mercredi 20 octobre 2021 - par C BARRATIER

St Martin d’Ardèche, découvertes archéologiques, inquiétude géologique

 

Merci aux Rédacteurs d’Agoravox d’avoir publié mon article qui était surtout un appel à Jean et René Bresson, Robert Courbis, Claudine Haug, Nadia Vieilledent. Je n’ai pas eu de coup de fil, mais Orange était en panne et disait que mon numéro 06 84 30 86 86 n’existait pas. Alors j’espère qu’ils lisent Agoravox

 

Comme promis, voici la suite de mon article St Martin d’Ardèche qui apporte des informations assez étonnantes, grâce à nos fouilles archéologiques, sur l’Homme de Néanderthal (nous en sommes c’est certain aujourd’hui, grâce à l’ADN), alors qu’à l’époque, on croyait que l’homo sapiens avait éliminé Néandrerthal, alors qu’en réalité il y a eu un heureux métissage. Gräce aussi à notre camp de fouilles sur Homo sapiens devant la grotte Chabot, où nous avons été des découvreurs incontestés.

Grâce enfin à ce mystère d’une rivière qui avale un bateau et son passager dans un gros maelstrom, preuve qu’une rivière existe là sous la rivière Ardèche et qu’il vaut mieux ne pas être là quand le siphon s’amorce !

 

Voilà donc ma suite

 

J’ai vu une fois l’évent de Midroï près de Gournier à mi chemin des gorges de l’Ardèche, devenir ruisseau d’eau claire. C’est ainsi qu’il maintient libre sa large ouverture, empêchant ronces et buis de la boucher. Il n’est pas la rivière souterraine, qui, elle, coule dessous et sort au dessous du niveau de l’Ardèche, à Richemale

 

Sans gros équipement, on peut faire l’évent de Midroï Il faut des lampes. On fait à peine cinquante mètres, puis l’eau très claire devient très profonde. Avec un petit bateau gonflable, on avance un moment, on tourne à gauche. Au fond de l’eau, une lampe à carbure perdue qui vient certainement de plus haut. Mais la voûte s’abaisse. On ne passe plus.

 

D’en bas, on devine un sentier qui part à droite du chemin très raide qui monte de Gournier.

Au niveau de ce sentier, à gauche un abri sous roche de quatre vingt mètres carrés environ, plat, domine les gorges avec une vue imprenable. Il communique avec un abri plus petit au dessus avec la même vue. Dommage d’aller dans un trou où il fait sombre ; le « Rochas » C’est ce que nous faisons pourtant, au bout du sentier. On entre à plat ventre en dégonflant bien les poumons, et le premier entré tire les échelles spéléo déroulées. Dedans on allume les lampes frontales à carbure. La première échelle, trente mètres environ arrive tout juste à une plate forme, car l’aven plonge plus bas..

 

Descendus sur cette plate forme, à gauche, une pente douce, on est dans une immense grotte avec un plafond à dix mètres de haut. Une splendeur. De très fines stalactites blanches, innombrables et serrées, intactes, nous surplombent. Un fin brouillard, nos respirations ans doute. Pas de stalagmites. Des flots puissants doivent par moment couler dans cette grotte galerie, emportant tout…peut être autrefois la lampe à carbure perdue ou oubliée que nous avons vue au fond de l’eau bien plus bas.

 

On déroule la seconde échelle, elle pend sans redan pour se poser. Ce puits, un aven communique avec le siphon de Midroï.que sans équipement nous ne pouvons pas explorer. Nous pourrions encore moins y accompagner des jeunes.

 

A Gournier il faut signaler les naufrageurs de l’époque : Toute la rivière coule dans un rapide qui va naturellement droit sur un rocher dont les naufrageurs accentuent éventuellement le risque en déplaçant beaucoup de galets en amont. A deux, il faut pagayer très vite dans le rapide pour pouvoir diriger le bateau. Il faut que l’équipier arrière soit à droite et donne en fin de rapide un coup de barre à droite pour échapper au courant et se retrouver à l’arrêt dans le contre courant. Facile.

