vendredi 13 décembre 2013 - par Rounga

Qui est « hors-Système » ?

Je lis souvent sur agoravox, de même que j'entends lors de certaines conversations, des disputes sur la question de savoir si telle ou telle personne publique est "hors du Système" ou pas. Il va de soi pour les participants de ces débats enflammés, que tout individu "dans le Système" est à dénigrer, contrairement aux "hors-Système", ou "anti-Système", qu'il faut suivre et encenser. Essayons de défricher un peu le terrain pour y voir plus clair dans la définition de ces étranges catégories.

D'abord, qu'est-ce que le Système (car il faut mettre un grand S quand on en parle) ? Le Système semble être une entité globalisante possédant sa propre autonomie, ses propres règles, sa propre logique et sa propre volonté, ensemble de choses que j'appellerai par la suite son orientation. Cette notion de système est probablement héritée de l'hegeliano-marxisme pour lequel la réalité est rationnelle, et la réalité est le Tout. Ce n'est qu'en tant que totalité que le Système acquiert sa conscience de soi (et donc son orientation), que n'ont pas les parties qui le composent. C'est ainsi que Marx a mis au point une analyse du capitalisme en tant que système possédant sa propre dynamique et sa propre organisation cohérente, procédant de la somme algébrique de la recherche du profit des capitalistes. Mais le capitalisme n'est pas vraiment le Système dont nous parlons ici, car il semble que le Système ne recouvre pas seulement la sphère économique, mais aussi les domaines de la politique, des médias, et même de la pensée. Certains pourraient me rétorquer à ce point précis que le capitalisme est déjà à lui seul le moteur de ces autres sphères d'activité, mais il ne me semble pas utile de soulever cette objection pour la suite de l'article.

Si nous nous en tenons donc à cette définition du Système, il devient évident que personne ne peut être en-dehors de celui-ci, car l'action de chacun exerce une influence sur lui, qui s'agrège aux actions exercées par tous les autres. A moins d'être un hermite, donc, il est impossible d'être strictement en-dehors du Système. Que veulent donc dire ceux qui parlent des "hors Système" ?

L'hypothèse la plus probable est que sont désignés "hors-Système" ceux qui manifestent des tendances contraires aux tendances dominantes du Système, et qui sont pour cette raison exclus, ou mal vus, de ses structures dominantes (grands médias, partis politiques, grands groupes financiers ou industriels). (Sont par conséquent "dans le Système" ceux dont les tendances épousent celles du Système et sont intégrés à ses structures dominantes ou en sont bien vus). Cette exclusion s'explique alors par une raison simple : si un individu, au sein des structures susmentionnées, qui sont celles où le Système s'incarne et exerce son action sur la réalité concrète, agit de manière à modifier l'orientation de celui-ci, les personnes installées dans ces structures et qui ont conscience, par idiosyncrasie, qu'ils doivent leur place à cette orientation particulière du Système, réagiront par l'exclusion du membre dissident. C'est par ce genre de comportements collectifs mi-conscients que se manifeste l'inertie globale du Système. Nous comprenons donc qu'il est impossible d'aller à total contre-sens du Système tout en restant durablement intégré à ses structures dominantes, même si la réciproque n'est pas vraie, l'exclusion d'un individu de ces structures ne signifiant pas forcément une radicale opposition entre son action et l'orientation du Système.

La dialectique du Système agit cependant de sorte que les dissidents, devenant plus nombreux à mesure que la logique du Système se déploie davantage et rend plus visible les contradictions qu'il parvenait à contenir, parviennent à former à leur tour une structure, inférieure en importance aux structures dominantes, mais acquérant avec le temps une ampleur significative. Paradoxalement, cette mouvance, en gagnant un poids susceptible d'avoir une influence non négligeable sur l'orientation du Système, s'y trouve, selon l'hypothèse énoncée plus haut, intégrée. C'est là que nous touchons du doigt le noeud du débat sur les personnes "hors-Système" : on peut tout à la fois dire que l'action d'une personne ou d'un groupe est de nature à modifier profondément l'orientation du Système, et faire remarquer que cette personne ou ce groupe en fait partie. C'est sur cette ambivalence que jouent sans s'en rendre compte ceux qui débattent sans fin dans le but de décerner des diplômes d'anti-systémisme aux uns et aux autres.

Cependant la question est plus complexe que cela. Il se peut en effet que des individus, ou des groupements, de par les buts qu'ils se sont assignés, s'opposent en apparence aux orientations majeures du Système, mais par manque de lucidité ou de cohérence, y contribuent involontairement de par leurs présupposés et par leur action. Il s'agit des idiots utiles, qui se méprennent sur l'orientation réelle du Système, prenant les influences majeures pour des influences mineures et inversement. Il est donc primordial de savoir reconnaître les idiots utiles pour bien distinguer qui est "hors-Système" et qui ne l'est pas. En vertu du paragraphe précédent, un bon critère pour identifier un idiot utile est l'indifférence, voire la bienveillance, que lui témoignent les structures dominantes. Un auto-proclamé "opposant radical" ou "révolutionnaire" ne peut avoir la sympathie des grands médias, des partis politiques majeurs, et des acteurs économiques dominants.

