lundi 18 octobre 2021 - par C BARRATIER

St Martin d’Ardèche, camp d’ados avec les Bresson, Courbis, Haug, Vieilledent, etc

 

Jean Bresson, René Bresson, Robert Courbis, Claudine Haug, Nadia Vieilledent, Raoul Payan, je cherche à vous joindre pour vous avoir au moins au téléphone.

Jean Bresson, René Bresson, Robert Courbis, Claudine Haug, Nadia Vieilledent, Raoul Payan, je cherche à vous joindre pour vous avoir au moins au téléphone.

Où êtes vous ? Je suis à Chessy les Mines dans le Rhône (Claude barratier 06 84 30 86 86 )

Je voulais retrouver Robert Courbis, animateur spéléo du camp, qui doit savoir si à St Marcel on a bien trouvé la rivière souterraine, ce que j’ai cru comprendre dans un film de FR3, Faut pas rêver, l’Ardèche grandeur nature.

 J’ai donc ’appelé le 30 juin 2021 Michèle Maurin aux Vans qui a comme moi conservé son numéro de téléphone fixe. Je l’avais bien connue ainsi que son mari Raymond.

 Elle me renvoya vers Claudine Bricard également aux Vans.

 

Claudine, vous l’avez connue, je l’ai entendue avec plaisir au téléphone ce mois de mai 2021.

Claudine : « Il faut qu’on se encontre aux Vans » avec des photos.

Je sais que j’ai des photos avec Claudine en spéléo et peut être à Richemale ou à la. Pastière, nos campements dans les gorges de l’Ardèche.

Ce sera finalement organisé avec Lélou Compère, et Renée Compère, la veuve de Jean Claude Ariente hélas décédé, Michèle Maurin, Alain Bricard, Roland Dumas, et peut être Raoul Payan, devenu Chirurgien à Grenoble

Le souvenir commun des moniteurs des neuf années où je dirigeais le camp était qu’ils avaient appris la pédagogie à St Martin. Ils appréciaient mon exigence forte alliée à une écoute et une grande bienveillance. Il est vrai qu’à l’Ecole normale, lors de nos précieux apprentissages, nous avions des enfants de 11 ans au plus. Les ados, c’est autre chose.

Je n’ai vu depuis ces années soixante que Raymond et Michèle Maurin, venus des Vans à Paris nous rendre visite avec un livre qu’ils m’ont dédicacé, écrit par Pierre Rahbi.

A St Martin nous arrivions deux jours avant pour ouvrir la maison, tout vérifier, et couper l’herbe sous les arbres du campement, pour pouvoir y monter les tentes.

Sous les platanes du réfectoire en plein air, l’herbe ne poussait pas.

Visite au Maire et à l’école publique en face, avec son préau, et avec les salles qui nous étaient confiées pour compléter le couchage des jeunes..

 

 Odette nous installait, nous avions une grande chambre sur la cour réfectoire ombragé.

Au soir du second jour, l’équipe arrivait.

 

 l’Econome, Simone Pouzache, puis Michèle Maigron qu’Odette remplaça ensuite. Jean et René Bresson, qui étaient champions de France de canoé, Robert Courbis, l’explorateur spéléo, et bien sûr Raymond Maurin qui fut notre mentor en archéologie, et tous les moniteurs et monitrices avec une majorité d’anciens..

L’équipe de cuisine arrivait le lendemain, et avec l’Econome il était passé toutes les commandes aux fournisseurs.

Nous encadrions les deux séjours d’été, de quatre semaines chacun. 60 jeunes, 30 garçons et trente filles de 15 à 20 ans, toutes et tous mineurs.

 . La loi sur la majorité à 18 ans a été votée le 5 juillet 1974

Ecole primaires et Cours complémentaires de garçons et de filles étaient restés séparés longtemps, on a pu constater ensuite combien la mixité était enrichissante. C’est particulièrement vrai à l’adolescence. La mixité entraîne la reconnaissance de l’égalité Garçons/Filles, le respect mutuel. C’est fondamental dans une collectivité laïque.

