vendredi 24 juin 2022 - par gruni

Quand les animatrices et animateurs météo se font éducatrices et éducateurs...

Dérèglement climatique : les présentateurs météo changent de discours

Pour éviter les foudres écolo-féministes et sans utiliser l'écriture inclusive terriblement urticante, le titre de l'article ne donne pas de préférence au genre. Car, comme vous le savez de nos jours la patrouille veille, chaque comportement est étudié et les mots prononcés disséqués, dans votre vie de tous les jours de citoyen et plus encore dans l'univers impitoyable de la télé, où l'animateur qui ferait un lapsus climato-sceptique qui irait à l'encontre de la pensée dominante, serait immédiatement envoyé terminer sa carrière sur Cnews.

Car tout monde sait aujourd'hui que le dérèglement climatique, lié aux activités humaines à 100%, ne fait plus débat. C'est en tout cas l'avis de tous les présentateurs météo et de la très grande majorité des scientifiques spécialistes du climat ; certes il y aura toujours des gens pour mettre en doute le dérèglement climatique d’origine anthropique, avec pour preuve irréfutable qu'il y avait déjà des canicules au temps de Vercingétorix et même bien avant. À propos, miss et mister météo s'interrogent sur certaines expressions utilisées couramment lors de la présentation des prévisions météorologiques, et comment dans un but pédagogique remplacer les célèbres "beau temps" ou "mauvais temps" du langage météo, par quelque chose plus en rapport avec le changement du climat ; comme par exemple "température exceptionnellement chaude ou froide pour la saison".

Désormais, votre éducateur météo ne devra plus vanter "une eau à 26° au bord de la grande bleue avec une température idéale de l'air à 32°pour faire bronzette. Ou alors, il faudra impérativement qu'il ait une pensée pour les agriculteurs qui ont besoin d'eau pour leurs bêtes et leurs cultures. Voilà où nous en sommes, avec des présentateurs plus ou moins formés pour expliquer le changement climatique pendant la minute météo. Or...

"Cette confusion est récurrente. Où se situe donc la différence entre « météo » et « climat » ?

"De manière très simple, la « météo » fait référence aux conditions quotidiennes de l’atmosphère – la température maximale, la quantité de couverture nuageuse, la vitesse et la direction du vent, ainsi que les précipitations. Le « climat », quant à lui, décrit les conditions atmosphériques moyennes sur de plusieurs années – la quantité annuelle moyenne de pluie, la direction du vent prédominante, ou la saison au cours de laquelle la pluie est susceptible de tomber. Calculer un record « climatique » requiert au minimum 30 ans de données, selon l’Organisation météorologique mondiale". (The Conversation)

De plus, un présentateur météo est-il qualifié pour vous faire un rapide cours sur le climat, qui est-il en fait ?

"une personne qui présente quotidiennement les prévisions météorologiques à la radio, à la télévision ou sur Internet. À l'aide de divers outils, tels que des cartes météorologiques projetées, ils informent le public des conditions météorologiques actuelles et futures, expliquent les raisons de cette évolution et communiquent au public les aléas météorologiques et les avertissements émis pour leur région, leur pays ou de plus vastes zones. Il n’existe aucune qualification de base pour devenir présentateur météo. Selon les pays et les médias, cela peut aller d’une initiation à la météorologie pour un animateur de télévision à un diplôme en météorologie d’une université reconnue. Donc, il ne faut pas confondre avec le météorologue, titulaire d'un diplôme en météorologie." (Wikipédia)

Ne nous voilons pas la face, l'animatrice est souvent très jolie...

Épinglé sur Virgilia Hess

Quelques déclarations d'animateurs météo

Marc Hay, journaliste météo à BFMTV - "Je pense qu'il faut qu'on change notre manière de parler de ça, parce que ça n'imprime pas. (...) Tout ceci va aller en s'aggravant".

Christine Peña de France Info - "Quand j'ai débuté, il y a fort longtemps, on annonçait le beau temps en se réjouissant, la pluie en le regrettant. Aujourd'hui, avec la sécheresse, de plus en plus d'auditeurs m'envoient des messages pour dire : 'Réjouissez-vous qu'on ait de la pluie', même s'ils restent une minorité. Nous sommes à un tournant." 

