lundi 20 juillet 2015 - par guylain chevrier

Retour sur le « non ! » grec : les dangers d’une Europe qui se fait contre la démocratie et la liberté des peuples

Ce « non ! », c'est le reflet d’une Europe vécue de plus en plus par les peuples concernés, spécialement ceux de la zone euro, comme un instrument de soumission à des critères économiques faisant prévaloir avant tout des intérêts financiers. Autrement dit, une Europe politiquement très éloignée de l‘idée de liberté qui a fondé et accompagné la construction européenne.

Le « non ! » grec révèle la peur des peuples qu’on leur ôte leur souveraineté pour leur imposer un ordre financier mortifère.

Renvoyer au peuple grec, aux citoyens, la responsabilité de décider à ce moment à travers un référendum, était sans doute la seule façon de répondre à la crise que subit la Grèce depuis déjà plusieurs années, sans contrepartie du moindre espoir d’amélioration, des classes moyennes jusqu’au plus pauvres. C’était aussi la meilleure des façons de répondre à la crise de légitimité de l’Europe, et même, d’une certain de point de vue, de lui donner une nouvelle chance. Mais il allait presque de soi que l’on contourne une fois de plus les décisions du peuple, à coup de propagande anti-sortie de l’euro présentée comme l’apocalypse, qui malgré la pression a su dire « non ! ». 

La Grèce, on en connait généralement trop mal l’histoire, est un exemple d’esprit de résistance, en filiation avec un passé aux nombreuses convulsions. Tout petit peuple qu’il est par le nombre, le peuple grec a toujours été frappé du sceau d’un certain héroïsme, sous le signe d’une dignité nourrie de dominations subies puis vaincues : de la révolte face à la domination de l'Empire Ottoman dont va émerger l’indépendance, en passant par la résistance à l’occupant allemand et à un régime de collaboration pendant la seconde guerre mondiale, jusqu’au renversement de la dictature des colonels qui s’était imposée avec terreur de 1967 à 1974… Il y a quelque chose de réfractaire qui s’exprime dans le résultat de ce référendum qui ne tient pas du hasard et que l’on pourrait voir comme une continuité historique avec l’histoire démocratique de ce peuple, comme un effet de l’expérience de celui-ci qui a su, dans l’adversité, trouver plusieurs fois les ressources de dire « non ! ». C’est aussi, et ce n’est pas un hasard, par là que se révèle une nouvelle fois après le contournement du « non ! » de mai 2005 en France, la forfaiture de cette Europe au regard de la démocratie dont elle se réclame.

Une fois encore, cette loi qui veut que, les pays de moindre puissance se trouvent pris en otage du jeu de puissances plus importantes, l’a emporté, comme une forme de colonialisme d’un Etat impérial promouvant un ordre injuste, auquel ressemble de plus en plus l’Union européenne. Au grand dam du « rêve européen » d’un espace de mieux vivre sans frontières intérieures, il sert à ôter leur souveraineté aux peuples pour leur imposer moins d’Etat, mois de services publics, de retraite, de protections collectives, moins de code du travail, de pouvoir d’achat, de possibilité de s’ouvrir aux autres, et plus de marché, de concurrence entre les peuples, c’est-à-dire, plus de libéralisme.

Faut-il encore ici rappeler la formule d‘Eugène Varlin pour faire réfléchir ? « Tant qu’un homme pourra mourir de faim à la porte d'un palais où tout regorge, il n’y aura rien de stable dans les institutions humaines ». Contrairement à ce que certains peuvent penser, l’image reflète bien les rapports de classes qui se développent sur toile de fond d’une Union européenne, qui fait courir aux sociétés qui y appartiennent, le risque d’une rupture de leur cohésion sociale.

Il aurait été bienvenu que les dirigeants européens se saisissent de cette opportunité du « non » grec pour redonner du crédit à l’Europe en rebondissant sur cette expression démocratique qui, prise en compte, ne pouvait que rehausser le projet européen, par l’effacement de la dette.

 

La conscience politique du projet européen ébranlée !

 

La Grèce a été associée tôt, dès 1981, au destin de l’Union européenne. Elle a ouvert la voie à la fameuse Europe des douze qui a été le socle d’une nouvelle Europe, passant d’un cercle restreint à une grande puissance représentative du continent européen, jusqu’à en faire un véritable projet civilisationnel. 

