lundi 4 mai 2009 - par L’enfoiré

Sucer mais pas avaler (3)

Après un départ de l’Inde dans le (1), nous avons continué la visite du propriétaire. En transit dans d’autres pays, de continent en continent dans le (2). Nous retournons en Inde pour la conclusion. L’Inde est la plus grande démocratie dans le monde, rappelons-le.

200803051.jpgDans l’Echo du dernier week-end, l’Inde était à nouveau sur la sellette du questionnement et de la surprise. Un correspondant de New Delhi avait envoyé son papier qui devait éclaircir, en plus vrai, sur le terrain, le sentiment de mon premier article.

Titre : « Profession tueur, voleur ... député ».

A l’origine, en Inde, les politiciens utilisaient des gangs pour faire campagne. A présent, les criminels se mettent à la politique qu’ils considèrent comme une affaire très lucrative. Les trafics n’ont plus la cote. La politique apporte une opportunité financière. Un CV de politicien n’est pas demandé. Pas question d’espérer pour accorder les violons d’un gouvernement avec des partenaires qui n’assument pas, en connaissance de cause par la formation, les fonctions sous la présidence d’un chef d’orchestre généraliste. La corruption est devenue naturelle à laquelle s’ajoute l’incitation à la haine raciale.

Plus grave, en 2006, déjà, 23,3% des 538 députés faisaient l’objet de poursuites judiciaires que des présomptions d’innocence avaient du mal à cacher.

Une certaine Madame Seema Parhar, accusée d’avoir tué plus de 70 personnes, est candidate à la députation dans les élections actuelles, pour le parti de la Justice. Ça ne s’invente pas. Et elle est loin d’être la seule vu le pourcentage de ces députés qualifiés de véreux et connus comme tel. Pas un problème d’exclusivité féminine.

Dans un vieil article qui avait la femme pour effigie, je disais qu’il fallait avoir la compétence et la motivation pour occuper un poste d’importance. J’avais seulement oublié l’intégrité viscérale et assexuée.

« ... s’exciter à propos des criminels, c’est pour les milieux intellectuels urbains. Le peuple, lui, il n’en a rien à faire. » était-il dit en conclusion de l’article de L’Echo. Là, cela devient indigeste.

Ah oui, je me souviens du premier article de ce triptyque, il y avait, pour les pauvres, le riz qui devait ressortir des urnes avec le seul choix entre quantité et quantité.

Le ventre a toujours ses raisons que la tête ignore. Chacun ses idoles et ses convenances qui n’ont que d’autres versions aux mêmes travers.

Chez nous, on parle plutôt de nourritures plus "préparée". Ce sont, désormais, les risottos, les couscous, les con_sommations ou les parties de jambes en l’air sous contrôle qui feront les choux gras. On a aussi changé quelques petites choses par l’équipe en place pour se rappeler aux bons souvenirs.

Pour y parvenir, les Droits de l’Homme, dans le monde, seront peut-être devenus les Droits de l’Ohm, cette unité de résistance du système international qui faisait partie de nos cours de physique et du travail.

Tous les enfants du bon Dieu sont-ils devenus des canards sauvages ? On semblait le ressentir à la lecture du début de cet article.

Tout n’arrive, pourtant, pas parce que cela doit arriver. Il y a aussi les extras qui assaisonnent ou sucrent les canards bien ou mal policés.

La politique est et reste violente. Nul ne peut le contester, sinon il n’y aurait plus que des politiciens pour se présenter dans la gestion du monde.

Le pouvoir pourrit-il son homme ? Surtout, pas d’amalgame. Il y a les purs et durs. Les motivés, avec des convictions d’éthique.

20081201Crises poupées vaudoue.jpgFrance2 avait programmé, ce 1er mai, le film "Un homme d’honneur". Anniversaire du 1er mai 1993 pendant lequel le premier ministre Pierre Bérégovoy se donnait la mort après avoir essuyé une défaite législative. Autodidacte, il avait gravi tous les échelons de la vie politique en fidèle lieutenant de François Mitterrand. Il devint le bouc émissaire d’une classe politique contestée et affaiblie par les scandales. Il n’avait pas supporté l’acharnement des journalistes contre lui ni que la population remarque aussi que la droite et la gauche se confondaient dans leurs actions. Il n’avait probablement pas ressenti les problèmes du passage de bas en haut.

