samedi 16 février 2019 - par Jacques-Robert SIMON

Sexe et évolution

Certains organismes se divisent en deux cellules filles identiques à la cellule mère, c’est la reproduction par clonage. Ce mécanisme est bien plus efficace que la reproduction sexuée pour assurer une descendance nombreuse ! Pourquoi la Nature l’a t-elle très majoritairement abandonnée ? Pourquoi l’ère post-moderne s’achemine-t-elle de nouveau vers le clonage ?

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 La Terre est âgée de 4,6 milliards d’années. La croûte terrestre s’est ensuite refroidie et de l’eau a pu se condenser. Lavoisier nommait l’eau « l’agent favori de la nature ». De fait, l’eau constitue un système complexe élémentaire qui met en évidence des phénomènes coopératifs : l’établissement d’une liaison hydrogène entre l’oxygène d’une molécule et l’hydrogène d’une autre change l’état de polarisation des deux molécules du couple et promeut la formation d’autres liaisons hydrogène, conduisant ensuite à des agrégats ordonnés. L’eau est souvent considérée comme étant constituée de morceaux de glace ‘flottant’ dans de l’eau moins ordonnée. Les phénomènes coopératifs sont indispensables à l’apparition de la vie ; l’eau peut être ainsi considérée, du point de vue de la Chimie, comme la plus rudimentaire des formes de vie.

 Au sein du milieu aqueux, une vie plus achevée a tôt fait d’apparaître : archéobactéries, algues bleues… Les brins d’ADN (le chromosome) ne sont pas inclus par une membrane, il n’y a pas de noyau contrairement à la quasi-totalité des autres organismes vivants qui apparaîtront par la suite. Archéobactéries et algues bleues constituent les premières étapes de la vie proprement dite, elles apparaissent il y a environ 4 milliards d’années. Leur reproduction se fait par bipartition, ce mécanisme conduit à deux individus génétiquement identiques à l’organisme d’origine. Les cyanobactéries n'ont pas de reproduction sexuée même si des échanges de matériel génétique entre bactéries sont possibles. Le clonage, la division d’une cellule mère en deux cellules filles identiques, va constituer le mode de reproduction des organismes vivants pendant des milliards d’année mais il ne permet guère l’évolution, l’apparition de mutants mieux adaptés aux conditions externes, plus performants, plus à même de créer des collectivités.

 Des microbes chlorophylliens apparurent qui étaient capables de transformer le dioxyde de carbone (CO2) en sucres et en oxygène permettant de changer radicalement la nature chimique de l’atmosphère terrestre. Grâce à l’oxygène atmosphérique dissous dans l’eau, la nature des cellules changent et gagnent en complexité. Les sucres engendrés peuvent être dégradés en présence d’oxygène en fournissant des quantités d’énergie impossibles à obtenir par les cellules jusqu’alors. Il y a environ 1 milliard d’années, naissent les cellules à noyau, grandes consommatrices d’énergie, elles permettront un mode révolutionnaire de reproduction avec une entité qualifiée de mâle et une autre qualifiée de femelle. Le sexe est entré dans la Nature. Cette introduction va conduire à une explosion inédite de la biodiversité et favoriser grandement l’évolution de l’ensemble des espèces vivantes. De l’ordre de 1 milliard d’espèces vont être engendrées, seul environ 1% d’entre elles subsiste encore de nos jours.

 Les mammifères apparaissent il y a 300 millions d’années, suivront les primates 250 millions d’années plus tard, puis un singe bipède Lucy vieux de 3,2 millions d’années et enfin le premier hominidé du genre Homo datant de 2,8 millions d’années. L’Homo sapiens, toujours doté de la reproduction sexuée, apparaîtra finalement il y a environ 300 000 ans.

 La sélection sexuelle n’existe, évidemment, qu’à la condition que les deux sexes de l’espèce soient distinguables. Les femelles sont censées choisir ce qu’elles pensent être le mâle le plus performant pour avoir des descendants optimisés selon ses critères. La probabilité d’avoir, grâce à l’union, une vie plus sûre, moins sujette aux aléas, plus propice aux plaisirs, intervient sans nul doute dans le pari fait.

 La reproduction sexuée avec 23 paires de chromosomes chez l’Homme conduit à un peu plus de 8 millions de combinaisons possibles. Mais des échanges de segments de chromosomes peuvent intervenir durant la division cellulaire, alors le nombre de cellules reproductrices différentes peut être considéré comme presque infini. Tous les individus sont donc uniques et normalement irremplaçables !

