samedi 23 novembre 2013 - par Pierre JC Allard

Sus à ces trublions de livres gratuits !

Salon du livre de Montréal. Ce matin, je me suis aventuré dans l'antre du dragon et j'en ai été expulsé manu militari. Manu militari n'est pas une figure de style ; j'ai été escorté vers la sortie par trois (3) agents de sécurité - j'ai 78 ans - dont l'un m'a bousculé dans un escalier en me disant qu'il n'hésiterait pas m'y pousser si je n'obtempérais pas plus vite...

 "J'ai mes ordres" - qu'il m'a dit, le type de l'Agence Garda, tout de noir vêtu et sans autre identification - "et j'ai beaucoup de travail". On croirait à une blague..., si ce n'était ces mêmes gens qui ont tabassé les étudiants l'an dernier à l'Université du Québec et le même groupe qui a laissé des traces sanglantes en Irak. Notre culture est entre fortes mains.

Que s'est-il passé ce main ? Salon du livre de Montréal, du 20 au 25 novembre 2013, c'est la grand-messe annuelle au Quebec de tous ceux qui vivent ou veulent vivre de l'écriture. Un espoir qui, dans une société qui se numérise, risque de plus en plus d'être déçu. Alors l'espoir de faire des sous se transforme peu a peu en un espoir de s'en faire donner, et la lutte devient de plus en plus féroce, âpre, impitoyable... De l'émulation, à la rivalité, puis au conflit et à la guerre. Une guerre mesquine qui pourrait devenir sale. " Kulturkampf" "à la québécoise".

J'ai déjà dit ce que je pensais de ces formations parasitiques sur l'écriture et la lecture que cultivent ceux que j'ai appelés les geôliers de la culture.

Salon du livre de Montreal. J'y ai deja eu mon stand, mais n'en pas cette année, je déambulais ce matin entre les étalages, échangeant avec d'autres badauds... Parfait quidam. Mais la fiche à mon cou disant "auteur"... Quelqu'un m'a demandé ma carte, d'autres m'en ont demandé aussi. L'une de ces cartes a trouvé son chemin vers le Saint Office de l'Inquisition. Cinq minutes ne se sont pas écoulées qu'on m'a intimé l'ordre de déguerpir. Pourquoi ? Parce que sur ma carte il y a un lien vers quelques bouquins qu'on peut lire GRATUITEMENT sur Internet.

VOICI CI-DESSOUS CE LIEN DANS TOUTE SA GROSSIÈRE INDÉCENCE....

http://pierrejcallard.com 

C'est pour avoir, un peu par inadvertance, donné accès à ce lien et donc permis à quelques personnes de lire gratuitement ces livres qu'un vieillard a été houspillé et menacé. Faut-il que l'intelligentsia québécoise mendiante des assistés du livre soit bien humiliée d'elle-même, pour défendre avec tant d'acharnement l'os qu'elle persiste a ronger ! Alors que le buffet est servi pour ceux qui voudraient VRAIMENT avoir quelque chose a offrir. Promouvoir le lecture, faire connaitre les auteurs, réduire les coûts de production et diffusion.... Ce qui est absolument tabou.

Car est-ce que ce sont mes livres gratuits qui ont énervé les geôliers de la culture dans leur antre... au pont de les pousser à cette réaction aussi caricaturalement fasciste que d'expulser par la force d'un lieu où il payé son billet un vieux monsieur visiblement inoffensif  ?  Ou n'est-ce pas plutôt cette petite proposition, qui est aussi sur ce site, d'un fond pour mieux rémunérer les auteurs et réduire cette part obscène de la vente des livres qui va à ceux qui vivent de la culture sans la nourrir ... et l'affament ?

Ma proposition qui énerve est simple : Je l'ai déjà exposée en détail il y a des années et je ne l'avais résumée sur le site en délit de gratuité que pour mémoire :

1. Que l’État fournisse à chaque citoyen un Compte-Lecteur, avec un identifiant auquel le lecteur ajoutera son propre mot de passe ;

2. Qu'il crédite chacun de ces comptes d’un même montant. (Disons ici 100 $ annuellement, mais ce n’est qu’une illustration ; ce pourrait être 50 $ ou 200 $).

3.. Qu'Il assume la responsabilité de publier, sur un site internet dédié a cette fin, TOUS les écrits dont leur auteur québécois demanderait la publication, lui ouvrant simultanément un Compte-Auteur

4. Que quiconque veut accéder à l’un de ces livres ou autres écrits – classés par titre, auteur, taille, catégorie, etc, – puisse le faire en autorisant le virement, de son compte-lecteur au compte de l’auteur d’un montant déterminé.

