Présidence française de l’Union européenne : beaucoup de bruit pour rien
La présidence française de l’Union européenne aura sans aucun doute été l’occasion pour Nicolas Sarkozy de redorer son blason. Beaucoup de communication, d’annonces, de déplacements et de réunions européennes ou internationales... mais pour bien peu de choses.
Tout d’abord, notons que les six mois de présidence auront eu un coût très élevé : 160 millions d’euros, soit un peu moins que l’Allemagne -180 millions- mais trois fois plus que la Slovénie, 16 fois plus que le Royaume-Uni et davantage que tous nos autres partenaires européens. Surtout, l’essentiel des dépenses de la présidence française fut consacré aux rencontres informelles organisées sur le sol français et aux différents événements marquants, avec une place sans précédent accordée à la communication. Le détail des dépenses ne sera rendu public que courant 2009.
Sur le fond, cette présidence aura été tout sauf constructive. Au-delà de l’"hyper-activisme" de Nicolas Sarkozy agaçant voire méprisant l’Allemagne (la première puissance économique et le principal partenaire européen), il est bien difficile d’évoquer une quelconque avancée de l’Union sur un sujet d’importance.
"L’Europe puissance" est au point mort alors que l’Europe de la défense patine (les seules avancées ont pour la plupart trait à la démarche capacitaire. Ce sont des avancées pratiques, sans portée politique réelle). Cette dernière était la condition de la réintégration de la France dans le commandement intégré de l’Otan. Celle-ci est pourtant quasiment acquise. Et comment juger le poids de l’Union dans les affaires internationales lorsqu’elle décide, sous l’impulsion française, de réhausser les relations avec Israël le jour même où l’expert de l’ONU sur les droits humains dans les territoires palestiniens, Richard Falk, rappelait à l’ordre l’État hébreu ?
L’Europe sociale semble plus loin que jamais au moment où la crise justifie plutôt le démantèlement d’acquis sociaux (sous couvert de coupes budgétaires "contraintes") organisé par la droite européenne. Certes, cette dernière n’était pas dans les objectifs de la présidence française. Mais cela était déjà une faute en soi. Pis, la France n’a pas hésité à régresser en la matière. Depuis 1993 la loi européenne limite à 48 heures la durée maximale du travail hebdomadaire. Après six ans de négociations, les ministres européens de l’Emploi (dont le Français Xavier Bertrand) se sont entendus sous cette présidence pour une durée maximale possible de 65 heures...
La question de l’immigration a elle été traitée en trois mois avec la décision d’appliquer dans l’ensemble de l’Union le système français instauré par Brice Hortefeux. En caricaturant à peine, il s’agit de récupérer les compétences et "cerveaux" des pays d’Afrique et d’ailleurs, de construire une muraille contre les autres, de charger quelques États riverains de l’UE de la surveillance de ces remparts, de multiplier en interne les centres de rétentions, de renforcer les pouvoirs des polices pour chasser les parias de la mondialisation, etc. Une fois de plus, seuls comptent les chiffres des expulsés, la satisfaction d’un certain électorat populiste et l’illusion de la sécurité économique (emploi) et identitaire (le célèbre mais fallacieux "choc des civilisations" dont l’auteur est décédé récemment).
Michel Barnier avait clairement affiché l’ambition de "débattre du fond" sur la PAC. Pourtant, on est encore très loin d’un compromis pour celle de l’après-2013. Pendant les six derniers mois, on a pu observer une radicalisation des oppositions traditionnelles et l’ambition de la France de rallier les pays de l’Est à sa position n’a pas été -c’est le moins que l’on puisse dire- un franc succès...
L’énergie et le changement climatique constituaient l’une des grandes priorités de la présidence française de l’Union européenne, quelques mois après le "Grenelle de l’Environnement" initié en France. Les objectifs de départ ont été maintenus (améliorer l’efficacité énergétique de 20%, porter à 20% la part de renouvelable dans la consommation finale d’énergie et réduire de 20% les émissions de CO2 par rapport à leur niveau de 1990) mais certaines propositions de la Commission européenne de mars 2007 ont du être très clairement assouplies sans que la France ne parvienne à convaincre sur une position plus audacieuse. Une fois de plus, Nicolas Sarkozy se félicita d’un "évènement historique". Mais comme l’a rappelé Céline Gavand, chargée de campagne climat chez Greenpeace France, "la seule chose qui est historique aujourd’hui, c’est l’occasion que l’Europe vient de manquer de redessiner son avenir économique et énergétique et de réaffirmer son statut international de leader en matière de lutte contre les changements climatiques. Si tous les pays industrialisés suivaient l’exemple que donne l’Europe aujourd’hui, les températures globales augmenteraient de 4°C".
La crise financière est évidemment à évoquer. Là encore, l’activisme du président français a été largement salué sans suffisamment s’attarder sur le fond des propositions. Nous le savons, les plans de relance des trois plus grands pays d’Europe sont d’une ampleur insuffisante et en dessous de ce que la Commission elle-même a suggéré. En outre, des distorsions importantes existent entre les plans. Si les premiers visent les ménages, les seconds ont ciblé les entreprises en choisissant de réduire les coûts de production. Mais il n’est pas acquis que celles-ci répercutent cette baisse sur les prix et donc entraîne une hausse de la consommation. Ce qui donne, comme le rappelle Michel Aglietta, des plans de relance "unijambistes" qu’il faudra sans doute réviser en 2009.