 La Nature aime la diversité car elle permit la survie de l’espèce en cas de difficultés imprévues (ou prévisibles). L’utilisation d’un couple homme-femme est particulièrement indiquée dans ce but. Encore faut-il qu’ils acceptent de s’accoupler en donnant les meilleures chances à leur futur rejeton. La génitalité des hommes varie quelque peu entre frénétique et obsessionnelle tandis que le désir féminin est complexe, fragile souvent fugace. Une dissymétrie offre-demande est souvent observée : admettons pour simplifier que c’est la femme qui opte pour un mâle reproducteur plutôt que pour un autre. Par quoi est-elle attirée : l’allure, son prestige, le caractère posé, la sécurité qu’il dégage, un regard dominateur, un sourire, la pilosité… ? Les paramètres sont multiples et s’enchevêtrent mais la décision est vitale pas seulement pour elle, mais aussi pour l’espèce. Les descendants de celles qui se trompent auront affaire à la sélection naturelle qui ne fait guère de quartier. Mais « Le problème, c’est que les gens intelligents sont pleins de doutes alors que les personnes stupides sont pleines de certitudes. ».  

 Avant ces préoccupations, l’Homme moderne a quitté l’Afrique il y a plus de 100 000 ans avec une très faible troupe, quelques milliers d’individus tout au plus. La sélection n’est pas seulement naturelle, au sens du plus ‘fort’, ou sexuelle, au sens du plus attrayant, elle concerne aussi les groupes et leur puissance respective. La force d’une collectivité réside bien plus dans sa cohérence, que l’on peut appeler solidarité, qu’en la qualité de ses membres pris individuellement. Cette sélection par le mécanisme de la puissance de groupe s’est illustrée massivement très tôt : lorsque les Homo sapiens ont gagné l'Europe, le continent était peuplé par l'homme de Neandertal : quinze mille ans plus tard, celui-ci avait disparu. Homo sapiens fit alors son chemin pour peupler le reste du monde et une différenciation entre groupes humains (blancs, jaunes, noirs…) se produisit à cause d’une longue séparation géographique entre les peuplements due probablement à un épisode glaciaire.

 Des ‘races’ furent postulées pour décrire des classifications internes à l’espèce humaine. Au sein de ces supposées ‘races’, des territoires plus ou moins grands chapeautés par une élite se sont dessinés afin d’organiser le travail dans un système hiérarchique pyramidal. Dans une telle structure, la fécondité d’un couple, son comportement, ses habitudes, ses pensées se fondent presque totalement dans un tout, même si certains tentent plus que d’autres de résister, et peu à peu le comportement individuel est gommé pour ne plus laisser significativement subsister que les aspects collectifs. La coercition et l’éducation sont deux des moyens possibles de rendre semblables des individus qui ne le sont pas : « Seuls les fous et les solitaires peuvent se permettre d'être eux-mêmes. »

 L’homme, en tant qu’entité sexuelle, est plutôt nuisible si l’on souhaite obtenir une descendance nombreuse si on le compare au clonage. Les cellules les plus simples se sont perpétuées durant des milliards d’années par ce biais sans évolution très importante. La reproduction sexuée est par contre fort utile pour obtenir une grande biodiversité, d’ailleurs la plupart des organismes vivants ont adopté ce mode de reproduction. Mais lorsque la vie en très grands groupes l’emporte sur celle au sein d’un noyau familial, d’autres mécanismes se mettent en place pour lesquels les gènes, leurs mutations et la sélection naturelle n’ont que des effets secondaires, la pression sociale et les moyens de communication deviennent prédominants.

 Les sociétés dites hautement développées maîtrisent techniquement leur fécondité, d’une façon énergique comme lors de la politique de l’enfant unique en Chine, ou plus indirectement en offrant aux femmes des alternatives à leur rôle traditionnel. L’interruption volontaire de Grossesse (IVG), la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA) permettent d’influer considérablement sur la hauteur et le type de fécondité d’une population sans que la Biologie y soit pour quoi que ce soit. Dans cette optique, la place de l’homme tend à disparaître, ou à s’atténuer considérablement, indépendamment de tout précepte philosophique, moral ou sociétal. L’homme n’a plus besoin d’assurer la diversité puisque c’est l’uniformité qui est souhaitée. La biologie moléculaire va encore beaucoup plus loin dans cette direction car, avec les ciseaux moléculaires, les génomes synthétiques, la gestation en sacs plastique, c’est d’aussi la femme dont on pourra se passer.

