Pouvons-nous comprendre sans apprendre, ENA, Science PO, HEC...
Les grandes écoles où la spécialisation du Savoir pose son adaptation à notre temps.
Le choix que nous ferons sera crucial pour l'avenir.
Disposer des savoirs connus condition TOUTE notre existence depuis la nuit des temps.
De celui qui a transmis la taille d'un Silex à celui qui explique ce qu'est un Muon aujourd'hui.
Cela fait comprendre deux choses.
1/ il faut un Découvreur.
Celui qui ayant un désir à satisfaire établira la relation, au hasard de ses observations, de l'événement ou de la chose qu'il observe, de nature à le combler.
Nous faisons chacun cela tous les jours.
Être un Découvreur n'est pas l'apanage de privilégiés, comme nous semblons l'attribuer aux seuls employeurs. Dont ils justifient qu'ils sont indispensables, alors qu'ils s'approprient toutes celles que découvrent leurs salariés, après s'être appropriés celles de l'histoire humaine.
En clair ils ne paient pas leurs éducations et s'approprient le résultat de leurs savoirs et connaissances.
Pourtant moins l'on saura, moins l'on aura de chance d'une découverte.
De cela se définiront des classes SOCIALES qui s'ouvriront sur des métiers ou un accès à des Sciences Humaines qui débouchent sur la connaissance de SOI, et facilité l'accès aux structures de pouvoir par cooptation.
Nos comportements en complexifieront le monde, qui nous retournera les effets bons ou mauvais de nos agissements.
Il devient facilement compréhensible que moins nous aurons appris, moins nous aurons la Bonne Place et serons capables de trouver la bonne solutions qui nécessitent une réponse.
Nous serons commandés à la trouver par nos émotions, nos préjugés, nos superstitions, sans outils de mesure.
Nous compterons pour cela sur ce que nous appellerons le bon sens, qui n'est que la réponse de l'analyse inconsciente ou l'intuition.
La capacité du Savoir apprît, nous donnera ou pas les moyens de trouver le Juste à-Propos de chaque chose. C'est si difficile que souvent nous utilisons la force pour suppléer les carences éducatives, découlant d'une distribution du Savoir qui n'est plus adaptée à notre temps. Nous allons voir cela en 2.
2/ La diffusion du Savoir.
Elle a de tout temps accompagné l'homme. Les grottes préhistoriques en témoignent. Elles témoignent aussi d'un support nécessaire qui n'a fait que se spécialiser pour devenir numérique aujourd'hui.
Ce support sera déterminant dans la circulation des savoirs en complément de celui oral.
Naturellement, d'autres à un moment où un autre observeront les découvertes et les usages qui en sont faits, pour s'en servir à leurs tours. Ces découvertes se propageront par mimétisme. Ce sera un acquis culturel. Comme la taille du silex.
C'est l'enseignement qui en est le véhicule de transmission.
Pourtant les découvreurs ont dû s'émanciper du désir de possession, d'exclusivité, du besoin d'en garder le secret qui accompagne celui qui détient la découverte (la propriété intellectuelle et autre) par l'intérêt égoïste qu'il y trouve.
Parce que sa nature Animale lui commande de s'en servir pour devenir le Dominant admiré de Tous et Respecté, qui pourra disposer de Ressources afin de Séduire et d'être Convoité par les Femelles qui trouveront en lui le Protecteur économique afin d'assurer le développement de sa Progéniture.
Là est ma source de toute appropriation.
Toutes cultures développent un paradigme de cela.
Elles ont *civilisé* cet attachement aux choses par des us et coutumes territoriaux en les ordonnant par la maîtrise de nos émotions et sentiments humains, vers la finalité d'un partage et une harmonisation normative gage d'une sociabilité.
C'est en cela que nous avons basculé de l'Animalité à l'humanité par la conscience de soi, la capacité à nous nommer et faire CIRCULER les SAVOIRS.
L'exigence de se nourrir, se protéger, vivre ensemble, partager, s'accoupler et celle de faire circuler tous les totems, les tabous, en y ajoutant les apprentissages qui les organisaient, furent déterminante pour développer un enseignement.
À son oralité séculaire c'est ajouté des dessins, des sculptures, puis l'écriture. La nature des support a ralenti, freiné sa diffusion.
Il a profité aux classes qui pouvaient y consacrer du temps où qui s'étaient construites un pouvoir avec.
Les sumériens comme les égyptiens pensaient qu'ils devaient se transmettre d'initiés à initiés.
Ce fut donc rarement que les SAVOIRS parvenaient aux serviteurs autrement que par le truchement des maitres ou des religions.
Ils ont maîtrisé l'enseignement autour de leurs pratiques, rédigeant les écrits pour en instruire les pratiquants, tandis que les universités enseignaient les initiés. En raccourci c'est par l'imprimerie que les SAVOIRS ont pu se diffuser à un nombre croissant, souvent autodidacte pour sortir de l'analphabétisation, souvent sous la direction de curés des paroisses, à l'emporte pièce.
il faut attendre 1882, soit presque 400 ans après l'imprimerie, pour avoir un enseignement généralisé.
De 1882 à 2019, cela fait 263 ans de scolarité à laquelle nous devons l'accélération des savoirs qui ont été démocratisés au sein de classes sociales.
Certains recevant un enseignement sélectif en relation avec l'organisation économique, pour doter de connaissances professionnelles ou intellectuelles tous les métiers et services dont nous avons besoin dans notre développement, produire et comprendre le monde.
