jeudi 5 avril 2012 - par Echo

Si banqueroute universelle il y a !

Alors il faudra bien admettre que tout aura été fait pour nous y mener.

Alors que la Finance semble se relever provisoirement et à tâtons, nous pouvons discerner une stratégie politique mondiale qui, elle, ne cesse d'avancer méthodiquement ses pions. Sous les cafouillages économiques qui lui donnent un air de chaos, on devine la trame d’un scénario dont le dernier chapitre, déjà écrit, nous promet une mise sous le joug d’un ultime « T.I.N.A.* » soigneusement cadenassé.

Nous sommes plongés dans une situation extrême qui ne doit rien au hasard ou à une imperfection cachée du système. Ce qui veut dire que rien n’évoluera vers une sortie de crise, parce qu’un système capable de générer des catastrophes financières si propices au déploiement du libéralisme s’avère politiquement efficient et productif.

En conséquence, les ravages économiques et sociaux du marasme financier sont à classer comme dommages collatéraux d’une entreprise politique visant à imposer une gouvernance mondiale.

La fin justifie les moyens, et cette fin nous achemine vers un "libéralisme totalitaire" qui n’a que faire de nos petites préoccupations populistes.

Seul espoir : il faut que les Peuples soient avertis que le capitalisme a suivi une évolution qui révèle, enfin ouvertement, sa nature irrévocablement antidémocratique.

Mais pour parvenir à cela, il est nécessaire de restaurer un journalisme honnête et soucieux de l’intérêt général, car, selon ces critères, cette profession n’est actuellement pas digne de nous informer.

Aujourd’hui, la mission du journaliste est de nous présenter une actualité régurgitée nous imposant l’évidence que c’est l’économie, autorégulée, qui dirige le monde et impose ses règles d’or aux politiques nationales. Cette profession, pourtant très bien informée, oublie juste de nous révéler que l’autorégulation est un mythe destiné à cacher qu’il y a des hommes aux commandes du système. Le journaliste zélé, ne manquera jamais de nous rétorquer que chercher à savoir qui sont ces hommes est une curiosité irrationnelle, et que si complot il y a, il est le fait de la seule autorégulation sacrée.

Amen !

*T.I.N.A. : There is no alternative. Slogan comminatoire ayant soutenu la propagande néolibérale de Margaret Thatcher.



19 réactions


  • devphil30 devphil30 5 avril 2012 10:04

    Entièrement d’accord.

    Voila pourquoi l’info sur internet doit circuler 
    Voila pourquoi Mélenchon doit passer 


    Philippe

    • Nums Nums 5 avril 2012 10:35

      Je suis d’accord Philippe, mais j’irai plus loin :


      Voilà pourquoi nous devons nous lever ! 

      Nous défendre tout simplement !

      Une poignée d’individus pourtant de la même espèce que la nôtre nous a déclaré la guerre.

      On me répondra : tu veux la révolution ? Le chaos gros malin ? Non ! Mais de toutes façons, le chaos on nous l’amène tout doucement de manière sournoise jusqu’au très probable futur grand choc qui ne sera pas le fruit du hasard, de la faute à pas de chance !

      J’ai 34 ans et ça fait bien cinq ans que j’ai décidé que je n’aurai pas d’enfants parce que je considère que ça n’est pas raisonnable et ce dans l’intérêt de mes enfants que je n’aurai pas.

      Ils ont le chiffre mais nous avons le nombre ! 

      Seulement, 99% des 99% sont soit endormis, soit n’ont pas le courage de se lever. Ils le feront mais quand il sera trop tard !

      Nous avons un exemple de ce qui nous attend à 3000 bornes de chez nous chez nos frères et soeurs Grecs. 

      Il est plus que temps de se réveiller...

    • Marc Bruxman 5 avril 2012 19:52

      Avec son programme au pére Meluche on va rire s’il est élu. Cela aménera l’ultralibéralisme à grande vitesse voyez vous. La France ne pourra plus emprunter et au bout de quelques mois ben on fera comme les grecs on en appellera au FMI.