Mais surtout, derrière l’idée trop souvent galvaudée d’une Europe aux racines judéo-chrétienne, qui n’est qu’un aspect de l’identité européenne, n’oublions pas la place originale qu’occupe la Grèce dans l’Europe, qui incarne le lien entre le passé et le présent relativement au corpus de valeurs dont cette dernière se réclame. C’est le pays aux origines de la démocratie et de la liberté, lieu d’avènement de la raison dans l’histoire. Le pays qui a vu naitre avec l’égalité politique, corrélativement, la justice collective, le droit public, la philosophie et l’art dans leur acception moderne, l’esprit scientifique, la tragédie et la comédie…

L’Union européenne n’échappe pas à sa volonté de s’identifier aux principes de l’Etat de droit, qui s’il fait la loi et l’exécute, est censé être lui-même soumis à la loi, dont le garant est le peuple souverain, car tout Etat de droit tire sa légitimité de la volonté générale. Les Grecs ont inventé le politique, « le gouvernement des hommes par les hommes » prenant en main leur destin commun, et l’interchangeabilité des droits, avec le pouvoir du peuple pour le peuple et par le peuple. Il faut s’en souvenir, car c’est un rappel essentiel aux principes.

Il y a une morale que l’on peut commencer à tirer de cet épisode de l’histoire de l’Union européenne qui se joue là. On dit qu’il faut plus d’Europe politique pour la faire aller de l’avant, mais il faut bien s’entendre sur la signification de cette volonté, qu’il faut sans doute penser à la lumière de ce lien que fait la Grèce entre le passé et le présent, par référence au modèle démocratique.

Dans le jeu de la mondialisation, l’Europe revendique d’être une grande puissance capable d’agir et de permettre à tous les pays qui s’y sont engagés, jusqu’aux plus modestes, d’être en situation de jouer leur carte, leurs atouts, en étant appuyés par cette force, cette unité. On ne peut que déplorer de constater que ce n’est pas le cas. C’est un « non ! » à une Europe qui, progressivement, a quitté sa profession de foi dont l’ambition était de procurer à tous les Etats membres un espace de développement économique autour d’un corpus de valeurs inspiré des Droits de l’homme. L’Union européenne à travers le cas de la Grèce est comme la révélation au grand jour d’un rendez-vous manqué de l’histoire.

Il en va d’un certain désenchantement de l’espoir d’un progrès commun qui était inscrit à l’horizon de cette union, qui pouvait justifier le transfert de part de souveraineté que les peuples ne peuvent, face à cette situation, que revendiquer. Une union qui tend à se révéler ainsi comme éloignée de l’intérêt des peuples et perçue comme un instrument de dépossession de leur destin.

L’Europe devrait être ressentie bien plus comme l’idée d’une nation élevée au-dessus des intérêts particuliers promouvant l’intérêt général, le bien commun, avec un sentiment d’appartenance qui puisse ainsi s’en dégager et donner sa signification au lien politique entre les européens, au sens d’une certaine solidarité rejoignant les bienfaits de la démocratie. 

 

L’Europe n’est pas une démocratie, voilà ce qui éclate au grand jour !

On a vendu l’idée du libéralisme comme faisant la synthèse d’une économie de libre concurrence et d’un modèle démocratique protégeant les droits et les libertés, les Droits de l’homme. La citoyenneté européenne semble marquée le pas dans le déséquilibre qui se fait jour entre ces deux termes, entre la liberté économique et la liberté politique. En réalité, de l’adhésion de la Grèce à l’UE à aujourd’hui, on est passé d’une Europe des nations, respectueuse de celles-ci, à une Europe intégrée, à tendance fédéraliste, sans chercher à prendre la mesure du fait de mettre à l’arrière plan des priorités économiques, la place de l’expression des peuples. 