Avant et après 1882 se sont réalisés deux manières de diffuser les SAVOIRS. Elles s'intégraient aux exigences Economiques, par l'instruction de ceux qui en avaient la disponibilité. (Temps libre)
L'imprimerie en étendant les découvertes scientifiques, qui souvent devaient chez nous se christianiser, ont trouvé un élan à la Renaissance et se démultiplier par l'imprimerie.
De cette diffusion des savoirs sont nées des demandes de réduction de temps de travail pour les serviteurs et des lois d'obligations scolaires, je passe les difficultés.
L'on peut donc comprendre que l'organisation économique favorisé ou non la circulation des savoirs. Il ne suffit pas de disposer du moyens d'écrire pour s'instruire. Il faut aussi y contraidre les hommes.
La liberté n'est pas d'avoir à choisir ou non de d'instruire.
Car c'est l'instruction qui nous a apporté la liberté. Et si aujourd'hui est encore acceptée la soumission du salariat. C'est parce que nous avons une éducation, filtrée par le capitalisme comme hier elle l'était par le christianisme ou le communisme ailleurs
Que croyons-nous donc que c'est une religion.
C'est une pensée qui RELIE les hommes autour de pratiques diffusées par un enseignement qui détermine une organisation sociale, politique, économique et spirituelle.
C'est quoi le capitalisme une organisation de la production qui organise le temps disponible pour vivre, dans la mesure où l'enseignement reçu le nourrit.
Pour que les maîtres revendent aux serviteurs plus cher le résultat des Savoirs acquis professionnellement par les serviteurs durant la période de scolarité qu'ils financent, afin de servir le maîtres.
Nous aurions tort de croire qu'il était fait pour nous émanciper.
Si c'était le cas il y a longtemps que le Capitalisme n'existerait plus et le communisme ne serait pas devenu une dictature dans un pays où il fallait penser communiste, peindre communiste, baiser communiste.
Tout comme l'a fait la chrétienté, le communisme et aujourd'hui, le capitalisme.
Nous avons un esprit et une réflexion structurée dès l'enfance par l'enseignement reçu. Il ne laisse pas d'espaces de liberté émancipatrice en dehors de lui.
Nous ne pourrons pas développer un monde nouveau sous d'autres paradigmes si nous lui créons pas, laissons pas, lui trouvons pas un espace disponible.
Le contrôle de la pensée n'est pas seulement bourrer le crâne par de l'information ciblée.
C'est atteindre la structure de l'organisation cognitive que nous avons reçue.
Nous pouvons comprendre également que résoudre et trouver des solutions aux maux que nous avons générés ne peut se faire avec la structure cérébrale d'enseignement qui les a construits.
Cela est notre défi de demain, pour une foi je ne vous dirai pas que nous trouverons cela à la FI, j'aimerai bien mais ce n'est pas le cas.
Pour y parvenir il faut obliger tous les adultes à ne pas quitter les bancs de l'enseignement, jusqu'à leurs retraites, pour ceux qui voudraient arrêter.
EN remplissant leurs têtes de Savoirs au niveau de ceux des grandes écoles, ils en feront un usage égoïste pour trouver leur place dans la société, dont nous avons aucune idée de ce qu'il en ressortira, comme ceux qui en 1882 l'ont étendu aux enfants, en ignorant qu'il en sortirait un coeur artificiel et une bombe atomique.
Ex, en 1882 il y avait 100 d'informations instructives à donner aux enfants de 7 à 13 ans.
Aujourd'hui cette information éducative est passée de 100 à 10000 et l'âge de la maternelle à 16 ans, seulement, le rapport nécessaire n'y est plus. Il n'est plus possible de la diffuser durant la scolarité, sauf à faire des coupes sélectives.
Il découle de cela une sélection. Pour accéder à l'éducation universitaire, qui se décompose en distribution de spécialités qui définiront des sous classes professionelles d'initiés endogamiques, il en est de même pour les grandes écoles.
Je suggère de payer les adultes pour apprendre et je prends le pari, cela se fera. (je m'en fous ça ne me coûte pas grand chose de le dire, je serai mort avant. Mais à supposer que je vive jusqu'en 2100, je le verrai, car nous l'avons compris l'accélération de sa diffusion attendra moins que 200 ans).
Nous avons payé les parents pour envoyer leurs enfants à l'école il faudra faire de même avec les adultes et les rémunérer.
Au moins ce ne sera pas un salaire universel pour nourrir les temples de la consommation, mais pour déterminer de nouvelles libertés Pour SUPPRIMER les bombes, les prisons et déclarer la guerre, Crime contre l'humanité.
Ce n'est pas avec nos structures cérébrales formatées qui y ont conduit que nous y arriverons.
De cette démocratisation des savoirs qui remplissait de connaissances les têtes, en sont ressortis bien ou mal, Aujourd'hui, en 200 ans. Et la proposition du gouvernement d'ouvrir les portes des grandes écoles à un quota de fis de salariés, et du mégotage politique soumis à des raisons économiques, alors que le Besoin Humain est immense.
Pour une seule raison.
L'Humain quand il reçoit des informations les mémorise pour en faire un usage égoïste avant de l'ajuster par Humanisme au monde culturel dans lequel il est né. Car si cet Humanisme nous ne le portions pas dans l'inné, il nous serait impossible de le développer. L'altruisme n'est pas une construction culturelle. Ses representations paradigmiques certainement, comme HUMANISME.
Pouvons-nous comprendre cela sans apprendre,