      Meluche le sait très bien, il ne veut pas être élu et il sait qu’il ne le sera pas. En attendant, il engrange... C’est la démocratie, parait il.

      Mais comme il y a plus de cons que de gens instruits, la démocratie donne aussi cela...


    • 3615_anon 3615_anon 5 avril 2012 20:06

      Bien dit Nums !


  • robin 5 avril 2012 10:48
    Si banqueroute universelle
    il y a !

    Alors il faudra bien admettre que tout aura été fait pour nous y mener.

     ----------------------------------------------
    Evidemment, il faut bien que les conditions soient réunies pour donner l’impression que l’antéchrist futur faux sauveur de l’humanité devra balayer tout les méchants avant d’établir un « gentil » nouvel ordre mondial.........Qui in fine sera plus impitoyable que toutes dictatures jamais établies par des humains.

    Le pire, c’est que j’aimerais pouvoir dire que ce que je viens d’écrire est une monstrueuse billevesée d’illuminé, mais plus les choses avancent dans la folie, plus j’ai peur que ce ne soit pas le cas.




















  • robin 5 avril 2012 10:51

    Je recommence pour cause de bug dans la matrice (lol ! )

    Si banqueroute universelle
    il y a !

    Alors il faudra bien admettre que tout aura été fait pour nous y mener

    Evidemment, il faut bien que les conditions soient réunies pour pouvoir présenter l’antéchrist comme (faux) sauveur de l’humanité.

    J’aimerais pouvoir affirmer que ce que je viens de dire est une monstrueuse bêtise, mais
    plus les choses évoluent dans la folie, plus j’ai peur d’avoir raison.



  • Acid World Acid World 5 avril 2012 13:18

    Arrêter la machine avant que la guerre n’arrive, ça n’a rien de facile. Car elle arrivera.


  • Claude Courty Claudec 5 avril 2012 18:03

    Comme tout individu est premier responsable de lui-même dans la société, chaque nation l’est face au reste du monde. Avant de gloser sur l’économie mondiale, préoccupons-nous donc de celle que nous vivons au quotidien et positivons.

    Positiver, voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide, continuer de lutter contre l’adversité d’où qu’elle vienne, c’est voter Sarkozy.

    Refuser de voir jetés aux orties les efforts faits par tous les citoyens depuis 5 ans pour réformer ce qui en a besoin, en dépit de crises mondiales d’une ampleur sans précédents se succédant et de partis et syndicats agissant comme si elles n’existaient pas, c’est voter Sarkozy.

    Voter Sarkozy, ce n’est pas agir par peur, c’est être réaliste, tenir compte de la conjoncture, des efforts accomplis et du chemin parcouru depuis cinq ans en dépit des pires obstacles.

    Les français savent bien qu’au lendemain d’une élection perdue par la droite :

    - Reviendra le temps des générosités irresponsables.

    - Qu’il y aura la queue aux guichets des banques. Et les riches ne seront pas les seuls à la faire. Nombreux seront ceux qui ayant économisé durant toute une vie de travail craindront à juste titre de voir sombrer leur épargne, aussi modeste soit-elle (voir ce qui se passe, au grand jour, dans les pays européens en détresse).

    - Qu’aux mains de politiciens n’ayant pas d’autre expérience que celle des tribunes, et d’autres pratiques que la démagogie, la France perdra sa crédibilité internationale et ses appuis les plus précieux ; verra sa note financière immédiatement dégradée et son avenir économique et social compromis d’autant plus.

    - Que la formation d’un nouveau gouvernement sera des plus problématiques et qu’il sera en tout état de cause englué par les luttes que se livreront ses composantes, dans des circonstances où l’union sera pourtant plus que jamais requise. Quelles que soient ses opinions, qui peut en effet raisonnablement imaginer voir rassemblés et durablement travailler ensemble : au sein même de leur parti, Hollande, Aubry, Royal, Fabius, Valls, etc. et à l’extérieur, Mélenchon, Joly et quelques autres ?