Quel montant ? À discuter, mais idéalement un montant minime, allant par exemple, selon la nature du texte, de 0,00005 $ a 0,001 $ du mot, ce qui signifierait, pour son auteur, 20 $ l’exemplaire pour un livre de niveau "A" (TRES sérieux) de 20 000 mots… et 5 $ pour une roman sentimental sans prétention de 100 000 mots de niveau C, avec entre les deux, au niveau B, pour environ 10$, toute la littérature pour honnête homme cultivé allant de Voltaire au dernier Goncourt.

Prix cassé ? Bien sûr, mais il s’en écoulera beaucoup plus… On lira davantage. Et la clientèle sera d’autant plus vaste, que le lecteur qui ordonne le paiement obtient ses premier "achats" gratuits et n’a à ajouter ses propres deniers que s’il excède la limite fixée par le montant qu’on lui a crédité.

5. C’est par cette approche réaliste, je crois, que passe la rentabilité future du métier d’écrivain. Le développement d’une intelligentsia créatrice de culture, aussi, car on multipliera ainsi le nombre des auteurs et, en faisant fluctuer chaque année les prix par types de littérature, l’État pourra favoriser ceux – romans essais etc. – qu’on veut encourager.

Cette proposition ne fait que reprendre ce que j'en disais il y a des années, mais elle devient plus urgente. Il faut que le créateur obtienne plus et que diminue la part de ceux qui parfois l'aident, mais souvent le parasitent L'internet doit être au service de la lecture, de l'écriture et donc de la culture. La dynamique est la même en France :

Urgente, parce que cette réaction fasciste violente a la menace de la gratuité du livre au Quebec, pourrait bien ne pas être si différente dans le monde fermé de l'édition et de la distribution française. URGENTE, car l'accord de libre échange entre l'U. E et l'Amérique vise à nous faire tous marcher au même pas. Un pas inquiétant ET AUCUNE EXCEPTION N'EST PREVUE POUR LES "PRODUITS" CULTURELS.

Amazon vendra donc la culture, Google décidera de ce qui passe sur le web... et nous n'aurons même pas le droit de DONNER notre opinion.

A moins qu'on ne dise NON. La culture est notre patrimoine et il ne faut pas qu'on nous la vende. Il faut qu'on nous la donne.

Pierre JC Allard

 


52 réactions


  • claude-michel claude-michel 23 novembre 2013 09:25

    A votre âge se battre contre des moulins à vents.. ?

    Chacun est libre de ses choix...payant ou gratuit... !
    Pas sympa votre salon du livre... ?

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 14:34

      @ Claude Michel

      J’ai compris très jeune que si on ne se hâte pas un peu de mourir pour quelque chose on finit pas mourir pour rien. L’Ignorance a toujours été l’arme de sujétion et donc d’exploitation massive de ceux qui partent dans la course avec un pas d’avance. 

      Maintenant qu’il faut bien montrer aux manants à lire si on veut qu’ils suivent les instructions, la barrière entre les caïds et et les trouducs a été déplacée pour interdire à ceux ont on ne veut pas « en haut » l’accès non pas a des connaissance pratiques, mais uniquement à des codes pour initiés dont l’Ignorance vous garde un pequenot, comma jadis attacher le dernier bouton de son gilet.... 

      C’est ce rôle de discriminant qu’on fait assumer par la littérature.... en prenant bien soin qu’elle demeure exclusive. Un Salon du livre est un jalon dans le parcours mondain d’un « homme de qualité » ; un « diner au Siecle » pour les "plus-tou-à- fait quidams. Rien d méchant. L’important, ce serait que TOUT ce qui est écrit puisse être lu par tous. 

       PJCA









  • Croa Croa 23 novembre 2013 10:18

    ôtes -nous d’un doute : Vous avez bien aussi des bibliothèques publiques au Québec ?

    En France nous avons ça. Non seulement ça ne porte aucun tors à l’édition mais ça fait connaitre les livres.

    Je ne comprends pas le problème, les livres normaux (brochés, beaux livres) sont des objets que l’on peut désirer pour d’autres raisons que la seule lecture.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 14:58

      @ Croa


      Oui et oui. J’ai moi même j une vieille édition du Rubaiyat à laquelle je tiens beaucoup. Je défends ici deux (2) points : 

      1) que tout ce qui est écrit soit accessible sur Internet à un prix voulu dérisoire, pour que tous aient accès a toute culture et connaissance chez eux, dans le confort qui sied à notre paresse. Plus de gens qui lisent, c’est plus de gens qui pensent... et c’est la clef vers faire mieux. Peut-être... 

      2) Que plus de gens ÉCRIVENT. La conclusion normale de « plus de savoir », c’est que l’on ait plus de choses a dire et je crois que TOUT LE MONDE a au moins une petite idée a faire partager. Je « prophétise », d’ailleurs, qu’un jour vendra ou personne ne voudra quitter cette vie sans laisser au moins UN écrit qui sera le résumé de sa vie et de son cheminement et qui sera sa véritable immortalité.