En 2014, Évelyne Dhéliat présentait sur TF1 et son faux bulletin météo daté de 2050 

Maintenant, puisque le changement climatique est irréversible, même Mélenchon le pense, nous sommes entrées dans la phase de préparation à...

Certains diront l'écologie punitive, d'autres penseront que se prépare notre acceptation sans trop rechigner à de nombreux sacrifices. Malheureusement, les efforts que nous ferons ne changeront rien sur le fond. Tous nous vendent du vent en nous laissant croire que nous pouvons encore réparer ou atténuer la situation climatique, alors que nous ne ralentirons même pas le changement du climat et que ne pourront survivre que ceux qui auront les moyens de s'adapter, il faut regarder la réalité en face. Quant aux animateurs télé, ils ont heureusement des studios climatisés.

 



109 réactions


    • charlyposte charlyposte 24 juin 2022 14:57

      @Aita Pea Pea
      Patience patience avec en 2050 le retour en fanfare du tam tam smiley au diable les 06 et tutti-quanti smiley faut vivre avec son époque, non mais smiley


  • SilentArrow 24 juin 2022 16:22

    Rappel de quelques faits

    1 Le CO₂ est indispensable aux végétaux

    Le CO₂ n’est pas un poison, mais un aliment indispensable à la croissance des végétaux. Les horticulteurs le savent et certains accélèrent la croissance de leurs légumes en injectant du CO₂ dans leurs serres.

    2 La planète a connu des taux de CO₂ atmosphériques bien plus élevés qu’aujourd’hui

    Au début du Carbonifère, juste après le Dévonien, la température était tiède malgré un taux de CO₂ estimé à 0,9 % (soit trente fois celui du XIXe siècle). La végétation était luxuriante et c’est cette végétation qui a produit les dépôts de charbon que nous exploitons aujourd’hui.

    3 Où est passé l’abondant CO₂ présent au Carbonifère ?

    Une partie du carbone apporté aux plantes par le CO₂ atmosphérique a été piégé dans les dépôts de charbon.

    Une partie du CO₂ atmosphérique, une fois dissout dans l’eau de mer, s’est combiné au calcium pour former le carbonate de carbone des carapaces des crustacés. Ce carbone est actuellement piégé dans les couches de calcaire.

    4 Le CO₂ est soluble dans l’eau

    L’eau de mer peut dissoudre plus de CO₂ à basses températures qu’à températures élevées. Par conséquent, une élévation de la température moyenne des océans produit un dégagement de CO₂ dans l’atmosphère et un refroidissement produit le stockage du CO₂ dans les océans. Une élévation de la température des océans sera donc toujours corrélée à une élévation du taux de CO₂ atmosphérique mais il ne faut pas prendre la cause pour l’effet.

    Du fait qu’une partie du CO₂ atmosphérique a été piégé dans le charbon et le carbonate de calcium, il y a actuellement un déficit de CO₂ par rapport au Carbonifère et qui s’est progressivement accentué. Si la terre devait passer par une nouvelle époque glaciaire, les océans dissolvant une plus grande quantité de CO₂, il n’est pas sûr qu’il y en ait assez pour assurer la croissance des végétaux dans les zones non couvertes de glaciers.

    5 Le rayonnement des corps chauffés

    Tous les corps émettent de la lumière dans tout le spectre de fréquences, mais cette émission est regroupée en un pic dont la position dépend de la température du corps : plus le corps est chaud, plus la fréquence centrale du pic est élevée. À températures normales, le pic se trouve dans l’infrarouge et l’émission n’est pas visible à l’œil. La température de la surface du soleil étant voisine de 5000 °C, le pic se trouve dans la lumière visible.

    6 L’effet de serre selon Fourier

    Le verre de la serre laisse entrer la lumière visible dans la serre. Comme le pic du rayonnement solaire se trouve justement dans le visible, le gros de l’énergie du rayonnement pénètre donc dans la serre. Ce rayonnement réchauffe les objets se trouvant dans la serre et ces objets émettent donc à leur tour. Mais comme la température reste basse, de loin inférieure à celle de la surface du soleil, le gros de cette émission se trouve dans l’infrarouge. Or le verre ne laisse pas passer l’infrarouge. L’énergie de la lumière solaire est donc emprisonnée à l’intérieur de la serre qui par conséquent s’échauffe.

