mardi 10 mars 2020 - par Ptisserand

Tabac chauffé : stratégies et mensonges des géants du tabac

Le débat autour des nouveaux produits de tabac continue de faire rage. Alors que les principaux organismes de santé publique ne cessent d’attirer l’attention sur les risques que ces produits font courir, les industriels maneuvrent pour enrayer la chute des ventes de tabac traditionnel.

L’avis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son rapport sur l’épidémie de tabagisme en 2019 est sans équivoque : les cigarettes électroniques seraient «  incontestablement nocives  », et les campagnes de désinformation à ce sujet constitueraient une «  menace actuelle et réelle  ». Toujours selon l’OMS, ces produits ne doivent pas être considérés comme des outils viables pour accompagner un sevrage tabagique. Compte tenu du lourd investissement réalisé par Philip Morris dans Juul, le numéro un des cigarettes électroniques, cette position s’avère désastreuse, particulièrement avec la série de maladies que leur consommation a générées en 2019 aux Etats-Unis d’Amérique.

 

Les nouveaux produits du tabac : assimilables aux produits du tabac traditionnels selon l’OMS

 

L’OMS n’est pas moins sévère à l’égard des produits de tabac chauffé (Iqos de Philip Morris International, Glo de British Americqn Tobacco, Ploom de Japan Tobacco International...), présentés comme moins nocifs que les cigarettes traditionnelles. Contrairement aux cigarettes électroniques, ces produits contiennent bien du tabac. Mais celui-ci est chauffé (jusqu’à environ 300 °), générant une «  vapeur de tabac  », sans atteindre la température de combustion des cigarettes (environ 850 °). Selon certaines études, réalisées par l’industrie du tabac elle-même, l’absence de combustion en ferait donc des produits moins toxiques que le tabac traditionnel. Les scientifiques estiment pour leur part que les géants du tabac ne devraient pas être autorisée à commercialiser ces produits sous le prétexte fallacieux qu’ils seraient moins nocifs.

Pour l’OMS, les règles applicables au tabac « s’appliquent de la même façon au tabac chauffé qu’aux cigarettes traditionnelles ».

Aussi, là encore, l’OMS se veut formelle dans sa fiche d’information sur les produits de tabac chauffé. «  Toutes les formes de tabac sont nocives, y compris les produits de tabac chauffés. Le tabac est toxique par essence et renferme des produits cancérogènes, même dans sa forme naturelle. Les produits de tabac chauffés doivent donc être soumis aux mesures politiques et réglementaires appliquées à tous les autres produits du tabac  », tranche-t-elle. Si les avis des professionnels de santé divergent bien souvent sur l’utilité de la cigarette électronique, ils font l’unanimité sur le tabac chauffé qui est clairement assimilé au tabac traditionnel.

Pour les industriels, l’enjeu commercial des produits de tabac chauffé est capital et vise à contrebalancer la baisse de la prévalence tabagique dans les pays développés. Sans surprise, ils font donc tout leur possible pour présenter ces produits de manière positive y compris en attirant les plus jeunes dans leurs filets par tous les moyens. Notamment ceux qui leur sont strictement interdits pour le tabac traditionnel comme la publicité ou le marketing ciblé sur les réseaux sociaux comme Instagram. C’est notamment le cas de Philip Morris International (PMI), dont le dispositif Iqos est désormais leader sur le marché. En commercialisant l’Iqos en France depuis 2017, PMI fait tout pour que le produit devienne la bouée de sauvetage du géant mondial du tabac, confronté, comme l’ensemble des cigarettiers, au déclin inexorable des ventes de cigarettes en Union Européenne. Mais, les niveaux de taxation demeurent inférieurs pour les produits du tabac chauffé et la cigarette électronique, alors que leur dangerosité est, à différentes échelles, désormais scientifiquement éprouvée. « L’impôt sur le tabac «  chauffé  » prélevé sur un emballage d’un prix moyen de huit francs se monte à 12 pour cent seulement, plutôt qu’à environ 53 pour cent pour les cigarettes traditionnelles » explique ainsi une revue médicale suisse, évoquant le cas de la commercialisation des produits du tabac chauffé sur le territoire helvétique.

