vendredi 16 juin 2017 - par Clark Kent

Rebondissement à Standing Rock

L’avenir du « Dakota Access Pipeline » est à nouveau mis en question après la remise en cause de la validité des permis de travaux par la justice. La décision pourrait entraîner l'arrêt des chantiers en cours.

Après des années d’affrontements et de luttes, le pétrole a commencé à couler dans l’oléoduc « Dakota Access » l’été dernier, mais la décision récente d'un juge fédéral pourrait bien obliger à fermer les vannes.

Le juge de la Cour de district des États-Unis, James Boasberg, a décidé que les permis délivrés pour la réalisation de l’ouvrage avaient été établis sans tenir compte de ses impacts environnementaux et devaient être reconsidérés. Il n'a pas encore statué sur le fait que le transport du pétrole doive être interrompu ou non dans l'intervalle.

La tribu sioux de Standing Rock se bat depuis longtemps contre la construction de ce pipeline de 1 900 km, et qui passe à moins de deux kilomètres de la célèbre réserve du Dakota du Nord. La tribu soutient que le pipeline menace les sites culturels et historiques, profane des eaux sacrées et constitue une menace environnementale pour son territoire.

L'ancien président Barack Obama avait arrêté les travaux en 2016, en attendant la réalisation d’un bilan d'impact environnemental par des experts neutres.

Mais le président Donald Trump, peu de temps après son investiture, a ordonné aux services d’ingénierie de l'armée américaine de délivrer les permis nécessaires pour sa réalisation.

Le porte-parole de la Maison Blanche, M. Sean Spicer, avait déclaré à l'époque que le président était "très, très enthousiaste" à l’idée d’optimiser l'utilisation des ressources naturelles de l'Amérique : "C'est bon pour la croissance économique, c'est bon pour les emplois, et c'est bon pour l'énergie américaine", avait-il déclaré.

Aujourd’hui, le juge Boasberg déclare que les permis ont été délivrés sans tenir compte de l'état d'impact environnemental. En particulier, les experts n'ont pas réussi à examiner de manière adéquate les conséquences du passage du pipeline sur les droits de pêche, les droits de chasse, la justice environnementale ou les affrontements sociaux dus à sa construction : "Pour remédier à ces violations, les services d’ingénierie de l’armée devront reconsidérer leur analyse environnementale par renvoi de la Cour", a déclaré le juge.

C'est la troisième tentative de la tribu sioux de Standing Rock Sioux de bloquer le pipeline par voie judiciaire. L'été dernier, des milliers de personnes s’étaient rassemblées près du chantier de construction pour obtenir la fermeture du pipeline. L’armée a « mis fin » aux manifestations en février.

Le président de la tribu M. Dave Archambault a qualifié la décision du juge de « victoire importante » : "L'administration précédente a examiné minutieusement les impacts de ce pipeline, et le président Trump a rapidement rejeté ces considérations environnementales prudentes en faveur d’intérêts politiques et personnels", a-t-il déclaré dans un communiqué. Il a ajouté qu'il demanderait au tribunal de faire cesser immédiatement les opérations de pompage.

D'autres membres de la tribu, cependant, hésitaient à crier victoire.

M. Chase Iron Eyes (un avocat de Lakota Law, qui représente certains membres de la tribu) a dit qu'il avait eu de l'espoir quand. Obama avait arrêté la construction du pipeline en 2016, mais qu’après la décision de Trump, il avait peu d'espoir que les choses changent : "J'habite ici, à Standing Rock, et si ce pipeline fuit, ce sont mes enfants qui vont souffrir", a-t-il déclaré à The Independent. "A moins qu’un fait nouveau me donne une indication objectivement raisonnable comme quoi les circonstances pourraient changer, je ne prendrai pas ces informations pour argent comptant. Cette décision positive de la justice intervient alors que le pipeline est déjà sous nos pieds. Je ne peux pas considérer cette nouvelle comme un frémissement encourageant, ce qui aurait été le cas si elle était intervenue avant le début des travaux".