 Le post-Homo sapiens régnera seul, seul maître du vide.

 



38 réactions


  • Arogavox Arogavox 16 février 2019 10:55

    Belle conclusion ! ... dont je privilégierai le sens « au pied de la lettre ». Le singulier masculin de l’expression « post-Homo sapiens » pouvant, en français, désigner aussi un être de sexe féminin. A terme, il ne resterait plus qu’un seul être : plus aucune différence, plus d’altérité, la solitude infinie du vide !

       

     Rien de surprenant à ce résultat : la vanité (de la ’logique’ aristocratique  du pouvoir des « meilleurs ») est vaine et mène au vide !

     ( Démonstration : dès lors que des « meilleurs » font disparaître, d’une façon ou d’une autre, un pourcentage de non-meilleurs, en réitérant ce phénomène sur chaque population ainsi épurée, la population initiale finira par être réduite à un seul être ... dont la motivation à s’avérer « meilleur » est réduite à néant  comment être meilleur que soi-même ?)


    • Arogavox Arogavox 16 février 2019 11:00

      citation : « Du contrat social  » de Jean-Jacques Rousseau

       Livre II Chapitre 2.3 Si la volonté générale peut errer

      « Si, quand le peuple suffisamment informé délibère, les citoyens n’avaient aucune communication entre eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale, et la délibération serait toujours bonne. Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l’État : on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votants que d’hommes, mais seulement autant que d’associations. Les différences deviennent moins nombreuses et donnent un résultat moins général. Enfin quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de volonté générale, et l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier. »


    • Arogavox Arogavox 16 février 2019 11:28

      Autre approche, datant aussi du siècle des Lumières, et cette fois mathématique plutôt que intuitive :

      "... Exiger au contraire une plus grande pluralité, et statuer que si elle n’est pas obtenue, on remettra l’affaire à la décision d’un autre Tribunal ... "

      voir : http://classiques.uqac.ca/classiques/condorcet/Essai_application_discours_p reliminaire/discours_preliminaire.pdf


    • Alren Alren 16 février 2019 16:45

      @Arogavox

      Tout cela relève d’un pur fantasme !!!

      Les femmes ont besoin des hommes pour leur équilibre psychique ainsi que d’une vie en société.

      Elles veulent majoritairement des enfants et que ces enfants aient un père pour les aider à les élever.

      Les hommes ont besoin des femmes pour leur équilibre psychique ainsi que d’une vie en société.

      Et pas seulement pour satisfaire leurs besoins sexuels. On a vu, durant la guerre de 14-18, combien il était important pour les poilus au repos de voir des femmes et de leur parler, simplement.


      La parthogenèse a été supplantée par la reproduction sexuée pour les multicellulaires parce que cela permettait en croisant les lignées, une plus rapide élimination des gènes pathogènes.

      Les monocellulaires, en particulier les bactéries qui se multiplient par scissiparité, utilisent l’échange d’ADN pour résister à un environnement hostile notamment aux antibiotiques.

      Ce phénomène est très efficace mais ne peut être utilisé par les pluricellulaires.


      Qu’il ne naisse plus d’enfants trisomiques ou porteurs d’une maladie génétique orpheline et donc incurable est le souhait de tout parent. Si la biologie permet de corriger les gamètes pour créer une lignée saine, ce sera une bonne chose pour l’humanité tout entière.


      Mais le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley n’est pas pour demain et se heurterait sans nul doute à une opposition éthique de nos descendants.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 16 février 2019 17:26

      @Arogavox
      C’est tout à fait vrai, la logique des ’meilleurs’ est un non-sens.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 16 février 2019 17:29

      @Arogavox
      Merci pour votre référence que j’ai soigneusement recopiée.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 16 février 2019 17:33

      @Alren
      J’espère avec vous que le « Meilleur des mondes » n’est pas pour demain, il y a toutefois un risque.
      Je cite dans mon texte l’échange de morceaux d’ADN dans le cas de la scissiparité.