Réédition de l’histoire qu’avait révélé l’affaire Roger Salengro, sujet qui avait été diffusé sur France 2 le 14 avril. Déshonneur aux vaincus ? Certainement. Mais, vaincus, par la déchéance surtout programmé pour les transfuges qui transgressent les règles de la dichotomie du monde entre possédants et possédés. Sucer mais pas avaler(3) 1er mai.jpg

Les défilés du 1er mai n’ont pas démenti cette situation dans des villes différentes séparant les partis. Les uns crient "Le système néo-libéral a foiré". Les autres dénoncent "La diabolisation du libéralisme".

Abandon par les deux côtés de la barre dans la solitude et la détresse la plus totale en cas de ratage. François Mitterrand avait eu des mots durs contre les "chiens" à l’enterrement de son premier ministre. Le "chenil" n’était pas aussi restrictif qu’il le pensait. Les "affaires" comme on les appelle chez nous, comme ailleurs, n’ont pas disparues, aujourd’hui, pour autant.

Six grandes banques américaines ont approvisionné 26 milliards de dollars pour frais de restructuration au premier trimestre. Salaires ou plutôt bonus ? Cherchez le naturel...20090116Encadrement Justice.jpg

Voter n’est pas qu’un droit. C’est la procédure qui plus assez ajustée à l’époque. Voter pour des hommes que l’électeur ne connaît ni d’Ève ni d’Adam, pour des partis dont il n’entrevoit qu’une partie des objectifs, masqués par une foule de bonnes idées, sont peut-être les raisons à ce manque d’intérêt. Démocratie à plusieurs profits et pertes. Difficile de contenter une masse toujours différente et mouvante ou corruption au bout du chemin électoral ?

Une idée pour caractériser le vote, tout de même, parce qu’il en faut toujours une. L’informatique a l’avantage de ses inconvénients et vice versa. Elle a l’obligation de la logique, construite sur un raisonnement architecturé suivant un organigramme pré-établi, avec entre un départ et une arrivée, un processus qu’on appelle le traitement de l’information. Au lieu de se contenter et de se coller à l’arrivée, aux candidats et aux partis, aux espérances et aux résultats, l’informatique permettrait de dresser un cheminement par étapes pour atteindre le but "voter pour". Cette interrogation se ferait par une série de questions-réponses entrecoupées par des branchements orientés par des "si" ou des "if" pour suivre les programmes. Exercice de recherche du meilleur prix-performance en ignorant au départ qui remporterait la palme en suivant à la trace ses propres tendances. Manière originale pour coller au mieux à la volonté de l’électeur avec un seul problème : comment construire ce questionnaire avec le plus d’objectivité sans partialité ?

La réconciliation pourrait pourtant passer par là. Les élections ne sont qu’un moyen de "poller" l’électeur. Le référendum par objectifs en est un autre. Les pétitions circulent déjà sur Internet. Les organiser dans la sécurité et suivre le mouvement. Cela pourrait s’appeler "Ordinavote" ou "PollOnWeb". Mais, ce processus est très antagonistes à l’idée et à la fonction des partis.

20090225Carnaval.jpgLe temps de crise que nous connaissons, nous oblige à lever le pied, de prendre du recul en évitant les raccourcis, à pointer du doigt les excès, à ressortir du lot de ce qui est trop long ou trop étroit... et de réagir. Cela a commencé mais pas comme avant. La violence est souvent inutile et dénoncée comme "jeux" pour casseurs.

Dernièrement, je lisais « Il n’y a plus de penseurs et de philosophes ». Je commentais qu’au contraire, il n’y en avait jamais eu autant derrière leurs claviers qui ont remplacé la feuille blanche et les pavés dans la rue. Seul le média a changé. On y a gagné par l’interactivité. Tous ces nouveaux "philosophes" resteront probablement des sans-grade qui « réfléchissent avec leur raison sur le monde et la pensée, pour accéder à la sagesse ou pour comprendre le sens de la vie, dans l’espoir d’être plus heureux ou libre » comme définit Wikipedia la philosophie. Seul le pluralisme d’idées est en régression dans la bataille. Il s’uniformise contraint ou même, parfois, accepté de bonne grâce par facilité. Mais la crise rendra la communication moins frivole et plus interactive. Dans mon "A propos", j’ai écrit qu’Internet pourrait sauver le monde. Encore faut-il que le monde suive et s’essaye à la chose publique.

Il reste souvent cette impression générale de ne plus rien comprendre à notre environnement, à notre vie et de virer dans le raz-le-bol sans fin dans cette bousculade à répétition.

En une question : Sommes-nous tous devenus fous ? Où est l’erreur ?