Les services d’ingénierie de l'armée américaine n'ont donné suite à aucune demande de commentaires.



23 réactions


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 16 juin 2017 16:10

    Un peu partagé sur cette affaire :

    avec les moyens actuels on n’aurait pas possibilité de faire un oléoduc sans fuites ??

    Sans compter que ce n’est de l’intérêt de personne d’avoir un transport qui fuit...


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 16 juin 2017 16:20

      @Olivier Perriet

      ça n’est de l’intérêt de personne non plus d’avoir un Tsunami à Fukushima ou une fusion de réacteur à Tchernobyl !

      mais la lutte des indiens Dakota (Sioux) est avant tout une résistance de longue date à une situation d’apartheid larvée et une réaction à ce qu’ils considèrent (à juste titre selon moi) à une humiliation de leur peuple à travers des traités léonins qui ne sont même pas respectés.

    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 16 juin 2017 18:58

      @Olivier Perriet

      Bonne question, mais apparemment la fuite fait partie intégrante du concept de pipeline.

      La carte des fuites aux USA 2010-2015

      3300 incidents, 80 morts, 389 blessés.


    • goc goc 17 juin 2017 02:03

      @La Voix De Ton Maître
      Bonne question, mais apparemment la fuite fait partie intégrante du concept de pipeline.

      C’est peut-être vrai aux USA mais pas en France, ou les pipe-lines sont très surveillés. Certes il y a eu des fuites, même très graves, avec pertes humaines, mais c’était due à des erreurs humaines externes (ex : pelleteuse sur tuyaux). Et puis en France le dédommagement à payer aux riverains touchés par une fuite est largement supérieur a celui payé aux USA.
      Enfin, aux OSA, c’est comme d’habitude, à savoir si le coût de la réparation est supérieur au coût du « ne rien faire » alors on ne fait rien, et donc leurs pipe-line fuitent de partout.


  • phan 16 juin 2017 17:03

    Le 5 décembre 2016, aux USA : des vétérans demandent pardon aux Indiens dans un discours poignant
    « Nous sommes venus, nous vous avons combattus. Nous avons pris vos terres. Nous avons signé des traités que nous avons rompus. Nous avons volé les minéraux de vos collines sacrées. Nous avons sculpté les visages de nos présidents sur vos montagnes sacrées. Nous ne vous avons pas respectés, nous avons pollué votre Terre, nous vous avons blessés de tellement de façons que nous sommes venus vous dire combien nous étions désolés. Nous sommes à votre service et nous implorons votre pardon. »
    Lors d’une réunion du Conseil des Peuples Amérindiens à Albuquerque, Nouveau Mexique, les chefs amérindiens ont examiné plusieurs propositions sur l’avenir de l’importante population européenne non autorisée sur ce continent. Les anciens ont finalement décidé de prolonger la durée de la citoyenneté pour les personnes sans antécédents criminels.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 16 juin 2017 17:14

      @phan

      Merci pour votre commentaire.
      Si la décision des anciens pouvait être appliquée, il faudrait une armada pour transporter les expulsés.
      Une fois encore, « l’humour est la politesse du désespoir ».

  • Emma Joritaire 16 juin 2017 20:09

    « Les services d’ingénierie de l’armée américaine n’ont donné suite à aucune demande de commentaires. »

    Normal, la gouvernance Trump, c’est aussi le passage de la parole aux actes, avec ici ou là, un twitt pour bien enfoncer un clou.


  • SniperLangueDeBois SniperLangueDeBois 16 juin 2017 23:24

    Avec les moyens incroyables que possède l’homme blanc, il est à craindre que les Améridiens n’arriveront plus jamais à récupérer tout le temps perdu et finissent malheureusement écrasés du fait de leur prise de conscience trop tardive.

    Les peaux rouges essaient de colmater les brèches dues à l’aplaventrisme de ceux qui , durant les siècles précédents, ont vendu leur honneur et leur dignité à l’envahisseur qui se croit tout permis, alors que c’est lui le corps étranger sur ces terres.

