Soutien à la vidéaste Virginie Vota, accusée à tort d’être « devenue woke »
La dissidence française de droite est coutumière de querelles, d'accusations, de ces "clashs" comme le disent les intéressés qui semblent s'y complaire. Comme l'affirmait à juste titre Paul-Éric Blanrue en 2015, ils consacrent plus d'efforts à s'invectiver mutuellement qu'à combattre le Système. Mais que les lecteurs de droite se rassurent : c'est le pendant exact de ce que l'on trouve dans les milieux dissidents de gauche où anars, communistes, syndicalistes et situationnistes s'entre-anathématisent allègrement. Tous n'entrent bien sûr pas dans cette catégorie, il se trouve de rares penseurs de bon sens tant dans la droite radicale que dans la gauche radicale. Mais ceux-là sont les plus à même de devenir des cibles privilégiées des éléments les plus radicaux de leur propre camp, du fait même de leur réflexion qui est antinomique avec l'agitation et la surenchère, propres, hélas, aux milieux anti-système. Notre collectif dissident en fait lui-même les frais régulièrement : critiqué pour ses positions souverainistes et conservatrices par la gauchosphère, pour son socialisme économique et ses positionnement anti-impérialiste par la droitosphère… "Woke" et "facho" sont deux mots fourre-tout, genres d'anathèmes laïcs, qu'emploient respectivement les radicaux de droite et de gauche pour désigner tout adversaire et toute personnalité de leur propre camp qui dévie quelque peu de l'orthodoxie idéologique.
La youtubeuse de droite Virginie Vota, qui s'était toujours tenue au-dessus de ces querelles intestines de son camp, s'est ainsi retrouvée au cœur d'une petite tempête au sein du microcosme national-catholique après la publication d'une vidéo longue de 15 minutes titrée : "Je ne suis plus antiféministe". Pour une partie de son auditoire majoritairement de droite, ces propos ont sonné comme une apostasie et un ralliement au wokisme. Bien qu'une grande partie du public ait compris le fond de son propos, des milliers de réactions négatives ont été notées chez la partie insatisfaite, certains affirmant qu'à l'instar de toutes les femmes elle était dénuée de réelles convictions, d'autres qu'elle était une infiltrée dès le départ, et d'autres enfin que la suite logique après un tel reniement était – nous citons – d'ouvrir un compte Onlyfans (l'on rappellera ici qu'il est quand-même question d'une jeune maman…). Bref, de l'élégance pure, au point que l'intéressée s'est vue obligée de désactiver les commentaires sur ses réseaux sociaux et de publier un communiqué explicatif sur ses propos… des propos qui pourtant étaient limpides à toute oreille sachant écouter et à tout œil ayant visionné le contenu entier.
Afin de préciser en quoi ce sentiment de trahison est infondé, il est nécessaire de comprendre pourquoi ces propos ont été ressentis comme tels. Et pour cela, il faut brièvement retracer le parcours de la vidéaste en question.