    • Arogavox Arogavox 16 février 2019 17:42

      @Alren
      « créer une lignée saine »  ?
       Parole digne des Dieux, ou d’agnostiques qui ne doutent de rien ?
       On voit en attendant comment ça se met en musique ! : https://youtu.be/Zak97chxpPM


  • Étirév 16 février 2019 11:07

    Le bienfaisant soleil qui nous éclaire aujourd’hui, qui nous donne la chaleur et la lumière, a commencé à régner dans notre milieu cosmique au début de la période tertiaire. Depuis ce temps, il est le principe qui génère la vie à la surface terrestre.
    Aussi, le premier acte de l’astre jeune qui allait rayonner sur la Terre fut de jeter dans l’atmosphère un gaz nouveau : l’Oxygène, que Priestley appelle « l’air de feu ».
    L’oxygène, en même temps, créait un liquide, l’eau qui commença alors à tomber sur la planète, déjà vieille et à y former ce qu’on appelle « l’eau douce » pour la distinguer des liquides antérieurs, avec lesquels elle vint se mélanger.
    Dans les liquides qui avaient déjà arrosé la Terre, le soufre, le chlore, l’iode, etc... dominaient et ce sont ces liquides qui s’étaient déjà déversés dans les réservoirs qui devinrent les océans ; ils en remplissaient le fond quand l’eau tomba et s’y mêla.
    Quant aux liquides des anciens cycles solaires de la Terre, ils se confinèrent dans les sources profondent alors que l’eau, plus récente, vint occuper la surface terrestre.
    La molécule qui résulte de la combinaison de deux radiations d’oxygène est de l’ozone. L’ozone est un composé d’oxygène, mais il n’est pas son état « naissant », il en est un état moléculaire : l’état « naissant » de l’oxygène, c’est le courant électrique.
    Pour que la molécule d’ozone soit devenue le germe de la substance organique il a fallu d’abord, qu’elle se formât. La déviation des courants semble nécessaire pour que le phénomène chimique apparaisse, car, si les courants se rencontrent en ligne droite et se choquent avec une certaine force, c’est le phénomène lumière qui apparaît, et non pas la combinaison moléculaire.
    Cette propriété que possède la radiation de se dévier était connue des anciens. C’est la déviation des atomes que Lucrèce appelait « clinamen ».
    De plus, il a fallu qu’à un moment donné de l’existence de notre planète, la radiation solaire ait rencontré une radiation d’oxygène négatif dans un milieu chimique propre à engendrer le plasma organique.
    Comment a-t-elle rencontré cette radiation, ou ce courant d’électricité négative ? Quel est le milieu chimique dans lequel cette rencontre a du se faire pour qu’elle soit arrivée, comme conséquence dernière, à former un plasma vivant ?
    L’origine de la radiation négative ne peut exister que dans la décomposition des métaux alcalins et l’eau (lorsqu’elle est alcaline).
    Or, nous trouvons dans ces deux sources de décomposition un fait singulier, c’est que, justement, les métaux alcalins terreux décomposent eux-mêmes l’eau à froid.
    L’action électro-chimique de l’eau, indispensable à la genèse primitive des êtres organisés est mentionnée dans toutes les écritures de l’antiquité : « Et spiritus Dei ferebatur super aqua », dit la Bible. L’esprit de Dieu était porté sur les eaux. Or, nous verrons plus loin que c’est le courant radiant d’oxygène que l’antiquité désigne toujours par les mots « Esprit de Dieu ».
    Quant à cette affirmation biblique : « Dieu créa l’homme du limon de la terre », c’est l’expression d’un fait exacte qu’il faut traduire ainsi, en langage moderne : le courant radiant d’oxygène créa, dans la terre humide, la matière organique qui, en se développant, devint l’homme.

    Le Soleil, l’eau et la Genèse primitive


    • JC_Lavau JC_Lavau 16 février 2019 11:20

      @Étirév a déjà touché le fond depuis des années, mais continue à creuser.


    • Gollum Gollum 16 février 2019 12:13

      @JC_Lavau

      Le plus intrigant est que je me demande d’où elle sort toutes ces conneries... De ses rêves torrides de la nuit ? Car tout ce qu’elle nous sort je ne l’avais jamais vu avant... Quelqu’un a une idée ?

      En attendant je comprends qu’elle puisse séduire la fée carabosse, la seule d’ailleurs qui prenne Vérité à l’envers au sérieux...

      Vérité à l’envers.. smiley Un vrai lapsus freudien qui dévoile sa personnalité profonde..


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 16 février 2019 17:36

      @Étirév
      Votre texte est très poétique avec toutefois des éléments chimiquement critiquables.


  • troletbuse troletbuse 16 février 2019 11:43

    Pour l’évolution du sexe, rien de tel que le Viagra smiley


  • Loatse Loatse 16 février 2019 12:01

    Je ne voudrais pas être pessimiste, mais observant autour de moi de plus en plus de problématiques liées à la reproduction (et cela quelques soient les techniques utilisées pour y pallier) ; j’entrevois plus un avenir plus ou moins lointain dans lequel notre espèce disparaitra progressivement, plus ou moins vite selon ses capacités à résister à diverses agressions pouvant affecter son système reproductif...

