mardi 23 octobre 2018 - par Jean Keim

Privatisaction

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Le gouvernement français actuel privatise des entreprises majoritairement publiques (Aéroports de Paris, La Française des Jeux, les barrages hydroélectriques... ), c’est-à-dire qu’il en vend des parts ou la totalité à des acheteurs privés qui peuvent être notamment un état, et ainsi officiellement le produit de la vente servira en partie ou en intégralité à rembourser une "partie" de la dette.

En agissant ainsi, notre gouvernement vend ce qui ne lui appartient pas, on peut aussi s’interroger sur la destination autoritaire des fonds collectés qui également ne lui appartiennent pas, toutes ces décisions s’apparentent à un dol.

Au sujet de la dette en question, appelée dette souveraine, elle est tellement énorme que le simple remboursement des intérêts est déjà quasiment impossible, or pratiquement personne ne s’interroge sur les mécanismes qui animent l’endettement des états (et des particuliers), ni sur l’avenir des dits états.

Quand un particulier ne peut rembourser un emprunt, ses biens sont saisis, et si cela ne suffit pas, une partie de ses revenus également ; seulement qui ou quoi peut agir ainsi vis-à-vis d’un état ?

Pour avoir des éléments de réponse, il suffit de regarder du côté de la Grèce, ce malheureux pays est mis en coupe réglée par... la Finance internationale – le mot international est inutile, la Finance est apatride, seul le profit et surtout la puissance qu’il procure lui servent de patrie – la Finance donc par les mécanismes de la dette, deviendra propriétaire du monde.

Seulement "la Finance" est un concept, si vous désirez prendre un rendez-vous avec elle, concrètement vous rencontrerez des gens, et ainsi quelques individus sont en passe de posséder le monde grâce aux dettes dont sont propriétaires les banques qui au bout du compte (au sens propre) appartiennent toutes à ces qq. individus qui ont réussi à imposer la plus grande arnaque de tous les temps : prêter de l’argent virtuel créé maintenant par un simple jeu d’écriture numérique sur un clavier d’ordinateur. 

Je n’ose pas imaginer comment tout cela va finir, quelque chose qui pourrait ressembler à une nouvelle féodalité dont la multitude sera en servage.

Beaucoup de gens ont réussi à se débarrasser des faux dieux en percevant qu’ils ne sont qu’une création mentale, saurons-nous un jour faire de même avec l’argent.

 




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