mardi 8 janvier 2019 - par Paul ORIOL

Que faisons-nous pour demain ?

Quand la troïka s’est attaquée au peuple grec, les peuples de l’Union européenne ont compati mollement. Et laissé Tsipras et Syriza seuls...

Quand les gouvernements se sont attaqués à la loi El Khomri, au code du travail, à la Sncf… les Français ont soutenu mollement les syndicats.

Quand est venue l’élection présidentielle, défaite politique après la défaite sociale avec les déboires du couple Fillon comme divertissement…

Quand les gilets jaunes se révoltent, en dehors des clous, on nous amuse avec la violence, le boxeur… et on prépare les élections européennes et les futures répressions.

Au printemps 1968, tout a basculé quand les usines ont été occupées, cet hiver 2018, le peuple soutient les gilets jaunes et tout le monde regarde, commente BFMTV.

Le gouvernement aux abois, les politiques désorientés et les commentateurs de droite ou de gauche transforment en une campagne d’extrême droite pour les européennes. Ils privilégient les excès verbaux et inadmissibles de quelques uns au détriment des revendications de justice fiscale, sociale et politique et une lutte largement soutenue par la population, d’après les sondages, après des semaines de manifestations dures.

Il n’est plus question de convergence des luttes, sinon ça va péter, mais quand ça pète, de peur de la contagion.

Les syndicats seuls en lutte n’ont pas gagné. Les gilets jaunes peuvent-ils gagner seuls ?

Que faisons nous pour demain ?
Que faisons nous pour demain ?


3 réactions


  • Spartacus Lequidam Spartacus 8 janvier 2019 12:03

    Le plus triste dans cette histoire, c’est les niaiserie des fakes espoirs d’impôts que les gauchistes et les gouvernants ont insufflé dans les têtes.

    Et les articles qui prennent cette connerie pour réalité.

    Le socialisme se résume a espérer vivre un maximum et avoir un max d’avantages payé par les autres.

    Alors on fournit l’opium que les autres pourraient payer et qu’il y aurait des réserves cachées extraordinaires....

    Les 100 milliards d’impôts

    Un fake-espoir d’impôt que les gauchistes se répètent pour faire durer leurs illusions.

    1-C’est un chiffre sorti pas un syndicat, SUD. C’est dire si c’est fiable.

    2-Il a été calculé sur la base des redressements fiscaux réalisées en France sur 1000 entreprises et multiplié par 3 400. (3,4 millions d’entreprises en France)

    Sauf que : Les 1000 sont des entreprises « ciblées par recoupements ou dénonciations » et ne sont pas la majorité des entreprises. 

    C’est comme faire un relevé d’age sur un EPAD et en déduire l’age moyen Français.

    3-C’est un chiffre de « notifications de redressement », mais notification n’est pas recette. En contestation une bonne moitié n’existe pas.

    C’est plus proche de seulement 10 milliards, mais c’est tellement doux à l’oreille des gauchistes de croire que y’a plein de pognon caché. 

    Autre fake-espoir d’impôts pour amuser les cococ et socialo, la taxe sur les GAFA.

    Taxer sur la base de données de factures en Irlande ou Luxembourg pour un service sur des serveurs google en Finlande.

    On est même plus sur de l’assiette courte, mais de l’assiette, c’est de l’assiette clood. C’est dire si c’est de l’illusion.

    Et la niaiserie des gauchistes qui comprennent rien a l"économie. Ils savent même pas ce qu’est un dividende.

    Les salariés ne sont pas payés en fonctions des dividendes des actionnaires, mais de leur contrat de travail. Au contraire, plus il y a de dividende plus la part marginale des salaires est favorable (participation intéressement).

    Le dividende n’est qu’une part du capital. Il n’est pas pris sur les autres.

    Explication (basique) pour les nuls en économie.

    Tu met tes économies dans une société.

    Tu as 100€ de valeur de ton capital. La société fonctionne, la valeur de l’action passe à 150€ au 31 décembre.

    Le 31 décembre tu reçois 30€ de dividendes. La valeur de l’action est passée automatiquement à 120€ le 1er janvier

    C’est donc bien une par de ton capital que tu reçois, et pas un revenu de l’entreprise.

    Mais va expliquer a des gauchistes qui confondent dividendes et rémunération.


  • Taverne Taverne 8 janvier 2019 12:24

    Oui, c’est dommage. Le président Macron avait donné des gages en décembre en s’excusant et en reconnaissant la colère juste du peuple. Le pays aurait pu évoluer peu à peu vers une forme de dialogue et de responsabilité. Malheureusement, le président a tout mis parterre en cédant à ses vieux démons (ses réflexes électoraux en faveur des plus riches et des eurocrates) en parlant de « foules haineuses ». Il avait initié un mouvement vers la paix sociale (même s’il fallait s’attendre à quelques mois pour que cela s’apaise à peu près) mais il a fait un choix délibéré, celui de stigmatiser une fois encore le peuple en s’érigeant en défenseur des élites et de son électorat de puissants oligarques. Récidive avec les mots du porte-parole Griveaux disant que le cap doit être maintenu par des méthodes très radicales.

    Quel immense gâchis ! A présent, on ne voit plus de porte de sortie.


  • Sergio Sergio 8 janvier 2019 18:10

    « ... Que faisons-nous pour demain  ?... »

    La même chose que pour hier, l’homme est fondamentalement dans la répétition.


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