Les institutions européennes se sont construites à cette image. Véritable « usine à gaz », elles contribuent à raison, dans ce contexte de crise, à renforcer le sentiment de défiance au regard de prise de décisions dont le citoyen ne distingue pas la chaine de responsabilité et où il peut peser. Il est assez remarquable de constater la difficulté à identifier comment s’opère, entre les différents organes de l’Union européenne, la séparation des pouvoirs. Le législatif et l’exécutif sont morcelés entre la commission européenne, le Parlement qui ne peut agir sans l‘aval de ce dernier, bien que l’on parle de codécision entre les deux, sous le poids du Conseil européen formé des chefs d’Etat, lui-même soumis au couple franco-allemand et dans le meilleur des cas à quelques autres grands Etats européens, sans parler de l’Eurogroupe, sorte de gouvernement déjà de la zone euro qui a eu un rôle central dans les injonctions faites à la Grèce de plus d’austérité à accepter, pour obtenir un nouveau plan d’aide. Tout cela sous une logique du droit communautaire qui s’impose par le haut aux lois internes des Etats.

La séparation des pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire, est pourtant ce principe en dehors duquel il n’y a pas de démocratie viable et de pouvoir politique légitime. C’est dire où nous en sommes !

C’est bien à ce déni de démocratie, non seulement vis-à-vis du peuple grec, mais des principes constitutifs de la démocratie elle-même à quoi nous avons assisté. C’est-à-dire des décisions qui ont essentiellement dépendues de quelques dirigeants européens sous domination d’un couple franco-allemand dont on sait qu’il est dominé par l’Allemagne et son orthodoxie, une commission européenne en toile de fond avec les injonctions de M. Juncker, une BCE qui donne le la et des agences de notation centrées sur les profits de quelques–uns qui appuient là où ça fait mal, avec un Parlement européen mis en scène pour parodie de démocratie. Un Parlement formé de groupes de députés élus représentant chaque pays membre, dont le fonctionnement veut que, si tous ceux qui représentent leur pays votent selon le choix de leur peuple contre une proposition, se la voient imposée par la majorité des autres, qui en bafoue le choix. Ce parlement est déjà à lui seul le symptôme d’un drame démocratique qui se joue sous nos yeux !

Il n’est pas non plus un hasard que les institutions de l’Europe se fédéralisent à l’image d’une Allemagne fédérale qui s’impose comme modèle de pensée, de façon très inquiétante : De son conservatisme néolibéral en passant par son alliance droite/gauche sous le signe d’un nationalisme économique assumé, à une société divisée sur le mode du multiculturalisme où on paye encore l’impôt aux religions et où Marx est culturellement identifié au diable.

 

Plus d’Europe démocratique ou le réveil de la bête immonde…

 

François Hollande propose un gouvernement européen de la Zone euro, proposition immédiatement reprise par Nicolas Sarkozy, dans le prolongement de la logique de dépossession des peuples de toute capacité à se faire entendre. Le candidat-président avait promis de renégocier tout ce fonctionnement avec le Traité de Lisbonne… Un déni de démocratie de plus.

Cette volonté politique de faire encore plus de l’Europe un instrument de domination économique sur les peuples européens confine à l’antagonisme au regard des prétentions démocratique de l’Europe ! Elle sera bientôt reconnue comme enfermant les peuples dans des décisions prises par quelques dirigeants politiques, complices d’une véritable dictature économique qui ne dit pas son nom et tue le politique, la démocratie avec lui. Mais attention que tout cela n’explose à la figure de ces ventres mous, avec une extrême droite qui ne peut sortir que renforcée à cet endroit, à faire jouer son populisme pour récupérer l’humiliation qu’a fait subir l’Europe au peuple grec, après que Tsipras ait cédé aux injonctions des financiers, donnant de l’extrême gauche une image ternie, voire discréditée dans son pays.

On en connait les conséquences : recul de l’âge de la retraite, milliards d’actifs bradés sur les services publics, hausse de la TVA de 13 à 23%, une règle d’or budgétaire qui met en réalité la Grèce sous la tutelle européenne. Un pays déjà sous le poids d’une dette de 180% de son PIB au bout de 6 ans de plans d’aide, en contrepartie d’une austérité qui l’appauvrit chaque jour un peu plus et l’enfonce dans la récession, et donc, l’impossibilité de relancer on économie. Un épisode qui ne sera sans doute pas sans effet politique sur les autres peuples européens.

