samedi 12 mai 2018 - par Home of nomad spirit

SAC A NŒUDS

L'Irak, la Syrie, le Yémen, le Liban, Israël, la Palestine et les pays du Maghreb – terres claniques encore et toujours dévolues aux djambias, couteau à lame courbe porté à la ceinture. Terre de contrastes où le sang est plus rouge qu'ailleurs. Où l'honneur vaut davantage qu'un passeport et où le progrès s'est fossilisé lors de la disparition du prophète Mohammed. Une contrée où la religion s'est statufiée, imperméable aux vents de sable, où les petits chefs témoignent d'une impéritie indélébile. Des siècles d'histoire figée par l'incapacité de ses responsables de conceptualiser un avenir autre que préhistorique entrecoupé de fulgurances parfois surprenantes mais de courte durée.

 

Certaines tentatives progressistes ont vu le jour avec la colonisation, appréciée par les uns et décriée par les tenants du pouvoir local, dépossédés du jour au lendemain de leurs prérogatives. Partout où se pose la main de l’homme pour faire sien un pouvoir convoité au nom du divin en créant dogmes et églises, le sang coule. Ces barbares à l’esprit imaginatif transforment la spiritualité en religion. Avec habileté et savoir faire ils s’approprient le résultat de ces démarches, considérés comme indispensable à leur politique d’expansion. Il s’agit, en l’occurrence, de promouvoir une domination pleine et entière sur la totalité des sujets d’une contrée ou d’un pays. Tous ceux ou celles qui ne se conforment pas au diktat des nouveaux leaders de la pensée sont pendus haut et court ou démembrés. Il y a toujours eu et il y aura toujours des grandes gueules, des hâbleurs au verbe haut, des assoiffés de pouvoir, des cyniques et des atrophiés de la tête qui naissent pour détruire ce qui vit. Le faible ou celui à la moralité douteuse y succombera.

 

 

La population, vu d’ailleurs, à distance de jugement raisonnable, pourrait se confondre avec un troupeau de moutons aux couleurs disparates, déambulant sur un terre-plein bourré d’électronique dans l'expectative d'un événement espéré. Cette marée humaine contemple avec perplexité, l'esprit vacillant, un tracteur carrossé par Gandini ou Vignale, rois des carrossiers italiens. Ils sont pourtant insensibles à la modernité et son évolution, parce que trop accrochés aux nostalgies du passé. Ces populations trop occupées à reproduire ce qui fut et à pérenniser les haines du non-sens, se divisent de plus en plus. Leurs désaccords ne sont que pelletées de terre jetée sur les tombes de l'ignorance. Il reste à souhaiter que ce monde en léthargie accouche d'un nouveau Gandhi qui leur fera toucher du doigt la différence entre « spiritualité et religion » et la différence qu'il y a entre une construction humaine et l’œuvre universelle. La haine de l'autre comme le préconisent certains Arabes, juifs ou intégristes de tous-ordres pour des raisons religieuses, territoriales, politique ou de pouvoir ne sont que des pentes savonneuses vers l'enfer où seuls les affûtés à la bêtise ont leur place. Grèves sauvages, perlées ou organisées, ce sont encore et toujours des batailles de pouvoir. Les syndicats vivent largement de l'aumône publique, publique dont ils se moquent éperdument. Quelques slogans aguicheurs faisant la part belle aux mensonges et demi-vérités sous la houlette de quelque partis en mal de visibilité. Des jeux parfois périlleux jouant souvent perdants, perdant.

 

 

Quant à l'Europe, continent corrompu et son avenir, il n'y a que le choix entre larmes et éclats de rire. Ce n'est qu'un agrégat de vieilles ménopausées vivant dans l'attente de leurs fins de mois. Les vingt sept protagonistes de cette belle pensée ont perdu leur honneur en baissant les bras et en partant à la soupe. Ils passent comme « chat sur braises » sur leurs responsabilités face l'espoir des habitants de l'union. Toujours ce bien-être attribué à quelques-uns au détriment de ceux qui attendent depuis des décennies que justice leur soit rendue. Voir cette Europe, mine historique au passé glorieux à défaut de vertueux, plier bagage en se vendant corps et âme à la spéculation financière, est lamentable. Corruption et pingrerie, les deux tenants de la politique bruxelloise, confortent l'exaspération et le dégoût de la jeunesse pour la politique. Dans peu de temps l'horizon du continent témoignera de ses fissures et de son incapacité à relever les incohérences absconses des nationalismes d'un autre temps. Tergiversations et duplicités sont les comportements qui feront éclater l'Europe et donneront des béquilles aux paralytiques et des images pieuses aux aveugles.