Virginie Vota est née en 1987 dans un milieu prolétaire franco-italien du sud-ouest. À seulement 37 ans, elle a eu plusieurs vies entre l'écriture, le mannequinat, la photographie, le journalisme, tout en ayant exercé parallèlement des métiers manuels et administratifs, ce qui lui a conféré une connaissance aigue des conditions de travail en France. Diagnostiquée HPI, elle a effectué des études supérieures dans des domaines variés, de l'histoire de l'art au droit, dans un souci assumé de polymathie. C'est toutefois en littérature qu'elle s'est spécialisée à un niveau académique avec des travaux sur la littérature française du XVIIIème siècle et le préromantisme. Également attirée par la politique et portée par de sincères convictions chrétiennes et patriotiques, la jeune écrivaine s'est lancée à partir de 2015 dans une entreprise de déconstruction de la propagande moderne par des articles de journaux et surtout via la plateforme YouTube où, malgré son introversion et sa neuro-divergence revendiquées, elle est parvenue à fédérer une communauté de 100 000 abonnés. Ses vidéos touchent à l'ensemble des sujets actuels de société (immigration, géopolitique, précarité), avec une prédilection pour les rapports de genre et les questions liées à la famille. La dénonciation des incohérences et de l'imposture philosophique du féminisme sous un angle catholique et traditionaliste a en effet été une constante de sa démarche. Mais si elle s'inscrivait clairement dans une vision paradigmatique de droite légitimiste (selon la définition de Rémond), Virginie Vota – qui affirme abhorrer le terme d'influenceuse auquel elle préfère celui de vidéaste politique – s'est attachée à ne pas restreindre son discours à un public déjà acquis et à vulgariser la pensée traditionaliste et nationaliste pour une audience plus large, issue d'autres horizons politiques et religieux, voire apolitique. Après une pause de plusieurs années consécutive à sa maternité, elle a effectué un retour partiel sur YouTube avec des contenus moins politiques et touchant davantage à la philosophie, au développement personnel et à la littérature. C'est dans ce contexte que s'inscrit la vidéo à l'origine de la récente polémique.
L'on conçoit aisément la valeur politique (et le goût amer pour son auditoire) qu'aurait le revirement à 180° d'une figure de proue de l'antiféminisme francophone décidant soudainement de rejoindre le féminisme woke. Ce serait l'équivalent d'un ralliement du Dr. Fauci aux antivax, ou à celui de Maia Sandu à la Russie… Cependant, en l'occurrence, il n'est rien de tel, dès lors qu'on ne se fie pas au seul titre volontairement accrocheur de la vidéo.
Que dit-elle précisément dans sa vidéo ? Après avoir présenté son parcours intellectuel et ses prises de positions passées, la jeune femme explique les raisons qui l'ont amenée à changer de perspective et surtout les points sur lesquels ce changement s'est effectué. Deux axes principaux sous-tendent son raisonnement : la condition de mère et d'épouse dans le monde moderne, et les rapports de genre dans ce qui devrait être un patriarcat éclairé.
Est évoquée en premier lieu la "charge mentale" qu'implique la gestion d'un foyer, surtout lorsque celle-ci est couplée avec l'exercice d'un métier, la femme ayant alors deux emplois au lieu d'un. La rhétorique ("charge mentale", "invisibilisation des tâches domestiques") est clairement empruntée au féminisme. Mais tout le bon sens de la vidéaste consiste à user de ce constat commun au féminisme pour réclamer non pas la castration de l'homme européen et sa réduction au rôle de "househusband", mais au contraire à considérer que le métier de mère au foyer devrait être reconnu comme tel par les institutions puisqu'il s'agit d'un travail à plein temps. On est bien loin du wokisme, ici, dans la mesure où les seuls partis à avoir proposé une telle reconnaissance sont l'Action Française, Civitas et le FN (avant l'arrivée au pouvoir de Marine Le Pen, cela va sans dire…). Les féministes de gauche considèrent en effet qu'une telle mesure serait une façon détournée de renvoyer la femme à ses fourneaux et l'empêcher de "s'émanciper" par le travail. Or, la position de Mlle. Vota consiste justement à affirmer qu'une salariée aliénée dans un travail abrutissant aux ordres d'un patron exploiteur n'est nullement plus libre qu'une femme qui se dévoue volontairement à la gestion du foyer familial. Si elle parle bien de "discrimination", ce n'est pas le patriarcat qu'elle met en cause, mais bien plutôt le modèle occidental actuel qui, sous couvert d'émanciper les femmes, les a aliénées au salariat, ce qui débouche sur une situation paradoxale – qui serait cocasse si elle n'était dramatique – dans laquelle elles sont deux fois plus sollicitées qu'avant : à la fois par leurs occupations professionnelles, et par la gestion du foyer, qui reste majoritairement de leur fait.