Ceci posé, il convient également d'être prudent et de se demander si l'exclusion d'un opposant de la part de ces entités ne procèderait pas d'une ruse du Système qui tendrait à profiter du désir d'opposition naissant afin de le canaliser vers une direction voulue, faisant de certains des supers idiots utiles. Mais ce genre de questions dénote une profonde incompréhension du fonctionnement global du Système, puisqu'il suppose non pas que la cohérence du Système résulte de la sommation des activités de ses membres, mais que quelques uns de ses membres penseraient à la place du Système et lui donnerait la direction qu'ils veulent pour garantir leurs intérêts. C'est là donner à des individus un pouvoir qu'ils ne peuvent avoir, puisqu'ils seraient à la fois Tout et partie. Cette erreur est ce que nous appellerons par le nom de complotisme.

Je pense avoir donné tous les éléments nécessaires pour clarifier les débats à venir sur la nature "hors-Système" ou "dans le Système" de certains groupes ou individus.



52 réactions


  • Robert GIL ROBERT GIL 13 décembre 2013 11:31

    Dans notre époque de délitement politique où les masses se laissent gouverner par une élite de professionnels, chacun cherche le gourou ou l’homme providentiel auquel il pourra se raccrocher. Et pour certains, la référence ultime est que, moins ces personnes sont invitées dans les médias, et plus ils sont crédibles et victimes d’une sorte de complot pour les empêcher de parler. Ils sont victimes de la censure. Ces critéres n’en font pas des antisysteme, loin s’en faut au contraire, bien souvent ces gens la ne sont pas antisystème, ils font partie du système...car dans un système capitaliste, être antisystème c’est être anticapitaliste ! Ce qui est loin d’être le cas de toutes ces mouvances heterocliques qui pullulent sur le net !

    Voir : CES ANTISYSTEMES-LA NOUS PRENNENT POUR DES CONS


    • Rounga Roungalashinga 13 décembre 2013 11:32

      Merci pour cette enrichissante contribution.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 19:14

      Robert Gil,
      « La Nation est tout ce qui reste à ceux qui n’ont plus rien » Jaurès

      Il y a des formes d’internationalisme imbécile « Ni frontières, ni Patrie, ni Nation », des gauchistes qui se croient malins, alors qu’ils soutiennent exactement ce que demande le Nouvel Ordre Mondial et les banksters....

      L’Union européenne a été construire exactement pour cet objectif : détruire les Etats et les Nations européennes...

      Voici la carte de l’ Europe découpée en petits morceaux par les euro -régions


    • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 19:30

      C’est même plus une question droite/gauche, les uns comme les autres se font avoir pour le même antinationalisme mondialisme.

      Les uns par l’humanisme et on leur sous entend que demain sera meilleur quand on sera plus mondialisés encore, plus dilués et insignifiants encore. Alors même qu’ils en ont un aperçu depuis 40 ans avec la mondialisation économique, puis avec l’Europe que c’est le contraire.

      Les autres par l’argument économique, le marché libre et ouvert pour tout le monde nous rendra compétitif face à des gens qui vivent avec 50€/mois. Alors que depuis 40 ans ils voient bien que nous sommes moins compétitifs et même notre savoir faire est détruit. C’est là aussi le contraire.

      Aucune différence peuple de droite comme de gauche se fait entuber
      avec le relais de petits kapos des partis qui entonnent leurs mantras à chaque objection : "Demain ce sera mieux, demain ce sera plus grand, demain le monde entier sera ton pays tu seras gagnant en ayant perdu ton identité, tes traditions, ton exception culturelle : En perdant TOUT tu seras plus riche !

      Les seuls à qui nous sommes en droit d’en vouloir c’est tous ceux qui participent activement à ces mantras, du syndicaliste en passant par les officines, les associatifs complices, les politiques de tous niveaux etc..

      Aucun citoyen de droite comme de gauche n’est à blâmer mais tous ceux qui participent aux plans, à détruire le pays, détruire nos spécificités, détruire notre peuple, méritent la potence ! (ils se reconnaitront, quand tout sera perdu ils n’y survivront pas, le peuple est rancunier avec les collabos. Personnellement je m’en fout quoi qu’il arrive, je sais que les vengeurs sont nombreux et fin préparés.)


    • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 19:33

      Agoravox est un laboratoire de veille d’opinion et de détection des leaders d’opinion, ça tombe super bien car il sert à tout le monde même à ceux qui ne participent pas ...Mais qui veillent ...


    • Constant danslayreur 13 décembre 2013 19:39

      Arnaud,

      AV est le 623ème site le plus fréquenté de France, ne croyez-vous pas qu’il y aurait d’autres plateformes plus adaptées à la veille d’opinion ? Au hasard dans la première centaine ou la deuxième ?


    • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 19:48

      @ Constant

      D’après certaines personnes c’est entre-autre sur Agroavox qu’on trouve les plus multi-plateformes, les plus actifs et les « vedettes » de la société civile.
      (c’est ce qui m’a été dit et vu comment sont organisés les gars j’ai tendance à les croire sur parole..Parfois il ne faut pas poser trop de question, là je n’avais vraiment pas envie d’être indiscret..encore moins envie de participer, un peu trop hard pour moi....)

      Autrement-dit certains qui participent içi participent bien ailleurs, c’est tout l’intérêt d’agoravox.
      Il y a des types içi qui sont des vedettes non médiatisées mais très connues dans certains milieux.


    • Constant danslayreur 13 décembre 2013 19:57

      Je n’en doute pas Arnaud, au fil des années il y a eu également des personnages publics plus ou moins influents arrivant plus ou moins à garder leur anonymat, mais c’était il y a un moment.
      Et puis quand bien même il subsisterait de la veille par ici, vous savez mieux que moi que rien que sur Facetrucmuche, les e-robots en ont pour plusieurs siècles de « matière » à exploiter...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 décembre 2013 20:16

      Des « vedettes de la societé civile » sur Ago ... smiley
      M’etonnes que les politicards s’en foutent de la société civile !


