Step by step
Pas à pas, la mante religieuse femelle commence par manger la tête de son partenaire avant de copuler avec son cadavre qui bouge encore ; l'horreur ! Au sens figuré, caricaturer Sandrine Rousseau en mante, ce charmant insecte inoffensif pour l'homme, peut se défendre. La députée EELV, après avoir bien participé à la décapitation de Julien Bayou, est maintenant soupçonnée de vouloir prendre la tête de Mélenchon. Cependant, c'est surtout son écoféminisme radical que supportent mal ses adversaires jusque dans ses propres rangs. Rien ne semble pouvoir arrêter la pasionara de la cause des femmes, pour qui le manque de preuve contre un homme accusé de Violences Sexuelles Sexistes, deviendrait la preuve de sa culpabilité.
N'empêche que pas à pas, Sandrine Rousseau devient un vrai phénomène médiatique, la presse et les chaînes d'info en continu surveillent comme le lait sur le feu le moindre de ses débordements. Et dame Rousseau le sait parfaitement, sa stratégie de communication et la recherche constante de l'hystérisation du débat. Les médias ne sont pas idiots, ils ont analysé depuis longtemps le jeu de la féministe, mais du moment que la sainte audience est au rendez-vous.
Dans un article sur "Le Point" intitulé "L’inquiétant sourire de Mme Rousseau" Hervé Gattegno décrivait sa froideur lorsqu'elle répond aux questions des journalistes :
"...avec la même tranquillité inexpressive qui accompagne ses déclarations les plus insensées, comme un enfant arrachant les pattes d'une sauterelle sans un clignement d'œil..."
La comparaison avec J-M Le Pen vaut ce qu'elle vaut. Le Menhir après une déclaration polémique sur "la fournée" s'était ensuite retourné vers les journalistes pour leur dire : "Voilà je vous ai donné votre pitance journalière"
Certes, Rousseau semble dotée d'un caractère naturellement psychorigide, mais elle en fait des tonnes et en rajoute pour attirer les médias comme des insectes le sont la nuit par la lumière.
La Charente libre, parle de "L’OBSESSION SANDRINE ROUSSEAU" et se pose la question sur la "La crainte de donner trop d’écho à une hystérisation du débat".
Et le journal de rajouter : Pendant que le pouvoir surjoue le discours de la méthode sur les retraites avec des termes passionnants comme PLFSS, 49.3 ou amendement, tout un système se met en branle pour donner des os plus faciles à ronger. « Viande rouge », « virilité », « chasseurs », « déconstruit », « féminisme » : ça fait tilt tout de suite et vous avez même le droit à une extra-balle."
Pour conclure par : "Nous avons les icônes ou les martyres que nous méritons. L’être Rousseau masque le néant de notre intelligence collective. Quand on parle d’elle, c’est pour éviter de causer de nous."
C'est vrai, nombreux sont les sujets d'actualité bien plus gravissimes et délicats à traiter que les aventures en plusieurs épisodes de Sandrine Rousseau en superwoman contre le patriarcat. Rien cependant, n'empêche de constater le pluralisme de la presse nationale et locale. De Poutine à l'Iran aux élections du Brésil, en passant par la célébration des noces d'or des époux Louise et Etienne Vintage. Maintenant, qu'un journal s'excuse presque d'oser parler de la grande prêtresse verte de l'écoféminisme est quand même étonnant. Sans doute que certains messages de ses lecteurs doivent lui reprocher de ne parler que d'elle, alors que le monde serait à un cheveu de la guerre nucléaire ; faudrait-il ne parler que de ça ?