Au sommet, on veut, dès lors, corriger. Rechercher et recréer un « Nouvel Ordre mondial ».

Déception, si l’on en croit la cosmologie, ce serait plutôt une continuation d’un « désordre mondial » par phases de plus en plus rapides dans un monde à plusieurs vitesses, combinées avec un côté d’incertitudes. Voir ci-dessous si pas convaincu (*)

Manager plus de désordre, avec une expansion des problèmes serait donc le grand challenge de demain.20090330Europe elections.jpg

L’instabilité politique menacerait-elle aussi l’Europe et les pays qui la constituent, ce 7 juin prochain ?

Il y a le spectre de l’abstention des électeurs.

20081212Sarko fin mandat.jpgEn pleine euphorie après les dernières élections présidentielles françaises, je m’étais payé un bide magistral sur Agoravox, il s’agissait d’une parodie "Elire, c’est guérir". Apparemment, sur le terrain, la guérison n’a pas été flagrante. L’enthousiasme a fondu. Les déçus sont là et la cote de popularité s’est dégraissée. C’est toujours mal vu, d’avoir une certaine raison opposée trop tôt.

Dans une autre époque, j’écrivais "Vivre dans un monde démocrate, ça vous gratte ?". Ce que je suis sûr, aujourd’hui, c’est que le poil à gratter n’est pas moins rare et qu’il fait beaucoup de petits qui n’en finissent plus de gratter.

20090429Mascarade Fortis.jpgLa démocratie n’est plus qu’un idéal qui a des tendances malheureuses à s’éloigner. Elle n’est pas nécessairement la panacée, mais, c’est ce qui rapproche le mieux le citoyen de ses desiderata les plus intimes. Le moins mauvais des régimes, comme disent les convaincus, mais il faut en être conscient en l’ayant vécu de l’intérieur. Les jeunes ne seraient pas absents de la politique.

La "solidarité", un mot à la mode, mais qui n’est pas encore partagé que par de bonnes paroles. Alors, il faudra se questionner de là où la tune se trouve. L’espérance ou l’espoir sont de si belles choses, tant qu’on a la santé et qu’on s’adonnera aux sports pacifiques.

Mais, pour un véritable projet de société, peu importe les couleurs des "ustensiles de ménage". Il faudra donc apprendre chacun à sucer à la petite cuillère, mais surtout ne pas avaler la grande louche avec la bonne soupe.

Le Nouvel Obs de la semaine ne semblait pas le confirmer en parlant de l’insurrection française.

Sucer mais pas avaler(3) invisible.jpgLa politique spectacle a pris le relais de la démocratie. Le "star system" avec son côté "people" a souvent triomphé par l’image sur les écrits et les débat d’idées de l’analyse. L’affectif et l’émotion au pouvoir, pourrait-on dire. Pour attirer le lecteur, la presse n’a plus que les titres accrocheurs pour seuls appâts. Le titre de cet article, à l’origine une hilarité en commun dans les locaux d’une banque, a volontairement été choisi pour suivre une mise à l’épreuve, apparue de manière fortuite lors d’une conversation terminée dans l’hilarité la plus totale.

Aujourd’hui, Emile Zolla en serait pour ses frais avec son titre réquisitoire "J’accuse". Les amateurs de porno en seront pour leurs frais avec le contenu du mien.

20090427Le Soir.jpgPuis, il faut bien l’avouer, il y a ceux qui travaillent dans l’ombre, qui prennent des notes à l’encre noire de leurs nuits blanchâtres pour récupérer un peu de "suc" de la crise. Leurs livres se retrouvent sur les présentoirs des librairies sous les kilomètres de leurs analyses, de leurs romans, de leurs thrillers fictions, à en donner le frisson. Tout cela pour expliquer l’inexplicable légèreté de l’âme de leurs contemporains. Pour se faire, ils se basent sur le passé pour inventer le futur mais en transitant par une actualité très volatile et donc déjà obsolète à la publication. Tout passe tellement vite que l’encre n’a plus le temps de sécher. Il y a plus d’écrivains que de lecteurs. Il faut du Reader Digest.

Comme dirait Pierre de Coubertin, la crise, peu importe comment on en sort, l’important, c’est de participer.