    - Que la France sera sans défense face à la crise qui perdure et menace de s’amplifier.

    De quoi rappeler d’autres temps de crises politiques paralysantes, dues aux luttes des partis.

    Puissent les électeurs indécis (de même que les autres) s’en souvenir, faute de quoi les nouvelles difficultés qui nous attendent risquent fort de nous être fatales.


    • Susanoo ! Susanoo 5 avril 2012 22:20

      La plupart des Agoravoxiens vont te dire : Toi t’es un fou !
      Mais moi je vais dire que t’es on ne peut plus réaliste !
      Voter Sarko !


  • Nums Nums 5 avril 2012 18:17

    « Voter Sarkozy, ce n’est pas agir par peur, c’est être réaliste, tenir compte de la conjoncture, des efforts accomplis et du chemin parcouru depuis cinq ans en dépit des pires obstacles. »


     « verra sa note financière immédiatement dégradée et son avenir économique et social compromis d’autant plus.  »


    C’est dingue d’écrire des trucs pareils...

  • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 5 avril 2012 18:19
    • La pauvreté absolue diminue dans le monde ; malgré l’augmentation de la population.
    • Le BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), on un taux de croissance de plus ou moins 8% annuel.

    Tout cela, grâce à la mondialisation, au libre échange !

    Vous semblez préférer la dictature.

    Mais ce n’est pas en manipulant des oxymores tel que « libéralisme totalitaire » que vous allez changer la réalité des choses

    La liberté vous fait peur. Pour moi, elle est un droit imprescriptible, pilier des Droits de l’Homme.

    Le XXème siècle a déjà connu la plus effroyable barbarie que vous appelez de vos vœux (communisme ou nazisme).

    Heureusement qu’il y aura toujours des personnes courageuses pour résister. Et, la réalité ayant toujours le dessus, vos idéaux s’effondreront dans la misère qu’ils auront créés (cf. URSS, Chili, Venezuela, Corée du Nord, Cuba, Égypte, Tunisie...).

    Le problème, c’est qu’avant de s’effondrer, il y aura eu un bain de sang causé par votre folie meurtrière.

    « Quand ont bloque les marchandises aux frontières, ce sont les armées qui passent » Frédéric Bastiat.


    • PapaDop PapaDop 5 avril 2012 23:40

       « Tout cela, grâce à la mondialisation, au libre échange ! »

       Oui ,et à l’épuisement presque total des ressources .


  • Marc Bruxman 5 avril 2012 19:50

    L’état dépense trop, mais l’état fait du cofidis. Il emprunte sur les marchés pour payer des dépenses inutiles. L’état ne veut pas le comprendre, le citoyen ne veut pas le comprendre non plus. Alors on laisse filer et le mois d’après il fait un cofidis plus gros.

    Un jour, Cofidis ne prétera plus et l’état sera en banqueroute. Alors l’état fera les ajustements dans la douleur. Les politiques accuseront les capitalistes et resteront au pouvoir la restructuration sera forcée cela ne sera pas de leur faute. Incroyable mais pourtant vrai !

    La banqueroute arrives à coup sur, celui qui sera élu cette fois ci ne tiendra pas jusqu’en 2017. Mais la vie continuera.


  • lloreen 5 avril 2012 20:07

    Au cas où vous ne le sauriez pas , je vous informe que les tribus indiennes n’ont jamais connu l’argent .
    Alors la banqueroute concerne peut-être les banques et le portefeuille virtuel de bon nombre de personnes mais en ce qui me concerne, je n’ai jamais eu de facture ni d’un champ, ni d’un arbre.


  • soubise 5 avril 2012 20:26

    Eh, Claudec !!! et ta soeur !


  • lloreen 5 avril 2012 22:36

    à claudec
    Si vous éprouvez le besoin d’être gouverné, ne parlez pas en mon nom s’il vous plaît.


  • Anonymous Republic Punisher Anonymous Republic Punisher 6 avril 2012 02:19

    SI Mélenchon ne passe pas on est mal !!!!


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