      « La petite histoire deviendra grande quand chacun, dans un siècle, pourra suivre document par document la vie de son trisaïeul comme celle d’un personnage historique. Nous sommes la première génération qui ne sera jamais oubliée »  


      PJCA

    • Croa Croa 23 novembre 2013 22:29

      Il y a déjà beaucoup de gens qui écrivent et certainement déjà trop en ce qui concerne la littérature puisque déjà nombreux sont ceux qui payent pour être publié !!! Trop aussi même en ce qui concerne l’expression libre quoique en ce domaine ce ne soit apparemment jamais assez... Grâce à Internet il n’y a plus de limite à l’expression libre mais que constate-t-on ? Que, maintenant que tout le monde a son blog, il y a finalement plus de blogueurs que de lecteurs ! En conséquence de quoi nombreux sont ceux qui n’écrivent que pour eux, que ceux qui veulent exprimer des idées prêchent dans le désert, que tout cela n’est pas très motivant et donc qu’il vaut mieux laisser le blog.... s’endormir !  smiley 


    • Fergus Fergus 24 novembre 2013 07:08

      Bonjour, Croa.

      N’écrire que pour soi-même est déjà une grande motivation, sans doute plus importante que d’être lu par quelques centaines pu milliers d’inconnus. Cela permet de mettre en forme des idées, de les fixer, de les transmettre à son entourage proche, à ceux qui ont (ou auront) une motivation particulière pour en prendre connaissance.

      Les initiatives de Pierre Allard vont dans le sens d’un accès plus grand à la publication et la lecture. Elles doivent par conséquent pouvoir coexister avec les systèmes en place.

      Cordialement.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 18:43

      @ Croa


      Pas de doute qu’à une facilité plus grande pour chacun à prendre le micro, corresponde la réaction normale pour tous d’être plus discriminant et de presser plus volontiers le bouton « mute ». Pour avoir le meilleur des deux mondes, il faut que se développe un protocole d’indexation plus performant et, surtout, qui ne soit pas subtilement vicié au départ par la censure plus ou moins discrète du pouvoir. Vrai pour les livres... comme pour toutes les nouvelles. Pour les nouvelles, je n’ai pas de solution miracle, mais une proposition... 


      Pour les livres, les critiques auxquels on peut faire confiance seront en grande demande... smiley

      PJCA

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 18:47

      Merci Fergus.... Tous ça est compatible, sauf si le Systeme se positionne clairement dans le sens de ne PAS favoriser la diffusion des idées. Ce qui ne serait pas une première historique....


       PJCA

  • Loatse Loatse 23 novembre 2013 10:56

    @Pierre,

    J’avoue que je ne saisis pas le sens de votre démarche (que je trouve néanmoins courageuse).. Au Quebec ai je lu, se met en place le prêt numérique en bibliothèque et donc tout le monde peut avoir accès au livre, à la culture pour un moindre coût... (en france 10 euros/an - une somme dérisoire - voir gratuit dans certaines communes qui prennent à leur charge et l’achat des livres et les frais de fonctionnement de l’établissement)

    http://www.actualitte.com/usages/pret-numerique-en-bibliotheque-le-quebec-tire-un-premier-bilan-43399.htm

    Bref, que votre action soit mal interprêtée ou interdite dans un salon du tout payant, je peux le concevoir, ce qui est choquant c’est que l’on vous ai malmené..

    ps : pour ceux qui n’ont pas les moyens de mettre 10 euros/an, pourquoi ne pas faire appel au don de livres ?

    Bref promouvoir l’action individuelle plutôt que de l’étatiser...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 15:11

      @ Loatse


       Oui, la gratuité est en marche et imminente. Je me bats contre ce moulin, a vent, comme disait un sure commentateur, mais bien conscient que le vent est a tourner . Ce n’est pas pour rien que le système réagit par des gestes fascistes et violents. Les pires ennemis de la gratuité du livre sont les fonctionnaires dont le job consiste a financer et subventionner les ’geôliers de la culture", dans la plus parfaite orgie de favoritisme, de népotisme et de corruption. Je parierais que je dois mon expulsion a un ou une de ces fonctionnaire qui eu peur qu’un de ’ses’ éditeurs perde une vente... 

      PJCA

  • Loatse Loatse 23 novembre 2013 11:01

    ps : A Marseille, me dit ma fille, la bibliothèque est gratuite pour les étudiants et les chômeurs.


  • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2013 11:56

    Bonjour Pierre,

     Nous n’avons pas toujours des rapports très doux, mais, là, je vous suis complètement.
     Si vous saviez depuis combien de temps, j’ai décidé ne même pas cherché à passer par le livre papier.
     Quand on voit la masse de bouquin qui passent en permanence par les yeux des éditeurs qui doivent, bien entendu, rester rentables et ne faire publier que ce qui a une chance d’avoir du succès.
     Quand vous allez voir les livres dans votre salon, quels auteurs, allez-vous voir en premiers ?
     Ceux dont vous avez lu les livres précédents et qui vous ont plu.
     Normal. Quand le temps pour lire, diminue, il faut rationaliser ses lectures en fonction de ses expériences.
     Vous êtes à la retraite comme moi. Peu eu le temps de lire et écrire avant celle-ci en ce qui me concerne.
     Les vacances étaient toujours trop courtes pour combler les vides de connaissances ou de reconnaissances.
     Je suis un conservateur de bouquins devant l’éternel.
     C’est dire que la place en devient minimaliste.
     Oui, oui, il y a les bibliothèques publiques, comme dit quelqu’un ci-dessus, mais on y trouve quoi, du neuf ? Pas si sûr.
     Alors, en dessous d’un nombre de pages, je consomme sur place dans les magasins de grandes surfaces et j’achète les briques qui m’intéressent...
     smiley   

    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2013 11:59

      J’oubliais de dire : "j’écris pour me faire plaisir en premier. Si cela fait plaisir pour des lecteurs ensuite, j’en suis fort aise... smiley


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 15:24

      Tout a fait d’accord. Et c’est le lecteur qui doit choisir et donc avoir accès a TOUT et donc ne pas être dirigé vers l’enclos ou vers le corral par les éleveurs et leurs picadors. Cela exige un effort surtout de CLASSIFICATION, car la prochaine arnaquedu système sera de créer la confusion, comme a vielle censure des journaux a été remplacée par la technique d’en mettre plus, de mettre n’importe quoi et don de cacher toutes les aiguilles - et meme des sabres ! - dans un grand tas de foin. L’avenir de la manipulation passera sans doute par des jeux sur les taxonomies. Mais a chaque jour suffit sa peine. Rendons d’abord le contenu accessible gratuitement. L’humanité a droit a son patrimoine culturel.


       PJCA

    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2013 15:28

      En tous cas, je n’ai pas ressenti le besoin d’avoir avec moi un garde du corps au salon du livre.

      Je reste incognito... smiley


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 15:29
      @ enfoiré (2) 
       
      Je crois aussi, comme Laborit, qu’on ne fait finalement que ce qu’on a le gout de faire... et que nous n’avons jamais vraiment d’autre objectif que de satisfaire ce gout... Ecrire en est un parfait exemple... smiley

      PJCA


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 15:46

      @ Enfoiré


      C’est cette fiche d’entrée a mon cou qui m’a trahi.. et aussi l’incurie qu ’accompagne la bonne foi : sij ’avais été en mode ’manifestation’, tout se serait passé autrement.... Mais je n’auras pas appris que j’étais ciblé... et nous ne saurions pas que les mêmes mercenaires qui étaient actifs en Irak et qui tapaient sur les étudiants ici l’an dernier peuvent être utilisés dans tout événement même culturel, si le système a des intérêts en jeu, dans une ville encore présumés paisible comme Montreal. On ne comprend que des éditeurs peuvent fermer les yeux sur les moyens que quand on voit tout le fric qui part dans cette direction... Le fascisme est une tunique sans couture.


       PJCA

  • bakerstreet bakerstreet 23 novembre 2013 12:39
    Pierre

    Etes vous Canadien ? 
    Ou Persan, comme dirait Montesquieu ?

    De telles choses en notre pays ne sauraient exister !

    Vous nous dites que des gens se battraient coups de cannes, et arracheraient leurs perruques, au sujet de la lecture ?
    Mon dieu, heureux pays !

    Voilà longtemps que dans le nôtre, les livres ne servent plus qu’à caller les armoires, et à s’envoyer à la tête, quand il n’y a plus d’assiettes !

    Sans blague, nous avons les bibliothèques, fournies comme jamais, et qui sont bien pour certains auteurs, les seules voies d’achat et de succés. 
    Qui se souvient des tristes bibliothèques municipales, avec leurs ouvrages datant de la nuit des temps, enveloppé de papier kraft ?

    Partout, maiintenant même dans le moindre bourg, de floriscantes constructions, et un bel effort pour satisfaire tout le monde, de la BD à la sociologie, en passant par tous les prix possibles et imaginables !

    Las !
    Est-ce parce qu’un enfant, si on le laisse dans une patisserie, finit par se lasser des gateaux ?

     Le livre de l’imaginaire, le plus important, a perdu de sa superbe, et n’est plus, surtout pour les jeunes, la référence, ce qui lui permettait de se distinguer des autres. 
    La culture n’est plus à la mode, ou ce mot maintenant ne veut plus rien dire. 
    On parle des cultures, comme un ventre mou, où l’on peut tout mettre. 

    Il semble même bien qu’il y est une culture de la bêtise !

    Ces beaux édifices sont comme une amoureuse qui arrive un peu tard au rendez vous !
    Après avoir trop fait attendre son soupirant, celui ci est parti vers d’autres cieux. 
    Il a bien tort pourtant. !