Enfin, loin de ce que l’on pourrait penser a priori, l’Europe politique sort de cette présidence plutôt affaiblie. Certes, l’Union aura été présente dans les médias internationaux sur de nombreux sujets, et souvent de manière unie. Si cela peut être un vrai motif de satisfaction, il ne doit pas occulter la grave atteinte à la démocratie représentative européenne. En effet, Nicolas Sarkozy -qui s’est auto-proclamé "Président de l’Union" (titre qui n’existe pas)-, a à plusieurs reprises décidé à l’encontre du vote des députés européens (exemple des relations avec Israël et du projet de loi français dit "Hadopi"), pourtant seuls représentants démocratiques (et élus au suffrage universel direct) des Européens.
La Commission européenne qui de par ses statuts doit représenter le seul intérêt de l’Union européenne (et non l’intérêt des États) s’est laissé largement déportée vers un rôle de simple secrétariat interétatique. La volonté de José Manuel Durão Barroso (président en exercice de la Commission) d’être reconduit suite aux élections de 2009 à la tête de l’exécutif européen n’est sans doute pas étranger à ce désengagement. Bref, si l’activisme du président français a montré la nécessité d’un leadership européen fort et d’une présidence stable du Conseil européen, il a dans le même temps totalement marginalisé le rôle de la Commission. D’ailleurs, la décision de garder une commission à 27 membres, pour rassurer les craintes irlandaises et négocier un nouveau vote, affaiblit de fait cette institution.
Alors finalement quel constat après ces 6 derniers mois ? Les médias français dans un bel élan unanimiste, preuve de cette indépendance qui les caractérise, a décidé : "c’est une merveille". Il aurait bougé les lignes, Il aurait fait fi des conventions lourdes et des formalismes paralysant, Il aurait osé, osé, osé. Il aurait bousculé la vieille dame pour le meilleur... Mais si l’on prend un peu de recul, que l’on pense à nos voisins et au monde, le constat est banalement mitigé. Il y a eu de bons aspects, il serait absurde de ne pas le reconnaître. Comme l’a rappelé Jacques Delors, l’euro n’a pas démérité et malgré les critiques souvent pertinentes sur la BCE, on peut estimer qu’il nous a plutôt protégé. Aussi, ne le nions pas, les fonctionnaires français ont su faire avancer quelques dossiers pratiques sous cette présidence (reconnaissons là, la compétence de Jean-Pierre Jouyet, bien évidement ouvertement méprisé par notre président). Mais en termes politiques, le résultat de Nicolas Sarkozy est négatif. Il n’a su que renforcer l’Europe des États en affaiblissant l’Europe communautaire, l’Europe tout court. En parallèle, il s’est essayé maladroitement et avec beaucoup d’arrogance à isoler l’Allemagne pour se rapprocher sans succès du Royaume-Uni, pays euro-sceptique s’il en est. À l’international il aura réussi une belle opération de communication en Géorgie alors même que concrètement la situation est autrement plus complexe que le tableau hollywoodien que certains ont voulu peindre. Le G20 en aura été un autre magnifique et dramatique exemple : beaucoup de communication... pour rien.
Nicolas Cadène
54 réactions
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saint_sebastien
2 janvier 2009 09:55
Merci pour cette article. On peut y aisir les limites de la politique "volontariste" de sarko, beaucoup d’air brassé pour peu de résultats.
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spartacus1
2 janvier 2009 10:50
Beaucoup de bruit pour rien, c’est vrai, mais c’est la méthode habituelle de Sarko.
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spartacus1
2 janvier 2009 10:20
Au fait, pourquoi nous haïssent-ils ?
Ne serait-ce pas le juste retour de baton du colonialisme ?
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non666
2 janvier 2009 10:23
Le titre de président europeen n’existe pas.
Le titre de première dame de france n’existe pas plus....
Le role de président de la république comme chef du gouvernement, chef de la majorité issue de l’asemblée nationnale , premiers ministre de fait est ausi une invention de sarkozy, une violation du principe de séparation des pouvoirs....
Mais bon, tant que les outils de la propagande d’Etat d’une part et de la sommes de la propagande privé de ses marionettistes d’autres part(Bouyghes, Lagardère, Rottschild, Dassault) soutiennent jusqu’a la caricature, ses agissements, que faire ?
Ils ont réussit à faire croire que son Union pour la méditerranée etait une réussite alors que les Allemands (et tous les europeens du nord ) lui ont clairement dit non et ont vérouillé le machin au stade de politique de coopération.
Notre seule option aujourd’hui, pour faire exploser , cette propagande, est de les frapper la ou cela leur fait mal : au portefeuille .
Bouyghes est un opérateur téléphonique....
Lagardères distribue des journaux
Rottschild et dassault en impriment....
Changez d’opérateur GSM, arretez de payer pour de la propagande imprimée puisque de toute façon ils servent aussi la version gratuite sur TF1...
