Titanic-Macron : Glouglou & Sonnez les Mâtines !
Comme le Web et ses infos indépendantes et libres, impossibles à contrôler, il semble qu'une révolution couleur primaire soit bien en marche sur les routes de France. N'est que de voir la figure torve et affolée des jitéistes décontenancés, des présentateurs propagandistes ahuris, visiblement frustrés de constater l'éclosion d'un mouvement fluorescent qui leur échappe totalement. Réseaux sociaux, Twitter et autres organisent virtuellement cette jacquerie new-age, désormais concréte.
La même panique se lit chez cette tribu journalo-menteuse face à sa décrédibilisation médiatique objective, du fait de l'influence grandissante du Web et des réseaux sociaux. Ce n'est pas pour rien qu'un contrôle désespéré du Net et de son contenu à coup de lois iniques censure tout azimuth.
Au départ les gilets jaunes servent à la sécurité de celui qui le porte. Il a même été question un temps de le rendre obligatoire pour les motards, mais ceux ci se sont rebellés, le look inhérent à cet accessoire étant trop éloigné du cuir traditionnel.
Ce détournement est réjouissant et n'est pas le premier, par exemple, le look de Marlon Brando, ultra-macho dans l'Équipée Sauvage avec son cuir et sa casquette noire façon waffen-ss, fut repris et détourné de son sens premier par des groupes comme Village-People revendiquant leur gayté fièrement. Et si aujourd'hui vous croisez un homme en cuir intégral, chaînes et casquette à visière, vous oublierez Marlon Brando.
Dans la nature, les quelques insectes qui arborent cette livrée jaune-flashy généralement entre-coupée de noir, comme les guêpes et les frelons, annoncent la couleur ; attention, jaune ça pique !
C'est inédit ce mouvement de foule lumineux quoique monochrome, non par son apparence qui est celle d'une vulgaire manifestation avec blocages de dépôts de carburants, supermarchés, camions ; méthodes contestataires utilisées depuis longtemps, mais inédit par son fonctionnement réellement anarchique et in-contrôlable.
Contrairement aux partis dits politiques ; ramassis d'arrivistes bling-bling à l'affût du sou qu'il suffit d'arroser en retour de leur soumission, d'escrocs paroliers étiquetés journalistes ; chroniqueurs du rêve fantasmé d'un ordre fiduciaire mondialisé, régi et dicté par le code d'horreur de la corruption généralisée.
Il est si facile à des gens disposant de moyens financiers illimités, grands banquiers, multinationales et autre, de corrompre n'importe qui ou de le faire taire, que nous sommes arrivés en France où nous sommes, c’est-à-dire dans un état proche non de l'Ohio mais du Chaos.
Comme il est si facile aujourd'hui de glisser un gilet jaune et de partir avec trois amis bloquer temporairement n'importe quel rond-point. Cette action multipliée bloquant pas seulement les usagers pauvres, frères virtuels des gilets jaunes, mais stoppant ou ralentissant du même coup l'activité économique générale, à peu près comme une grève spontanée.
La différence la plus notable chez les #GiletsJaunes, par rapport à d'autres mouvements encadrés au sens propre par des spécialistes comme la fête à Macron du printemps dernier, orchestrée en priorité par Mélenchon, c'est qu'ici fini le trois petits tours et puis s'en vont : merguez pour tous, cris tambours et masques de guerre ; puis on rentre à la maison en faisant de beaux rêves, et le lendemain on repart au taf.
Là ça continue, et on sait pas jusqu'où ça ira… Les Gilets Jaunes, Gilles & John, Yellow Jackets* semblent continuer le combat.
*Les yellows Jackets sont un groupe de jazz-rock américain des années 80.
Cette journée d'action devait se dérouler le 17 novembre, on est le 20 et ça repart de plus belle malgré les menaces de Kéké Castaner, le seul et unique politoc qui a osé prendre le poste désormais à haut risque de ministre de l'intérieur resté vacant 1/2 mois.
Il est rigolo ce Kéké, car si l'apparence propre sur soi demeure encore chez l'élite majoritaire à costumes grigris et chemises + blanc que blanc, chez lui c'est la barbe à la gainsbarre en fin de course, chaîne en or qui brille, hors-solitude et j'assumisme provocateur (classique chez la rem).
Arrogance débridée, label de cette gouvernance inédite made in Macron et Édouard, Philippe (son nom c'est philippe et édouard c'est juste son prénom), People-mépris du couple exécutif hors-sol comme sorti d'un dîner de cons, qui semble bien parti pour rejoindre le Titanic par 1500 mètres de fond, dans l'eau encombrée de glaçons géants, au large de Terre Neuve.
Glouglou et sonnez les mâtines !
Non pas les mâtines, premier office chrétien du cursus de l'office divin, destiné à sanctifier le temps de la nuit, mais le rag-time des années folles, cette musique enjouée que la légende associe à cette catastrophe maritime. Plusieurs ministres et députés lrem suffisamment lucides ont bien fait de quitter le bateau, ou plutôt le radeau en marche qui vu son état général, ne passera pas le contrôle technique.