    Cette femme là n’a pas de strats, comme ces jeux video qui vous en mettent plein la vue ! 
    Mais qui se dégonflent si vite, comme des ballons qui crèvent
    Les plaisirs de la lecture vallent bien mieux ceux de cette chair vide, ou l’oubli de soi même vous amène au bord du gouffre !

    Un monde où l’on crée ses propres images !
    Uniques, en 3D, où l’on peut s’imerger, réfléchir, et même rebondir !
    Qui n’a pas besoin de console, ni même d’énergie
    En dehors de la votre !

    Le livre, comme la bicyclette, représentent bien tous deux des objets parfaits !

    Mais l’épluche carotte à manivelle est très bien aussi !




    • L'enfoiré L’enfoiré 23 novembre 2013 15:06

      Salut Rue du Boulanger, smiley


       En fait, tout se tient toujours par un bout.
       Bout, qui devient pieuvre.
       Tout se déglingue, ainsi. 
       La radio, on n’écoute plus, la télé on ne regarde plus, le cinoche c’est de l’histoire ancienne où il y a des gens qui s’embrassent sur l’écran et dans les fauteuils...
       Le nivellement par le bas est programmé.
       Comment voulez-vous faire autrement ?
       Une caricature peut vous donner l’idée en un coup d’oeil et j’aime aussi ce style à la mode.
       Ce n’est pas la culture qu’il faut accuser, ce sont ses utilisateurs qui ne sont plus capables de la comprendre, de l’assumer et en perdent leur superbe.
       L’imaginaire existe, je l’ai rencontré. Je ne vais pas en donner les noms de mes fournisseurs de mots bien manipulés pour vous permettre de venir les contester.
       « Dis moi ce que tu lis, je te dirai ce que tu rêves », un article qui l’expliquait. 
       La culture est universelle, d’ailleurs. Pour changer, lisez un bouquin non traduit d’un auteur américain ou anglais.  
       Soyons hybrides en tout. N’est-ce pas la meilleure des maximes ?

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 16:06

      @ Bakerstreet


      Commentaire bien joliment tourné ; on croirait du Demian West de grandes années... smiley Cela dit, ma tignasse est encore inamovible et il n’y’a eu que moi de bousculé, qui en ai vu d’autres... ... Le fond de l’affaire, ici, c’est que le monde de l’édition - qui est en pleine déroute devant le simple bon sens - a des geste regrettables, imprévisibles, mais isolés de bête traquée. 

      Oublions les éclats intempestifs, et concentrons sur une demande ferme pour que ’iÉtat intervienne et mette la littérature en ligne. Je trouve un peu triste que Google soit a le faire plus vite que le secteur public... et nécessairement pour des intérêt autres que l’intérêt public, même si, au demeurant, il vaut vieux la culture avec Google que pas ou moins culture.


      PJCA

    • bakerstreet bakerstreet 23 novembre 2013 17:41

      De tout coeur avec vous, avec votre sainte colère,

       Et cette belle énergie
      Que les années apparament n’ont pas entamée !

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 18:36

      @ Bakerstreet



      J’ai bien vieilli, puisque je ne suis plus en mesure de faire diminuer à chaque rencontre le nombre des mercenaires qui me harcèlent. Il faudra que je m’achète une canne.

       PJCA

  • medialter medialter 23 novembre 2013 12:55

    Le Lobby « culturel » est tout aussi néfaste que ses lobbies cousins - agro-alimentaire, pharmaceutique, financier ...- et tenu par les même rapaces. Je comprends votre agacement, Mr Allard, mais pas votre étonnement. Ne saviez-vous pas que le Canada est devenu le toutou aux ordres de son grand maître voisin ?

    Il est normal que les tenants de ce lobby emploient des moyens extrêmes : de plus en plus de mal à vendre leurs merdes, à l’instar de la presse. Nous sommes en guerre, Mr Allard, et votre récit témoigne que ce n’est pas un vain mot. Le marché du livre est en voie de devenir un monopole. Pourquoi pensez-vous que Google y investi des fortunes et une armée de numériseurs ?

    Ces marges exorbitantes sur les bouquins, tout comme les marges qu’ont fait ces même rapaces sur les films et les musiques sont scandaleuses. Il est inadmissible de raquer entre 20 et 30€ pour un bon livre qu’on ne trouve pas en bibli (celles-ci étant pauvrement pourvues et largement orientées) ; la culture ne doit pas être un luxe. Les auteurs en sont les complices, car avec le net il y a aujourd’hui des moyens de diffusions alternatifs.