 

Nombreux pourtant sont ceux qui se laissent embarquer contre le rocher qui dépasse, l’eau s’enfuit au dessous. Il suffit de s’appuyer sur le rocher à la main ou à la pagaie, pour que le canoé se penche du côté opposé, c'est-à-dire du côté du courant…et se renverse avec ses passagers à l’eau. Ce qui n’est pas attaché coule au fond de la rivière. Même avec un gilet de sauvetage, on est aspiré vers le fond, à trois ou quatre mètres, puis remonté par le courant à la surface.

 

Les naufrageurs aident les passagers à récupérer leur canoé, leurs pagaies. Les naufragés les en remercient même chaleureusement. !

 

Quand ils sont partis, et qu’il n’y a personne, ils plongent et récupèrent bouteille de pastis, bocal de nourriture, et autres.

 

Aujourd’hui ce n’est plus possible l’été, les files de bateaux se suivent, il y a des surveillants, je crois qu’il faut prendre un ticket pour faire la descente !

 

J’ai fait plus tard je ne sais combien de descentes.

 

Un jour un cabri était tombé l’eau, une chèvre l’appelait vainement vingt mètres plus haut. Une autre, ou un bouc, sauta à l’eau et vint nager près de lui jusqu’à la rive. Un spectacle touchant

 

Des rochers sculptés par l’érosion, le rapide si dangereux des éléphants (rochers très ressemblants). Le courant porte contre ces rochers qui sont creux en dessous, une petite grotte dans laquelle l’eau s’engouffre, mais ne ressort que par de multiples trous où le naufragé ne passe pas, mais plaqué contre ces trous, malgré son gilet de sauvetage, ne peut remonter qu’en escalade en se repoussant du rocher pour se retrouver sous son canoé si celui-ci n’a pas été emporté plus loin..

 

Après la Pastière, la Fève, où on fait facilement une « cravate », c'est-à-dire que l’avant et l’arrière du canoé étant bloqués entre deux rochers, celui-ci se renverse vers l’amont, se remplit d’eau en plein courant et se coupe en deux.

 

Une énorme grotte où autrefois un bouvier élevait vaches et bœufs.

 

La Cadière, c'est-à-dire la chaise avec un saut agréable à condition de se présenter dans l’axe du courant.

 

Et tout là haut, à cent cinquante mètres de falaise, une grotte accessible par la montagne, où nous avons trouvé en abondance des crânes, des dents, des tibias d’ours préhistoriques des cavernes, venus hiberner et qui ne s’étaient pas réveillés au printemps. Comme dans la grotte Chauvet que l’on découvrira en 1994. A Chauvet, il y en a assez peu, dans cette grotte perchée, il y en a beaucoup. Alors qu’à Chauvet, la température intérieure est stable, ce n’est pas le cas ici. La grotte est largement ouverte au froid. Un hiver très rude il y a vingt mille ans ? Les ours n’ont pas eu de réserves de graisse suffisantes pour survivre et se réveiller au printemps.

 

Dans le livre qu’il m’a dédicacé :

 

-« A M Barratier, directeur du centre quelques fusains, ils repartaient ainsi du camp avec le dessin exact de la gravure. Cette grotte dite UFOVAL de St Martin d’Ardèche, avec mes remerciements pour sa collaboration à nos recherches 1963 », Jean Combier présente de nombreux dessins et photos des gravures. Il explique le travail important et soigné des artistes gravant profondément les mammouths, chevaux, et rennes.

 

Jean Combier, chercheur au CNRS avait la charge de huit départements, dont l’Ardèche. Il organisait des fouilles et en particulier un immense chantier qui fut très riche en découvertes à Orgnac. Le point d’orgue de la carrière de Jean Combier : fut la création des musées de Solutré et d’Orgnac Celui la sera ensuite transféré juste à côté de l’entrée de l’aven, dans « La Cité de la Préhistoire », (Du paléolithique ancien aux premiers gaulois, 350 000 ans de préhistoire.) Les préNéandertaliens, Néandertal, l’Homo sapiens. Une Cité des « Musées de France » qui plonge le visiteur en immersion sonore et visuelle dans la vie quotidienne de nos prédécesseurs.