Il y a là tous les signes des plus grands dangers, à commencer par celui d’un FN en France dont l’influence électorale s’envole, qui peut continuer son holdup sur les classes populaires, comme le mouvement s’en poursuit pour toute l’extrême droite en Europe. La nécessité devient impérieuse d’une réforme de l’Europe qui, si elle doit être plus politique, doit absolument inscrire dans ses modes de décision beaucoup plus l’expression de la volonté des peuples, à travers de nouveaux mécanismes associationnistes à réfléchir au plus vite, à travers un nouveau traité. On a cru pouvoir se passer des peuples et la Grèce vient de rappeler que ce sont eux qui auront, au bout du compte, d’une manière ou d’une autre, le dernier mot ! Mais…lequel ?

Guylain Chevrier



16 réactions


  • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 09:48

    "La nécessité devient impérieuse d’une réforme de l’Europe qui, si elle doit être plus politique, doit absolument inscrire dans ses modes de décision beaucoup plus l’expression de la volonté des peuples, à travers de nouveaux mécanismes associationnistes à réfléchir au plus vite, à travers un nouveau traité."

    L’UE ne peut être réformée sans l’’accord de tous les états membres, il faut l’unanimité, ce qui est quasiment impossible.

    Les traités de l’UE sont des traités économiques qui ne prennent pas en compte les peuples mais favorise l’expansion des oligarques de tous poils. Les peuples peuvent bien crever de faim ou de froid, l’UE s’en fout, seul compte le surendettement des pays afin de bien les tenir en laisse.

    L’UE est une dictature fédérale sans complexe qui anéantira toutes les nations qui la compose.La démocratie n’a aucun sens pour ses dirigeants qui montre bien le coté totalitaire de cette union bâtie sur le mensonge, passée en force malgré le NON des français et autres pays dont on a forcé le OUI.

    Le seul et unique moyen de la réformer est d’en sortir par l’ article 50 des traités européens, puis de rebâtir une nouvelle Europe des nations et des peuples.


  • Le p’tit Charles 20 juillet 2015 10:20

    Le problème de l’UE ou de tout autre nation est son système politique-véreux au service de la finance...La planète est tout simplement incontrôlable...c’est pourtant facile à voir il me semble.. ?


  • jakem jakem 20 juillet 2015 10:39

    Bon article de synthèse qui n’apporte rien de nouveau mais j’ai qd mm pris plaisir à le lire, et je veux réagir sur deux points :

    1- l’Untergefreiter ( sous-caporal) de l’Elysée voudrait hâter une espèce de fédéralisme à 3 ou 4 pour complexifier davantage une situation déjà bien embrouillée, et aucun de ses arguments ( en faveur de cette nouvelle prison) ne porte sur les masses de pognon à récupérer auprès des fraudeurs. Tout ce qu’il veut, c’est se simplifier la vie en laissant à d’autres le droit de faire des choix décisifs, et inventer de nouvelles instances où il pourra placer des mafieux-potes à lui.

    2- je n’ai jamais voté pour le FN, mais je pourrais le faire, et le ferai certainement au vu de ce qui se prépare. 
    A mon avis l’arrivée du FN au pouvoir ne serait pas une catastrophe, sauf pour les partis existants, donc essentiellement l’UMPS. Ca provoquerait leur implosion ou explosion et forcerait un nouvel environnement politique.
    Le FN ne supprimerait pas les élections, ne pourrait pas les supprimer, et l’alternance serait possible. Alors qu’actuellement aucune alternance n’est plus possible puisque tout est déterminé par l’eurokratur.

    Les différences entre la droite et la gauche existent toujours mais ne sont plus aussi nettes et déterminantes pour l’ensemble de la société.

    L’essentiel se joue à pour ou contre la France, l’europourriture, l’immigration croissante de populations ingérables et inassimilables sur fond de chômage persistant.


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 11:01

      @jakem

      Le FN ne veut pas sortir de l’UE mais veut renégocier les traités européens...comme Tsipras (lol).
      Dans le programme du FN il est clairement stipulé que le FN négociera avec l’UE via l’article 50, sauf que celui ci ne permet pas de négocier les traités européens mais de sortir de l’UE.Les négociations ne portent donc qu’en cas de Sortie de l’UE et le FN se moque sournoisement de ses électeurs.
      D’autres part au même chapitre de ce même programme, on peut lire que le FN veut créer un ministère de la souveraineté....ce qui démontre bien que le FN veut rester ans cette UE des maffieux.
      Ne trouvez vos pas ^paradoxal de vouloir créer un ministère de la souveraineté pour un pays souverain.
      Marine Lepen joue sur la carte anti UE comme l’on porte le masque de l’hypocrisie la plus infâme, elle trompe délibérément les électeurs du front avec des critique virulentes de l’UE mais ne veut en sortir et comme un Melenchon ou tTsipras, elle veut réformer l’UE.....Faut arrêter un peu de prendre les gens pour des C..s !