Volonté de normaliser une pratique pour convaincre le grand public

Selon les informations de l’agence Bloomberg, les profits de PMI pourraient augmenter de 19 % cette année, un résultat directement lié à la commercialisation de l’Iqos, dont 60 milliards de recharges ont été vendues en 2019. PMI se dit «  sur les rails de son objectif  » de vendre 100 milliards de recharges en 2021, en comptant sur ses marchés dominants, comme le Japon, mais aussi sur de nouveaux marchés où Iqos a récemment obtenu une autorisation de commercialisation, notamment les États-Unis, ajoute Bloomberg.

Seulement, les méthodes utilisées par l’industriel pour commercialiser son produit pourraient poser problème. D’après une enquête récente de l’agence Reuters, PMI n’a pas hésité à défier la communauté scientifique et à financer des campagnes marketing trompeuses. Le géant du tabac use aussi de vieilles ficelles politiques pour imposer par la voie politique l’adoption de ses produits.

Le géant du tabac promeut régulièrement la marque Iqos dans des festivals de musique, des expositions d’art, des stations de montagne, ou encore dans certains quartiers à la mode de certaines capitales européennes. Dans toute l’Europe, elle s’associe à des bars et des restaurants «  Iqos friendly  », fermés aux cigarettes, mais ouverts à Iqos, souligne Reuters. Objectif de Philip Morris : associer son produit à la mode, à l’art et à la culture populaire, comme ont pu le faire dans le passé des marques comme Marlboro pour lesquelles toute publicité est strictement interdite du tabac. La stratégie de PMI rappelle ainsi certains des pires travers de l’industrie du tabac ciblant leurs stratégies marketing sur les catégories les plus influençables, car les vecteurs privilégiés (festivals de musique, réseaux sociaux…) sont très largement utilisés par les jeunes, pour s’assurer qu’ils tombent au plus tôt dans la dépendance tabagique.

«  Ils essaient très fort de ressusciter l’époque glorieuse du tabagisme, où le fait de fumer était glamour, sophistiqué et élégant. Il s’agit d’associer le tabac à toutes les bonnes choses de la vie  », a expliqué à Reuters Robert Jackler, professeur à l’Université de Stanford ayant participé à la réalisation d’une importante étude sur la question.

PMI en appelle aux pouvoirs publics tout en méconnaissant ses propres standards marketing

D’après les résultats de cette étude, les campagnes de promotion de l’Iqos font partie d’une vaste stratégie de «  normalisation  » de Philip Morris visant à effacer son image de fournisseur de produits cancérigènes et à présenter ses nouvelles alternatives au tabagisme comme des produits jeunes et haut de gamme.

Le géant du tabac est même allé jusqu’à avoir recours à des jeunes pour promouvoir l’Iqos, ce qu’interdisent les normes internes de marketing de l’entreprise. Or, bien que celle-ci ait reconnu avoir remis en question sa propre politique, les chercheurs de Stanford ont constaté que le marketing de l’entreprise continue de s’écarter «  considérablement  » de ses propres normes.

PMI cherche à faire de la publicité pour l’Iqos, pratique pourtant interdite pour tout produit du tabac

Pour le cigarettier, l’enjeu est capital. Toujours selon les informations de Reuters, Philip Morris a investi 6 milliards de dollars dans le développement de produits «  sans fumée  ». En 2018, le PDG de la société a déclaré aux actionnaires qu’il espérait recevoir environ 40 % de ses revenus (quelque 20 milliards de dollars) grâce à des produits «  à risque réduit  » d’ici 2025. C’est le même André Calantzopoulos qui a récemment appelé les pouvoirs publics à mettre en œuvre des politiques, notamment fiscales, volontaristes pour encourager le recours au tabac chauffé comme substitut viable à la cigarette. Il estime en effet que les gouvernements «  ne jouent pas assez leur rôle pour favoriser le passage des fumeurs aux produits alternatifs à la cigarette  »...

Une position que ne partagent pas les organisations de santé publique. Réunies à Berlin en février pour la 8e conférence européenne sur le tabac et la santé, ces derniers ont adopté une déclaration commune pour aligner toute la réglementation des produits du tabac à chauffer sur le tabac traditionnel, des taxes aux avertissements sanitaires, en passant par l’interdiction de la publicité.