Notons en sus que le lien entre féminisme et capitalisme ne relève pas d'un complotisme de bas étage, a fortiori lorsque l'on voit des multinationales comme Disney, Netflix ou Ubisoft promouvoir ces idées dites "révolutionnaires" (ce qui devrait en soi suffire à mettre la puce à l'oreille de tout esprit lucide, tant il est incongru qu'un groupe dominant soutienne des idées subversives, sauf si celles-ci arrangent ses intérêts… auquel cas elles ne sont par définition plus subversives). Mais bien avant le wokisme soutenu par les GAFAM, John Rockefeller avait lui-même admis avoir financé des organisations féministes afin que le marché du travail s'ouvre à cette nouvelle main d'œuvre corvéable que représentaient les femmes. C'est ainsi que pensant lutter pour plus de droits, ces féministes sincères ont combattu pour davantage d'asservissement. Dans le jargon internet, on appelle cela "servir de donut" à quelqu'un : en l'occurrence au grand capital et au consumérisme.
Or, Mlle. Vota ne dit pas autre chose. Partant d'un constat commun avec le féminisme, elle en propose néanmoins des solutions différentes : la reconnaissance professionnelle et la rémunération des mères au foyer pour ce qui est un travail à plein temps.
Ont également été évoquées des problématiques typiquement féminines que sont le post-partum et ce que les psychologues appellent le "regret maternel". Faute d'une explication pédagogique sur ce terme technique (ici, l'intéressée a commis une erreur de communication à notre sens), celui-ci a été naturellement mal interprété par un public majoritairement attaché aux valeurs familiales qui a pu y voir un rejet du principe de maternité et de la vie de famille, ce qui, venant d'une jeune mère, serait effectivement choquant. Or, encore une fois, il n'est rien de tel. Cela n'aurait d'ailleurs pas de sens au vu du message principal de sa vidéo qui consiste précisément à valoriser la condition de mère et à en demander l'institutionnalisation.
En psychologie, ce que l'on appelle le "regret maternel" est en vérité un état de lassitude et de frustration qui survient chez la mère dans les premiers âges de l'enfant, surtout dans les cas où celle-ci est seule à s'en occuper et ne reçoit pas le soutien nécessaire dans cette tâche. Dans l'immense majorité des cas, ces femmes aiment profondément leur enfant – d'où le fait qu'elles s'en occupent avec une telle diligence (les mères distantes ou non-aimantes sont en fait les moins à même de développer cet état psychologique). Leur état résulte simplement de la fatigue occasionnée par les soins d'un enfant en bas âge, couplée à une frustration due au manque de soutien dans ces soins.
À la lumière d'une analyse anthropologique comparative, il s'agit d'un trouble plutôt sociologique que psychologique. Il s'observe en effet majoritairement dans la société occidentale moderne qui a la particularité d'être atomisée et individualiste. Dans les autres sociétés (93% de l'espèce humaine, donc), les jeunes mères reçoivent l'aide sinon de leurs partenaires, du moins de leurs parents, beaux-parents, frères et sœurs, clan, etc. En Occident, où les tissus communautaires et les solidarités organiques ont été – délibérément ou non, c'est une autre question – détruits au cours du siècle précédent, les individus se retrouvent atomisés et livrés à eux-mêmes : plus libres, certes, mais aussi plus vulnérables. Une jeune maman non-bourgeoise (n'ayant donc pas les moyens de louer les services de nounous ou de filles au pair) ne pourra donc compter que sur elle-même et l'éventuel soutien de son partenaire : or, si cela même fait défaut, l'on se retrouve dès lors sur un terreau favorable au développement de ce trouble, surtout si ces tâches s'ajoutent à l'exercice d'une activité professionnelle…
C'est tout ce qu'a voulu exprimer la jeune vidéaste par ses propos, s'éloignant en effet d'un certain antiféminisme bourgeois aux accents pseudo-réactionnaires qui considère qu'une fois la graine plantée le père n'a plus à s'occuper de l'enfant, sauf pour la discipline et la formation, et que le soin est la vocation exclusive de la mère. Affirmer qu'il s'agit d'une posture caricaturale et moralement injuste n'est en rien woke. Cela se tient même parfaitement d'un point de vue conservateur. L'argument phare du courant pro-vie – que nous partageons au demeurant – vise à affirmer que le monopole féminin pour décider ou non d'un avortement constitue une injustice car, selon l'expression consacrée : "un enfant se fait à deux". Or, ce qui vaut pour la conception vaut a fortiori pour l'éducation.