 

Nous faisions des visites régulières sous terre dans la grotte de St Marcel d’Ardèche avec deux équipes chaque fois. On entrait par une porte fermée à clef. Un gardien bénévole, monsieur Lager, avec un fort embonpoint. C’était « Bouboule ». Il vivait dans un cabanon et revendait avec un petit bénéfice les boissons qu’il allait chercher à pied au village. Il avait des dizaines de chèvres en liberté et disposait de leur lait. Quand un groupe descendait l’Ardèche et commençait à chanter dès Castelvieille en vue pour le saluer, il répondait en chantant aussi, et tirait un coup de fusil en l’air. Parfois le groupe faisait une halte pour une boisson. Il avait toujours du café au chaud sur son petit feu de bois.

 

Un autre trajet, partant à peu près à quatre vingt mètres de cette galerie supérieure, à droite, avec une hauteur sous plafond de vingt mètres. Très humide et argileux. Sur un monticule une vasque dans laquelle coule doucement de l’eau. Et à gauche un puits plein. d’eau. Robert Courbis et Claudine Haug ont fait là une belle découverte. Une galerie noyée, mais avec au plafond des marmites inversées pleine d’air. Robert, qui était « assuré » par une cordelette respirait puis allait plus loin. Le déroulement de la cordelette indiquait que Robert avançait. Deux coups secs, Claudine se mit à tirer et enrouler. Retour de Robert. Un petit peu de dynamite, le puits se vida à moitié définitivement.

 

Le nouveau réseau découvert était magnifique. Pour y aller il fallait nous mettre à l’eau avec nos vêtements en boule au dessus de nos têtes.

 

Un pont d’argile, des stalactites et stalagmites très blanches, des « pommes de pin » blanches, un ruisselet clair qui coulait au pied d’une paroi blanche ruisselante. Sur sa rive gauche, en file indienne pour ne pas abimer le passage, nous avons suivi ce cours d’eau, mais la voûte passa insensiblement de trois mètres de haut à quelques centimètres.

 

Ce réseau doit rejoindre en profondeur, le réseau principal. La grande rivière souterraine qui sort dans la rivière Ardèche à plusieurs mètres de profondeur vient d’être découverte. Une émission de télévision de février 2021 sur FR3 que je n’ai pas pu enregistrer en fait la visite partielle. Il s’agir de « Faut pas rêver, L’Ardèche grandeur nature ». Le puits des Belges complètement désobstrué a-t-il été le chemin d’accès ?

 

Du camp à l’entrée de la grotte, il y a quelques kilomètres. Pour une longue visite, j’apportais tentes et matériel, nourriture, au petit parking à cinquante mètres de l’entrée. Baignade sur la plage de sable, avec des eaux profondes dès qu’on s’éloigne de la plage, feu de camp, puis installation dans la grande galerie avec tentes et matériel. Dormir dans une grotte avec un silence à peine troublé par une goutte d’eau qui tombe au loin, est une expérience appréciée.

 

Jean Combier organisait des « chantiers écoles » pour former des archéologues bénévoles

 

Jean Combier nous confia deux chantiers encadrés ; les sites préhistoriques de l’abri du Maras et de l’abri du Mammouth. 

 

Au Maras vécurent des néandertaliens. Fine couche après fine couche, sur une surface importante dûment quadrillée pour restituer sur plan les coordonnées en trois dimensions d’éventuelles trouvailles, une équipe fouillait pendant qu’une autre équipe s’initiait à l’escalade et à l’échelle spéléo contre un très haut rocher. Les terres prélevées sur la fouille étaient tamisées un peu plus loin, et ce qui passait à travers le tamis accroché à une potence, resterait là, conservé pour d’éventuelles autres recherches dans le futur avec des évolutions certaines de la science.