Nous devons comprendre qu’ils jouent leur sprint final et que l’echec de Bush ne leur laisse pas beaucoup de temps. C’est maintenant qu’il faut leur couper les vivres.-
Popo
2 janvier 2009 11:31
C’est déjà fait, on t’a pas attendu. C’est prendre les gens pour des idiots que de dire on leur bourre le crâne. Chacun est libre de lire la presse qu’il veut, de regarder les chaînes qu’il veut. Si ils y trouvent leur compte à regarder TF1, c’est leur choix (y a pas beaucoup d’effort à faire pour changer de chaine, 2-3mm sur une télécommande).
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Popo
2 janvier 2009 11:21
Article volontairement basé sur trois quatres gros titres de l’Huma ou Libé....Bien évidemment on passe sous silence les avancées opérées en matière de coopération européenne policière, en matière de visa, sur les questions humanitaires, les accords consulaires,....
La relance du processus de ratification, après le non Irelandais, l’accord sur le climat, l’union pour la méditerranée (qui, excusez moi est une avancée, un plus), la Géorgie.
D’autre part, la PFUE c’était pour 6 mois, je le rappelle aussi. N’attendez pas en 6 mois de régler tous les problèmes de l’Europe. La PFUE a été salué par nos partenaires de réussite.
Enfin, pleurer sur le coup de la PFUE : n’y a-t-il pas contradiction entre vouloir une France en première ligne et pleurer parceque cela coûte cher ? Les Slovènes ont mis moins, oui normal, ils ont moins de moyens (au passage regardez le bilan de la présidence slovène...On a mis moins que les allemands oui, et ?)
Faire un catalogue de ce dont a besoin l’Europe puis dire "ah ben Sarko c’est un tocard, il a rien fait de tout ça" c’est idiot, c’est méconnaitre les mécanismes de Bruxelles, c’est dénigré pour le plaisir, et passer volontairement sous silence de vraies avancées. Ne pas hésiter à aller chercher l’info, la vraie, là où elle est.
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Bof
2 janvier 2009 12:02
Au fait...le prix du pétrole....à qui le devons nous ...pendant cette présidence de l’Europe ????
A quand le ménage ? -
Plum’
2 janvier 2009 12:58
« La relance du processus de ratification, après le non Irlandais » ... « les vraies avancées » : dans quoi ? Dans le refus de démocratie.
La démocratie européenne est au plus bas et Sarkozy a été en première ligne pour l’enterrer : il a lancé un processus interdisant la consultation des électeurs, sauf les irlandais. Et les voilà contraints de revoter jusqu’à ce qu’ils votent « comme il faut ». Quelle honte !
« c’est méconnaitre les mécanismes de Bruxelles » : ben voyons, des mécanismes antidémocratiques que l’on nous a imposés...
Plus ça va, plus l’Union Européenne sert d’alibi pour imposer une politique que les électeurs ne veulent pas.
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millesime
2 janvier 2009 15:42
@popo
Le président Sarkozy est loin d’être un tocquart, il sait très bien ce qu’il fait... ! vous en êtes la preuve...
tous ses discours ont été ’pour" le public français ... !
(car concrètement de ses discours que restera-t-il ? celui de Toulon par exemple .. ;ou celui où il interpelle le président luxembourgeois...) etc....Il n’apprécie guère d’être contredit...il n’y aurait que la France qui aurait raison ? ..alors que la politique économique qu’il met en oeuvre ....
(longtemps appliquée aux Etats-unis et en Angleterre...on en voit le résultat.... !)
heureusement qu’il y a quelques avancées car tout de même ...160 millions d’euros.. !
lisez mon blog, (je ne détiens pas la vérité certes, et je ne suis ni lecteur de l’huma, ou de libé)
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Plum’
2 janvier 2009 11:22
Une des rares choses que Sarko 1er a réussi, c’est faire revoter les Irlandais : vraiment négatif !
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claireopale
2 janvier 2009 12:05
Vous n’en avez pas marre de faire la UNE toujours avec le même homme !
le pire, c’est que vous etes les premiers à décrier et cracher quand il fait la une de vsd, paris match et j’en passe.....vous êtes que des petits gigolos !!!!!!
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Dzan
2 janvier 2009 12:14
JE vais réformer le capitalisme !!!
Quelles sanctions ont été prises contre les banquiers Français malhonètes ?
Sa Majesté veut punir le petit peuple qui commet des méfaits. Bien
Mais on libère Marchiani, on refile une belle galette à Tapie.
La police de proximité tant décrié par le Conducator, est remise en "service" mais sous un autre vocable pour faire accroire que c’est LUI qui a inventé ça. ect..ect..
Tous dans la rue le 29 Janvier.-
Popo
2 janvier 2009 12:18
On parle dans cet article de la présidence française de l’UE, pas de politique intérieure. C’est toujours pareil !!! On parle d’un sujet et ça devie sur de l’anti-sarko....La PFUE c’est 6 mois de tractations, de négociations dans les instances européennes, et je le répète un bon bilan, Sarkozy ou pas Sarkozy.
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claireopale
2 janvier 2009 13:05
rire, bien vu calmos !!!!
ca fait du bien de vous lire, lol !!!! les agités de la gauche ont le sang bouillonnant....
ils refont le monde......ben y’a de quoi s’inquieter avec des lascars comme eux !!!