Le chantage classique des géants du tabac sur le financement de la vie politique en Allemagne

Compte tenu de cette subtilité toute particulière de la vie politique allemande, qui fait du pays le mouton noir de la lutte antitabac en Europe (loin derrière des pays comme la Russie, l’Ukraine...), les financements semblent jouer leur rôle sur l’avis des politiques. Ce sera l’un des enjeux des révisions de la directive tabac et de la directive taxes qui commencent à Bruxelles. Les fabricants de tabac vont exercer un lobbying forcené sur la Commission européenne et les eurodéputés en menaçant de mettre fin au financement des campagnes électorales et de la vie politique allemande. Il est souhaitable que la Commission von der Leyen fasse preuve de bon sens citoyen pour ne pas céder aux sirènes qui ont si facilement séduit l’entourage du luxembourgeois Jean-Claude Juncker.



24 réactions


  • sls0 sls0 10 mars 2020 15:50

    A les producteurs de tabac, souvent des problèmes avec eux. Le mien empaquette le tabac le matin, le tabac est humide.

    Il est coupé au couteau, parfois ça laisse à désirer.

    Je suis difficile alors que je paie 0,20€ les 18gr.

    J’ai rarement fumé du tabac dont je ne connaissais pas le producteur et l’endroit de culture. Ici c’est le pays du cigare, je fume de la chute de tabac à cigare.

    Quand je me ballade souvent à la pose je fume une pipe en regardant le paysage.

    Une pipe aux 5 ou 10km à pieds.

    Ne pas fumer en avion ne me dérange pas, j’ai toujours pris en non fumeur.

    Il y a de gros salauds de fumeurs qui ne se gênent pas de déranger les autres, c’est déplorable. Tout comme il est déplorable que des intégristes anti-tabac dérangent d’autres personnes.

    J’ai pas mal de collègues qui sont morts d’abestose, du coup j’ai droit au contrôle des poumons et la capacité pulmonaire. On me dit souvent que j’ai une capacité pulmonaire de sportif, ce n’est certainement pas dû au tabac mais bouger son cul si.

    Plus de 40 ans à apprécier la pipe après une étape de marche. Et je bouffe de la rosette aussi parfois.

    Ici pas de rosette mais les ananas, mangues et bananes il y en a partout.

    Je crois qu’en France il est encore permis de cultiver du tabac pour sa propre consommation, il faut en faire la déclaration. Ok c’est du boulot et il faut attendre 8 mois mais il y a le plaisir de sa propre production, vu le temps passé, ce n’est qu’à moitié économique.


    • xenozoid Xenozoid 10 mars 2020 16:00

      @sls0

      le temps que tu passes a le produire tu ne le passes pas a le fumer,enfin j’espere


    • sls0 sls0 10 mars 2020 16:23

      @Xenozoid
      La production du tabac c’est du temps de ma jeunesse, c’est du boulot, ça demande un suivi, à la fin le résultat peut être de la poussière ou du moisi. Quand on bosse ou on marche on ne fume pas.
      Je commence un boulot, je le fini. Il y a un coté zen dans le boulot ou la marche qui est différent du coté zen de la pipe.
      Je fume peu tout compte fait.


    • xenozoid Xenozoid 10 mars 2020 16:28

      @sls0

      on est d’accord,je préfere fumer dans la pause,comme je préfere le café dans la pause aussi


    • xenozoid Xenozoid 10 mars 2020 16:32

      @sls0

      et le rituel de préparé la pipe ou de rouler sont tabac est aussi tres important,cela rajoute a l’effet de relaxation


    • foufouille foufouille 10 mars 2020 17:45

      @sls0

      j’ai connu un centenaire qui a cesser de fumer à 80 ans après des gros problèmes cardiaques.

      mais un autre est mort à 43 mais PAS que de ça, du BTP.


  • eddofr eddofr 10 mars 2020 17:32

    Quelle que soit la forme sous laquelle on la consomme, la Nicotine est un poison.

    Quels que soit les additifs il n’ont rien de bon (nos poumons sont faits pour respirer de l’air et rien d’autre).

    Ne commencez pas à fumer. 

    Arrêtez de fumer si vous le pouvez encore.

    Moi j’ai essayé, plusieurs fois, j’ai même tenu deux ans, un efois. La prochaine sera peut-être la bonne, si je ne meurs pas avant.