Pour l'instant, egzactement comme sur le Titanic, l'orchestre suicidaire ultime composé de macronistes fidèles, de journalistes vendus et autres trolls européïstes grassement rémunérés continue de glousser. Et, dans la mesure où il est, selon cette formation cliniquement défunte, impossible de barrer autrement le Titanic en marche, c'est direct sur l'iceberg, droit devant et à fond ! Boum, Crac et Glou.
Et glou et glou et glou…
Bien que l'opposition de tous bords soit mise censément hors-circuit ; perquiz Mélenchon, décapitation des syndicats, psychiatrisation de Marine le Pen etc, ce qui fait dire à nos gourous journalistes que décidément non, il n'y a plus d'opposition crédible à jupiter, le sort proche de celui-ci et de ses sbires semble plus que compromis, scellé.
Pour mater les riens, il ne restera bientôt que la force brutale, les matraques, les gaz lacrymo, les canons à eau et si ça ne suffit pas l'armée, les chars, le couvre feu. Mais il semble que la police et l'armée qui n'apprécient guère les frasques selfiques, entre autres, du-dit jupiter, commencent à laisser faire les Riens, qui sont arrivés jusque devant l'Élysée pour dire #MacronDémission ! la tête des tv-mainstrimeurs assermentés fit plaisir à voir.
Car tous ces journa-putes se savent haïs de plus en plus et ne redoutent rien plus qu'une authentique révolte populaire, et non télé-guidée par leur soins. De plus en plus de ces péripatéticiens causeurs se font huer, insulter, tarter, oeufer et même plus dès qu'ils mettent un pied dehors, hors des abris calfeutrés des studios de tv bunkérisés.
S'aventurer face aux Riens, avec un micro badgé Bfm, Fr2 ou Tf1 ça craint bien en macronie, bande de… Si ça se trouve, le hall d'entrée des #Merdias assiégés ressemblera bientôt aux check-points de la bande de Gaza. Barbelés, flingues et fouille au corps.
Mais qu'est donc devenue cette république permettant à des chargés de mission d'intérêts privés d'ordonner tels des rois des réformes civilisationnelles barbares au Peuple, tandis que l'état du Pays France avoisine celui d'une épave automobile, bonne pour la casse ? Par exemple les immeubles qui s'effondrent au coeur de Marseille, tandis que des grands travaux, des montées en gamme de quartiers limitrophes sont imposées aux riens du coin.
Connaissant très bien cette ville, je m'étonne d'ailleurs que pas plus d'immeubles ne s'effondrent à Marseille, tels les deux, puis trois concernés. Sans doute la pluie assez rare limite les dégâts potentiels. Les taudis sont légion à Marseille, pratiquement dans tous les quartiers, entretien inexistant, toitures en état lamentable, squats insalubres... D'ailleurs ironie du sort, lors d'une marche blanche en hommage aux victimes, un balcon du Bd Garibaldi, jouxtant la rue d'Aubagne, sur lequel une habitante lorgnait la foule passant sous ses fenêtres s'est effondré, ajoutant plusieurs blessés à une liste déjà lourde.
Si d'aventure un tremblement de terre conséquent survenait, d'autant que la région est située sur une faille sismique importante, on se retrouverait vrai-semblablement à peu près au niveau d'Haïti ; avec des dizaines, voire centaines de milliers de morts.
Comme ces huit innocents de la rue d'Aubagne ; broyés puis ensevelis avec les cafards et les rats de compagnie ; chihuahuas gores à queue en ver de terre et insectes véloces, auto-mobiles, noirs et brillants comme une Rolls-Royce sortie d'usine, misère.
Animaux nuisibles invisibles de jour, à quatre ou six pattes, se terrant derrière les plinthes et la tapisserie décollée des taudis phocéens, dans les tuyaux, sous les baignoires ; où ils élèvent leur progéniture exponentielle parfaitement intégrée chez l'homme négligent négligeant ménage et vaisselle.
Bêtes importunes qui pullulent littéralement comme hululent les chouettes absentes, notamment du quartier Noailles ; où les animaux sauvages intelligents ont fui la ville depuis Mathusalem.
L'homme simplet est resté lui, mammifère grégaire aimanté par son reflet organique démultiplié en sociétés disparates, cloisonnées comme une termitière.
Castes infranchissables dans un sens ou dans l'autre.
Songeons que, tandis que Phillippe-Édouard assume avoir flambé plus de 500 000 euros d'argent public pour voler, c'est le cas de le dire, dans un avion plus joli au retour d'un voyage à Tokyo, l'avion officiel revenant à vide (!) ; les retraites sont gelées, l'ouvrier dépouillé et le petit-bourgeois dépecé.
Et donc malgré ce qu'on a pu lire ici et là, que de toute façon ça ne sert à rien de mouvementer, qu'ils sont trop fort, que le Système vaincra toujours le Rien ; avec ou sans gilet, jaunira bien qui jaunira le dernier.