lundi 14 juin 2010 - par christian

Retraites, dettes, exploitation de la peur collective aux bénéfices de quelques uns

Dettes des Etats, si vous n’avez pas encore compris, que ce sont les banques, qui vont en tirer les bénéfices (à court terme....), en demandant aux Etats de prendre dans votre poche, ce qui devrait servir à financer les études de vos enfants, la maison de retraite de vos parents, l’entretien de votre départementale ou nationale, c’est que vous ne lisez aucun journaux, ne regardez aucune TV, même Georges Sorros, le vieux Banquier Gourou de Wall Street , reconnait que les banques sont en train de spolier le bien public, c’est dire (Lire l’Express).
 
Mais notre gouvernement Français et nos gouvernements Européens sont toujours décidés à leur payer des taux d’intérêts faramineux qu’ils vont ponctionner sur leurs populations dociles, jusqu’à quand c’est à nous, vous d’en décider ! ( Relire ici mes précédents articles qui renvoyaient à F.Lordon)
 
Retraites, et bien là nous n’avons pas encore compris, car nos gouvernements bien aimés, nous serinent, avec des médias bien compatissant, que notre régime de répartition est en danger, et qu’il va falloir travailler plus pour le sauver (sauf que l’on fait comme si il y avait du travail et que celui-ci était garanti pour tous jusqu’à la retraite, un détail dont personne ne vous parle car c’est le détail qui tue !)
 
Comme il faut un sérieux déchiffrage sur ce dossier complexe si il en est ( ce que l’on vous fait croire dans les médias, en tout cas !) je vous renvoie donc au blog Dé-Chiffrages et à l’excellent article  Indécente dramatisation de la question des retraites.
 
Et voici en conclusion un rappel de l’auteur aux commentaire de son article
Pour s’en tenir aux seules pensions de retraite, et sans préjuger du financement de la dépendance et du renchérissement du coût de la santé dû au vieillissement, le problème se pose ainsi : coût des pensions en 2007 : 13% du PIB ; coût des pensions en 2020 : 14,4% du PIB, selon les calculs de la Commission européenne( Pour la France qui fait 2 fois mieux que l’Allemagne !). Cela revient à relever les cotisations retraites, en termes réels, d’environ 10% en treize ans, soit 0,7% par an. Etant entendu qu’il suffira ensuite de s’en tenir là jusqu’en 2060.

Faut-il absolument se faire peur pour ça ?

Bien entendu, on entend déjà les cris d’orfraie dénonçant cet insupportable prélèvement public sur la richesse produite. Qu’ils réfléchissent un peu avant de s’étrangler.
 
La seule question qui vaille est celle-ci :
est-il oui ou non indispensable de maintenir le pouvoir d’achat actuel des pensions de retraite, voire de le relever un peu pour certains ?
 
Si l’on répond « oui », la question subsidiaire vient d’elle-même.
Le prélèvement correspondant doit-il être effectué par un organisme public, sur la base d’accords collectifs entre partenaires sociaux, voire de lois débattues démocratiquement ?
 
Ou bien le prélèvement correspondant doit-il être effectué par des banques et des compagnies d’assurance privées, dans la transparence qui les caractérise – sans même parler de leur appréciation du risque financier ? (parlez en aux Anglais et Américains qui pour le coup, eux, non à ce jour, pour beaucoup, plus de retraites à cause justement du risque financier pris par les banques. Notes de Stop-War)
----------------------------------------------------
Au fait pensez-vous que les intérêts versés par nos gouvernements aux marchés financiers -donc principalement les banques (pris bien sur dans nos poches) serviront à payer les retraites des américains et autres anglo-saxons ?
 


10 réactions


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 juin 2010 10:12

    "Retraites, et bien là nous n’avons pas encore compris, car nos gouvernements bien aimés, nous serinent, avec des médias bien compatissant, que notre régime de répartition est en danger, et qu’il va falloir travailler plus pour le sauver"

    Il convient de cesser de considérer le concept de « retraite par répartition » comme un horizon indépassable et de remplacer ce concept par celui de l’instauration d’une Allocation Universelle transitoire suivie de la génération d’un Dividende Universel permanent et évolutif, « fonds de pension national » solidairement et collectivement géré par une structure spécifique, indépendante de l’État et représentative des citoyens-électeurs-contribuables, qui transformera l’actuel capitalisme en un Capitalisme Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    (cf.
    Mémoires présidentiels : 2012 - 2022)

    Bis repetita placent...
    La liberté d’expression permet aux « anti-capitalistes » et aux « anti fonds de pension », et cætera, de répéter inlassablement leurs mêmes antiennes rétrogrades, affirmations indémontrées et non étayées par des observations tangibles.
    Donc, n’en déplaise à beaucoup, la même liberté d’expression m’autorise également à répéter tout aussi inlassablement mes propres propositions progressistes.

    Un nanti capitaliste.


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 14 juin 2010 14:27

      parkway (xxx.xxx.xxx.169) 14 juin 13:36
      « crétin démocrate, salaud et fainéant de fonctionnaire »

      Quel réalisme dans votre auto-portrait !
      Bizarre, je ne vous voyais pas ainsi.