 La domination des hommes sur les femmes est voulue par certaines religions.

La France par la loi de séparation de 1905 n’obéit pas aux religions, et ne leur impose pas davantage une philosophie. C’est ce climat de liberté de conscience, d’égalité, qui m’a le plus lié aux CEMEA et à la FOL.

 Nos ados vivaient très heureusement le camp mixte. On ne parlait pas de flirt, l’intérêt des activités et la rareté des temps libres, même après dîner où tout le monde dansait au son d’un précieux électrophone.

Des danses de groupe, avec changement de cavalière et de cavalier, même pour l’apprentissage de la valse, organisé sous forme collective avec changement de cavalier et de cavalière. Les adultes se mettaient nombreux dans le cercle. Les jeunes un peu maladroits et réticents au début aimaient beaucoup ensuite.

L’encadrement était irréprochable. Une seule fois, un moniteur dans une activité spéléo, a eu un geste très déplacé. Il a fait sa valise, viré du camp le soir même.

. Quand toute l’équipe était arrivée, nous montions les tentes, les lits de camp avec leur matelas, et nous faisions même les lits pour le bon accueil des arrivants.

Une journée était consacrée à des explorations d’activités, il fallait améliorer et proposer des nouveautés.

Quelques « anciens » venaient camper quelques jours hors du camp sans être colons, mais en s’appuyant sur nous.

 

Nous les encouragions à suivre un stage pour devenir moniteurs, ce qu’ils firent nombreux.

Il fallait aussi explorer les accès à la rivière par la montagne, et donner un coup d’œil aux cavités inconnues. Nous espérions toujours découvrir un réseau souterrain, ce qui sera le cas.

Par Le Garn, un village situé loin de la rivière, sur sa rive droite, on pouvait arriver à une maison forestière avec sa table, son armoire en noyer, sa cheminée, son hangar avec une grande échelle de bois.

 

On pouvait aussi y parvenir à partir d’Aiguèze, rive droite au plus près de la rivière. Cela nous servit pour de petites randonnées, et même pour des bivouacs réservés aux anciens autonomes.

D’après les cartes d’Etat major, un petit chemin à partir de la maison forestière devait permettre d’aller jusqu’au hameau martyr des Crottes proche de La Bastide de Virac, avec un très court chemin jusqu’à l’Ardèche.

 

 Les Allemands avaient détruit ce hameau.

 Une après midi où je n’avais rien de mieux à faire, j’annonçai mon exploration. Elke Enfeldt, monitrice italienne parlant très bien le Français me demanda de venir avec moi. Je proposai à mon fils Serge de venir aussi avec nous. Il était toujours partant !

Il connaissait Elke, que nous avions rencontrée à Bardolino (Italie) où, avec Odette, nous encadrions un stage de formation à la demande de Bice Libretti, une pédagogue italienne. Serge avait profité du séjour pour se faire un nouveau copain, un enfant du personnel qui lui apprit quelques mots d’italien. Nous y étions allés avec la 4CV bien sûr, et nous avions visité Venise au passage.

Le petit chemin dans les broussailles n’était pas facile, il s’était perdu, des pistes d’animaux et de ruissellements s’entrecroisaient. On se perd facilement dans la garrigue et on peut tourner en rond longtemps. J’avais emporté une pelote de ficelle, un couteau, je coupais un bout, Elke attachait à un arbuste et nous progressions.

Tout à coup, devant nous une clairière, un grand rocher plat avec une ouverture longue et étroite. Je fis tomber des cailloux, nous les entendions rebondir. S’il y avait là un aven, un éboulis interne avait dû le boucher, car ça ne soufflait pas (L’été, l’air de grandes cavités se dilate et souffle par les moindres passages, l’hiver au contraire, en refroidissant il aspire).

A voir plus tard. Retour, en suivant nos bouts de ficelles.