    Comme nous sommes en guerre ; profitons pendant qu’il est encore temps du P2P et des torrents, détruisons cette armée totalitaire éditeurs-auteurs. Il sera toujours temps de créer un réseau mondial parallèle de culture gratuite pour contrer ce qui est devenu un marché et qui n’aurait jamais du l’être. Le livre comme monopole et produit de luxe n’est pas bien loin, et il est vraiment urgent de réagir. Merci de nous avoir fait part de votre expérience, j’espère qu’elle fera prendre conscience à vos lecteurs de la dimension du problème.


  • zelectron zelectron 23 novembre 2013 15:35

    Remarque en passant...
    la numérisation Google n’est ni plus ni moins qu’une sorte de micro-filmage électronique avec bavures, erreurs de parallaxe, floutés et autres salissures diverses et variées sur les pages prises en compte. On n’est loin, très loin d’un OCR avec corrections humaines (au moins trois)


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 16:41

      @ Zelectron


       Oui. Mais c’est en marche.... Je crois qu’on a voulu sauvegarder aussi l’authenticité des documents matériels reproduits, mais il est inévitable qu’on concentre finalement sur le contenu plutôt que le contenant. C’est un projet qui se développe incroyablement vite. Et on n’est peut être pas encore pleinement conscient des dangers. « Qui contrôle le passé... » (Orwell) 

       PJCA

    • Croa Croa 23 novembre 2013 22:48

      Oui, Google est en train, certes, de procéder à une vaste numérisation de l’écrit, mais le résultat n’est que merdes !  Ils veulent prendre une avance irrattrapable : ça doit bomber chez Google... Trop ! 


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 18:50

      @ Croa


       J’ai bien peur qu’il n’y parvienne. Or les liens étroits entre Google et le gouvernement des uSA n’est plus un secret pour personne.

      PJCA

  • Jean Keim Jean Keim 23 novembre 2013 19:16

    Pourquoi ce désir de gagner de l’argent grâce à un talent artistique ou autre ? Ne peut-on concevoir une passion ou un don comme une activité ou l’argent n’est pas le moteur, il est inévitable que l’intérêt pervertit la créativité. Nous avons tous, dans la mesure de nos possibilités un service à rendre à la collectivité et ensuite chacun fait ce qu’il veut de son temps libre, que l’on soit artiste, bricoleur, sportif, jardinier, philosophe ou n’importe quoi d’autres.


    • Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 23 novembre 2013 19:30

       smiley


      J’ai fait des études de philosophie, suis sportif, jardinier et bricoleur, et mon seul souhait est de rendre services aux autres, car comme disait (en substance) Marc Aurel, aider autrui, c’est s’aider soi même.

      L’argent corrompt nos rapports. Je refuse d’ échanger ma liberté contre un salaire. Mais utiliser l’argent comme le propose Mr Allard, il faut bien le reconnaître, c’est subvertir à sa fonction première. Chaque personne aurait d’emblée un compte positif, et pourrait le renflouer en proposant de la littérature. Je trouve l’idée sacrément intéressante.

      Bien sûr, elle a ses limites. Tout les systèmes sont corruptibles. 

       

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 21:25

      @ Jean Kelm 


      L’essentiel assuré - mais la notion de l’essentiel varie pour chacun - il est plus agréable en effet de travailler sans chercher a en tirer un profit d’épicier. Cette mercantilisation de tout est odieuse, et relativement récente d’ailleurs, née dans une société qui a donné cette fin a la vie, faute de lui en trouver une meilleure. Le commerce est en fait la légitimation et l’institutionnalisation d’une volonté d’arnaque qui prime tout, et qui, de facon perverse est devenue moralement encouragée ! mais on dépasse ici la cadre de cet article.


      PJCA

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 23 novembre 2013 21:31

      Je ne dis pas qu’on peut tous subvenir a ses besoins par un compte-auteur.... Mais OUI, beaucoup le pourront. et deviendront des ménestrels des mots Je préfère cette approche a unsimple revenu d’existence qui m’apparait démotivant et fondamentalement injuste. Mais n’y voyons pas une solution générale !


       PJCA

    • Croa Croa 23 novembre 2013 23:02

      L’avenir est surement dans le gratuit et le partage. Le système marchand encore en place a longtemps été nécessaire parce qu’il fallait gérer une pénurie de richesses. Ce n’est plus le cas et il est démontré que l’allocation universelle de base est possible tout de suite au moins dans les pays dits riches. Toutefois le système financier actuel reste nécessaire à ceux qui, par lui, dominent le monde et ces gens sont extrêmement puissants ! smiley

       


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 02:43

      @ Croa


       Sinon le partage, au moins la collaboration plutôt que l’opposition, puisque l’enrichissement doit nécessairement passer par la complémentarité


       PJCA

  • Ecureuil Bleu Ecureuil Bleu 23 novembre 2013 19:17

    Franchement, votre projet, Mr Allard, ce serait génial qu’il se réalise un jour. C’est une belle et noble idée, et peut-être vais je m’égarer, mais je crois qu’elle ne concerne pas seulement la littérature. A mon sens, nous ne devrions plus échanger d’ « argent », mais de vraies valeurs (la confiance, la solidarité, le savoir...) Enfin, c’est un autre débat, mais je trouve que que ce que vous proposez ressemble beaucoup au SEL.