      Programme du FN, chapitre Europe  voir en bas de page la section « Positions », c’est tout bonnement effarent, le FN se fout du monde et certains en redemandent.


    • jakem jakem 20 juillet 2015 14:34

      @GrandGuignol Vous avez raison de rappeler la position incertaine voire hasardeuse du FN ; que par ailleurs je connais. Du moins approximativement puisque les intentions ne sont pas claires. On peut lire et entendre noir et blanc, gris clair et gris foncé, bleu roi et bleu marine ...

      Je préfèrerais voter pour une Alliance de gens résolument hostiles à l’europourriture, qui le disent et qui énoncent clairement leurs arguments, afin de recouvrer notre pleine souveraineté. Et je pourrais donner ma voix à une coalition de personnalités actuellement rangés à droite et à gauche s’ils s’entendaient sur un programme précis en annonçant les noms des futurs ministres et leurs feuilles de route. Et soutenant de manière indéfectible celui ou celle qu’ils auraient choisi-e pour être président-e.

      Laquelle alliance permettrait de nouveau de réelles alternatives politiques, donc aussi économiques ( en principe).

      Mais en 2017 il-y-aura certainement le choix entre le RoiSolex Bricoleur et la racaille de Neuilly ou l’autre type qui a trahi les idées gaullistes en servile collabo de Chirac. Il-y-aura p-être Bayrou, et Mélenchon et un Verdeux et un Ecarlate ( ou Pourpre).

      Les uns représentent l’UMPS ,qui nous a refilé l’hèRPeS, qui sont eurolâtres et eurofachos, comme tous les autres. Ou groupusculairement internationalistes ou euro-régionalistes, ce qui me révulse autant.

      Reste N. D-A, mais il n’a aucune chance.

      Bref : je pense que seul le FN est capable de créer un désordre de grande amplitude et de forcer, implicitement, à une recomposition politique. Qui serait, selon mon phantasme, plus honnête intellectuellement et fidèle aux courants de notre société.

      De toute façon la France perdra encore 5 ans ; elle risque même d’être définitivement perdue, institutionnellement, s’il ne passe pas des évènements exceptionnellement graves avant l’élection présidentielle.


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 16:26

      @jakem

      Le seul parti qui veut réellement sortir de l’UE , de l’euro et de l’OTAN est l’UPR qui se veut un parti de transition qui réunit justement des gens de droite et de gauche, qui n’est pas médiatisé et pour cause , il dénonce la construction Européenne et son emprise par les USA.
      Plus de 8 milles adhérents ( plus que les verts et le NPA réunis) et des milliers de sympathisants ( bientôt 40 000) sur la page facebook de l’UPR.

      Tous les jours de nouveaux adhérents viennent renforcer ce parti de la résistance Française qui ne cesse de croître malgré l’étouffement médiatique qu’il subit.

      Ses analyses et conférences à travers la France et diffusées sur internet sont de plus en plus vues et permettent aux gens de comprendre qui tire les ficelles au niveau national et aussi international, quels sont les stratégies politiques et l’influence des médias.
      Un véritable éveil politique qui s’adressent à l’intelligence des français sans langue de bois, au rassemblement des français et au retour de la souveraineté en se séparant de cette UE,de l’ euro et de l’OTAN.

      Depuis 8 ans ce parti n(a pas changer d’un iota dans ses propos, à vu toutes ses analyses confirmées, reste fidèle à un programme politique inspiré du CNR (conseil national de la résistance) qui est un retour aux acquis sociaux et à un démocratie du peuple via des référendum d’initiative populaire.
      La France est train de dissolver dans cette UE totalitaire, seul un rassemblement de tous les français dans un projet clair et net comme celui de l’UPR peut permettre une émancipation du peuple.

      C’est quand même autre chose que la nébuleuse du N...