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Roche
2 janvier 2009 13:00
@ non666
rien a ajouter mais il promet pour 2009 wait and see
les réformes vont tomber les unes après les autres, qui parle de réformer le capitalisme sauvages quand aux banquiers sérieusment soutenues par sa seignerie n’ont même pas de compte a rendre sur la manière dont ils ont gérer les fonds d’aide reversé avec tant de compassion, ah Sarko là a su faire preuve d’empathie, remarquez qu’il n’espère pas revenir en 2012 alors il faut bien qu’il parte en assurant ses arrières bling bling !!!
petite rétrospective sur ses projets comme ceux de ces salopards qui gouvernent la planète en cet ère =====>
L’ArgentAu moment où la question du « retour à l’Etat » est presque partout posée, comment ne pas se demander quels intérêts il sert ? La corruption politique prend aussi des formes que la loi ne sanctionne pas.
Il y a un an, en janvier 2008, l’ancien premier ministre britannique Anthony Blair a été recruté par la banque américaine JPMorgan Chase comme conseiller à temps partiel. Un temps partiel correctement rémunéré : 1 million de livres sterling par an (1,06 million d’euros). Imagine-t-on que JPMorgan eût concédé une telle sinécure à M. Blair si, lorsqu’il résidait au 10 Downing Street, ce dernier avait pris des mesures honnies par les banques, en vue, par exemple, de prévenir un effondrement financier ? Et est-ce tout à fait un hasard si M. Gerhard Schröder devint en mars 2006, moyennant 250 000 euros par an, conseiller d’une entreprise de pipe-lines, filiale de Gazprom, qu’il avait lui-même portée sur les fonts baptismaux du temps où il était chancelier d’Allemagne ? Un de ses camarades sociaux-démocrates jugea avec acidité : « Je ne peux m’empêcher de trouver un peu indigne qu’un homme d’Etat soit à ce point obsédé par l’argent. »
C’est au tour de M. George W. Bush de préparer sa prochaine carrière. On a une petite idée de ce qu’elle sera : « Je donnerai quelques discours, rien que pour remplir mes vieux coffres. Je ne sais pas combien mon père réclame — c’est de 50 000 à 75 000 [dollars par « conférence »] —, et Clinton gagne lui aussi beaucoup d’argent (1). » Au point d’ailleurs que l’ancien président démocrate devra soumettre à un comité d’éthique du département d’Etat la liste de ceux qui rétribuent ses discours. Ainsi, nul ne pourra soupçonner Mme Hillary Clinton de conduire la politique étrangère des Etats-Unis de manière à enrichir subrepticement les clients de son mari...
En juillet dernier, Le Point, un magazine dont l’hostilité à M. Nicolas Sarkozy ne constitue pas la marque de fabrique, a rendu publics un certain nombre de ses propos hauts en couleur. Le président français aurait détaillé ses projets comme suit : « Alors moi, en 2012, j’aurai 57 ans, je me représente pas. Et quand je vois les milliards que gagne Clinton, moi, j’m’en mets plein les poches ! Je fais ça pendant cinq ans et ensuite je pars faire du fric comme Clinton. Cent cinquante mille euros la conférence (2) ! » Après la case « présidence », la case « conférences ».
Vendre des conseils, monnayer des discours ? On peut aussi devenir patron d’une très grande entreprise. Avoir été ministre des finances n’est pas le pire moyen d’y parvenir. Et de téter ensuite le sein de la « mamma étatique » quand celui-ci abreuve d’argent public les banques privées en faillite. Conseiller économique influent de M. Barack Obama, M. Robert Rubin le sait bien, lui qui est passé de la présidence de Goldman Sachs au ministère des finances, puis du ministère des finances à la direction de Citigroup.
Ministre français de l’économie, des finances et de l’industrie de 2005 à 2007, M. Thierry Breton se démena alors pour que la fiscalité sur les hauts revenus devienne plus « attractive ». Il en appréciera directement les avantages puisque, dorénavant président de la société de services informatiques Atos, après un an passé au service de la banque Rothschild — où il retrouva M. Schröder... —, il va recevoir selon son propre aveu « un salaire annuel fixe de 1,2 million d’euros, une part variable pouvant aller à 120 % du fixe à objectifs atteints, que j’ai souhaité en fait plafonner à 100 %. A cela s’ajoute l’attribution de deux cent trente-trois mille stock-options fin 2009, fin 2010 et fin 2011 ». M. Breton précise : « J’ai demandé à ne pas bénéficier de parachute doré en cas de cessation de mes fonctions (3). » A tous, la crise impose ses sacrifices.
Quand le pouvoir constitue tantôt l’étape nécessaire d’une carrière lucrative dans les affaires, tantôt le refuge d’hommes d’argent en quête d’un second souffle, peut-on encore espérer que les premiers responsables de la crise pendront la part qu’il leur revient dans le règlement de ses dégâts ?
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pashmina
2 janvier 2009 13:12
Vous êtes gonflée/s
... ce que la présidence française a fait en 6 mois relève de l’exploit et a été salué comme un modèle par les autres états membres... Popo l’a souligné, on parle bien de 6 petits mois de présidence d’une organisation inter-gouvernementale de 27 pays et où la rôle de la présidence est de coordonner ce sur quoi il y a accord, via majorité qualifiée ou unanimité ou encore en co-décision avec le parlement européen. Arrêtez un peu de prendre Sarko pour le roi Soleil, vous n’avez rien compris au système, il n’est pas le seul à tout faire et décider, loins de là s’en faut, la France se porterait mieux sinon.