Ce sacré espoir démocratique avale décidément un temps fou pour les uns, tout en suçant, les autres dans sa rage d’exister.20090319Le printemps.jpg

 

L’enfoiré,

 

Citations :

 

  • « L’heure de nous même est venue », Aimé Césaire

  • « Tous les méfaits de la démocratie sont remédiables par davantage de démocratie. », Alfred E.Smith

  • « Nous devons nous libérer de toute transcendance. La transcendance est la corruption de l’imagination. », Edward Bond

 

(*) Cosmologie :

Hubert Reeves disait "Nous faisons partie de l’histoire du cosmos. Les atomes dont nous sommes formés ont été forgés dans les étoiles". Aux dernières nouvelles, même le Big Bang ne serait plus qu’un Big Bounce, un rebond avec un avant et un après. L’Univers en vibrations, dans une étude euristique de la relation entre les étoiles et les êtres vivants ?

La Relativité Générale et la physique quantique vont me donner une approche originale à ce "désordre mondial". A la base le livre de Stephen W. Hawking, «  Petite histoire de l’Univers ». Il y tentait d’expliquer le Big Bang avec notre Univers, en expansion, sans frontières, en transitant par les trous noirs. En détournant ces théories vers la physiologie des hommes avec des phrases choisies, les analogies sont troublantes.

"La 2ème loi de thermodynamique dit que « l’entropie d’un système isolé, son désordre, ne diminue jamais avec le temps. De plus, quand 2 systèmes sont réunis, l’entropie du système obtenu est plus grande que la somme des entropies des 2 systèmes originels. Cette loi est statique. C’est-à-dire qu’elle ne se vérifie pas toujours mais dans la majorité des cas. ». La mécanique quantique, elle, se base sur le principe d’incertitude. Aucune théorie unifiée, globale et cohérente à l’horizon des découvertes. Seule une estimation partielle est de rigueur. Dans la théorie des cordes, les éléments de base ne sont plus que des particules qui occupent un point unique de l’espace-temps. Celles-ci ont seulement une longueur pour décrire une interaction forte et élastique comme dans une toile d’araignée. Le principe anthropique dit que les dimensions spatiales ne semblent pas suffisantes pour le développement d’entités aussi complexes que les êtres vivants sinon ils devraient monter les uns sur les autres pour se dépasser. Les événements ne peuvent être prédits au delà d’un certain point et se produisent de façon aléatoire et arbitraire. En fait, la condition "sans frontière" implique que le désordre continuerait à augmenter même pendant une phase de contraction ultérieure. Les flèches thermodynamiques et psychologiques ne s’inverseraient pas lorsque l’Univers l’homme commencerait à se contracter même à l’intérieur des trous noirs. Toutes les trajectoires possibles sont finies en expansion, mais n’ont ni frontières, ni bords, ni singularités."

D’après Stephen W. Hawking, le problème reste seulement d’appréhender la totalité de la connaissance humaine vu le rythme des progrès de la science à rendre la chose possible pour être compréhensible par tous. Il y a 70 ans, Eddington disait que 2 personnes seulement comprenaient la théorie de la Relativité Générale. Je suis sûr, avec cette vue "analogique", qu’il y a vous, en plus, maintenant. De infiniment grand, l’Univers, à infiniment petit, l’homme, tout prend un tout autre éclairage.



14 réactions


  • L'enfoiré L’enfoiré 4 mai 2009 14:02

    Aux lecteurs,

     Comme le chapeau de l’article ne tient pas compte des liens des articles précédents,
    je les ajoute ici (1) et le (2).
     Bonne journée,


  • worf worf 4 mai 2009 16:53

    toujours cette prose typiquement belge où se mêlent les bons mots, les jeux de mots et les beaux mots !
    Parfois un peu confus, en sautant du coq à l’âne donnant l’impression éthérée d’un journal tenu mais pas retenu dans ses textes !


  • L'enfoiré L’enfoiré 4 mai 2009 18:26

    Worf,
     Tout compris. La confusion vient du fait que tout le monde est visé. Le coq et l’âne font bon ménage et ne se dérangent pas. Journal de la vie, d’espaces-temps sans complaisances. Cela ne fait jamais très plaisirs de se sentir visé comme l’arroseur arrosé.
     Pronostiques : 3 commentaires qui n’y ont rien compris, qui ne veulent rien voir et rien entendre. J’ai l’habitude. Aucun problème.
     Monsieur Jourdain ne savait pas qu’il faisait de la prose. Moi, j’en suis sûr.