 

L'action, à part la gréve, histoire de casser son jouet dans un accès de nerfs, n'est pas à l'ordre du jour. Les jeux favoris de la société résident dans la critique – « être contre » est devenu un job à plein temps pour ceux qui perdent les élections. Pour la première fois depuis bien longtemps la France a un président qui dit ce qu'il fait et qui fait ce qu'il dit. Le monde, impressionné par la vision géostratégique et la maîtrise des dossiers du nouveau locataire de l’Élisée, salue l'avènement. Sauf les Fsrançais, qui marinent dans un salmigondis de réflexions plus spécieuses les unes que les autres, coachés par un troupeau de politiciens aveuglés et guidés par un ego en béton armé. Ils sont, de surcroît, emberlificotés dans des contradictions superfétatoires.

 

 

Les jeux sont faits. L’avilissement de l’individu est programmé. Une poignée d'émules du Dr.Fol Amour se décide déjà à organiser l'assistanat mondialisé. Une puissance financière démesurée alliée à une technique hors du commun, régie par l’informatique en évolution constante et de toute la panoplie des intelligences artificielles au service de quelque nabab seront, demain, la camisole de force de ceux qui seront appelés à défendre les dictatures du progrès. Tout est fait pour que l’homme n’ait plus à réfléchir, qu'il n'ait qu'à poser

 

 

le doigt sur une touche et cliquer pour obtenir la réalisation de ses envies. Le but non avoué est de l'isoler, de favoriser ses habitudes vers le moindre effort et de briser ainsi toute velléité de résistance.Transformer l’agneau en parfait exécutant le moment venu. Toutes les facilités d’existence sont mises à sa disposition, le smartphone pour appeler la personne en face de soi, la voiture autonome qui évite toute concentration à son conducteur, les jeux électroniques pour s'abrutir, les clubs de rencontre pour la baise sans émotion et la domotique pour avoir le temps de vivre l'ennui. Tous les ingrédients susceptibles d'amortir la capacité intellectuelle sont réunis et concourent à préparer l'individu au monde virtuel de demain. L'Homme se faufile dans une abstraction qui l'éloigne de son propre combat.Il reste néanmoins un noyau d'irréductibles éclairés qui fuient l'inutile et cultivent leurs valeurs dans la sérénité, loin, très loin des accros au « whatSapp » cet élément qui consiste à parler à ceux qui n'ont pas envie de vous entendre, sous prétexte que cela n'est pas cher.

 

 

 

N.B.- L'Homme du futur, cette chose en gestation dans l'esprit du docteur Fol Amour se divisera probablement, par nécessité, en trois catégories. La valetaille, toujours considérée quantité négligeable, subira certainement les affres de l’obéissance par impulsion électromagnétique. Cette catégorie de futurs zombies sera éduqué pour livrer des combats, des révolutions ou exécutions sommaires et seront soumis à des dictateurs en herbe, actuellement en formation. Le corps intermédiaire ou travailleurs à pensée décalée sous contrôle informatique, sera à disposition d’un service d'élite aux pleins pouvoirs. C'est le retour vers monde imaginé par des Göring, des Goebbels, des Mengele ou des Himmler. Des ombres a la cervelle boursouflée, des malades mentaux à l’esprit effrité par une ignorance crasse. Des ombres se servant du populisme comme marche-pied pour accéder aux gloires éphémères. Un peu partout ces individus prennent la parole pour distiller le poison de la haine et font des émules auprès des irréfléchis, guère au courant des conséquences que pourraient induire de semblables discours à terme. L'Humanité est ainsi faite. Elle combat ses meilleures idées pour donner libre cours à ses phantasmes destructeurs. Une vraie vie de scorpion.

 



5 réactions


  • sls0 sls0 12 mai 2018 21:56

    Je n’ai pas lu jusqu’au bout, un peu trop incohérent pour ma part et du coup je me focalise sur les fautes d’orthographe.

    Du coup je n’ai rien à dire sur le fond.

  • zygzornifle zygzornifle 13 mai 2018 09:59

    Ha vivement qu’ils rentrent dans l’Europe , on en a besoin, ils deviendront des chances pour l’Europe ....


  • Le421... Refuznik !! Le421 13 mai 2018 16:03

    Pour la première fois depuis bien longtemps la France a un président qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit.

    Voilà.
    J’ai compris.
    Quelques analyses valables et des contre-vérités criantes.

    Pour ma part, je n’ai pas de surprise. Je savais que j’allais me faire baiser par ce banquier.


  • Tzecoatl Claude Simon 14 mai 2018 15:54

    Toujours un supplément d’âme chez Home of nomad spirit, ça rend le remue-ménage de boue plaisant à lire.


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