mardi 16 juin 2015 - par Boogie_Five

Pour une société libre et flexible, ouverte à l’emploi

Une recherche d’emploi devenue impossible

  Grande entreprise. Un entretien d’une heure, au préalable ajoutée à une heure consacrée par les recruteurs à la prise en charge de ma candidature. Le temps de réponse qui va de deux à trois semaines, le décalage entre l’entretien et la réponse coûte au candidat, rien qu’en se basant seulement sur une durée journalière de travail de huit heures, deux à trois semaines, de 80 à 120 heures d’attente pour éventuellement accéder à un poste subalterne payé à temps plein au SMIC, en CDD ou en CDI. Pour le recruteur, cela peut représenter, en se basant sur un rythme de deux ou trois candidats par jour, un nombre total de 20 à 30 candidats retenus parmi la centaine ou plus qui ont postulé. Imaginez combien cette attente peut être difficile pour des travailleurs modestes lorsque les factures s’accumulent, la solution de trouver immédiatement un nouveau contrat est souvent hors d’accès, et le travail informel, l’intérim deviennent les recours indispensables. 

 

Le contrat s’oppose à la flexibilité

  Malgré la modernité affichée par les sciences de management, la logique du contrat est archaïque, trop personnalisée, dans un domaine où seuls sont valorisants la maîtrise des compétences et la connaissance du milieu. Le contrat est une bonne procédure pour les gros commerçants qui sécurisent leurs transactions, moins pour des individus comptant à la fin de chaque journée ce qu’il leur reste d’argent. C’est une procédure lourde, faisant appel à des connaissances juridico-administratives assez poussées, et donc à des spécialistes pour les lire et les rédiger. Ce ne sont pas seulement les employeurs qui sont à plaindre, mais aussi les salariés, qui peuvent se tromper lorsqu’ils s’engagent avec un contrat. Moi-même, étant jeune, je me suis déjà trompé quand j’envisageais d’arrêter un CDD de trois mois avant qu’un autre employé m’explique qu’en faisant cela je risque des pénalités. Un petit exemple qui montre que le contrat empêche dans une certaine mesure de changer d’avis, de prendre une autre décision, ce qui arrive le plus souvent en découvrant un nouveau métier, ce qui concerne en priorité les jeunes et les travailleurs en reconversion.

  De très courtes périodes d’essai d’une semaine ou deux imposées légalement en tout contexte, seraient mieux adaptées pour mieux connaître les candidats, juger leurs aptitudes, avant de choisir de les garder. Pour les emplois d’encadrement, la durée d’essai serait variable sur plusieurs mois, selon l’importance de leurs responsabilités. Le CDI en vigueur repose sur une période d’essai de deux mois ou plus : une durée aussi longue est-elle justifiable pour laisser aux contractants le libre choix de prolonger leur accord ? Et cette ouverture en début de contrat qui suspend la durée infinie n’est-elle le signe manifeste d’une rigidité qui règne en toute partie et en tout temps ? Alors que cette durée de période d’essai est faite pour assouplir le recrutement et l’intégration à une profession, elle finit par renforcer l’aspect contraignant puisque les deux parties restent dans l’incertitude et font en sorte d’appliquer au maximum toutes les clauses pour ne pas être en défaut.

  Vu sous cet angle, la logique du contrat s’oppose elle-même à la flexibilité. Le contrat, qu’il soit unique, à durée limitée ou indéfinie, saisonnier, repose dans tous les cas sur une logique rigide, autoritaire, n’offrant pas beaucoup d’ouvertures à moins d’être un bon négociateur qui connaisse bien les pratiques juridico-administratives et financières, ce qui est en soi un métier à temps plein. La pratique du contrat dans les rapports professionnels a été mise en place lors du développement des sociétés industrielles lorsqu’elles reposaient encore sur une économie familiale et domestique issue du monde agraire ancien, avec tout ce que cela comporte de croyances, de traditions et de sociabilité. Le contrat étant lié à la puissance, à la vertu et à une certaine déférence envers les autorités. Or, dans la plupart des entreprises contemporaines, le contrat est devenu un simple accord commercial qui n’a plus ce caractère antique de puissance domestique, où le maître ne domine pas seulement sur le lieu de travail, mais aussi à domicile et éventuellement dans l’espace public. Les liens entre employeurs et employés sont beaucoup plus distendus et ne sont plus de même nature. Le sens premier du contrat s’est évanoui avec le temps et n’est plus qu’un simple dispositif juridique entre particuliers. Mais le fait que la procédure reste contractuelle procure des aspects exorbitants à certaines propriétés qui ne répondent plus aux réalités sociales contemporaines mais sont toujours pleinement utilisables et provoquant des conflits par la même occasion.