    • Arnaud69 Arnaud69 14 décembre 2013 21:39

      "sans compter que dans plusieurs de tes articles robert gil dans tes moments de lucidité, tu le dis toi-même que la destruction de la langue/culture fr, des traditions, de la morale et de la famille, sert le capital.« 

      Bien entendu qu’il en est 100% conscient, ce qu’il ne dit pas c’est le brainwashing qu’on lui a passé derrière en boucle pour lui faire avaler la fable de société universelle mondiale socialiste. Où il n’y aura plus de races, de cultures, de guerres, de religions mais un seul peuple uni et qui s’aime infiniment.

      En réalité une URSS mondiale où la liberté n’existera plus, s’il était allé vivre quelques mois en URSS avant la chute il saurai que malheureusement tous ces gens partageaient une seule chose : La pauvreté, la corruption, la pénurie et la censure.

      J’ai adoré les Russes, j’ai adoré l’âme Slave en revanche je suis bien content pour eux que ce soit fini même si tout n’est pas parfait. En tous cas s’adapter à une société aussi radicalement différente aussi rapidement qu’ils l’ont fait n’est pas donné à tout le monde. Surtout dans le sens opposé c’est à dire régression vers le totalitarisme et le contrôle d’état sur toute chose.

      Ils sont passés des Tassar-Monarques au Communisme, pour les Occidentaux passer du »libéralisme social" au communisme ça sera autrement plus douloureux .


  • viva 13 décembre 2013 12:29

    Tout le monde est dans le système.

     Mais les personnes qui cherchent à le changer et ayant les compétences nécessaires sont des inconnus, vous ne les verrez nul part, ils n’ont aucune visibilités.
     Je parle ici d’ honnête gens, incorruptibles, qui sont totalement désinteressés et qui font passer le bien commun avant tout.
    Il y en a, ils sont même nombreux.

    • Rounga Roungalashinga 13 décembre 2013 13:43

      Je parle ici d’ honnête gens, incorruptibles, qui sont totalement désinteressés et qui font passer le bien commun avant tout.

      Il y en a, ils sont même nombreux.

      Etre en nombre, c’est une chose. Occuper les postes clés en est une autre.

    • Rounga Roungalashinga 13 décembre 2013 13:45

      Et il y a aussi les idiots honnêtes, qui accomplissent des saloperies de pure bonne foi, en pensant oeuvrer pour le bien commun.


    • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 13:53

      « Et il y a aussi les idiots honnêtes, qui accomplissent des saloperies de pure bonne foi, en pensant oeuvrer pour le bien commun. »

      On appelle cela des endoctrinés.
      En 2013 avec les moyens d’accès à la culture et à l’information c’est impardonnable, grands pouvoirs et grandes responsabilités vont de pair. Donc il faut assumer.


    • Xenozoid 13 décembre 2013 14:12

      @Arnaud69,En 2013 avec les moyens d’accès à la culture et à l’information c’est impardonnable, grands pouvoirs et grandes responsabilités vont de pair. Donc il faut assumer.

      Assume ta pensée en premier, le context manque,sans medité assumer sans context, c’est de l’indoctrination,pas du réveil de l’esprit....explique dans un context moins flou, les mots ont un sens dans un contexte


  • claude-michel claude-michel 13 décembre 2013 12:54
    Personne n’est.....« hors-Système » ?..peut être les morts...et encore.. !

  • bernard29 bernard29 13 décembre 2013 13:04

    la question est non pas d’être « dans » ou « hors » le système, mais d’être pour ou contre le système. Les seules personnes hors système sont les SDFs, et le système peut s’accommoder d’un certain pourcentage d’exclus ou marginaux.

    S’opposer à un système conduit à en proposer un autre dans lequel il y aura des « dans et hors » système. Pour les anti systèmes, autant alors changer le système à défaut de changer de système. 

    Mais aujourd’hui, alors que l’on sent bien que l’on arrive au bout de quelque chose, on peut se poser la question de savoir si la seule vraie force anti-système ne serait pas celle de l’inertie, consciente ou politique. Pour le moment le système se satisfait encore d’une abstention citoyenne et de nombreux subterfuges sont à sa disposition pour s’en accommoder et maintenir une crédibilité minimum du système Ainsi la revendication pour le vote blanc, qui est un leurre « d’idiot utile », est acceptée parce qu’elle est sensée repousser encore un peu les risques d’une abstention massive.


    • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 13:19

      @ Bernard29

      Vous tapez souvent, très souvent dans le mille !
      ++++


    • Rounga Roungalashinga 13 décembre 2013 13:41

      Je ne sais pas si l’abstention peut être assimilée à de l’inertie. A moins avis, elle traduit plus une perte de confiance envers ce que la politique peut apporter. Les gens décident de ne plus attendre des politiciens qu’ils règlent leurs problèmes et utilisent le système D. Economie parallèle du troc, du don et des vide-greniers, réseaux de solidarité communautaires, débrouille et bricolage permettent à des millions de français de vivre à peu près bien. On peut mentionner aussi internet, qui court-circuite complètement les médias traditionnels et qui rendent à nouveau l’information disponible, à tel point qu’on entend grincer les dents de ceux qui souhaitent museler cet outil au plus vite. De ce point de vue là, il est clair qu’une telle force pourrait modifier la donne, retirant à l’Etat sa légitimité et sa force qui lui étaient données par son utilité et la protection qu’il est censé apporter. Une révolution, en somme, par la substitution progressive des élites illégitimes par des citoyens qui se seront pris en main tout seuls et auront décidé de ne plus subir le Système. Espérons qu’il en soit ainsi, même si j’en doute fortement.