    7 L’effet de serre selon les horticulteurs

    La lumière du soleil après avoir pénétré dans la serre réchauffe les objets qui à leur tour réchauffent l’air par contact. L’air réchauffé monte mais se trouve bloqué par le toit de la serre. La preuve que c’est bien ça qui produit le réchauffement à l’intérieur de la serre, c’est qu’on peut limiter ce réchauffement en laissant s’échapper une partie de l’air chaud par des ouvertures pratiquée dans le toit de la serre.

    8 Qui a raison, Fourier ou les horticulteurs ?

    Si la serre était vide d’air, c’est Fourier qui aurait raison 100%. Mais il y a de l’air et des mouvements de convection, donc les horticulteurs ont certainement raison en partie. Dans quelles proportions ? Je n’en sais rien. J’ai eu connaissances d’expériences qui tendaient à démontrer que l’explication des horticulteurs était la meilleure.

    Mais en fait, cela n’a pas d’importance, car je vais démontrer plus bas que le CO₂ atmosphérique ne peut produire un effet de serre.

    9 L’effet de serre des nuages

    L’effet principal des nuages pendant la journées, c’est de re-diffuser une partie de la lumière solaire incidente dans l’espace. Il ont donc un effet réfrigérant pendant la journée.

    La nuit, c’est différent. Tout le monde sait que quand la température de l’air est tout juste au-dessus de 0°C, on observe plus facilement des gelées au sol par temps clair que sous un ciel nuageux.

    Il s’agit d’un effet de serre au sens de Fourier : le sol froid émet le gros de son rayonnement thermique dans les infrarouges qui sont renvoyés en partie vers le sol par les nuages. L’énergie qui serait perdue dans l’espace sans la présence des nuages revient donc au sol qui se refroidit moins vite. C’est pour cela qu’il y a moins de gelées au sol par temps nuageux.

    Voilà, il s’agit là du seul effet de serre observable dans l’atmosphère terrestre et cela n’a rien à voir avec le CO₂ !

    10 L’effet de serre du CO₂ selon les menteurs du GIEC

    La molécule de CO₂ peut être mise en vibration par la lumière. Il suffit que la fréquence de la lumière coïncide avec celle du mode de vibration moléculaire. Un peu comme quand vous fredonnez dans votre salle de bain : il y a des fréquences qui produisent de fortes résonances.

    Lorsqu’un mode de vibration est excité par la lumière, un photon est absorbé. En principe, après un certain temps, la molécule revient à son état normal en réémettant un photon.

    Que disent les menteurs du GIEC ? Le photons réémis par les molécules de CO₂ le sont dans tous les sens, donc, la moitié revient au sol et cela produit leur fameux effet de serre.

    Cela semble facile à gober. Et pourtant, il y a une faille dans ce raisonnement. Une molécule mise en vibration par la lumière peut effectivement se désexciter en réémettant un photon. Mais ce n’est pas la seule façon : lors d’une collision entre deux molécules, l’excédent d’énergie stockée dans la vibration peut se libérer sous forme d’énergie cinétique partagée par les deux molécules. Tout dépend de la densité de CO₂. À faible densité, il y a peu de collisions et les molécules ne peuvent se désexciter qu’en réémettant un photon. À forte densité, il y a tellement de collisions par secondes que les molécules n’ont pas le temps de réémettre un photon : elle se libère de leur excédent d’énergie sous forme cinétique lors d’une collision.

    On peut définir le temps de vie d’un mode de vibration comme le temps qu’il faudrait en moyenne pour qu’une molécule se désexcite en l’absence de collisions. Aux taux de concentration actuels de CO₂ atmosphérique, ce temps de vie est très grand par rapport au temps moyen entre deux collisions : la molécule subit des milliers de collisions pendant le temps de vie du mode de vibration.