En fin de séjour, pour préparer le camp suivant, notre équipe devait descendre du matériel jusqu’à La Pastière. C’était une sortie que nous préparions et que nous nommerons « Sortie Belle étoile » Il y à là l’excellente source du « Lanier » (le noisetier), un lieu de baignade, un abri en hauteur sous l’avancée calcaire des roches creusées, où dormir en cas de pluie, et à cent cinquante mètres les ruines de la léproserie (« maladrerie ») des Templiers.

 

Nous apportions des bouteilles d’huile, de vinaigre, de la confiture, des recharges de petits réchauds à gaz, du savon noir, des fourchettes et des cuillères, des verres, quelques casseroles. Tout cela était enterré dans le sable, avec un repère en surface. Ce stock permettait d’alléger les sacs des jeunes qui depuis St Martin arriveraient à pied, avec dans le sac à dos leurs affaires personnelles, pull, imperméable, duvet, et de la nourriture pour une équipe de trois : lait en poudre, pâtes, pain, un lapin cru à faire cuire à la broche, des œufs durs, etc.. Odette qui tenait l’économat préparait sans erreur tout cela et les sorties marchaient bien. Chaque équipe avait le même menu pour trois jours.

L’itinéraire remontait d’abord l’Ardèche rive gauche, en hauteur, puis il fallait descendre pour traverser au gué. Impossible sans matériel d’escalade sauf en passant par « le trou de la cheville », un puits de deux mères cinquante de haut que j’avais équipé d’une petite échelle métallique. En bas, sur la gauche, on sortait sur la rivière en face du gué. Pour remonter rive droite jusqu’à La Pastière. Environ seize kilomètres.

 

Evidemment, en cas de crue de l’Ardèche, possible sous un ciel bleu, avec son affluent, le Chassezac, soumis à des orages en montagne ; nous n’aurions pas pu revenir par là. D’où l’évacuation possible par Le Garn ou Aiguèze.

Je demandai à mes coéquipiers de passer les premiers pour équiper l’abri où nous dormirions. Je les rejoignais après avoir essayé de rejoindre le trou non souffleur grâce aux ficelles. Je leur dis que ce ne serait pas long, mais après un petit moment, je ne vis plus les ficelles. Je rejoignis donc, après avoir repris mon sac, l’équipe qui avait fait un feu. Il était presque nuit, le temps de descendre, mais je connaissais le chemin par cœur.

Je publierai une suite et fin « St Martin » si ce début est publié.

 



5 réactions


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 18 octobre 2021 11:39

    Avox, c’est un medley de copain d’avant, doctisimo, wiki, etc. ^^


  • Gasty Gasty 18 octobre 2021 17:04

    Ou es-tu Zezette ? J’aurais tellement voulu te dire que je regrette de t’avoir tripoté smiley


  • troletbuse troletbuse 18 octobre 2021 20:35

    C’est passe en mode ce truc ?

    Bon a mettre dans la categorie rosemardesque ou grounichionienne  c.a.d. article de merde

     Juste bon a mettre sur un site de rencontres ou fesse de bouc


    • V_Parlier V_Parlier 18 octobre 2021 21:26

      @troletbuse
      Disons que ce n’est pas méchant comme article, mais quelqu’un qui raconte sa vie c’est un peu chiant, c’est vrai...


  •  C BARRATIER C BARRATIER 28 juin 2023 17:48

    Le 24 mai 2023 aux Vans (ardeche), une équipe d’anciens retrouvés grace à cet article se réunissait pour la journée ,  il y avait de quoi accueillir, nourrir, encadrer 30 garçons et 30 filles comme autrefois !

    claude Barratier, directeur, Michèle Maurin économe, Roland Dumas, Raoul Payan, Alain Bricard, René Breson, notre spécialiste canoé, Robert Courbis, notre spécialiste spéléo, Claudine Courbis, Nicole bresson, Claudine Bricard, Lélou.

    Je recherche qui était directeur en 1977, 78, 79. je conais avant et après.

    Si vous savez : mon téléphone 06 84 30 86 86 . Merci


Réagir