Rêvons un peu..., rêver c’est déjà ça
Existe-t-il un seul homme politique qui au moins une fois dans dans sa vie a dit sans ambages : je ne sais pas ?
Un monde sans guerres, sans lois, sans flics ni juges, bourreaux et prisons, sans hiérarchie, sans exploitation de la multitude au profit d’une minorité..., paraît impossible tant notre évolution ne dépasse pas le niveau des idées.
Bientôt aura lieu un événement civiqueà défaut d’être réellement démocratique : nous devrons donner le trône de nouveau vacant à un roi.
Pour cela nous ne devrions pas voter expressément ‘’pour un candidat’’ qui n’est qu’une image, celle qu’il essaie de renvoyer.
Pas plus que nous ne devrions voter ‘’pour des idées’’, elles n’ont exactement que la valeur que celle que lui accorde dans le secret de son cœur celui qui les professe.
Bien entendu voter ‘’par intérêt’’ ferait de nous des foutus vampires aspirant le suc du labeur collectif.
Notre monde nous semble-t-il fréquentable ? Si oui alors tout va bien ne changeons rien, nous sommes bien dans nos pompes et dans nos ors ; dans la négative que propose la plupart des candidats, et bien les mêmes choses que lors des campagnes électorales précédentes, promesses qui n’ont jamais été tenues, le grand Albert a dit qu’il était vain de vouloir changer le monde avec les mêmes modes de penser qui l’ont érigé ; il plus difficile de percevoir que ‘’vouloir’’ changer le monde est du même tonneau. Il n’y a pratiquement aucune différence entre une vedette du show-biz et un candidat au poste suprême, les deux rêvent de faire le buzz avec le micro sous les projecteurs.
Toutefois un candidat à la belle prestance qui aligne à la pelle des promesses qui, une fois élu, ne seront pas tenues, et/ou qui manifestement favorise délibérément une clientèle à laquelle il est redevable, devrait pouvoir être ‘’démocratiquement’’ démis de son mandat, et pour cela il faut une assemblée constituante composée de personnes désignées par un tirage au sort dont la mission, sans l’ingérence de l’État ou d’une autorité quelconque, sera d’écrire une nouvelle constitution ensuite soumise au référendum populaire.
Nous aimerions peut-être, loin de toute idée de grandeur chauvine et de promesses remises à plus tard, dire de notre pays : << ll y fait bon vivre, les gens sont en sécurité, tout le monde a du boulot et touche sa part de la richesse, personne ne dort dehors, personne n’est laissé sur la touche, chacun vit une vie faite de devoirs et de droits, sans contrainte d’aucune sorte fut-elle électronique dans une société solidaire. >>
Puisque notre évolution est insuffisante pour nous passez de lois, un certain nombre de mesures, soumises aux référendums populaires, pourraient être mises en place telles que :
- L’éducation des jeunes esprits en citoyens sains et donc responsables sera la mission première de l’école.
- Le devoir de l’armée sera exclusivement de défendre la population contre toute forme d’agression extérieure, les soldats prêteront serment dans ce sens et refuserons d’obéir à des ordres contraires à leur serment.
- Les agents des forces de l’ordre, également sous serment, seront les gardiens de la paix, leur rôle n’est pas de servir des intérêts particuliers fussent-ils politiques et/ou uniquement législatifs, mais de protéger démocratiquement les citoyens, quand à la justice, elle se préoccupera avant tout de la réparation des torts et de l’injustice avant que de punir.
- Sur les frontons des bâtiments publiques, sous notre devise républicaine ‘’LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ’’ un peu érodée par le temps pourrait être rajouté comme pour la souligner ‘’COLLABORATION ENTRAIDE PARTAGE’’, la liberté sans la collaboration, l’égalité sans l’entraide et la fraternité sans le partage n’ont aucun sens, juste des idées.
- Notre hymne national pourrait conserver sa musique entraînante, mais les paroles réécrites et choisies sur concourt pour en faire unn chant d’allégresse, notre drapeau au passé sanglant si lourd remplacé par un arc-en-ciel dont le vent mélangera les couleurs.
- ...
Vouloir imposer une vision du monde est ce qui ce fait actuellement, les ‘’y faut y’a ka’’ sont légions, devons-nous donc renoncer à un autre monde pour autant ? Un nouveau monde nous est inconnu sinon nouveau il ne le serait pas, mais nous avons la possibilité de ne plus faire ce qui l’empêcherait d’éclore.
Dans un climat de sécurité sociale nous redécouvrirons que nous avons une âme, quel que soit le sens que nous donnons à ce vocable et que la vie dans la Vie fait sens.
Certains me traiteront d’utopiste, or l’utopie est de croire qu’avec quelques ajustements nous pourrions continuer comme avant.