    Bien que je sois Chrétien jusqu’au bout des ongles, comment - diantre- accepter de se faire Christianiser et perdre ses propres croyances ? N’est-ce pas là un moyen de perdre la moitié de son identité ?
    Une existence de plus 12.000 ans sur le nouveau continent , et la population actuelle se chiffre à 5 million de peaux-rouges. 
    N’est ce pas là un effacement progressif de cette population livrée à l’analphabétisme des plus criards ...livrée aux épidémies des plus mortelles sans que l’homme blanc ne daigne apporter assistance...et ces enfants-rouges embrigadés pour les dépersonnaliser de leur culture et de leur identité....sans parler de ces milliers de femmes disparues (et on devine comment) pour ne plus enfanter !!!

    Où sont ces sociétés qui parlent des droits de l’homme ? 
    Où est cette fameuse organisation des nations unies qui se doit de se pencher sur le cas de ces gens en voie de ...disparition ?

    N’y a t -il plus d’organisations humanitaires à travers le globe qui daignent se pencher sur ce cas sans être affiliées à une quelconque puissance ?

    Notre silence est une façon hypocrite d’accepter ce qui se passe .


     


    • Emma Joritaire 16 juin 2017 23:53

      @SniperLangueDeBois

      "il est à craindre que les Améridiens n’arriveront plus jamais à récupérer tout le temps perdu et finissent malheureusement écrasés du fait de leur prise de conscience trop tardive.« 

      C’est pareil que nous, avec ce qui traverse la Méditerranée jour après jour.

       »Notre silence est une façon hypocrite d’accepter ce qui se passe "

      Et, en l’occurrence, notre silence est une façon suicidaire d’accepter ce qui se passe ici.


    • SniperLangueDeBois SniperLangueDeBois 17 juin 2017 02:32

      @Emma Joritaire

      Je comprends fort bien ce à quoi vous faites allusion mais , dans notre cas qui avons colonisé ces gens durant 132 ans avec une facture fort sanglante de 1.5 million de victimes, il est normal que ces gens affluent chez nous.
      Si c’était la GB qui avait colonisé ces gens , ils seraient partis et auraient émigré en GB .
      C’est ce qu’on appelle le retour de flammes.
      Le mieux aurait été de ne pas jouer aux zouaves avec ces gens qui ont la dignité à en revendre.

      C’est en tant que PN que je raisonne.

    • Emma Joritaire 17 juin 2017 12:39

      @SniperLangueDeBois

      ",,,dans notre cas qui avons colonisé ces gens durant 132 ans avec une facture fort sanglante de 1.5 million de victimes....« 

      Moi, je n’ai colonisé personne, quand j’ai accédé à la conscience politique, le décolonisation était achevée. Je n’ai donc rien à voir avec le bilan de la colonisation.

       »...il est normal que ces gens affluent chez nous.Si c’était la GB qui avait colonisé ces gens , ils seraient partis et auraient émigré en GB.« 

      A l’heure actuelle, ces gens affluent surtout chez les Italiens et les Grecs

       »Le mieux aurait été de ne pas jouer aux zouaves avec ces gens....« 

      C’est fait, c’est fait, et je ne vois pas là une raison de se laisser piétiner l’aorte par les surplus de population des pays foireux de la planète.

       »... qui ont la dignité à en revendre."

      Et bien qu’ils ne se gênent pas, ils réuniront peut-être ainsi de quoi financer leur propre développement, ça ne serait pas du luxe. La dignité, c’est un peu comme les richesses naturelles. ; si on n’est pas capables de les transformer en quelque chose d’utile pour les autres, elles ne servent à rien du tout


  • LucienZ 17 juin 2017 08:32

    @SniperLangueDeBois


    Cher monsieur vous perdez votre temps, car oui le propre des hommes mauvais et stupides est de répandre le mal et de blâmer les victimes pour toutes les conséquences de ce mal répandu.