(Et la théorie du contrat social de Rousseau de 1762, étudiée comme une des principales sources du droit constitutionnel français par les juristes, fut d’un point de vue historique, l’ultime tentative de redonner à l’autorité romaine sa vertu, que l’Église catholique avait transformée en culte divin pour célébrer la fuite existentielle en dehors du monde.)

 

La marotte de la flexibilité dans le dialogue social

  Le débat sur la flexibilisation vient justement à point nommé mais la défense acharnée des intérêts individuels et catégoriels en escamote la portée réelle sur les enjeux de civilisation qui se cachent derrière cette lutte entre la classe moyenne et le patronat. Là où les uns et les autres ne sont plus clairvoyants, est que la flexibilisation du marché du travail est une révolution culturelle de première importance qui bouleverse les rapports sociaux qui étaient basés sur la logique de contrat. Et à cet égard, les acteurs qui négocient les conditions de cette réforme sont solidaires et ne remettent pas en cause la vieille logique du contrat. Les deux parties (syndicats et patronat) sont en fait d’accord sur le constat que la flexibilisation entraînerait des tels changements qu’ils en seraient imprévisibles s’il n’y pas de nouveaux types d’accords qui remplacent ceux dont le patronat envisagent l’abrogation. Sur ce point, le gouvernement et la représentation nationale ne sont pas honnêtes car ils savent pertinemment que les acteurs eux-mêmes (patrons et syndicats) ne disposent pas de compétences ni du pouvoir concret de déterminer la nature de l’ensemble des rapports sociaux liés au travail. Et se référer à la social-démocratie et l’ordo-libéralisme pour justifier un non-engagement dans le dialogue social est le signe d’une assez grande ignorance sur le fonctionnement institutionnel des gouvernements qui le pratiquent, qui interviennent régulièrement dans le jeu politico-syndical pour faire connaître assez clairement leurs positions. François Hollande et son prédécesseur sont beaucoup plus américains qu’allemands, bien qu’ils veuillent faire croire l’inverse, en montrant leur admiration pour le modèle outre-Rhin

  Puisque le débat est faussé par un accord implicite entre les acteurs qui est plus important que leur désaccord sur les modalités d’un nouvel accord, le débat autour de la flexibilisation aura fait des émules depuis les années 1990, et n’a pas attendu le feu vert des grands responsables pour s’installer dans le paysage économique français. Pendant que les acteurs de la négociation n’arrivent pas à définir un diagnostic commun sur l’évolution du monde du travail depuis ces trente dernières années, la population est déjà passée à autre chose, elle a construit un autre rapport au monde, de nouvelles formes de sociabilité, avec de nouveaux métiers et de nouveau matériaux, de nouvelles manières de parler et d’agir, de vivre et de subir le travail, ou le non-travail. C’est bien à partir de cette dynamique, qui se développe indépendamment des acteurs, d’où partira une ouverture sur une autre société, qui ne pense pas seulement qu’à faire fructifier la rente léguée par les anciens, mais veut agir et exister, en prenant le pouvoir dans la société de manière cachée et sans se confondre avec ce qui est représentable. Les bons dissidents sont solitaires et avancent toujours cachés.

  Toujours est-il que la flexibilisation du marché du travail est demandée pour de bonnes et mauvaises raisons, et évidemment, ce sont toujours les aspects négatifs qui nous sont présentés puisque les médias sont remplis de salariés qui n’ont certainement pas envie de tester cette réforme. Ce mensonge du personnel des médias sur leur propre position est grave, car il ne respecte pas la déontologie journalistique de nous exposer les faits et les mettre en perspective avec la globalité, l’information restant prisonnière d’un regard limité au cadre des négociations, signe d’une certaine délectation complice d’un public massivement opposé à cette réforme, en montrant bien que celle-ci est bloquée depuis tant d’années, bien que l’imminence de la crise impose un partage égal dans la précarisation de tous les emplois. Le contrat unique est la vraie mauvaise idée du patronat. La rigidité empêchera toujours les débats productifs.

