ceci car bien évidemment, leur idée c’est qu’un ploutocrate d’où qu’il vienne a les mêmes intérêts supérieurs qu’un autre ploutocrate. Sauf que le vent a à priori tourné, le nationalisme résiste à la globalisation.

    Toutefois, est apparut entre temps une nouvelle menace sans doute non prise au sérieuse au départ, grisé par leur réussite, c’est l’arrivée d’internet et des nouveaux moyens de communications. Face à cela et en raison de l’apparent échec de prise de pouvoir de la ploutocratie face aux nationalistes, il est devenu urgent de provoquer le chaos,autrement dit la guerre, outil millénaire pour enchainer et soumettre les peuples.

    Bref, les dirigeants des pays occidentaux sont dans une sorte de quadrature du cercle, promouvoir une globalisation économique tout en interdisant l’émergence d’ une conscience planétaire (circulation libre des capitaux et des produits, mais pas des personnes), dont la conséquence est le déplacement de la lutte des classes au niveau mondial et dont l’inertie signe la fin du système capitaliste construit par et pour la ploutocratie.

    Le résultat est ce que l’on voit, une dégradation des relations internationales entres dirigeants politiques, mais toujours compensé par une globalisation sociale et économique poussant à une conscience universelle, allant au delà des conflits. Il est de plus en plus difficile de massacrer tranquillement les populations.

    Lorsque cette conscience émergente aura dépassé le seuil critique, sauf si elle est arrêté par la destruction globale, la ploutocratie aura vécu et disparaîtra.

    Historiquement, elle a toujours eut un coup d’avance, mais ce qu’elle n’a sans doute pas vu, c’est que la globalisation de l’économie, par son inertie (logique) propre, entrainait sa propre chute. Bref, d’un coup d’avance, la globalité a inversé l’avantage, la ploutocratie a maintenant un coup de retard. Car même en créant le chaos, la globalisation poursuit son mouvement inéluctable, sauf encore une fois si ce mouvement est arrêté par un cataclysme de même ampleur.


    • kalachnikov lermontov 27 février 2015 16:11

      ...Autrement dit les Jaunes ont perdu la partie de Monopoly et ne le savent que trop bien. La question est de savoir s’ils vont renverser la table de jeu par rage, dépit et impuissance. Que peuvent faire les Bleus ?

      Voilà, c’était ’les rendez-vous de l’Histoire’ avec mr Hum - pompompom. La suite au prochain numéro, si Dieu le veut, et qu’on a pas tous été pétrifiés par un des ces psychopathes.


    • Hervé Hum Hervé Hum 27 février 2015 18:50

      @lermontov

      Que peuvent faire les bleus ?

      proposer une nouvelle partie !

      Mais cette fois ci, on jouent tous avec les mêmes règles du jeu... Et interdit de tricher.

      Bon, la suite au prochain numéro, si Dieu le veut pour le psychopathe, ou sinon moi  !


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