La présidence a mis les fonctionnaires du Conseil sur les genoux tant elle a voulu avancer rapidement dans des délais de présidence aussi misérables ... Et ne comparez pas ce qui n’est pas comparable : présidence slovène, ou du royaume uni ... et la tchèque tant que vous y êtes vu qu’on sait à quoi s’attendre avec eux : des bâtons dans les roues et ralentissement des processus-clés.
Si vous vouliez plus ou mieux -vraiment ?- il fallait d’abord donner les moyens à l’UE et voter oui au traité constitutionnel afin d’avoir une présidence plus stable et continue. Les français ont foutu la m... les 1ers avec ce traité, assumons les conséquences ... et arrêtons de cracher sur son propre camp
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Roche
2 janvier 2009 16:42
si vous étiez plus a la pointe de l’info, vous auriez probablement su que Bush a déclaré qu’il ferait en sorte que les US s’occupe davantage de l’intéret national US et donc faire plus de politique intérieure en laissant l’UE assumer les maux de la planète !! Vous croyez quoi vous ? que Sarko a décidé seul de jouer les marionnette pendant son mandat ?
voilà pourquoi vous pouvez etre fier de votre héro !!! parce que l’autre s’efface, il est temps d’ailleurs, et qu’Obama va prendre le relais en se préoccupant davantage de ses citoyens !! a nous le beau role maintenant, demandez vous pourquoi Sarko va faire son bout de brousse au Moyen Orient ! cf : débat au lucenaire, mais vous ne connaissez pas, c’est pas pour vous hein l’esprit critique ! -
Popo
2 janvier 2009 19:28
Ca fait plaisir de voir des gens lucides. visiblement, la méconnaissance du fonctionnement de l’UE, des mécanismes, de la politique, est très répandue dans le coin. Les agoravoxeur de base bien à gauche s’étonnent de voir une europe au ralenti, europe de la défense, pac, etc, mais fallait voter oui au traité constitutionnel alors !!!!
Mais comme d’habitude, avoir le malheur d’avoir une bonne opinion sur une politique française, c’est sanctionné ici de pro-sarkozysme primaire/primal/primate.
Continuez donc ainsi, à dire mauvais quand c’est bon (la crédibilité en prend un coup), et on est repartit dans 3 ans pour la même.... -
millesime
2 janvier 2009 15:58
@calmos
je ne suis ni lecteur de l’huma, ni de libé, ni inscrit au PS, mais je ne suis guère favorable au président Sarkozy, eh oui c’est ainsi.. ! (ni à l’Europe telle qu’elle est au main des financiers)
Je ne suis pas non plus un suiveur des Etats-Unis comme notre président.
il y a des élections européennes en Juin 2009, et je soutiendrai et voterai pour le seul parti politique transeuropéen en l’occurence : Newropéans dont le président est Franck Bianchéri
si vous voulez vous faire une idée de leur façon d’appréhender l’Europe je vous invite à lire leur magazine
www.neuropeans-magazine.org
bonne lecture
(mon blog aussi pourquoi pas)
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TSS
2 janvier 2009 14:12
@huhuhu
des gens qui font le même "boulot" que sarkho j’en vois dans toutes les fetes foraines cela s’appelle des
bateleurs(du vent ,du vent !!) -
Trash Titi
2 janvier 2009 14:42
Cadène, vous hurlez avec Cohn-Bendit !
C’est vrai qu’avec lui, les choses avancent... -
dalat-1945
2 janvier 2009 15:31
Voici de nouveau Cadène, le "benet", l"écivain"du midi, naïf et totalement Nunuche comme on on les aime tant au parti socialiste !
Allez vous faire voir auprès de la camora locale, vous avez tout à fait la tronche de l’emploi ! Ne copineriez-vous pas aussi avec DRAY ? Tout est compulsif chez-vous , comme DRAY et ses montres ! -
JJ il muratore
2 janvier 2009 15:41
@N.Cadène. Je me doutais bien que, résident à Nîmes, vous travailliez à Paris...(un chapeau comme le vôtre il n’y a que les parisiens pour le porter et de Nîmes au Luberon il est le véritable emblème de tous les Bobos)
Poursuivons la plaisanterie et venons-en donc à votre papier qui a le mérite d’affirmer exactement le contraire de tout ce qu’ont pu dire les membres de l’Europe, y compris j’insiste, les élus des diverses gauches européennes.
Il faut reconnaitre à ces diverses gauches européennes une vertu qui fait singulièrement défaut à la notre : je veux parler de leur intelligence politique et de leur absence de parti-pris ; bref de leur honnêteté intellectuelle.
J’espère pour vous, qu’après vous être commis dans ce texte dépourvu de toute objectivité, vous gravirez un ou deux échelons dans l’estime de ceux qui sont trop bêtes pour voir la réalité en face et surtout pour l’accepter : la présidence française de l’Europe a été une excellente présidence et c’est l’opinion unanime des membres du Conseil de l’Europe.-
spartacus1
2 janvier 2009 16:36
				
@Muratore qui dit "... venons-en donc à votre papier qui a le mérite d’affirmer exactement le contraire de tout ce qu’ont pu dire les membres de l’Europe, y compris j’insiste, les élus des diverses gauches européennes."				