    Quel homme sensé pourrait oser avec autant de décontraction comparer le sort des populations d’europe à celui des populations d’Amérique ?! Je rappelle que nombre de ces misérables libyens qui vagabondent à Paris et font aux grand-mères ont fui un chaos créé chez eux de manière paraitement contestable pour ne pas dire cruelle, par des dirigeants européens/occidentaux (dont un président français élu par le peuple de France) ! Pareil pour les Iraqiens, les Afghans et un certain nombre d’autres africains...

    Regardez les, ils se plaignent du « grand remplacement », ils ont peur de perdre leur culture,leur identité, incapables qu’ils sont de voir que les seuls grands remplacements orchestrés de manière politique et cynique et avec succès l’ont été aux Amériques, en Australie et Nouvelle Zélande, et pour partie en Afrique du sud, par des européens qui ont sans vergogne massacré à tout va les peuplades qu’ils ont rencontrées... 

    Et je n’ai rien contre les européens, j’en suis un, ce sont les hommes mauvais qui me hérissent le poil, et ils sont malheureusement nombreux.

    • Emma Joritaire 17 juin 2017 12:58

      @LucienZ

      « ils se plaignent du « grand remplacement »... »

      On ne s’en plaint pas, on n’en veut pas !

      "...incapables qu’ils sont de voir que les seuls grands remplacements orchestrés de manière politique et cynique et avec succès l’ont été aux Amériques, en Australie et Nouvelle Zélande, et pour partie en Afrique du sud, par des européens qui ont sans vergogne massacré à tout va les peuplades qu’ils ont rencontrées..."

      Moi, je suis tout à fait capable de voir cela, mais de voir aussi que des peuples vivant pratiquement à ce qui fut notre Néolithique, sept ou huit mille ans plus tôt, n’avaient aucune chance contre les Européens des XVIIIe et XIXe siècles


  • phan 17 juin 2017 11:40
    « Vous tuez mon peuple ! » : un chef indien s’adresse à la France concernant le gaz de schiste
    Juan Mancias est le chef de la tribu Esto’k Gna (Sioux) et située dans la réserve de Standing Rock, à cheval sur la frontière entre les états du Dakota du Nord et Dakota du Sud où vivent environ 8500 personnes. L’intéressé se bat depuis des décennies contre l’industrie pétrolière et depuis un peu moins longtemps, contre l’exploitation du gaz de schiste.
    Le fait est que la réserve indienne se trouve en plein milieu d’un gigantesque gisement faisait l’objet du projet de construction du pipeline Dakota Access que Donald Trump a récemment relancé.
    Juan Mancias a découvert que deux banques françaises faisaient partie du projet : BNP Paribas ainsi que la Société Générale. Celui-ci a donc décidé de mener des actions dont la première est la publication de la vidéo à visionner en fin d’article.
    Signez la pétition des Amis de la Terre :
    « En solidarité avec les populations amérindiennes, je demande aux banques françaises de ne pas cautionner la politique anti-climat de Donald Trump et de s’engager à ne pas financer les projets de transport d’énergies fossiles prévus outre-Atlantique. »

    • CN46400 CN46400 18 juin 2017 07:46

      @phan

      De quel droit voulez-vous intervenir dans la gestion privée de sociétés privées comme la BNP ou SG. Elle ont bien le droit d’investir là où elle sentent l’odeur du profit non ? et en plus, chaque mois, les capitaux que la BCE, depuis deux ans maintenant, leur verse gratuitement chaque mois, faut bien les faire « travailler »... de préférence là où çà peut rapporter n’est-ce pas ?

       Le capitalisme ce n’est pas que cela, mais c’est aussi cela !

       


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 17 juin 2017 12:41

    Là où il y a conflit, il y a un espoir : TRUMP le Visage Pâle discutera avec les Nations indiennes !


    Mais Macronstrumph n’a personne en face de lui, juste une masse molle et soumise... 

    • JBL1960 JBL1960 19 juin 2017 10:00

      @Mohammed MADJOUR Sauf que Trump, comme le Waterhole, ou le Harper considèrent les Natifs « pas souverains » pire : « non humains » ICI.