 

Les objets retrouvés montrent l’adresse et le grand savoir faire de ces tailleurs de silex, contemporains des Homo sapiens du Mammouth. 1000 ans de voisinages. Les tribus n’étaient pas ennemies. Aucune trace de combats. On sait aujourd’hui que ces ethnies échangeaient entre elles, se métissaient, ce qui nous vaut, nous les héritiers, des gènes nous permettant de mieux résister aux maladies.

 

Néandertal était très intelligent.

 

Au Maras, où les fouilles continuent chaque année, la campagne 2020 a mis au jour, dans une couche géologique plus profonde, une industrie de Néandertal qui date de près de 50 000 ans, donc bien avant l’arrivée de l’Homme moderne. Il s’agit d’un brin d’une fine cordelette permettant d’établir comment notre prédécesseur fabriquait une corde. Le brin trouvé provient de fibres prélevées sous l’écorce d’un conifère, tissées dans le sens antihoraire, puis Néandertal rassemblait et tissait trois fibres de sa production, cette fois dans le sens horaire, pour fabriquer la corde. Cette technique est celle que l’on utilise aujourd’hui. En 2019, notre chantier international du Bois d’Oingt (clos Pichat) était la réhabilitation d’une corderie avec un petit moteur pour tisser… comme ce que faisait déjà Néanderal des millénaires plus tôt mais sans moteur !

 

Néandertal avait aussi su utiliser la poix de bouleau pour encoller et consolider les manches de ses outils en silex.

 

Les fouilles successives au Maras ont mis en évidence la récurrence de l’occupation des lieux sur des milliers d’années, au gré du passage périodique de troupeaux de rennes. Elles ont aussi montré que la grotte actuelle du Maras avait une avancée formant un porche, avancée qui s’est effondrée comme c’est souvent le cas. Des dalles forment un nouveau plancher plus bas, sous terre.

 

J’ai le souvenir récent d’avoir lu quelque part que sous cette grande dalle, on avait mis au jour les squelettes bien conservés d’une famille Néandertal, avec des enfants, tués endormis par l’écroulement de l’avancée rocheuse.

 

L’accès au Maras était une petite promenade à partir du camp. Pour aller fouiller au Mammouth, Jean Combier avait besoin de notre matériel de navigation, en plus comme au Maras, d’une main d’œuvre formée et infatigable.

 

Devant la grotte Chabot, le mammouth, fouilles tous les jours. Après dîner, grand feu de camp pour sa lumière, nous tous assis autour. Monsieur Porte évoquait la vie des Homo sapiens du Mammouth en cet endroit, leur nourriture, leurs vêtements, leurs relations avec leurs cousins Néandertal du Maras.

 

En face du feu, la fouille, et derrière, les gravures rupestres, de l’autre côté la rivière, et derrière la falaise. L’atmosphère était faite d’admiration, de plénitude calme. Je restais tard, et je retournais au camp pour le bal du soir, puis une réunion de l’encadrement avec les animateurs des autres activités.

 

Monsieur Porte, un soir où nous parlions de la descente de l’Ardèche, relata un triste événement survenu à Gournier, juste en aval de la « toupine » (qui signifie marmite). C’est là que le courant qui si on chavire, vous emmène au fond et vous remonte à la surface.

 

Monsieur Porte suivait un ami, chacun dans un petit bateau gonflable. Devant Monsieur Porte se produisit un tourbillon, son ami fut pris dans un entonnoir qui l’emporta avec pagaie et bateau. Il ne remonta pas. On ne retrouva rien

 

Qu’imaginer ? Une énorme rivière souterraine, dans une immense grotte, un siphon qui s’amorça et avala tout avant de se refermer. Car les plongeurs n’ont jamais vu l’entrée de ce siphon probablement rebouché par les galets aspirés qui l’obstruaient lorsqu’il n’y avait plus d’aspiration.