  • Hieronymus Hieronymus 5 mai 2009 02:21

    Bonsoir
    C’est la 3eme partie et je n’ai toujours pas compris le titre
    quel est le rapport du contenu de l’article avec la fellation ?
    cordialement


  • L'enfoiré L’enfoiré 5 mai 2009 07:41

    Bonjour,

     La fellation ? Où est-ce que j’en parle ?
     Les mots clés ne contiennent pas ce mot.
     Vous avez vraiment l’esprit mal tourné, d’après moi.
     Dans ce texte, il est bien précisé quel est le lien avec la thèse et ce qui n’en fait pas partie.
     Le texte est politique et rien que politique.
     Il faudrait prendre un pas de côté quand, de face, cela n’apparait pas d’office.
     Beaucoup de choses à dire, on contraire, mais pour cela il faudra un peu plus réfléchir.
    Cordialement


    • Hieronymus Hieronymus 5 mai 2009 16:58

      cher Enfoire

      esprit mal tourne ? je ne sais pas
      je crois etre comme tout le monde, ni plus ni moins
      il n’y a jamais d’allusion grivoise ds mes posts, pouvez verifier
      simplement un tel titre, vous savez comme moi a quoi on pense
      c’est vrai, qu’avez vous voulu exprimer avec ce titre « suggestif » ?
      bien cordialement


    • L'enfoiré L’enfoiré 5 mai 2009 17:40

      Hieranimus,

      L’esprit mal tourné, je ne l’ai absolument pas eu dans le titre. Le mot « fellation » où est-ce qu’il aurait pu avoir une existence quelconque dans mon texte ? Pourquoi « Sucer mais pas avaler » peut-il générer des phantasmes de la sorte ? Jamais eu une glace en bouche ? Le froid de la glace est parfois très bien en phase avec la politique. Pour vous donner le fin mot, aussi bien, l’électeur que l’élu doivent y gouter sans espérer d’avaler l’autre. Est-ce plus clair ? Dans le texte, il n’y a que cette image qui ressort sans arrière pensée.


  • L'enfoiré L’enfoiré 5 mai 2009 10:53

    Parkway,

     C’est vrai Max Plank était le créateur de la théorie. Mais n’oublions pas que j’ai lu le bouquin de Hawking, donc je ne pouvais que prendre les phrases que j’y lisais.
     Soyons le plus actuel possible. la science évolue très vite.

    Cordialement


  • mylena mylena 5 mai 2009 10:56

    on écrit « ZOLA », merci pour lui !


  • L'enfoiré L’enfoiré 5 mai 2009 11:00

    Merci Mylena, La touche « L » de mon clavier à bissée.
    Après la forme, que dites vous du fond ? 


  • worf worf 5 mai 2009 11:17

    bien qu’étant belge aussi, j’aurais dû remplacer l’expression sauter du coq à l’âne par : sauter du coq au lion !


  • L'enfoiré L’enfoiré 5 mai 2009 11:21

    Salut Worf,

     C’est vrai, c’est plus adapté.
     Bonne journée


  • maharadh maharadh 5 mai 2009 11:37

    Bonjour l’Enfoiré,
    Votre description de certains comportements disons...... de gouvernance dans d’autres contrées me rappelle furieusement quelque chose que je connais déjà au pays de Voltaire serait-ce une pure coïncidence ?

    Vous savez le pays qui fut il n’y a pas si longtemps un pays plus ou moins démocratique mais qui est devenu un pays ou l’agriculture prend une place de plus en plus importante et qui c’est surtout spécialisé dans la culture des bananes, il faut dire que dans un pays qui à la réputation d’avoir une mémoire défaillante il se pourrait bien qu’en 2012 nous élisions à nouveau non une banane mais un monarque de droit divin ?

    Pour terminer j’aimerai vous poser une question, voilà est-ce que vous avez quelque chose contre un de vos prestigieux compatriotes, j’ai nommé le sieur Coluche ? Je trouve que vous ne le citez pas beaucoup, pourtant la majorité de ces citations sont encore d’actualité, comme vous l’avez certainement lu ,je lui rend un petit hommage sur mon blog il est parti trop tôt à cause du comportement de certains humains.

    Le plus dur pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il faut pour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire.
    M.Coluche,
    cordialement,


  • L'enfoiré L’enfoiré 5 mai 2009 11:53

    Bonjour Maharadth,
     Enfin un commentaire de fond. Merci.
     Je dirais que toutes ressemblances avec toutes personnes existants ou ayant existé, ne sont pas du tout fortuites.
     Le sieur Coluche, avoir quelque chose contre lui, pas du tout.
     Avec Thierry Leluron, j’ai adoré.
     J’aime vos humoristes en général. De Fernand Raynaud à Canteloup en passant par pas mal d’autres.
     Choisir mes citations se fait un peu au hasard en partant par un mot clé. 


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