Notons que les mêmes membres de l’Europe avaient dit à peu près la même chose à Janez Jansa, premier ministre de slovénie fin juin 2008 et ils diront sans doute à peu près pareil fin juin 2009 au premier ministre tchèque. C’est une simple question de politesse, et ça ne mange pas de pain.
Par contre, il suffit de lire, comme je le fais régulièrement, les presses allemande, belge et anglaise, pour voir le soulagement que la disparition de Sarko procure aux européens.
Au faît, il n’y a pas de président de l’UE (même si Sarko le regrette), mais un pays qui préside et qui délègue en général son premier ministre, même si ce pays a un président. La France n’a-t-elle pas de premier ministre qu’elle y a envoyé son président ?
Pourquoi Sarko tient-il tellement à être président de l’Europe (poste qui n’existe pas) ?
Se sent-il trop à l’étroit sur la scène française ?
Les citoyens français ne l’intéressent pas ?
Ne sait-il pas comment gérer la France ?
Se voit-il déjà en haut de l’affiche, trônant aux destinées du monde ?
La compensation de sa névrose nécessite-t-elle une fuite en avant permanente ?
Je crois que ma dernière hypothèse est la bonne.
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Gilles
3 janvier 2009 09:37
"Pourquoi Sarko tient-il tellement à être président de l’Europe (poste qui n’existe pas) ?"
C’est juste pour le titre..."Président". Ou Chef,ou c’est moi qui commande les autres pays d’Europe
Bref, ça a du faire rire jaune en Europe. Heureusement que les diplomates sont polis publiquement
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Nicolas Cadène
3 janvier 2009 16:53
Tout d’abord une petite précision, je suis Nîmois, né là-bas, y ayant fait mes études, y ayant travaillé mais travaillant désormais beaucoup sur Paris, comme beaucoup de provinciaux. Un chapeau vous fait dire que je suis un "bobo" ? Vous irez dans les villages du Sud et dirai cela à tous ceux qui en portent en été, surtout dans des occasions particulières (comme c’était le cas lors de la prise de cette photo)... bref.
Ensuite, sur le fond, vous ne dites - excusez-moi - absolument rien. Vous ne faites que reprendre vos certitudes et celles d’une certaine presse (dont je parle d’ailleurs dans mon article) : "la présidence européenne Sarkozy, c’était gé-nial !"... (et par ailleurs, je précise comme d’autres ici, qu’effectivement le titre de "président de l’UE" n’existe pas).
Si, comme vous le suggèrent d’autres internautes, vous lisez la presse étrangère à la France (en Europe), vous verrez rapidement que, non, nos partenaires n’ont pas trouvé "cela fa-bu-leux".
Ensuite, il y a une précision à faire : combien même certains dirigeants étatiques de l’Union auraient trouvé cette présidence "bonne", il serait plus pertinent de s’intéresser au sentiments des Européens eux-mêmes, des citoyens. Et là, je pense que le sentiment est tout autre. Simplement parce que rien n’a été mis en œuvre face à l’appauvrissement, au déclassement social, aux délocalisations, face au capitalisme financier et corporatiste, etc., alors même qu’à l’échelle européenne, beaucoup de choses sont possibles (d’ailleurs, sur ce point, le livre d’Emmanuel Todd est intéressant).
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fergus
2 janvier 2009 16:03
Encore ne parles-vous pas, ami auteur, de la performance "géorgienne" de Sarkozy qui aura réussi à faire valider par l’Union européenne le coup de force russe sanctionné par l’indépendance de fait de l’Abhkazie et de l’Ossétie du Sud avant sans doute leur ralliement, lors d’une prochaine étape, à la Fédération de Russie. Une grande réussite diplomatique !
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LeManu
3 janvier 2009 09:48
Vous êtes sérieux, je suppose. Alors vous avez trop fait la fête.
Vous avez parlé de performance ? géorgienne ! Expliquez, je vous prie.
On résume la situation : le banquier président fou de Tbilissi ouvre le feu pour se refaire une santé électorale sur fond de nationalisme. Il sait qu’il sacrifie soldats et civils et espère le soutient politique de l’OTAN (n’oublions pas que l’armée européenne n’existe toujours pas, messieurs, Melenchon, de villiers, etc. merci à vous). Alors Poutine fait son ménage, depuis le temps qu’il attendait, Sarko fait l’hydrolienne, comme on l’a dit plus haut, les russes se foutent ouvertement de sa gueule, ils restent ... un moment, juste pour qu’on réalise qu’on peut s’agiter et vociférer dans les salons et les médias, c’est eux, dans les chars. Alors ils restent, donc, juste le temps de vider l’Ossétie du sud de tous Georgiens. Belle, la victoire, surement, a part que côté Otan (je refuse de dire européen) c’est une défaite, au moins territoriale ; rematquez que ça clarifie et simplifie les choses en termes de pipeline... Parce-que là aussi, c’est la catastrophe...
Donc, Après la morsure du roquet de Tbilissi, et les gesticulations de celui de Paris/Bruxelles, les résultats, oh pardon ! les comment avez-vous dit ? la "performance" se solde par, dans l’ordre :
- Défaite,
- occupation,
- amputation du territoire,
- massacres,
- terreur,
- déportation, et maintenant,
- camp de réfugiés (mais tout va bien il fait bon cet hiver...)