    En cause : les facteurs environnementaux : rivières et lacs pollués aux rejets domestiques, industriels, agricoles (pesticides, engrais chimiques)... des océans de déchets plastiques dans les mers, qui contaminent la chaine alimentaire, et ce, les rejets dans celles ci des eaux contaminées par des coriums (fukushima) que l’on ne sait comment récupérer... idem pour l’air que nous respirons.

    Les espèces animales disparaissent. Nous, nous pensons échapper à ce phénomène or il n’est pire prédateur pour l’homme du XXIème siècle que l’homme...

    Je me demande parfois si nous même ne sommes pas à obsolescence programmée.. Evidemment, cette hypothèse impliquerait de remettre en questions certain dogme et là c’est pas gagné... ;)


  • alinea alinea 16 février 2019 13:01

    On va se cloner parce qu’on est arrivé au sommet de la perfection, c’est dire si on a mis la barre haute !!


  • Francis, agnotologue JL 16 février 2019 13:16

    ’’La biologie moléculaire va encore beaucoup plus loin dans cette direction car, avec les ciseaux moléculaires, les génomes synthétiques, la gestation en sacs plastique, c’est d’aussi la femme dont on pourra se passer.’’

     

    Pourquoi seulement la femme ? Il vous faut dire : c’est de l’utérus dont on pourra se passer, et plus largement, des gonades. Donc, pourquoi pas des mâles ? Vous voulez une guerre d’extermination entre les sexes ?

     

     smiley


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 février 2019 14:29

    Pauvres clones. La planète peuplées de clowns tristes et arrogants. Il es parfoir rassurants de nous savoir mortels.


  • JPCiron JPCiron 16 février 2019 21:27

    Bonjour,


    Vous nous faites visiter un bien intéressant monde qui se situe au-dehors de notre ’bulle’ sociétale traditionnelle.


    Au-dedans, une étrange uniformité variée se développe de par le conformisme social... car, immanquablement, chacun se considérera unique et spécial... et se différenciera de par son look ’original’, ou un tatoo ’rare’...


    La sélection sociale supplantera temporairement celle ’naturelle’ de ceux vivant en subordination aux contingences du monde ’réel’ extérieur. Cette sélection sociale fonctionnera tant que la bulle sociale sera alimentée, au besoin en détruisant tout ce qui l’entoure.

    Cependant, notre ’bulle’ est bien fragile. Quand l’alimentation montrera des signes de faiblesse, l’adaptation sera rude ! En fait, quasi personne ne sera plus adapté au monde ’réel’ extérieur. La variété apparente n’étant que superficielle, basée sur des critères internes à la ’bulle’.

    .


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 17 février 2019 08:55

      @JPCiron
      Je me force à espérer que l’Homme sera plus intelligent que cupide et qu’il mettra fin à une course vers l’abime. C’est possible avec les citoyens, ce n’est pas gagné.


  • Le Gaïagénaire 17 février 2019 22:00

    @ l’auteur,

    « Le clonage, la division d’une cellule mère en deux cellules filles identiques, va constituer le mode de reproduction des organismes vivants pendant des milliards d’année mais il ne permet guère l’évolution, »

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-femmes-et-les-hommes-sont-208107#forum5314679
     

    L’ADN mitochondrial est de souche matriarcale...et se transmet INTÉGRALEMENT.

     
    CQFD


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 février 2019 08:04

      @Le Gaïagénaire
      Je pense que votre indication n’annule pas ce qui j’écris.
      Wikipédia :

      Les mitochondries sont des organites présents présents depuis environ deux milliards d’années. Au cours de l’évolution, les mitochondries ont conservé leur propre génome très réduit par rapport à celui d’une bactérie.


    • Le Gaïagénaire 18 février 2019 19:22

      @Jacques-Robert SIMON 18 février 08:04

      Ce ne sont pas les mâles qui se reproduisent mais les mitochondries matriarcales qui, elles, n’évoluent pas.

      Ce n’est pas le nom du géniteur l’important mais celui de la lignée matriarcale.

      L’important c’est le moteur, par la carrosserie.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 18 février 2019 20:35

      @Le Gaïagénaire
      Ceci est compatible avec ma réponse antérieure.


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