    • bernard29 bernard29 13 décembre 2013 14:47

      j’ai pris l’abstention comme exemple d’inertie civique, car si l’abstention est l’expression d’une perte de confiance comme vous dites, alors c’est un acte anti système, puisqu’un système ne peut tenir que par la confiance qu’il inspire ou force. 

      l’inertie consciente est consécutive à une perte de confiance dans le système. Sur l’exemple électoral, à la fin du fin, vous verrez que l’on arrivera à rendre le vote obligatoire. le système préférera cela à la révision radicale des modalités de représentation pour sauvegarder le système et les privilèges des inclus du système


    • Rounga Roungalashinga 13 décembre 2013 14:52

      j’ai pris l’abstention comme exemple d’inertie civique, car si l’abstention est l’expression d’une perte de confiance comme vous dites, alors c’est un acte anti système, puisqu’un système ne peut tenir que par la confiance qu’il inspire ou force.

      Tout à fait.


  • Scual 13 décembre 2013 13:50

    Le système est la ploutocratie et ceux qui le combattent ne sont pratiquement représentés du tout.

    Même le FdG que je soutiens car il a l’orientation idéologique qui est la mienne et qui a la volonté de combattre le système n’est pas un parti anti-système.

    Le FdG n’a pas identifié le problème, se contentant de pointer du doigt une oligarchie virtuelle et sans réel pouvoir. Coupez une tête il en repoussera deux. Ce sont des commis, des valets et ils ont remplaçable à l’infini. Les ploutocrates en revanche, démasqués et dénoncés dans « les chiens de garde » n’ont rien à craindre à part une augmentation des impôts et quelques désagréments dans la manière dont ils continueront de contrôler la sphère économique politique et industrielle. L’hérédité de leur pouvoir (héritage) est maintenue, et surtout leur contrôle total des médias n’est que très peu remise en cause, c’est pourtant comme ça qu’ils contrôlent la population.

    J’ai étudié tout les partis et tout les programme, y compris à droite, et c’est quand même le seul et unique programme qui nuit et va dans le sens d’une récupération du pouvoir par le peuple. A défaut d’instaurer une démocratie, il est évident que ce programme est à la fois une démocratisation du système et un recul du pouvoir ploutocratique en particulier même si ça se fait indirectement à travers l’oligarchie. De plus étant donné la nature du FdG il ne serait pas étonnant que ce programme ne soit qu’un premier pas et puisse évoluer vers un plus grand radicalisme.

    En ce qui concerne le FN, soi disant anti-système, il est si l’on en croit son programme le plus à fond pour le système puisque sont programme abouti en gros à offrir TOTALEMENT le pays à la ploutocratie. Notre système est une ploutocratie dissimulée où les ploutocrates doivent ruser et faire preuve de patience pour obtenir ce qu’ils veulent même s’ils finissent Systématiquement par l’avoir. De plus la population se croyant libre et en démocratie peut se soulever et user des pouvoir qu’on feint de lui laisser. Le FN propose ni plus ni moins de leur donner un système totalitaire où la population divisée et apeurée obéit ou subit la Répression avec un grand R. Ce système met définitivement fin à la démocratie et élève un mur entre la classe des pauvres et la classe des travailleurs, devenant de fait la classe des sans-droits et celle des citoyens. Désormais plus possible de devenir antisystème ou vous finissez sans-droits.

    Le FN vise donc à offrir totalement le pays à la ploutocratie. Il est le bras armé du système etle parti politique aux idées les plus proches de la réalité du système. Ce qui est inquiétant dans le fait que tout les médias ploutocratiques aient décidé manifestement d’amener le FN au pouvoir en France n’est pas seulement le résultat mais également la cause : la ploutocratie n’a plus le désir de s’encombrer des petits désagrément d’une démocratie, elle règnera par décrets et se fera obéir par la terreur. Fini les petits groupes occultes qui règnent de manière plus ou moins intelligente dans l’ombre avec un peu de sagesse et de compromis, nous avons désormais affaire à leurs enfants gâtés d’héritiers et ils s’avèrent être des monstres totalitaires prêts à tout et sans la moindre once d’humanité en eux.

    Dans ce contexte l’idiot utile est évidement le crétin qui pointe du doigt l’immigré ou l’ « assisté », celui qui a le moins de pouvoir et d’influence dans la société et qui se faisant aide ses ennemis et se sépare de ses amis. La vraie voie de droite se situerait parait-il chez Dupont-Aignan mais je ne suis pas un spécialiste du programme de DLR. De toute façon il ne faut dans un tel contexte pas juger simplement du programme mais de la sincérité et de la détermination du parti qui veut l’appliquer.