    • sls0 sls0 11 mars 2020 01:49

      @eddofr
      Tout le problème est de ne pas commencer.
      Avant l’état fournissait des cigarettes caporal aux bidasses. Ca pas mal aidé l’industrie du tabac.
      D’un autre coté où j’étais on était souvent sous terre où on ne fumait pas et à l’extérieur pas de clopes. Que la pipe dans des conditions draconiennes.
      Par la suite j’ai gardé cette habitude, fumer quand les conditions s’y prêtent.
      Mon budget tabac local au mois c’est le prix d’un paquet de clopes à 2,€20, comme il y a peu de conditions idéales pour fumer, je fume peu.
      Je fume, par contre je suis pas trop mauvais pour empêcher le début, le meilleur argument c’est le séjour sous les tropiques* quand on bossera, le budget clopes c’est le prix de deux séjours par an. C’est choisir entre des doigts jaunes ou une peau bronzée. On peut employer d’autres projets que tiennent à coeur les jeunes.
      L’âge où l’on commence habituellement c’est aussi un âge où l’on se croit indestructible, parler de risques futurs ce n’est pas trop efficace pendant une période de vie à risques.
      * vivant sous les tropiques, c’est un argument que j’emploie en France.


  • foufouille foufouille 10 mars 2020 17:47

    « les cigarettes électroniques seraient «  incontestablement nocives  », et les campagnes de désinformation à ce sujet constitueraient une «  menace actuelle et réelle  ». Toujours selon l’OMS, ces produits ne doivent pas être considérés comme des outils viables pour accompagner un sevrage tabagique. »

    Pourtant ça marche très bien pour cesser de fumer.


  • doctorix, complotiste doctorix 10 mars 2020 18:51

    Je suis un peu étonné par cet article.

    Car

    Un e-liquide pour cigarette électronique est presque toujours composé de 3 à 5 éléments :

    • Une base neutre ( Cette base est généralement composée de propylène glycol (PG) et de glycérine végétale (VG))
    • Des arômes
    • De la nicotine (qu’on trouve dans les tomates, les aubergines). On peut choisir des taux très faibles.
    • Des additifs (facultatif)
    • De l’eau déminéralisée et de l’alcool (facultatif)
    • il existe d’ailleurs des e-liquides qui ne contiennent que de la glycérine végétale. Et d’ailleurs on peut faire le-liquide soi-même, avec trois fois rien. On ne va quand même pas introduire du tabac dans ce cas... ???
    • Où est le tabac, la-dedans ?
    • Je veux bien que l’OMS essaye de couler les industries du tabac, mais faudrait pas raconter de bêtises.
    • https://www.cigaretteelec.fr/content/23-composition-d-un-e-liquide-tout-savoir-cigaretteelec
    • Je me demande quelles sont les motivations profondes derrière cet article, qui pour moi s’apparente à de la désinformation.

    • doctorix, complotiste doctorix 10 mars 2020 19:05

      De plus, la glycérine vaut dans les 15 euros le litre et le propylène glycol 13 euros.
      De quoi vapoter pendant au moins un an...
      https://www.amazon.fr/GLYC%C3%89RINE-V%C3%89G%C3%89TALE-PROPYL%C3%88NE-QUALIT%C3%89-PHARMACEUTIQUE/dp/B016IUBEV4/ref
      D’une part, je ne vous pas pourquoi les fabricants de tabac dépenseraient de l’argent pour utiliser du tabac.
      D’autre part, l’idée qui me vient à l’esprit est que le succès de l’e-cigarette, tant pour l’usage que pour le sevrage efficace, vient perturber les marchés nationaux du tabac et leurs taxes usuraires.
      Et que donc que l’OMS est utilisé une nouvelle fois comme couverture pour une opération scabreuse de désinformation.
      D’ailleurs l’auteur écrit peu (2 articles), et ne commente jamais.
      Caractéristique des trolls.
      Il semble que ce soit un activiste anti-tabac.


    • pasglop 10 mars 2020 19:29

      @doctorix
      Je crois qu’il est surtout question du tabac chauffé via un système electronique, une façon pour les producteurs de diversifier leur ventes en utilisant la cigarette électronique.


    • foufouille foufouille 10 mars 2020 19:47

      @pasglop

      ça sert aussi à fumer de la weed et des plantes, champis, des sels de nicotine.

      mais le systéme fabricant de tabac est fermé.