    Merci de votre témoignage.


  • fredleborgne fredleborgne 23 novembre 2013 20:13

    Je suis rarement d’accord avec vous.
    D’ailleurs, je suis persuadé que vos livres gratuits ne me plairaient pas.
    Mais venez donc les proposer sur Atramenta, auprès des miens et de 650 autres auteurs, et je vous déroulerai le tapis rouge...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 02:35

      @ Fredleborgne


      Mes livres sont si varies , qu’il faut vraiment ne pas aimer lire pour n’en aimer aucun. Evidemment, on peut dire « hétéroclite » ou « disparate » et tout rejeter en bloc... Cela dit, je ne vois pas que vous proposer. Tous mes textes sont en ligne et je fais don de mes droits d’auteurs a ceux qui me publient format papier. Ca m’évite de tenir une comptabilité et je ne crois pas que tenter de les vendre en vaudrait la peine. Peut—être pour des collectionneurs, quand je serai mort et que le monde reconnaissant aura reconnu mon génie smiley smiley

      PJCA

  • Mortargent 24 novembre 2013 01:33

    Il y a quelque temps, il me semble qu’un projet assez particulier autour de la littérature avait eu lieu dans je ne sais plus quelle ville. Il s’agissait de laisser 5 000 exemplaires d’un livre en circulation gratuitement. Il suffisait de le déposer sur un banc, dans une boutique ou dans des boites aux lettres une fois qu’on l’avait lu.

    La seule contrepartie était pour les lecteurs de porter un genre de pin’s rouge ou bleu, rouge si on avait aimé le livre, bleu si on n’avait pas accroché.

    L’intérêt était double. Premièrement, donner accès à un livre gratuitement à toute personne qui le voulait et désirait lire. Secundo, par l’intermédiaire des pin’s, faire interagir et mettre en relation des gens qui ne se connaissaient pas autour d’un sujet : le livre.

    Il suffisait de croiser une personne avec un pin’s bleu pour aller lui parler de ce fameux livre, soitr parce qu’on portait un pin’s rouge et qu’on voulait échanger des idées et des impressions à propos du livre, voir mêm parce qu’on portait un pin’s de la même couleur et faire correspondre nos impressions.

    Bref, cela créait un mini lien social, permettait à certaines personnes de rencontrer de parfaits inconnus et pourtant d’échanger avec eux. Et pour peu que l’opération se répère quelques mois plus tard avec un autre ouvrage, pourquoi ne pas recommencer à échanger ses points de vue avec ces mêmes personnes, mais cette fois à propos du nouveau livre.

    Je ne sais pas si cette initiative a perduré ou non, mais j’estime qu’il n’y a aucun mal à parler, promouvoir, metter en avant la lecture, quelque soit le genre.

    Ceci dit, j’estime que la main-mise sur la littérature par certaines grosses boites d’édition et/ou de diffusion peut pour le moment sembler anodines, mais je doute qu’à terme chacun ( lecteur et auteur ) puisse rester libre de ses choix et de ses goûts. On imposera à tous, une littérature précise, choisie, selectionnée car rentable.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 03:38

      @ Mortargent


       Une expérience que je trouve fascinante. Si vous avez plus de détail, j’aimeras suivre...

       PJCA

    • Mortargent 24 novembre 2013 04:40

      Sincèrement, j’en ai vaguement entendu parler il y a environ une dizaine d’années, peut-être un peu moins. Mais je suis réellement incapable de me souvenir de quoi que ce soit d’autre, si ce n’est qu’il me semble que c’était la ville de Chicago qui organisait cela pour justement promouvoir la lecture et recréer un peu de lien social et de rapports entre les gens autour d’un livre.

      Mais il se peut que je me trompe de ville, et je ne sais pas comment retrouver trace de cette initiative. Je veux bien essayer d’envoyer un courriel à la mairie de Chicago, mais je doute qu’ils me répondent, encore que...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 05:42

      Il semble que le concept soit né dans a ville de Hudson au Wisconsin et ait maintenant pris la forme d’un ’boite a livres’" ue lomn met devant chez soit et où les gens peuvent venir chercher un livre gratuitement et en mettre aussi d’autres ... je vais creuser un peu plus, mais je vous donne tout de suite l’info, 

       
      PJCA


  • Fergus Fergus 24 novembre 2013 07:14

    Bonjour, Pierre.

    Par manque de temps, je ne peux développer mon commentaire. Néanmoins sachez que je trouve intéressante votre démarche. Mais surtout je suis scandalisé que vous ayez fait l’objet d’une mesure d’expulsion à caractère fasciste dans une enceinte de culture. J’en suis même stupéfait. Il est vrai que les marchands n’ont jamais apprécié les initiatives appelées à écorner leurs profits.