    Cela dit la tache n’est pas simple pour la Gauche et donc le FdG puisqu’il ne reste que lui, les autres partis de « gauche » n’étant qu’infiniment minoritairement de gauche.. La farce démocratique de la ploutocratie nous oblige pour convaincre à avoir un programme soutenu par le plus grand nombre puisque notre objectif est la démocratie. Hors le plus grand nombre n’est pas libre de penser et nage dans la sphère culturelle et intellectuelle imposée dans la propagande des médias de la ploutocratie ! Bref si on est trop radical on va passer pour de l’extrême-gauche chez les ignorants gavés de propagande. Si on ne l’est pas assez on ne sera pas assez anti-système pour amener un réel changement. Si on réponds aux attentes du peuple il demandera ce que les médias leur font demander c’est à dire de continuer l’extrême-droitisation de manière totalement contre-productive vu ce qu’ils désirent obtenir au final.

    Et voila le piège du contrôle médiatique de l’opinion qui se referme sur la Gauche. C’est également la principale raison pour laquelle il est très difficile de juger des réelles intentions du FdG... même si on peut être certain qu’il est plus radical que ce que son programme sous-entend, et même s’il n’a pas d’autre choix que de d’abord passer par la mise en place de ce programme pour convaincre le peuple de le soutenir s’il veut aller plus loin. Voila également les raisons de tant de tensions quand il s’agit de la stratégie du FdG.

    Il faut faire des compromis (si, si, pas le choix...) pour paraitre moins radical afin de convaincre, mais il ne faut pas faire de compromis (pas le choix non plus...) si on veut rester crédible afin de... convaincre aussi. Les voix qu’on gagne d’un coté sont perdues de l’autre et vice versa et la bonne stratégie ne dépends que de la manière dont on jauge l’opinion et ce qu’elle est prête à accepter ou pas. Quand on sait qu’on jauge l’opinion avec les sondages... de la ploutocratie autant y aller au doigt mouillé ou à la boule de cristal.

    En tout cas on peut-être sur d’une chose le FdG a le désir de sortir du Système et c’est le seul gros parti, à défaut de Parti qui a le désir de le faire... quand au plus gros parti « dit » antisystème, il est clairement le plus radicalement favorable au système et tout les changements d’apparences très profonds qu’il prône ne feront que le renforcer de manière extrêmement brutale.


  • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 14:52

    Petit cours de réalité :

    1- Seules 170 entreprises contrôlent toutes les productions de masse mondialement. (dont les conseils d’administration se concilient)

    2- La banque Mondiale, le FMI, la FED, la BCE sont contrôlées par les mêmes personnes privées, non pas par un gouvernement ou un conglomérat.

    Conclusion nos gouvernements ne sont que de mauvais acteurs de l’illusion démocratique du choix.

    Aucun de nos politiques actuels ne peut l’ignorer, les loges sont faites pour ça, le serment de silence écarte ceux qui voudraient trop parler comme JFK ...


  • jaja jaja 13 décembre 2013 15:15

    Répondre à la question de savoir qui est « hors système » n’a pas grand intérêt. Par contre savoir qui veut abattre ce système capitaliste arrivé au stade impérialiste, qui nous régit tous, est de la plus haute importance.

    Cette République bourgeoise est peu ou prou soutenue par tous ses faux opposants qui reprennent tous ses symboles menteurs, Marseillaise et Drapeau tricolore inclus, qui ont pour but de faire croire à une société unie et non clivée en classes sociales antagoniques et ennemies irréductibles...

    L’État, symbolisant « la Nation » n’étant que l’instrument politique permettant à la classe dominante d’exercer son pouvoir sans partage sur la classe dominée... Police et armée étant là en dernier recours pour mater celles et ceux qui seraient tenter de se rebeller...
    D’authentiques « anti-système » auront toujours comme slogan :
    « A bas l’armée, les flics et les patrons »

    Tous les faux anti-système nous feront aussi croire que le salut passe par les urnes et tel ou tel homme (ou femme) providentiel(lle). Il est bien évident que c’est une imposture que d’imaginer une sortie « légale » et dans le calme de ce système d’exploitation si bien défendu par de de si nombreuses armées...
    De même il faut bien admettre qu’il n’y a pas de sauveur suprême et que tout être humain a ses failles. Seule la démocratie directe exercée par les Assemblées générales de travailleurs permettra de se défaire de l’emprise néfaste des« chefs » dont les buts s’éloignent toujours très rapidement des objectifs sociaux de ceux qu’ils dirigent....

    Comme le dit Frédéric Lordon :

    « il faut être aveugle, borné ou totalement crétin pour imaginer encore que la moindre modification significative du système néolibéral puisse venir du jeu normal des institutions politiques présentes où, précisément, le système en question a trouvé un inexpugnable refuge. »

    Nous défaire de cette oligarchie se fera... en force... Ce dont ne veulent pas tous les anti-système autoproclamés dont le but sera toujours de permettre à une minorité d’exploiteurs de conserver pas sa sacro- sainte propriété privée des moyens de production et d’échange...

    Une fois que la colère des gueux se sera imposée aux polices et milices armées du Capital de véritables « anti-système » socialiseront les moyens de production et d’échange, les usines, les banques... tout sera la propriété collective de tous et fonctionnera en autogestion..C’est-à-dire sous le contrôle des travailleurs eux-mêmes et non plus sous la domination d’une oligarchie capitaliste ou d’une bureaucratie étatique.

    L’égalité sociale et donc le partage du temps de travail et des richesses devra se faire de manière égalitaire entre toutes et tous contrairement à ce qui se faisait dans les anciens pays socialistes du bloc de l’Est où seule la Nomenklatura dirigeait et bénéficiait des richesses extorquées aux travailleurs.