  Passé ce filtre, à savoir si le contrat est une procédure elle-même viable dans la nouvelle économie, la flexibilisation serait un indéniable progrès dans la gestion du personnel, à condition qu’elle soit bien menée politiquement et ne soit pas réduite aux questions de comptabilité. Il est indéniable que les contraintes sociales pesant sur le travail imposent une prise en charge administrative assez coûteuse pour les petites et moyennes entreprises qui craignent par ailleurs les attaques juridiques en tous genres. Et la mauvaise réputation, d’où qu’elle vienne, n’a jamais fait bonne publicité pour le commerce. L’assouplissement des représailles en cas de conflit juridique entre les employeurs et les employés permettrait de normaliser les relations publiques des entreprises et la flexibilisation amènerait, que ce soit pour de bonnes ou mauvaises raisons, un peu plus d’ouverture entre les acteurs économiques. Ce qui rend plus complexe à résoudre le projet de flexibilisation est la définition de la place de l’entreprise dans les rapports sociaux. En effet, étant donné qu’une entreprise a pour raison d’être de faire des bénéfices à ses participants, elle fait face au monde avec une prétention à s’agrandir, qui s’accroît d’autant plus qu’elle est grande. Pour le dire autrement, l’entreprise déclenche un effet de levier qui est difficilement prévisible et quantifiable, et elle contient une part importante d’irrationalité qui s’accroît avec sa taille. Rendre juridiquement flexibles les rapports entre cette force et l’ensemble des rapports sociaux est une acrobatie qui dépasse les compétences de tout bon juriste et exige une politique d’envergure qui laisse un moment de côté l’interventionnisme faible prôné par les gouvernements français et les quelques grandes et moyennes entreprises qui ont réussi en international depuis les années 1980. La France n’est pas seulement une colonie financiarisée de production de consommation dominée par le modèle anglo-saxon. Ce pays a aussi une histoire propre à raconter, avec un avenir lui appartient en propre.

  La flexibilisation des contrats, permettant un gain de temps indéniable, produirait des marges de manœuvre non négligeables, à condition que la vieille logique du contrat soit redéfinie. Cela est d’autant plus nécessaire que l’entreprise a une nature non-contractuelle et non-civique, c’est un corps indéfini qui prend une forme indéfinie. Une entreprise s’apparente à un petit marché, un espace public ou privé où s’opèrent des activités et des transactions. En prolongeant cette perspective, le contrat de travail moderne est un accord commercial entre un opérateur de marché, qui se présente sous plusieurs formes, et un individu qui souhaite intégrer ce marché. En y ajoutant une logique flexible, nous serions en présence d’un corps de marché qui intègre de plus en plus d’éléments extérieurs et agrandit son ouverture au monde. Cependant, et c’est la raison pour laquelle les chefs d’entreprise ne sont pas aussi certains qu’ils veulent bien le faire accroire, l’ouverture plus grande des entreprises grâce à une plus grande flexibilité accroît logiquement les risques de conflit et nécessite une augmentation des charges – assurantielles, administratives et sociales. Le salaire, nerf de la guerre entre les syndicats et le patronat, reste une variable possible pour pallier aux risques de cet agrandissement. Le débat sur la flexibilité du marché du travail s’enlise depuis des années car aucune prévision économique n’est possible lorsque les règles du jeu changent, et aucune expertise ne pourrait prévoir si à l’avenir les conflits augmenteront ou diminueront, puisque le nombre de variables à calculer est si élevé qu’il est bien illusoire de tout chercher à mesurer.

  Certains acteurs économiques avancent de bons arguments pour la flexibilisation alors qu’ils ne pensent qu’au gain financier qu’ils en tireraient, mésestimant les implications systémiques d’une telle réforme. Même si elle est prononcée avec un vocabulaire très technique, cela n’en fait pas moins qu’une position autour du seul profit, comme volonté de s’agrandir à tout prix, ne peut pas être rationalisée, étant donné les conséquences irrationnelles de l’effet de levier mentionnées dans le paragraphe précédent. Ce qu’oublient les quelques patrons soucieux du seul profit, qui ne sont certainement pas majoritaires, sans doute, mais sont bien bruyants, est que la flexibilisation n’est possible qu’à condition d’augmenter la responsabilité des entreprises. Sans engagement de part et d’autre, il n’y a pas d’évolution possible et cela d’autant plus lorsque de nouveaux pouvoirs sont confiés. Le patron français aime bien se vanter, mais ne produit pas autant ce qu’il prétend. C’est aussi une des raisons pourquoi le débat sur cette réforme ne finit sur rien de concluant  ; le prix à payer et les sacrifices consentis sont souvent mieux acceptés lorsque nous sommes certains de la qualité de l’objet en vue. La flexibilisation pourrait passer, mais elle n’a pas été élaborée avec des matériaux solides et de manière rigoureuse, et de surcroît, elle est mal vendue.