Justement, le dernier sujet a être traité par la jeune femme, et celui qui a déclenché le plus de passions, a trait aux rapports de genre tels que l'autrice les envisage à l'aune de sa distanciation d'avec l'antiféminisme national-catholique bourgeois classique.
Voyons donc à quel point sa nouvelle vision est "woke". Non seulement reconnaît-elle la différence d'ordre essentielle entre hommes et femmes, mais encore prône-t-elle la complémentarité de leurs rôles dans la société comme dans la famille – une vision foncièrement traditionaliste, s'il en est. Elle considère néanmoins qu'il doit exister entre eux une égalité juridique complète, et qu'à défaut d'une contribution strictement égalitaire aux tâches domestiques, il est souhaitable que les hommes contribuent à alléger le fardeau de leurs compagnes a fortiori lorsqu'il y a des enfants et que ces tâches s'en trouvent démultipliées.
Cette position, considérée comme "woke" par la frange la plus droitière relève en fait d'un conservatisme éclairé que nous ne saurions qu'approuver. Le féminisme et le masculinisme sont en ce sens deux faces rivales mais exactement semblables d'un seul médaillon, ayant pour point commun de vouloir régenter le fonctionnement des familles jusque dans leur intimité au nom de postures idéologiques arbitraires. Ainsi, une militante féministe scandinave (le nom nous en échappe, veuillez excuser cet accès d'oubli sélectif) avait-elle proposé la mise en place de "compteurs" de tâches domestiques au sein des foyers et une taxe punitive pour les ménages coupables de lèse-égalité. A contrario, le néo-masculinisme à la façon d'Andrew Tate considère comme honteux pour un homme d'effectuer et même de savoir effectuer certaines tâches dévolues traditionnellement aux femmes. D'un côté, comme de l'autre, nous avons affaire à des postures caricaturales, et, disons-le, un peu simiesques.
Le conservatisme éclairé et transpartisan, prôné par notre youtubeuse, apparaît ici comme une voie de bon sens : loin d'être déconstruites et vilipendées, les conceptions traditionnelles du genre sont reconnues et sanctuarisées, mais l'on veille à ce qu'elles soient appliquées avec modération et sans ces surenchères dogmatiques qui leur font perdre en crédit. C'est peu ou prou la vision qui a cours en Russie et dans les pays de l'Est où les foyers sont organisés en grande majorité sur un modèle traditionnel, mais sans un strict normativisme égalitaire ou inégalitaire des tâches qui ferait office de cinquième évangile. De ce fait, les rodomontades des féministes et des masculinistes occidentaux y sont regardées avec une certaine moquerie bien justifiée, tant elles dénotent la perte de repères d'une société dans laquelle les valeurs ne s'affirment plus que par la surenchère et la posture idéologique, faute d'authenticité et de spontanéité.
Si nous avons pris le parti de rédiger cet article en faveur de Mlle. Vota, c'est à la fois par sympathie pour une penseuse de bon sens au sein de la droite française (denrée assez rare pour que le fait soit souligné), et parce que ses nouvelles prises de positions reflètent globalement les nôtres. Un conservatisme rationnel et équilibré plutôt que reposant sur une base dogmatique religieuse qui en ferait un repoussoir pour les personnes non-croyantes ou non-droitistes. Que des figures de droite ouvrent les yeux sur le fait que la ligne national-bourgeoise est philosophiquement intenable et sur le fait que les esprits européens ne sauraient plus guère être régis par des superstitions d'un autre âge et d'une autre aire géographique, voilà qui est une chose à saluer.