    Donc pour résumer être « anti-système » en système capitaliste c’est bien de vouloir mettre bas ce système en renversant ceux qui le dirigent et ceux qui possèdent les richesses spoliées aux travailleurs... en instaurant la démocratie directe et en imposant une redistribution égalitaire des biens produits par le travail...


    • Rounga Roungalashinga 13 décembre 2013 15:29

      J’aimerais bien avoir autant de certitudes que vous. Mais j’en suis loin, très loin.
      De plus les généralités abstraites, les voeux pieux et les feuilles de route révolutionnaires ne m’intéressent pas. Demandez-vous pourquoi, depuis si longtemps que la recette que vous nous présentez est connue, elle n’a jamais été appliquée de manière durable.
      Pour ma part, j’essaie déjà de me déconditionner et de me désaliéner, ce qui est la première condition pour ne plus dépendre du Système. Ca, c’est autrement plus difficile et révolutionnaire que de réciter un catéchisme avarié.


    • jaja jaja 13 décembre 2013 15:31

      C’est ça oui smiley


    • GrandGuignol GrandGuignol 13 décembre 2013 20:08

      « j’essaie déjà de me déconditionner et de me désaliéner, ce qui est la première condition pour ne plus dépendre du Système. »

      Oui c’est la première étape et surement la plus importante, mais pour ne plus dépendre du système faut il s’isoler en pleine jungle et ne plus avoir de contact avec quiconque ?
      Comment ne plus dépendre du système si on reste dans ce système ?
      Même en étant autonome et ne vivant que de sa propre production, il faut au minimum de la terre pour cultiver. Et cette terre nous appartient qu’en partie puisqu’elle appartient d’abords à la nation et donc au système. Il faudra encore payer des impôts, ne serait ce que pour vivre sur place.
      Ne plus dépendre du système obligera forcement à recréer un autre système plus viable pour tous.
      A moins que tous nous devenions vertueux, conscient que l’« Amour » vaut mieux que la haine, alors une forme d’anarchie pourrait naitre au delà de tout système, si ce n’est celui de la nature.


  • lloreen 13 décembre 2013 15:41

    Laurent Louis, député belge hors système...qui le lui fait payer bien cher....
    Aujourd’ hui, le président du parlement belge Monsieur Flahaut a fait évacuer le parlement pour expulser les citoyens venus à la tribune en signe de soutien à ce député.

    Les vidéos de l’ incident.
    http://www.youtube.com/watch?v=JfVLh4WifxU#t=0

    http://www.youtube.com/watch?v=k2OPihEK4VE#t=0


  • Ramana Ramana 13 décembre 2013 16:30

     

    L’univers est le système qui contient tous les sous-systèmes (cosmologique, biologique, géologique...). Il est d’un équilibre et d’une perfection incommensurables. Sur notre petite planète, ce que nous avons coutume d’appeler « le système » est un sous-système qui relève de l’organisation des rapports humains, lequel est à son tour un sous-système de la problématique humaine globale, qui elle-même est comprise dans autre chose de plus général encore. Mais tout système, au fur et à mesure qu’il plonge dans des sous-catégories, court le risque de s’éloigner de l’équilibre et de la perfection de l’ensemble (le grand équilibre est constitué de la somme de tous les petits déséquilibres). 
    Mais en fait, que ce soit au plan physique ou au plan intellectuel, rien n’est absolu, rien n’est parfait, tout est périssable. De même, tout système régissant les rapports humains porte en lui ses propres contradictions (et ses propres contradicteurs), comme tout organisme biologique porte en lui les germes de la vieillesse et de la mort (y compris le vibrion septique qui va hâter la décomposition du corps). La forme actuelle de démocratie, envisagée (en théorie) par beaucoup comme l’aboutissement évident d’une maturité politique, s’enlise en pratique dans des crises majeures. Est-à-dire que ce modèle est révolu ? Je le crois dans le sens où il a fait son temps, et où le monde a besoin de s’approprier une nouvelle illusion directrice pour se régénérer.
    Les individus désignés comme « hors système » dans le sens où ils combattent le système en question, participent généralement de ce système en terme d’identification négative ; ils le questionnent, et en le questionnant dans son propre langage, ils en font apparaître les tares les plus émergentes... mais ils ne proposent que de piètres évolutions qui n’ont en fait rien de très révolutionnaire, ce qui prouve bien que leur mental n’est pas sorti de la matrice, et que celle-ci les utilise pour faire perdurer dans la mentalité générale un même système contenant ses mêmes tares fondamentales. Et pour preuve, certains de ces « anti-système » ne présentent d’autre alternative à la débacle actuelle que le Front National, ou l’UPR, ou que sais-je encore qui ne rompt pas une bonne fois pour toutes avec le plus ou le moins de démocratie. Il faut s’arrêter de penser en termes de « démocratie le moins mauvais système », et s’autoriser à sortir enfin à l’air libre, et fouiller dans toutes les directions du possible.
    Voilà, je sais que les choses qui marquent trop leur différence avec le communément admis peinent à se frayer un chemin, mais lorsque la graine est jetée, la nature est patiente.

    Bien, maintenant, laissez-moi réfléchir à cette fameuse graine.............