 

Un libéralisme autoritaire et paternaliste inflexible

  La position gouvernementale actuelle est assez regrettable parce qu’elle prolonge jusqu’à ses ultimes conséquences la fabrique à chômage de l’économie française basée sur le choix d’une société de consommation, nourrie par les produits de moyenne gamme produits dans les pays émergents. Soit, dans les années 1980, c’était justifiable parce que le développement n’appartient pas qu’aux pays riches, il est circulaire comme l’est l’économie, mais ce serait regrettable que cette relation devienne univoque et d’abandonner définitivement la production industrielle des produits de première nécessité. Ce pouvoir est paradoxal parce qu’il célèbre les entreprises mais n’en facilite pas la réalisation concrète. Cultivées comme des sanctuaires ou des temples, lieux de divination et de révélations oraculaires, le pouvoir fait parler des entreprises qui ne disent rien sauf sur elles-mêmes et les socialistes libéraux se transforment en statues de sel devant les tableaux statistiques. Le programme du Parti Socialiste s’est transformé en esthétique : un compte-rendu de la cour de comptes imprimé en lettres dorées, pour décorer en coin le bureau national. C’est beau mais ça ne sert pas à grand-chose.

  La crise socio-politique en France nous révèle les lacunes de la formation intellectuelle des élites politico-financières. D’autre part, depuis la fin de la domination du Parti Communiste Français dans les années 1980, aucune autre formation politique n’a pris le relais pour représenter directement les travailleurs. Que ce soit les socialistes libéraux reaganiens ou les néo-gaullistes thatchériens, les mots des comptables et des financiers font office d’idéologie, montrée comme une audace entrepreneuriale, mais aussi utilisée comme un paravent derrière lequel se trouvent la lâcheté et le découragement face à la jeunesse et la concurrence des pays émergents. Les électeurs des pays riches se sont tellement enrichis qu’ils ne se déplacent même plus aux élections pour changer de gouvernement, tout est fait pour continuer à profiter de l’héritage du système économique mis en place pendant les trente glorieuses.

  Le vieillissement et l’enrichissement relatif de la population ont eu raison de l’audace entrepreneuriale française, pourtant clamée haut et fort dans les tribunes. La réalité est que les jeunes sont globalement mis en difficulté par un système rentier qui ne s’intéresse pas beaucoup à eux, malgré les milliards d’euros investis dans leur formation par les autorités publiques. Ce paradoxe s’explique par le fait que les générations qui commandent souhaitent sincèrement que leurs enfants bénéficient des mêmes conditions de travail dont ils ont bénéficié dans leurs carrières, même si l’histoire géopolitique depuis les années 1970 a considérablement changé les rapports de force économique entre les espaces régionaux du monde. Nos élites ont tant accumulé de pouvoir qu’ils ne disposent plus assez de motivations pour diriger, concevoir et programmer un nouveau régime économique. Certains dirigeants politiques de haut rang se comportent comme des prolétaires qui n’ont pas beaucoup de culture, s’adressent aux autres comme à des enfants et s’intéressent peu à la recherche scientifique, à la quête de connaissance et de savoir.

  Les dirigeants français passent des contrats implicites avec des masses idiotes mais obéissantes et ayant reçu le minimum d’instruction nécessaire à leurs fonctions. Les intellectuels audacieux qui dénoncent la stupidité, la gabegie, la corruption et les mensonges coûteux tels que le manque de rigueur dans le travail et la méthode, le non-respect des règlements, sont renvoyés dans les espaces marginaux de la politique. L’idéologie sociale-libérale du président Hollande, qui a le mérite de ne pas être corrompu, est un vide intellectuel qui broie toute aspiration à réformer le pays. Cette idéologie a fini par devenir l’ultime avatar de la démagogie populiste qui reprend le point de vue des petites gens comme une directive politique essentielle et très complexe, mélangé à un paternalisme mou et condescendant avec une odeur sirupeuse de corruption, que même un christianisme décadent n’aurait jamais osé incarner.

  Le populisme libéral et semi-autoritaire a encore de beaux jours devant lui, y compris dans une version restreinte où la redistribution des postes et des revenus est organisée avec un apartheid social qui éloigne les plus démunis des espaces de production et de consommation.

  Toutefois, dans les pays développés, il subsiste une spécificité par rapport aux pays émergents à propos de l’organisation des espaces économiques : les catégories sociales moyennes et aisées bénéficiant encore des écarts de coûts de production entre le Nord et le Sud pourraient-ils supporter une hausse des revenus importante dans les classes laborieuses et moyennes des nouveaux pays industrialisés ? Puisque les écarts de richesse tendent à diminuer, n’est-ce pas le bon moment de répondre à cette concurrence future qui devient de plus en plus importante ?