  • Alpo47 Alpo47 14 juin 2010 10:45

    L’effort de communication actuel des gouvernements, consiste à détourner l’attention des réalités économiques, qui sont ici, une grande injustice des prélèvements, qui fait que plus on est riche, et moins on paie proportionnellement, ainsi que gigantesques cadeaux aux entreprises et évasion fiscale, toujours des mêmes.
    Si un semblant de justice était rétabli sur ces sujets, nos comptes seraient quasi équilibrés.
     Mais ... chuuuuttt ... il ne faut pas en parler.

    Etant donné que ce gouvernement, est tout acquis aux privilégiés, il va jusqu’au bout de sa « mission » en prenant sur les salariés de la « classe moyenne », seule à encore payer des impôts, ou sur le système de redistribution, destiné aux plus modestes. Les « élites » pourront continuer à mener grand train.

    Si des réformes paraissent bien devoir s’imposer au système de retraite, celles envisagées ne vont pas dans le sens de l’intérêt des salariés, futur retraités.


  • georges 14 juin 2010 13:06

    pourquoi maugréer les banques et fonds de pension , celles la meme qui ont jusqu ici fait survivre notre « modèle » social a bout de souffle ?

    si on vivait en rapport avec ce qu on produit yaurait de grandes surprises dans ce pays !


    • Gabriel Gabriel 14 juin 2010 13:19

      pourquoi maugréer les banques et fonds de pension , celles la meme qui ont jusqu ici fait survivre notre « modèle » social a bout de souffle ?

       Vous voulez parler de celles la même qui on mis en faillite le système, qui pillent les etats et mettent à genoux les peuples ?

       si on vivait en rapport avec ce qu on produit yaurait de grandes surprises dans ce pays !

       Si on faisait les poches de tout l’argent volé, détourné par les financiers, les politiciens, il y aurait aussi de grandes surprises mais surtout beaucoup de déficits comblés !

      Vous êtes banquier pour dire des conneries pareilles ?

       


    • georges 14 juin 2010 13:40


       Vous voulez parler de celles la même qui on mis en faillite le système, qui pillent les etats et mettent à genoux les peuples ?

      si on a fabriquer ce systeme financier c est justement parce qu on avait pas les moyens de hausser notre niveau de vie par le travail . une arrogance qui se paiera cher . les banques pretent l argent ce sont vos politiciens qui l utilisent ..ceux la meme qui ne voient pas plus que l election d après

      moi quand j ai un euro j en depense pas 2 , j ai pas besoin d ipad , d ecran plat et de gps sur ma voiture , tous ces petits caprices de consommateurs qui ruinent les gens

       

       Si on faisait les poches de tout l’argent volé, détourné par les financiers, les politiciens, il y aurait aussi de grandes surprises mais surtout beaucoup de déficits comblés !

      Vous êtes banquier pour dire des conneries pareilles ?

      vous croyez au magot caché qui reglerait notre probleme de structure , muahh !


    • rastapopulo rastapopulo 14 juin 2010 15:38

      ça nage en plein anachronisme !

      C’est le manque d’industrie orchestré directement par les anglo-saxons qui provoque cette crise !

      Un comble.

      Elle est où cette société post-industrielle qui fonctionne tellement bien qu’elle nous a été vendu clés en main !!!! Quel pays va bien en délocalisant son industrie par manque de protectionnisme (contrôle de qualité social) ? J’attend ?

      L’économie politique (complétement abandonné depuis 30 ans avec le Tatchérisme abjecte et abscons) voulait un état entrepreneur avec des lignes de crédit sans intérêts pour l’investissement (non inflationniste et vecteur de confiance donc une honte d’astreindre l’état à oublier ce bien commun), un partage de technologie entre nation souveraine pour créer une dynamique,... 

      VOUS PAS alors venez pas vous plaindre de l’état de l’état de grâce !!!!!!!

      C’est un clochard avec vos conseilles d’abonner sa souveraineté économique (même pas contraire au dogme de l’inflation, c’est vous qui êtes contraire à ce dogme en ne distinguant pas les types de dépense de l’état pour ne pas qu’il ai éthiquement recours à la puissance que lui confère la poursuite du bine commun.

      Le privé ne rend pas de services publiques alloooooo.


  • georges 14 juin 2010 13:46

    parkway la violence c est vous qui sembler la souhaiter


    • rastapopulo rastapopulo 14 juin 2010 20:06

      Comment va Margareth et Pinochet ?

      Pas trop fâché que Hayek sape le rôle d’entrepreneur du politique (comme par hasard la nation n’a pas le droit d’entreprendre pour l’affaiblir), content de la financiarisation, enfin bref bien dans votre petite époque de 30 ans ou même les résultats de la privatisation, de la dérégulation et de la délocalisations sont mit sur le dos des nations !

      La rigueur est bonne pour les autres je suppose.


  • zelectron zelectron 14 juin 2010 19:59

    Je me demande pourquoi les gvts européens ne promulguent pas des lois d’exceptions en décidant prélever les bénéfices de toutes les banques (+ 15% pour la freinte) pour l’année cauchemardesque qu’elles nous ont fait subir. L’année prochaine elles ne seront pas inquiétées, mais je crains que les représentations nationales n’y fassent obstruction (lobbies)


Réagir