    • Rounga Roungalashinga 14 décembre 2013 09:20

      J’aime assez votre point de vue. Pour rebondir, je dirai que le défaut principal de la démocratie, ou plus précisément de notre conception moderne de l’organisation du pouvoir, c’est qu’elle est sous-tendue par le souhait de mettre en place un système qui règle de lui-même tous les problèmes, chacun n’ayant à s’occuper que de sa petite vie, les institutions assurant le bien commun. Les citoyens s’endorment petit à petit et considèrent la démocratie comme une chose acquise, alors qu’il faudrait sans relâche se battre pour la conserver. Les systèmes traditionnels, eux, n’avaient pas la prétention d’être parfaits, mais la vertu de quelques individus permettait de compenser ses faiblesses. A mon avis, il est essentiel de retrouver le goût de la vertu que la modernité à complètement démonétisé.


  • Darkhaiker Darkhaiker 13 décembre 2013 16:49

    Voici décrit un « hors-système », défini comme un anti-système, donc un oppositionnel réduit à la logique binaire du contre le pour et du pour le contre. Un hors-système serait donc « un contraire ». Premier raisonnement que certains, dont nous ne faisons pas partie, pourraient qualifier, sans pouvoir être absolument contredits, compte tenu de ce qui en est dit par son auteur, d’« idiot utile ».


    Le « hors-système » n’est ni individuel ni groupal, qui ne concerne que l’oppositionnel, à l’image inversée du système. Il est culturel. Le hors-système n’est qu’une autre culture, matériellement anéantie ou théoriquement niée, ce qui revient au même puisque les définitions sont fabriquées par le système des valeurs dominantes.


    Un « idiot utile » ne peut être un opposant radical ou un révolutionnaire du seul fait qu’il se serait auto-proclamé tel. Tout serait dans la proclamation, l’exclamation, la déclamation, la déclaration... Ce serait donc le système qui permettrait le discernement du hors-système. Deuxième raisonnement...


    Un dissident est défini comme un opposant et pourrait donc être fabriqué stratégiquement a contrario. La dissidence n’est pas la conséquence d’une négation, même si cette négation intervient comme signal de la « dissidence » éventuellement criminelle du système, comme celle par rapport à la simple humanité. Le dissident vrai ou « non-idiot », ne s’oppose pas au système, il refuse cette négation, mais ne la refuse pas par volonté de refus : elle est contraire à la dignité humaine. Un « dissident vrai » est donc le contraire d’un dissident : il ne se dissocie des actes négatifs du système. La dissidence n’est pas une identité ou une qualification, contrairement à ce que le système définit, par réduction logique. Aucun dissident vrai ne peut être défini a contrario. A contrario, on ne définit que des anti-, pas des hors- Troisième raisonnement...


    Le système ne résulte pas de la sommation des activités de ses membres : il n’est pas une théorie hégélienne. L’essence du système est pyramidale, réseauté en esclavage collatéral horizontal. Loin d’être une somme qui nous somme et nous assomme, le système n’est qu’une pure et simple soustraction : c’est le pouvoir moins l’ordre. Chaos « orienté » dans le sens de la chute du monde. Quatrième raisonnement...


    Le « hors système » n’est que tout ce qui n’est pas lui : plus lui ou pas encore. Le « hors-système » n’est ni un réseau ni une raison, mais quelque chose qui sonne et résonne dans le temps et l’espace, comme un chant, comme un instrument non instrumentalisables. Le hors-système est ce qu’il n’est pas, mais n’est pas pour autant définissable par lui, ou son contraire. Là est le « hors », l’en dehors de ce qui est au dedans du monde, nié par un système étranger à sa nature. Le système est ce qui est essentiellement défini par ce qu’il détruit.


    Non sytématiquement, Darkhaiker.




    • Ramana Ramana 13 décembre 2013 19:16

      Euh ! Vous dites ?


    • GrandGuignol GrandGuignol 13 décembre 2013 21:27

      Woauw ! j’aime bien me prendre la tête, mais là elle explose !

      j’’vais retourner lire un bon magazine de bricolage : Système D...résolument anti/hors/pro système.


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 décembre 2013 13:35

      Darkhaiker

      pour résumer :

      Le hors système ne peut exister sans le système duquel il est exclu.
      Il inclu donc tout ce qui n’est pas défini comme un système ou faisant parti de ce système

      C’est à dire Rien, le rien absolu....Dieu peut être ?


  • Xenozoid 13 décembre 2013 18:52

    si les mec sont a ce demandé c’est quoi le probleme,c’est a désesperé d’etre esclave complaisant,un diner de cons tout le monde ?


    • GrandGuignol GrandGuignol 14 décembre 2013 00:37

      Xenozoid

      Purée je sort d’un diner de cons, et je crois bien que c’était moi le con.

      Vite dis moi la vérité ! OH vénérable entre tous ! Ne me laisse pas errer en proie au doute...
      Toi qui sait et ne t’exprime quand paraboles comme les prophètes ou en énigmes tel le sphinx.
      Serais tu le messie que nombre d’entre nous attendions ?

      Aide moi à être moins con..Je grossi à vue d’œil avec tous ces diners où l’on m’invite.


    • Xenozoid 14 décembre 2013 13:38

      guignol qui dit mouche n’en pense pas moins, tu t’es senti visé ?
      Désolé


    • GrandGuignol GrandGuignol 14 décembre 2013 21:29

      meme pas....juste un peu d’humour dans ce monde de brute.


    • Xenozoid 14 décembre 2013 21:44

      je suis pas obese


    • GrandGuignol GrandGuignol 15 décembre 2013 20:05

      Moi non plus, du moins pas encore....


  • berry 13 décembre 2013 19:31

    La confirmation d’une manipulation : Barack Obama est bien né au Kenya.
    http://www.chaos-controle.com/archives/2013/12/12/28648345.html

    L’homme providentiel du système américain, placé à la présidence pour redorer l’image de l’Amérique après les années Bush, était inéligible à la fonction de président des Etats-Unis.