    Autrement dit, cet effet de serre n’existe pas, tout simplement parce que le CO₂ qui a absorbé de la lumière infrarouge ne la réémet pas. Personne n’a d’ailleurs réussi à détecter des infrarouges qui seraient réémis par le CO₂.

    11 L’effet de saturation

    L’énergie des infrarouges émis par la terre et absorbés par les molécules de CO₂ se retrouve donc dans l’atmosphère sous forme d’énergie cinétique des molécules constituant l’atmosphère. Cela se traduit par une augmentation de la température de l’atmosphère.

    Vous allez dire eh bien voilà, l’atmosphère est plus chaude à cause du CO₂, et vous avez tout à fait raison.

    Maintenant, il nous reste une dernière chose à examiner. Que se passe-t-il si on augmente le taux de CO₂ ?

    Supposons qu’au taux actuel de CO₂, l’atmosphère n’absorbe qu’une toute petite partie du rayonnement thermique de la terre. Alors, oui, si on augmente la concentration, il y aura plus d’absorption et on aura un réchauffement.

    Mais en fait, au taux actuel de concentration, il suffit d’une couche de 10 m d’atmosphère pour absorber la totalité du rayonnement thermique de la terre. Si on augmente la concentration, la totalité du rayonnement thermique sera tout simplement absorbé sur une épaisseur d’atmosphère plus mince, mais c’est toujours la même énergie qui sera absorbée et pas plus.

    Augmenter le taux de CO₂ atmosphérique ne peut donc avoir aucune conséquence sur la température moyenne de la terre.

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    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 juin 2022 10:29

      @SilentArrow

      Salut et merci, j’ai piqué ce post pour le mettre sur VK....merci..


    • SilentArrow 25 juin 2022 12:07

      @Géronimo howakhan

      Salut et merci, j’ai piqué ce post pour le mettre sur VK....merci..

      Alors nous sommes quitte. Vous m’avez un jour donné la recette du gâteau breton.

    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 juin 2022 12:54

      @SilentArrow

      ah oui, je me rappelle...justement aujourd’hui c’est le far breton aux pruneaux , si ça intéresse ?


    • SilentArrow 25 juin 2022 13:58

      @Géronimo howakhan

      Oui, ça m’intéresse. J’espère que cela n’ennuiera pas trop notre ami Gruni.


    • Julian Dalrimple-sikes Géronimo howakhan 25 juin 2022 17:43

      @SilentArrow

      Alors, pour un plat de 30x22x6 cm.

      mettre le four à 180 au début de la préparation, sans ventilo c’est mieux bien sur comme pour toute pâtisserie.

      1-mélanger vigoureusement 250g de sucre, blanc ou roux selon goût avec 4 œufs entiers, ce qui va changer le résultat final en goût bien sur.

      2-ajouter 60 g, (voir plus si on est né en Bretagne), de beurre légèrement fondu.
      +1 sachet de sucre vanillé si on aime.
      +bonne pincée de sel.
      +1 sachet de levure chimique ou bicarbonate.

      3-rajouter 240g de farine blanche ou autre, (si farine plus complète la cuisson est plus délicate au milieu) ..au batteur mélangeur avec la feuille c’est mieux..à la main c’est bien sur faisable, ça fait du sport .

      4-ceci fait mélanger le tout avec 1 litre de lait...

      le résultat est genre consistance de pâte à crêpes.
      mettre de suite selon goût un peu, beaucoup ou plus de pruneaux au fond du plat, genre 400 g j’aime bien. verser le liquide et enfourner de suite..selon four cuisson entre 50 min minimum et 60 min voir un peu plus.
      Vérifier la cuisson au milieu avec un couteau..vers 50 min pour voir on cela en est ..
      voila...bon appétit.. smiley

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    • SilentArrow 25 juin 2022 17:59

      @Géronimo howakhan

      Merci. On va essayer ça.


  • TSS (...tologue) 26 juin 2022 18:28

    Le seul qualifié pour la meteo est Louis Bodin ,seul ingenieur

    diplômé de l’ecole de Toulouse à operer à la tele et qui fut

    routeur de florence Arthaud et yves Parlier... !!


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