      Par ailleurs, depuis 1776 l’Amérique moderne, comme on dit, a passé 93% de son temps à faire la guerre, .

      Comme depuis octobre 1492 le « Nouveau Monde » s’est construit sur « Ordre divin » des hommes en jupe "... pour envahir, traquer, capturer, vaincre et subjuguer tous les Sarrasins, païens et autres ennemis du Christ où qu’ils soient et de réduire leur personnes en esclavage perpétuel… "

      Alors oui, il a fallu que ce soit des activistes qui viennent perturber les AG des banques françaises qui financent la colonisation avec vos sous pour qu’on en parle, un peu ICI et .

      Voici un tronçon de l’oléoduc qui passe a Sioux Standing Rock près de la Réserve de Pine Ridge où vécu Russell Means, et qui fuit sa m*rde, comme quoi la résistance a parfaitement raison, vu les précédents, de résister et oui les Vétérans près de 2000 ont rejoint les Natifs et dans le calme et ce sont fait tabasser, gazer et arroser au canon à eau en décembre et le 20/01 jour de l’investiture de Duffy !

      Mais y sont toujours debout (Standing), comme une pierre (Rock)...
      Et rien ne nous empêche de nous tenir à leur côté et de joindre nos voix aux leurs...
      JBL


  • Gogonda Gogonda 17 juin 2017 17:43

    Salut.


    Est-il possible de construire ce pipeline un peu plus loin du fleuve pour, qu’en cas de fuite, celui ci ne soit pas polluée ?

    • Gogonda Gogonda 17 juin 2017 17:49

      @Gogonda


      Veuillez m’excuser j’ai mal lu l’article, ma question n’as donc pas lieu d’être. 

  • Taverne Taverne 18 juin 2017 11:47

    « Ce qu’on fait avec du pétrole. De la misère. De la guerre. De la laideur. Un monde misérable. »

     LE PROSPECTEUR : « Mon cher Baron, les démons ou les génies qui veillent sur les trésors souterrains s’y emploient avec acharnement. Peut-être ont-ils raison. Quand nous aurons vidé notre planète de ses équilibres et de ses dosages internes, elle risque de prendre un jour le parcours non aimanté dans les chemins du ciel... Tant pis pour nous. Puisque l’homme a choisi d’être, non pas l’habitant, mais le jockey de son globe, il n’a qu’à courir les risques de la course. »

    (La Folle de Chaillot de Jean Giraudoux, Acte I)


  • Emma Joritaire 18 juin 2017 12:44

    "« Ce qu’on fait avec du pétrole. De la misère. De la guerre. De la laideur. Un monde misérable. »

    Moi, j’ai aussi fait le tour du monde grâce au kérozène et j’ai vu des choses pas mal, comme La Ronde Nuit, de Rembrandt, au Rijksmuseum, à Amsterdam. Dans la même ville, mais à Casa Rosso, j’ai vu des tas de messieurs, montés comme des ânes, faire des tas de trucs à des tas de dames qui donnaient l’impression d’avoir beaucoup de plaisir de faire « ça » devant un public dont le sérieux attentif surprenait.

    J’ai aussi pu apprècier la splendeur d’un coucher de soleil flamboyant sur le golfe du Bengale, et, de saisissement, j’en ai recommencé de fumer, après cinq ans d’abandon de la cigarette. La nature humaine a parfois des comportements indicibles. Ne pouvant décrire par des mots la beauté du spectacle qui s’offrait à moi, il avait fallu que je le marque d’un geste fort qui ne quitterait plus jamais ma mémoire.

    Quant à Giraudoux, personne ne me fera croire qu’il n’a jamais consommé de pétrole pour aller tirer sa crampe à quelques dizaines de bornes de chez lui


  • JBL1960 JBL1960 19 juin 2017 10:15

    Concernant les fuites et explosions, car il y en a eu, la Nation Mohawk y fait régulièrement allusion dans ces billets, comme celui-ci.

    Voici une carte qui représente bien les tracés du Serpent Noir sur l’île de la Grande Tortue.


Réagir