    Jusqu’en avril 2007, le site officiel de Dystel et Goderich, les agents littéraires de Barack Obama, le présentait comme étant né au Kenya.
     


    • Arnaud69 Arnaud69 13 décembre 2013 19:37

      C’est exact et l’escroquerie est très largement documentée.

      Tout comme le dire « noir Américain » est une escroquerie, né au Kenya élevé à Hawaï il n’a pas du tout eu la même vie qu’un noir Américain lambda !
      Les sites et blogs aux USA prouvent que les Américains sont conscient de l’arnaque, les noirs Américains en tout premier lieu...


    • Xenozoid 13 décembre 2013 20:06

      Arnaud meme si il était amerindien, serait ce tabou ?


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 décembre 2013 19:37

    Sont hors système ceux qui veulent sortir de l’UE et de l’ euro. Le M’PEP, le PRCF et l’ UPR d’ Asselineau, sont blacklistés par tous les médias et les politiques.

    Asselineau se voit refuser depuis 7 ans l’accès aux médias dominants.
    Ce qui donne l’argument à Wikipédia pour lui refuser sa page Wikipédia France, parce qu’il ne passe pas dans les grands médias, alors qu’il a sa page Wikipedia dans plusieurs pays étrangers. Va comprendre...

    Les chiens de garde veillent... , et aucun de ceux qui ont le mot démocratie plein la bouche, ne trouve cette situation anormale....

    Les médias étaient pourtant conviés au Colloque d’ Athènes sur « la dette, la monnaie nationale et la démocratie », aucun n’est venu.

    Le Colloque s’est terminé par la mise en place d’une coordination européenne pour sortir de l’ UE, de l’euro par l’article 50« , Silence radio.

    Le silence nuit au système plus qu’il ne le sert, jamais l’ UPR n’a autant recruté !
     »La censure fait affluer les adhésions."


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 13 décembre 2013 19:45

    Quel est il ce système qui fait qui fait que quelles que soient les offres politiques offertes ,l’on sent un malaise ,ce tout changer proposé pour ne rien changer ...
    Michéa ,« l’empire du moindre mal » ;essai sur la civilisation libérale .
    Ca décille pas mal ...


  • vesjem vesjem 14 décembre 2013 09:26

    le monde n’est pas bipolaire ; son infinité de « couleurs » politiques , culturelles , religieuses , linguistiques , ethniques , etc , ne peuvent définir l’appartenance « système » d’un individu ; lui-même , étudié séparément du tout , est d’une complexité , d’une incohérence , d’une inconstance selon l’humeur , d’une évolution ou régression (selon qui l’observe) , qu’il est quasiment impossible à définir dans sa globalité et la durée .
    salutations


  • prolog 14 décembre 2013 11:35

    Excellente question, merci de prendre un peu de recul.

    Et pourtant je pense que la réponse est très simple. Le « système » n’est rien d’autre que le fonctionnement du cerveau humain, du tien, du mien, de tout le monde.

    Le « système », c’est les réactions de chacun face à ses propres peurs, face à sa recherche de sécurité. Pour certains ca passe par accumuler des richesses, pour d’autres, de dire que c’est dégueulasse d’en accumuler autant...

    Si un groupe est « pour » quelque chose, il va militer et créer instantanément le groupe qui est « contre ».

    La recherche de sécurité et de contrôle nous fait créer des théories puis des groupes qui s’opposent, certains sont gros et puissants, d’autres plus petits et puis ca tourne dans le temps.

    Si vous voulez en finir avec ce « système », il suffit d’arrêter d’y participer, arrêter de penser que c’est une bonne chose d’être pour ou contre quoi que ce soit. On est tous le « système », on l’a créé ensemble et on peut l’arrêter individuellement, sans effort, indépendamment des conditions extérieures.

    Ca reste juste mon avis (et c’est très condensé) et je suis prêt à en discuter (beaucoup plus en tous cas que de discuter de l’origine du « système » ou des nouvelles règles qu’il faudrait y ajouter).

    yo

     


    • vesjem vesjem 16 décembre 2013 09:45

      @prolog
      ce que j’ai tenté de dire c’est tout individu peut penser blanc à l’instant « t » et noir à « t+1 » ; qu’il peut être en accord pour un sujet de société et opposé sur un sujet très similaire ; qu’il ne peut jamais ni intrinsèquement ni dans la durée être mis dans une case similaire à celle d’un autre ; l’individu est plus ou moins constamment versatile et changeant (avec une variabilité très courte) ; alors que pour les groupes d’hommes , plus ils sont nombreux , plus longues seront les évolutions
      salutations 


    • prolog 16 décembre 2013 11:28

      @vesjem : tout à fait d’accord avec vous, c’est déjà un pas de se rendre compte que les opinions changent.

      Mais on peut aller plus loin et se rendre compte que ces opinions et jugements ont systématiquement la même origine qui est notre recherche de sécurité (et ce qu’on appelle l’envie en fait partie). On peut se rendre compte que cette recherche de sécurité est vaine (personne ne prédit réellement le futur) et qu’elle mène juste à faire des groupes donc à se mettre sur la tronche.

      A partir de là, on se rend compte de la violence inhérente au fait d’être pour ou contre quelque chose.

      En tous cas, c’est un sujet vraiment central qui mérite qu’on s’y attarde.

      merci 

       


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