Il est à noter, à ce propos, que des études sociologiques comparatives ont été menées sur les familles de RDA et de RFA. Alors même que les femmes ouest-allemandes pratiquaient ce que l'on nomme le modèle des "3K" (Küche, Kinder, Kirche), c'est en RDA que le taux de fécondité était le plus élevé et que les femmes étaient les plus épanouies d'après ces études indépendantes.
Contrairement à l'Europe de l'Ouest, le socialisme des pays de l'Est était en effet loin d'être anti-familial. La condition de mère y était même fortement valorisée, avec des primes à la naissance, des congés maternité rémunérés jusqu'à un an (ils ne sont que de seize semaines dans la France actuelle…), et des horaires de travail aménagés pour les mères de famille. Dans ces pays où l'athéisme d'État faisait office de dogme officieux, cette valorisation de la famille nucléaire et du rôle des parents ne procédait bien sûr pas de considérations religieuses, mais d'une vision pragmatique dans laquelle la famille faisait figure de vivier de futurs défenseurs de la patrie, ce qui justifiait qu'elle soit une priorité politique et que tout soit fait pour garantir leur équilibre. Ainsi, l'avortement et le divorce, bien qu'autorisés par la loi, étaient-ils assez mal considérés socialement en URSS, ce qui relèverait de l'hérésie selon les standards de la gauche occidentale actuelle. Cette vision d'un traditionalisme rationalisé et pragmatique nous semble être la meilleure option face aux écueils que sont le féminisme déconstructeur et la masculinisme caricatural.
Quelques nuances méritent cependant d'être apportées aux déclarations de la jeune youtubeuse. La mise en place d'un tel modèle ne peut qu'être consécutive à une restructuration à la fois politique, sociale et morale de notre pays. En effet, l'instaurer dans la France actuelle aurait pour conséquence d'amplifier davantage l'appel d'air auprès des pays du Sud global et de donner lieu à une immigration massive et assumée de peuplement. En France même, c'est dans les territoires les plus pauvres et culturellement hétérogènes que s'observerait un pic de fécondité dans l'objectif de prétendre à ce statut de mère au foyer et aux rémunérations afférentes. Cela augurerait pour le pays d'un bouleversement civilisationnel endémique et irréversible. Un tel programme familialiste est en revanche parfaitement adapté aux pays culturellement homogènes et contrôlant leurs frontières. Tel a notamment été le cas de la Hongrie où la politique nataliste de Viktor Orban a porté ses fruits avec un accroissement démographique notable.
En conclusion, à l'adresse des personnes qui ont pu s'offusquer à tort de l'évolution idéologique de Mlle. Vota, nous rappellerons les propos de ce chef amérindien qui disait à ses hommes durant la conquête américaine : "Si vous perdez les femmes de la tribu, vous perdrez la tribu", signifiant par là que l'unité de corps et l'harmonie au sein des foyers étaient les clefs de la survie de leur ethnie. Or, toutes proportions gardées, la position des Européens traditionalistes et patriotes actuels est assez semblable à celle des Amérindiens des siècles précédents : faisant face à la fois à des pressions horizontales d'un flux constant de peuplement exogène non-voulu, et aux pressions verticales d'une élite globaliste et progressiste qui a déclaré la guerre a tout ce qui leur est cher et sacré. Dans ces conditions, les familles apparaissent comme les premiers jalons, comme l'avant-garde, de la résistance civilisationnelle. Il est dès lors vital que la concorde et l'amour y règnent. Face aux offensives de toutes parts, les hommes authentiquement traditionnels ont de ce fait un devoir d'exemplarité auprès de leurs épouses, de leurs enfants, de l'Histoire enfin, celui de faire mentir le narratif selon lequel la famille traditionnelle serait une source d'asservissement tandis que la société moderne serait un gage de liberté.
"Alek"