  Le renouvellement des idées et des méthodes de gouvernement viendra sûrement avec le remplacement des générations nés pendant le baby-boom des années 1940 aux années 1970, qui ne comprennent pas vraiment les difficultés que vivent ceux qui sont nés depuis les années 1980. Il y a une rupture,… à la suite d’une indécision fâcheuse.

 



8 réactions


  • howahkan Hotah 16 juin 2015 09:29

    bref gardons les deux mythes de la compétition et du meilleur, qui etre autres inconséquences sont toutes les guerres, la violence, les destruction ,la triche, la pauvreté qui tue etc etc etc en clair disons que l’on va tout changer et que tout restera pareil.....dans un monde de charognards....

    ce n’est que nmon avis que pour le moment je partage

    salutations..


    • Boogie_Five Boogie_Five 17 juin 2015 09:48

      @howahkan Hotah

      Personnellement, je n’en fais pas mes croyances personnelles, je préférerais qu’il n’y ait pas de hiérarchie superficielle liée à la superstructure, les individus devraient être tous égaux et se respecter. Mais le truc est qu’il y a eu un bourrage de crâne millénaire avec la puissance surnaturelle, la conquête de l’immortalité, et la mégalomanie des chefs militaires. C’est difficile de diminuer tout ça sans comprendre comment ça fonctionne. 

    • howahkan Hotah 17 juin 2015 10:02

      @Boogie_Five

      salut ,tu dis un truc vital ici c’est la conquête de l’immortalité qui est aussi un mythe total...qui en fait désigne notre refus que vivre implique de mourir...

      Ceci va avoir des conséquences dramatiques sur le cerveau...on quitte alors le réel pour l’illusion, le faux, le mensonge etc etc

      et ceci va faire que notre partie du cerveau qui sait vivre le fait de la mort donc l’inconnu ne va plus jamais se mettre en route ..etc

      sujet d’une vie...qui est rejeté...


  • foufouille foufouille 16 juin 2015 10:27

    donc tu es bien pour te vendre à fredo le miteux ?
    il paye bien la chair fraiche comme toi.
    si tu as une soeur faut voir avec DSK.


    • Boogie_Five Boogie_Five 17 juin 2015 09:51

      @foufouille

      Avec plaisir, je peux même chanter et danser. Et pas besoin de me vendre, je me donne gratuitement, c’est ça la modernité. 

    • foufouille foufouille 17 juin 2015 11:31

      @Boogie_Five
      c’était du second degré, donc.
      pour fredo, il voudra pas car il préfère payer.
      il est bizarre ce bourgeois.


  • Philippe Stephan Christian Deschamps 16 juin 2015 16:12

    Une fois un dirlo vient me voire dans les sous sol du Royal (un hôtel sur la prom a Nice)
    ou je répare un chiotte du personnel cassé ,le gonze me demande de retirer l’oreillette
    de mon lecteur audio usb,je lui répond pas, il me hurle dessus en me disant
    vous allez obéir,vous allez obéir.. !!! et puis il se casse.
    j’ ai toujours bien fait mon boulot,mais quand j’ai la tête dans la merde
    j’aime bien écouter de la zik ça dérange qui au juste.
    ils sont inhumain tous c’est mec .
    Je te le dit mon gars, la hiérarchie porte bien sont nom.
    J’ai été licencié 2 semaines plus tard, j’avais ramené une canette de bière
    de l’extérieur,j’aurai mieux fait de me servir au bar de l’hôtel ou dans la réserve
    car j’avais le passe général . 
    tous des glands . smiley
    .
    trouve toi un emploi il n’y a pas de chef,c’est mieux pour la santé.


  • IIIIIIVVIIXIXIII 17 juin 2015 15:52

    @Christian Deschamps
    Un emploi sans chef, c’a s’appel de l’auto-entrepreneuriat et c’est toi qui devient le chef qui travaillera 60h par semaine et qui devra gueuler sur tes employés.

    Ces petits chefs d’entreprise qui mettent leur maison en hypothèque, qui croule sous les paperasses de la bordélique législation française qui change tout les ans, qui n’ont pas de vacances et qui risque le burn-out a tout instant ne sont pas a envier je t’assure.
    Surtout qu’en a la fin du ils ne peuvent même pas se verser un demi smig de salaire.
    La plus part de ces petitis chefs d’entreprises de la classe moyenne ont souffers pendant des années avant d’atteindre une certaine stabilité. Plus personne ne prends ce risque en france et ces pour ça que l’emploi va si mal

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