  • pasglop 10 mars 2020 19:37

    Et en même temps d’entretenir la dépendance...


  • caillou14 rita 11 mars 2020 08:31

    Plus de 70.000 morts « grâce » au tabac en France par an !

    En France, les maladies cardiovasculaires sont à l’origine d’environ 140 000 décès par an. 

    240.000 IVG en France par an !

    La France est un pays génocidaire ?

     smiley


    • eddofr eddofr 12 mars 2020 11:16

      @rita

      Quel rapport entre le tabac et le fait qu’un femme décide de se faire enlever une corps étranger qui grandit en son sein ?


  • révolté révolQé 11 mars 2020 09:42

    Après toute une vie à fumer j’ai enfin lâché cette merde depuis 4 ans déjà, par contre les 25 kgs qui ont suivi n’étaient pas prévus, le frigo m’a servi d’exutoire les 1ers mois.

    Ils disparaissent petit à petit au prix de « gros efforts » car ici près de la méditerranée, le pastis et les olives sont une institution. smiley et la marche ou le vélo pour les petits trajets ne suffisent pas à compenser les repas bien arrosés.

    Mais l’aiguille de la balance descend à son rythme.

    A ceusses qui réussissent à stopper le tabac, méfiez vous aussi du diabète, n’oubliez pas les prises de sang régulières car j’ai été épargné mais nombre de collègues qui, après avoir arrêté de fumer, y ont eu droit, certains ont même repris la clope mais cela n’a rien changé.


  • Goldored Goldored 11 mars 2020 21:03

    Quelles sont les études médicales pas épidémiologiques ! prouvant que le tabac est cancérogène ?


    • bebert bebert 12 mars 2020 13:56

      @Goldored
      Vous êtes un guignol ignare qui de plus est !


    • Goldored Goldored 17 mars 2020 07:58

      @bebert
      Où sont les études ?
      Je demande à avoir des références. Vous êtes capable de m’indiquer des sources ?
      Non ?
      Du coup, on sait qui le guignol.
      Bonjour chez vous.


    • Francis, agnotologue JL 17 mars 2020 08:06

      @Goldored
       
       Ce n’est pas le tabac qui est dangereux : ce sont toutes les saloperies que les cigarettiers incorporent dans les cigarettes qui le sont. Les pouvoirs publics sont au courant cela, et donc sont bien placés pour savoir ce qu’il en est de la dangerosité des cigarettes.


    • Goldored Goldored 17 mars 2020 16:56

      @JL
      Il n’y a que du papier et du tabac dans mes Lucky.
      Je risque rien alors côté cancer du moins  ?


  • Francis, agnotologue JL 17 mars 2020 08:17

    Cet article passe sous silence les additifs que les cigarettiers incorporent dans les cigarettes, sans compter le papier.

     

    Véritables poisons, les goudrons sont les principaux responsables des cancers liés au tabagisme.

    Extrait : « Ils se forment uniquement lors de la combustion de la cigarette et contiennent de nombreuses substances toxiques telles que les hydrocarbures ou le benzène. Ils se collent d’abord sur les parois de la bouche, des bronches, des poumons qui mettent après l’arrêt du tabac entre 7 et 15 ans avant d’être entièrement nettoyés. Véritables poisons pour votre organisme, ils se diffusent ensuite pour s’attaquer au pancréas, à la vessie ou au côlon. À titre d’exemple, en fumant un paquet par jour pendant un an, un fumeur inhale 250 ml de goudrons dans ses poumons, soit l’équivalent de deux pots de yaourt ! »

     

    Extrait : « Philip Morris (PM), RJ Reynolds, British American Tobacco et toutes les “majors” de l’industrie du tabac ont volontairement caché au public pendant plus de quarante ans la présence dans les feuilles de tabac, les cigarettes et la fumée de tabac d’un élément radioactif dangereux et cancérigène, le polonium 210 (210Po). C’est ce composé, un des radioéléments les plus toxiques, avec une activité spécifique qualifiée de “colossale” par le radiothérapeute parisien Jean-Marc Cosset, qui avait servi à assassiner l’ex-agent du KGB Alexander Litvinenko à Londres en 2006. »

     etc. etc.


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