Victoire, donc : Le fou de Tbilissi a bien calculé : il a remonté ses sondages alors qu’il était près du renversement. La Géorgie est exsangue, diminuée, la Russie encore plus forte, et Sarko (et l’Europe avec), roulé dans la farine, avec un Départelement d’Etat Bouchien qui s’en tamponne le coquillard, parade dans la quatrième dimension avec satisfaction et hypocrisie, suivi de cohortes de suiveurs tels que vous, asservis à la suffisance et aveuglés par les éclats de rolex.
Ne vous sentez pas particulièrement visé, cher Monsieur Fergus, vous avez été jusqu’à 53,06% dans ce pays, il y a quelques années.
Performance géorgienne de Sarkozy, vous avez donc dit ? Laissez donc tomber l’actu, et retournez au journal de mickey.
Excusez-moi si votre propos etait ironique et que je ne l’ai pas saisi.
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LeManu
3 janvier 2009 09:53
En fait vous étiez sarcastique ! Je me suis donc emporté au lieu de vous relire..., excusez-moi, nous sommes d’accord.
(Je retourne à mes petits Mickeys...)
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Jean TITOUPLIN
2 janvier 2009 16:41
Agoravox deviendrait-il une photocopieuse ?
http://www.depresdeloin.eu/socialiste/presidence-francaise-de-lunion-europeenne-beaucoup-de-bruit-pour-rien.html-
claireopale
2 janvier 2009 17:19
et oui !!! sourire une vraie photocopieuse
quand on voit la lourdeur des articles et surtout la longueur.....on devine
ici, on trouve beaucoup de personnes la bouche ouverte, gobant de tout dans les articles
tout miel de gauchos ou d’intellos revolutionnaires....
ah l’influencabilité française !!!!!! -
LeManu
3 janvier 2009 10:03
Merci de votre sagacité.
Nous sommes donc en train de nous farcir un pamphlet socialo déjà publié !!!!
@ l’équipe des rédacteurs/modérateurs... sur ce coup, j’estime que le job na pas été fait.
Je prend la décision ferme et irrévocable de copier/coller dans ggogle un extrait des prochains articles que je voudrais débattre ; Comme ça je verrai si c’est au mieux du réchauffé, au pire de la collusion dissimulée.
Comme ici. -
Nicolas Cadène
3 janvier 2009 16:30
Le blog de Jean-Louis Bianco a publié cet article après AgoraVox. De plus, je vous rappelerai que AgoraVox reprend régulièrement des articles déjà publiés sur les sites de leur auteur. La valeur ajoutée d’AV, c’est aussi sa modération, le tri qui est fait, l’ensemble des sujets traités sur tous les domaines, etc. Donc, arrêtons les fausses accusations et parlons du fond.
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65beve
2 janvier 2009 19:35
Bonsoir,
"Vas-y comme elle est sexy l’ Angela , je panse qu’ elle va meugler ."
Je panse donc j’essuie.
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yclick
2 janvier 2009 22:46
Je me permet à l’occasion de cet article de vous faire remarquer que pour la première fois, merkel à présenté ses voeux sans le drapeau européen à coté d’elle. Constatons aussi au passage que le drapeau allemand à changé de coté dans le décors.
Qu’es que cela peut-il bien signifier ?-
claireopale
2 janvier 2009 23:45
Oui le nabot s’est trompé en choisissant bruni....vous imaginez avec angela, la femme forte de l’allemagne, on serait une super puissance.....il a préféré etre le dernier d’une liste digne d’une reine de nuit lol
ben tant pis pour nous !!!!! -
LeManu
3 janvier 2009 11:31
Brève de comptoir :
"Carla, ca le faisait ok, mais si Angela brunit, c’est plus du même tonneau...
-On ne plaisante pas avec ça espèce de réviso ! Antisémite
-On se calme, allez, sers-moi une blonde...
-Aux yeux bleus ?"
Je vous ai dérangé ?
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Thegrannysmith
3 janvier 2009 02:55
J’adhère à l’article, qui est on ne peut que le reconnaître un vrai article journalistique, avec sources à l’appui.
Et je me permet de rajouter, que même si Nicolas Sarkozy n’est plus le "président intérimaire de l’Europe", que nous voterons en Avril pour des élections, pour élire plus exactement nos députés européens, qui eux ont un réel gage de représentativité.
Car, l’hypermédiatisation de la présidence française tant sur les médias français qu’étrangers (en effet, je n’ai vu que peu d’articles sur la présidence slovène dans Courrier International ou dans The Economist, The Guardian ...) a montrée bien une Europe méconnue par ses propres citoyens. Alors ce printemps votez, si vous voulez une réelle Europe politique avec un grand E ! -
Jean TITOUPLIN
3 janvier 2009 07:09
"J’adhère à l’article, qui est on ne peut que le reconnaître un vrai article journalistique"
Quand sur un article, l’auteur ne revient jamais débattre de ses idées on n’a pas affaire à un journaliste citoyen, mais à un lobbyiste politique de droite ou de gauche.
Une recherche gougeule avec le titre de l’article ou le nom du "journaliste" est assez instructive.
Exemple :
http://www.viadeo.com/fr/profile/nicolas.cadene
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LeManu
3 janvier 2009 11:45
Oui. Que l’article vienne d’où il vient, bon y’a pire. Mais qu’il ait été déjà publié par ailleurs (site de Bianchetto) et non signé (enfin, pas directement, l’honnêteté aurait exigé un : M. Cadène, PS). Ca c’est gênant. Un peu genre les tribunes d’Agoravox suggérées par le bureau directeur du PS...