    Cordialement.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 19:09

      @ Fergus.


       Nous sommes beaucoup plus prèsqu’on ne le crot d’une fascisation des rapports sociaux. Pendant que les gens surveillent ceux - qu’a tort le plus souvent ils appellent des ’fascistes" - c’est la relation même qui se pourrit entre les mains de tout le monde. Parce que la situation sociale est insupportable, que le discours officiel est invraisemblable et que la confiance en la justice s’effondre. Nous en arrivons tous à penser faire justice nous-mêmes.  Même grand amoureux de la paix, il n’est pas sûr qu’ayant, ne serait que 20 ans de moins, j’aurais toléré d’être le seul bousculé en cette affaire... Or c’est toujours ainsi que ça commencé....


       Pierre JC

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 19:14

      @ Hervépasgrav


       L’apprécie votre remarque qui me parait bien fondée. Le bon droit ne gagne que s"il est porté par des démarches complémentaires. Je soutiens tout a fait la vôtre.

       PJC A

  • Francis, agnotologue JL 24 novembre 2013 08:50

    Bonjour Pierre JC Allard,

    je suis attentif à vos récriminations concernant l’inadmissible traitement que vous avez subi dans ce salon du livre.

    Mais je voudrais vous dire deux choses : premièrement, vous croyez vraiment que l’industrie de la publication est faire pour que les gens lisent ? Non, comme le reste, comme le sport, comme la santé, c’est aujourd’hui un marché qui est animé par la recherche du profit.

    L’autre chose : je ne crois pas que c’est parce que les livres seraient gratuits que les gens liraient plus. Il y a des bibliothèques dans tous les quartiers, et on peut aujourd’hui lire autant de livres que l’on veut sans bourse déliée. Je crois pour ma part que l’industrie du livre ne marche pas grâce aux lecteurs mais grâce à ceux qui désirent posséder ou offrir des livres. Le livre est devenu un objet de consommation comme un autre.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 19:23

       @ JL


      « L’industrie du livre ne marche pas grâce aux lecteurs mais grâce à ceux qui désirent posséder ou offrir des livres »

       C’est bien ce que je déplore... 

       « on peut aujourd’hui lire autant de livres que l’on veut sans bourse déliée » 

      Mais il y a la paresse. Triste mais c’est un fait. Combien de gens écriraient, aujourd’hui, s’il fallait le faire à la plume ou même avec une vieille machine à écrire ?

      PJCA

  • Piere CHALORY Piere Chalory 24 novembre 2013 11:48

    Bonjour Pierre JC Allard,


    J’avoue être un peu sidéré par votre histoire, comment des agent de ’sécurité’ ont pu bousculer un homme de votre âge, au prétexte qu’un simple lien vers des livres gratuits se trouvait au revers de votre veston, si j’ai bien compris. Si encore, vous démarchiez de manière illégale afin de distribuer une propagande quelconque, ’d’accord’, et encore, mais là, on est face à des ’marchands du temple’ particulièrement vindicatifs, et vous faites bien de dénoncer ces agissements. 

    Cordialement, bon dimanche

    • Croa Croa 24 novembre 2013 16:12

      à Piere,

      Tu es étonné ? Les agents de sécurité sont des cons, partout, même au Canada et même en France ! C’est normal puisque la connerie est un critère apprécié des patrons pour ce genre de boulot.

      J’ai moi-même été témoin d’un lâcher de chiens sur un pauvre SDF dans un centre commercial (ça se passait à Bordeaux vers 22 h mais il y a longtemps. Quand ils ont vu qu’il y avait un témoin ils ont laissé le SDF s’échapper.) Au Brésil il arrive que ce genre de gens exécutent les gosses chapardeurs qu’ils attrapent et se débarrassent des cadavres dans les décharges (ça on me l’a rapporté mais c’est sûrement vrai.) 


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 24 novembre 2013 19:43

      @ Pierre Chaloty


      Rien au revers de mon veston. J’ai mis ma carte dans des mains tendues qui me la réclamaient. Si j’étais « respectueuse », on ne pourrait pas parler de sollicitation.... smiley Cela dit, il est clair que mon site est une propagande pour la gratuité, mais une démarche préméditée pour la distribuer là et de cette manière... ? Si c’est ce que j’avais voulu je l’aurais fait a partir d’un stand qui y aurait consenti... ce que m’ont offert depuis plusieurs des exposants ! Souvenez-vous que j’ai moi même été exposant a ce Salon

      En toute honnêteté, je ne sais pas si j’ai été ciblé pour des déclaration antérieures, pour la gratuité du livre ou simplement été victime du zèle intempestif de gorilles en mal de « s’exprimer’ ». 

      pjca

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