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 16:29

      @GrandGuignol

      C’est quand même autre chose que la nébuleuse du FN... ( le F a disparu d’un coup à la publication !)..... smiley


    • leypanou 20 juillet 2015 18:54

      @GrandGuignol
      " Le seul parti qui veut réellement sortir de l’UE , de l’euro et de l’OTAN est l’UPR qui se veut un parti de transition qui réunit justement des gens de droite et de gauche, qui n’est pas médiatisé et pour cause , il dénonce la construction Européenne et son emprise par les USA. " : ce qui est en gras est une contre-vérité !!!


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 20:15

      @leypanou

      Oui je l’admet, d’autres partis plus petits que l’UPR sont contre les 3 monstres (UE, euro, OTAN) ; mais seul l’UPR a un projet pertinent, un programme réaliste et des collaborateurs de haut niveau tel Vincent Brousseau qui démontre dans ses conférences les incohérences de l’euro ( ex économiste durant 15 ans à la BCE) ou Régis Chamagne (ex colonel de l’armée de l’air) qui lui aussi dans ses conférences permet aux français de comprendre se qui se passe actuellement au sein de nos armées.

      Alors que d’autres sautent les étapes et se voient déjà en démocratie par tirage au sort qui mérite d’être approfondi et ne sera pas efficace avant bien des essais, l’UPR quand à lui ne se positionne pas dans des « si », « alors », « sinon si », l’UPR est clair et net et ce qu’il propose reflète ce qui fonctionne et en cela il représente le seul parti, avec un projet complet qui veut sortir de l’UE, l’Euro et l’OTAN qui rassemble les français de tous horizons et pas seulement des communistes ou autre parti engagé à droite ou à gauche.


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 20:22

      @GrandGuignol

      Correction :
      ou comme d’autres partis engagés à droite ou à gauche.


    • GrandGuignol GrandGuignol 20 juillet 2015 22:06

      @GrandGuignol

      Les liens plus haut dans mon commentaire renvoient tous sur le site principal de l’UPR.

      En espérant que ce coup ci ça marche :

      page facebook de l’UPR

      Analyses de fond

      Conférences

      Bonus : Programme de l’UPR


    • jakem jakem 20 juillet 2015 22:53

      @GrandGuignol Je connais l’UPR et apprécie énormément les analyses faites par F. Asselineau. Ce sont des modèles de constructions intellectuelles, le travail de recherche est remarquable et les raisonnements implacables.
       Je l’ai fait connaître à plusieurs personnes qui ne connaissaient mm pas son nom, comme moi avant que je ne l’apprenne sur le Net il-y-a 5 ans.

      Mais il-y-a un problème : le manque de charisme de M. Asselineau. Moi ça ne me dérange pas de voter pour un candidat jugé terne . Je ne veux pas d’un président hip-hop ni d’un agité du bocal comme l’Exécrable ni d’un motocycliste.

      Je ne l’ai pas cité ds mon com précédent parce que je ne sais pas s’il aura assez d’argent pour participer à la campagne. Et puis il-y-a le nombre de signatures !

      Il devrait changer de stratégie : laisser parler d’autres personnes ( il-y-avait déjà un autre type : une catastrophe !) et imiter Montebourg en s’installant sur des places, des squares, des bistrots.

      Apporter un tableau tripode avec le gros bloc de papier, faire des démonstrations en direct au lieu d’énoncer des chiffres, frapper les esprits !

      Faire ce que j’aimerais réaliser moi-même avec d’autres personnes : publier de petits livres pas chers ( chez Librio) décrivant chacun un ou deux aspects de l’europourriture. Et demander aux militants de les vendre. Et utiliser LeBonCoin.

      Et quid d’un rapprochement UPR et DLF ?


    • GrandGuignol GrandGuignol 21 juillet 2015 00:28

      @jakem

      Le charisme d’ Asselineau est plus réaliste, plus respectueux, plus intelligent que le charisme de clown, pleins de tics et de tocs d’un Sarkozy ou le charisme de l’autre mollusque Hollande .
      Je ne parlerai pas du charisme de Marine, son sourire figé, emblématique, représente à lui seul toute la pensée profonde que m’inspire le FN après avoir étudié de prés son programme farfelu et diviseur.