Mauvais jeu de mot pour finir : Cadène, assez ! -
Nicolas Cadène
3 janvier 2009 14:56
@ "LeManu" : L’article a été publié sur le blog de Jean-Louis Bianco après avoir été sur AV et en indiquant mon nom dès la première ligne. Celui-ci renvoit sur mon blog affiché de tendance socialiste. Sur AV, vous constaterez qu’en haut à droite de l’article se situe ma courte biographie où est indiqué très clairement que je suis militant socialiste. Que vous faut-il de plus pour faire preuve de mon "honnêteté" ? Ne pourriez-vous pas traiter du fond plutôt ? Merci.
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Nicolas Cadène
3 janvier 2009 15:00
@ Jean Titouplin. Cela ne me gêne pas ! Je ne cache rien. Sur ma biographie en haut à droite de cet article est indiqué très clairement que je suis militant socialiste. Cela devrait-il m’empêcher d’avoir un avis critique et documenté sur la présidence française de l’Union européenne ? Je ne le crois pas. Personne n’est vraiment objectif. Ni vous, ni moi. Que l’on soit "encarté" ou non dans un parti politique ne change pas grand chose, on a souvent ses idées politiques, comme vous, comme moi. Pour ma part je suis transparent et ne cache pas mon appartenance. En quoi cela serait-il problématique sur mon argumentation ? Justement, je serai prêt à débattre avec vous, dès lors que vous débattrez du fond, et non de ma personne. Merci.
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Juju Dredd
4 janvier 2009 22:54
Beaucoup de vent et de bruit et rien d’autre, on connaissait avant qu’elle ne commence le bilan de cette présidence.
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aeonys
5 janvier 2009 09:30
Demonstration par les faits que l’auteur est incapable d’accepter la verite :
Je vous ecris de Tbilsi ou ce genre d’article fait rire tellement il est caduc a peine ecrit.
Tout d’abord, notons que les six mois de présidence auront eu un coût très élevé : 160 millions d’euros, soit un peu moins que l’Allemagne -180 millions- mais trois fois plus que la Slovénie, 16 fois plus que le Royaume-Uni et davantage que tous nos autres partenaires européens.
>Mis a part le fait que l’auteur ne comprenne pas le principe de l’inflation, procede economique simple mais qui doit etre connu lorsqu’on parle de depense budgetaire... L’auteur se contredit lui-meme. Pas besoin d’aller plus loin.
J’avais commence a commenter chacun des paragraphes suivant tellement ils sont pleins d’aneries. Mais en fait je vais faire comme la plupart des gens qui ont vote pour Sarkozy et qui trouvent qu’il est bien meilleur que l’opposition : laissez les imbeciles continuer a s’exprimer.
Je vais juste commenter et faire un parrallele entre cet article et un commentaire d’agoravox tv vu ce matin :
Clara Morgane disait dans une video tout le bien qu’elle pensait de Nicolas Sarkozy et pour la denigrer un commentateur eut la merveilleuse idee de dire" Pourquoi le fait de s’autoproclamer chanteuse devrait la laver de tout le foutre dont elle s’est enduite ?"
Ce qui me fait juste penser que l’auteur du commentaire a du bien s’enduire de foutre en s’astiquant le manche devant elle pour en savoir autant a son sujet....
De meme pour l’auteur de cet article : la plupart des gens a Bruxelles ont admis (et emem ceux avec des a priori au debut) que la presidence francaise etait une reussite. Le futur le prouvera plus encore avec les couacs a venir de la presidence Tcheque...
Votre partialite est ridicule cher auteur. Notre President est bon, il commets des erreurs comme tout etre humain et n’a pas que des qualites j’en conviens. Mais aucun president n’est parfait et quand on voit l’opposition francaise (parce qu’en democratie etre contre un pouvoir c’est etre pour l’autre) on se demande ce que vous souhaiter pour la France...
Ah oui mais vous n’etes pas du genre sur agoravox a proposer mais simplement a mepriser ce qui est beaucoup plus facile.
A bon ententeur....
Aeonys
les réformes vont tomber les unes après les autres, qui parle de réformer le capitalisme sauvages quand aux banquiers sérieusment soutenues par sa seignerie n’ont même pas de compte a rendre sur la manière dont ils ont gérer les fonds d’aide reversé avec tant de compassion, ah Sarko là a su faire preuve d’empathie, remarquez qu’il n’espère pas revenir en 2012 alors il faut bien qu’il parte en assurant ses arrières bling bling !!! 
... ce que la présidence française a fait en 6 mois relève de l’exploit et a été salué comme un modèle par les autres états membres... Popo l’a souligné, on parle bien de 6 petits mois de présidence d’une organisation inter-gouvernementale de 27 pays et où la rôle de la présidence est de coordonner ce sur quoi il y a accord, via majorité qualifiée ou unanimité ou encore en co-décision avec le parlement européen. Arrêtez un peu de prendre Sarko pour le roi Soleil, vous n’avez rien compris au système, il n’est pas le seul à tout faire et décider, loins de là s’en faut, la France se porterait mieux sinon.