 

Nous l’avons vu, la galerie d’accès à la grotte St Marcel est large et haute. Il y a forcément dans les profondeurs de Gournier des circulations d’eau, des réseaux comme ceux qui ont été découverts à St Marcel.

 

Ce siphon de Gournier s’amorce avec quelle périodicité ? Cela doit dépendre de l’importance de la baisse du niveau de l’eau en sous sol, baisse formant un vide, une pompe aspirante. Cela peut se produire la nuit, l’hiver. Il a fallu un hasard peu probable pour que cela se produise dans les quelques minutes où Monsieur Porte fut là. Ce fut peut-être la seule fois depuis que les hommes descendent l’Ardèche. Dans les millénaires de l’histoire du canyon, dix siècles ne sont rien. Il n’est pas étonnant donc que personne n’évoque un tel incident. Chaque année d’ailleurs et hélas, des gens se noient dans la rivière.

 

 J’aimerais retrouver Monsieur Porte pour faire des recherches sur cet accident. Peut-être par satellite ou drone peut on aujourd’hui visualiser les plus profonds sous sols ? Pourquoi faire ?

 

Ce n’est pas demain la veille ! Notre fouille a montré que la rivière ne s’était pas davantage creusée depuis la présence de l’Homo Sapiens à cet endroit.

 

La fouille a abouti à une découverte, nous avons trouvé ce que Monsieur Combier cherchait.

D’abord, nous avons cru toucher le fond. Des pierres plates, de petites dalles. Ce n’était que l’effondrement de l’ancien et vaste porche, le même phénomène qu’au Maras.

 

Un peu plus profondément, tout à coup l’emplacement d’un foyer. Puis un peu plus bas encore, un autre foyer, pas du même côté. Et enfin un niveau-sol d’habitat préhistorique avec des silex taillés correspondant à l’époque des gravures.

 

Mission accomplie. Une protection en plastique, le rebouchage de la fouille. Une équipe complète de professionnels exploitera plus tard notre découverte. Bernadette, une jeune participante, avait tenu un journal de son séjour à St Martin. La partie camping au Mammouth sera publiée dans la revue des CEMEA, « Vers l’Education nouvelle. » en 1964.

 



5 réactions


  • troletbuse troletbuse 20 octobre 2021 10:30

    Pour votre article précédent dommage l’émission « Perdu de vue » a disparue smiley

    nous avons cru toucher le fond

    Rassurez vous, vous l’avez touché  smiley


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 20 octobre 2021 11:16

    Ushuaïa : Séquence frissons ^^


  • Étirév 20 octobre 2021 11:50

    Des paléontologistes, poussés par une sorte d’intuition vague, ont voulu trouver l’Homme à une époque plus reculée que celle où son squelette a été rencontré. On a cherché à prouver sa présence dans le Miocène, la sous-période médiane de l’époque tertiaire.
    Charles Lyell, John Lubbock et d’autres ont étudié cette question, cherchant l’homme tout en constatant l’absence de restes humains.
    Or, on envisageait mal la question, en supposant que l’homme est un être qui fut soumis dès l’origine aux conditions de vie et de mort des êtres actuels.
    Il faut se rappeler que le squelette ne se conserve intégralement que quand il est complètement ossifié et que, dans la période d’enfance (de l’humanité), le squelette est encore cartilagineux, l’ossification n’est pas achevée. Or les tissus cartilagineux subissent la destruction organique et ne se retrouvent pas sous forme de squelettes entiers, mais forment des masses de matières organiques agglutinées, et c’est ce conglomérat qui forme les tourbières. Dans ces amas, les restes des animaux jeunes comme l’humanité se trouvent mêlés à ceux des enfants-humains, les primitifs fauves, entre autres, qui n’ont pas pu être un danger pour l’homme, puisqu’ils étaient eux-mêmes dans leur première enfance à cette époque.
    Au commencement était la Forêt. Là où elle s’arrêtait, il y avait la mort.


  • zygzornifle zygzornifle 21 octobre 2021 08:59

    On a découvert la première carte du Parti Socialiste au milieu des ossements ....


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