      C’est un autre charisme que celui de François Asselineau, le charisme de la profondeur des sujets et des analyses, le charisme de la vérité sur un système autodestructeur à court terme.
      Comme vous, apparemment, je ne cherche plus aucun charisme physique pour prendre conscience de l’information qui m’est proposé.

      Asselineau, ainsi que d’autres représentants de l ’UPR ,se déplacent de conférences en conférences , réalisent des interventions vidéos d’actualités toutes les 2 semaines qui rencontrent un vif succès, rédigent des analyses pointues sur le plan économique, géopolitique, etc.. les adhérents s’investissent à tous les niveaux bénévolement, tracts, porte à porte, organisations de conférence, affichages, vidéos, sensibilisations de l’entourage, blogs et sites qui partagent les analyses de l’UPR etc.. et ça commence sérieusement à porter ses fruits.

      Les adhésions augmentant, l’argent pour le développement de l’UPR ne cesse de croître. Plus d’adhérents donc plus de diffusion des idées, plus de rapprochement au niveau des maires et élus locaux. L’UPR sera présent dans toutes les régions pour les prochaines élections, la diffusion de son message sera alors amplifiée...

      Un rapprochement entre l’UPR et DLF ne peut s’opérer tant que M.Dupont ne voudra sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, lui aussi critique fort cette UE mais veut renégocier les traités, encore un qui croit que les gentils Juncker, Barroso, Draghi, Merkel, et Cie vont le laisser faire bien aimablement...


  • Ruut Ruut 20 juillet 2015 16:19

    En tout cas le cas grecque nous prouve une fois de plus la nuisance de l’Europe face aux valeurs Démocratiques.

    Quand a l’Euro le fait que sa valeur soit différent d’un pays a l’autre prouve son inefficacité.
    Le pouvoir d’achat sur 1000 euro en Belgique, en France, en Pologne etc... étant différent, la valeur de cette monnaie ne garantie rien.

    Même les salaires pour un travail identique sont différents.
    (je ne parle pas des impôts et taxes qui ne sont eux non plus pas homogénéisés) ce qui crée de la concurrence déloyale au sein même de la zone euro.


  • soi même 21 juillet 2015 00:58

    Encore un auteur qu n’a pas prit au sérieux certains avertissements qui dates de 1917...


  • Laurent 47 27 juillet 2015 12:18

    L’Europe n’a jamais existé que dans la tête des naïfs européens !

    Depuis la fin de la guerre, les Etats-Unis se sont évertués à créer en Europe un instrument économique et militaire, dans le but de contrer à tout prix la montée en puissance de la Russie.
    Nulle-part au monde, n’existe une fédération qui réunisse des pays aussi disparates et hétéroclites que ceux qui composent l’Europe !
    Une fédération ( comme les Etats-Unis, l’Allemagne, le Mexique, e.t.c. ) ne peut naitre qu’à partir d’un seul pays, sinon c’est l’échec assuré, compte-tenu des disparités de tous ordres.
    Mais le but caché des américains n’a jamais été de favoriser l’émergence d’un nouveau bloc économique. Au contraire !
    Les Etats-Unis nous présentent la Russie comme l’ennemi absolu, alors que dans le même temps, il y a des centaines d’entreprises américaines qui y sont installées ( comme 1200 entreprises française et 2000 entreprises allemandes d’ailleurs ).
    Spécialiste des coups tordus, Washington a organisé le putsch du Maïdan à Kiev, accusé sans preuves la Russie d’avoir envahi l’Ukraine et d’avoir abattu le MH17 de Malaysia Airlines, et continue d’accuser Moscou de massacrer de braves soldats ukrainiens ( les miliciens néo-nazis de Pravy Sektor ), ce qui est contesté par les observateurs de l’OSCE qui sont sur place !
    Mais on ne peut reprocher aux Etats-Unis de mentir, car un mensonge même énorme, quand il est cru par des crétins, devient une vérité ! ( on a pu en juger avec les « armes de destruction massive » de Saddam Hussein ).
    Washington n’a nullement l’intention de faire la guerre à Moscou ! Les Etats-Unis n’en ont tout simplement pas les moyens, sauf à vouloir se suicider !
    Mais ils ont réussi l’exploit d’enfoncer définitivement un coin entre la Communauté Européenne et la Russie, et cette dernière s’est tournée vers l’Asie !
    Mission accomplie !

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