lundi 17 juin - par Rémy Mahoudeaux

Transgenre en catimini

La Californie ose tout, c’est même à ça qu’elle est reconnaissable. Son Sénat, toujours en pointe pour la promotion de l’idéologie LGBTQYUIOP, vient d’approuver un texte qui érode (ou démolit) encore plus la responsabilité parentale des élèves qui s’identifieraient comme transgenres ou homosexuels. Il ne sera plus permis de mettre en œuvre des procédures qui exigeraient que des enseignants dévoilent à qui que ce soit sans l’accord de l’élève cette dysphorie ou cette orientation sexuelle hétérodoxe. Tout ceci bien sûr afin de protéger les enfants qui seraient menacés dans des foyers pas aussi bienveillants que dans l’idéal.

La dépêche d’Associated Press1 avoue : le débat était émotionnel2, faut-il s’en étonner ? Les cas particuliers des Sénateurs qui ont différé la révélation3 à leurs parents de leur homosexualité ou dysphorie de genre ont été montés en épingle et ont servi de levier dans le débat. Le retour de la raison dans les hémicycles, c’est pour quand ?

C’est la consécration du droit de l’enfant à mieux savoir que tout le monde ce qui lui convient et qui peut l’aider et le soutenir. Bref, il a beau être un enfant, il est déjà un adulte, le débat est clos.

Bien sûr, quelques voix se sont élevées pour tenter de promouvoir la transparence entre l’école et les parents. Elle n’ont pas été suffisantes.

Quelques réflexions rapides.

Il ne faut pas nier qu’il existe des parents maltraitants et toxiques, ou tout simplement incapables de réagir de façon constructive à l’annonce de l’homosexualité ou de la dysphorie de genre de leur enfant. Il est évident que face à de tels parents, l’état doit agir pour protéger l’enfant. Mais peut-il le faire avant qu’un comportement toxique puisse être reproché à un parent ? Le parent potentiellement coupable est-il coupable avant même que l’acte soit commis ? Les lois qui criminalisent l’intention possible puent.

Nonobstant la dépathologisation officielle de la dysphorie de genre, un enfant ou un adolescent qui en souffre a besoin de soins psychologiques, et pas forcément d’être conforté dans son idée. Peut-être conviendrait-il, face à l’épidémie de transgenrisme4 de nos sociétés, de se préoccuper de mettre en œuvre des politiques visant à accompagner psychologiquement les jeunes et surtout de ne pas les enfermer dans des parcours de « soins » mutilants. Il y a forcément un point d’équilibre à trouver entre des thérapies de conversion invasives et irrespectueuses de l’enfant, et la sacralisation irrévocable de la moindre interrogation.

Couper le lien entre les enfants et leurs parents, c’est le propre des sectes et des régimes totalitaires. La destruction de la famille en tant que cellule de base de la vie dont une des fonctions essentielles est la protection de la génération montante est une de leurs méthodes récurrentes. Pour le bien du jeune, bien sûr. Il serait temps que le transactivisme et l’homosexualisme soient reconnus pour ce qu’ils sont ; des sectes perverses qui se nourrissent des faiblesses de leurs proies. Mais pour ça, il faudrait que l’état cesse d’en être complice.

 

t.me/remseeks

Dessin allysonmiller1969 libre de droits via Pixabay

1https://apnews.com/article/california-gender-pronouns-schools-transgender-ccd2c81345428c3c0a5d9e41565598d2

2Emotional  : émotionnel, affectif, émouvant, guidé par les sentiments, moral (reverso.net)

3Coming-out

4https://www.bvoltaire.fr/transgenre-par-mimetisme/



11 réactions


  • Com une outre 17 juin 18:14

    Il y a effectivement aujourd’hui un problème social grave avec certains militants LGBT+++ qui ne réclament plus l’égalité sociale mais des privilèges. Un peu comme certaines féministes. C’est gens sont des extrémistes et doivent être traités comme tels par l’Etat. Malheureusement, ce n’est pas avec le gouvernement actuel que l’espoir de voir ce problème traité avec lucidité va naitre. Je ne vous explique pas pourquoi, c’est inutile.


  • leypanou 17 juin 18:20

    C’est dans les états démocrates que l’on trouve le plus de malades sur cette affaire, New-York est aussi pas mal.

    La docteure Nicole Delepine a écrit un livre intéressant sur la question.


  • berry 17 juin 19:55

    Cette épidémie de transgenres semble bien faire les affaires des mondialistes, dans leur désir toujours plus grand de diviser et de manipuler les populations.

    Mais est-ce bien naturel ?

    Un secret de la Kabbale révélé (une source anonyme sur internet) :

    "Ces personnes se transforment in utero.
    À la huitième semaine de grossesse, les organes génitaux ne sont pas encore formés, ils injectent donc l’hormone opposée (une analyse de sang révélera s’il y a de la testostérone dans le sang de la mère) dans l’utérus.

    Le résultat est que la partie externe du corps se forme en fonction de l’hormone injectée. Un garçon naîtra donc, avec le squelette d’une femme, avec un pénis, mais il devra prendre de la testostérone externe pour le reste de sa vie.

    À l’inverse, si des œstrogènes lui sont injectés, le garçon naîtra avec un vagin mais ne pourra pas avoir d’enfants, car ils ne peuvent pas passer par la cavité étroite du bassin.

    Les transformateurs de la vieille école se contentaient de couper les testicules d’un garçon ou de donner à la mère de la testostérone provenant d’animaux afin de changer la fille.

    C’est leur secret.
    Cela arrive aussi dans la nature par accident. (voir « freemartin »). "


  • La Bête du Gévaudan 18 juin 00:49

    on est dans un cas d’école de collectivisme... l’enfant n’appartient plus à sa famille (jusqu’à son émancipation) mais à l’état...

    toute la tendance actuelle est collectiviste (écologie, islam, wokisme, keynésianisme, etc.).


    • Seth 18 juin 13:32

      @La Bête du Gévaudan

      Et n’oubliez pas le « kibboutzisme ». smiley


    • La Bête du Gévaudan 18 juin 17:16

      @Seth

      les kibboutz sont des communautés de doctrine socialiste. Ce sont en effet des communautés qui promeuvent une forme de collectivisme. Un peu comme les hippies chez nous, il me semble, ou comme les phalanstères de jadis.

      Mais elles ne sont plus très à la mode, sauf chez quelques bobos...

      Quant au « kibboutzisme » que désigne-t-il sous votre plume ? L’idéologie des kibboutz stricto sensu ou une allusion qui se voudrait finaude aux Juifs ? Tout cela vous appartient.


  • berry 19 juin 06:57

    Publicité transgenre de Céline Dion pour sa marque de vêtements non-genrés pour enfants :

    https://video.lefigaro.fr/madame/video/celine-dion-se-fait-menotter-dans-une-pub-pour-sa-marque-de-vetement-pour-bebes/5967784048001/

    Scénario : Grâce à « la sorcière » Céline toute de noir vêtue, les bébés perdent leur genre de naissance et se retrouvent affublés de vêtements en noirs et blancs. L’un de ces vêtements porte l’inscription « New Order ». « New Order », ça fait penser à « New World Order », le Nouvel Ordre Mondial des mondialistes comme Schwab et Sarkozy, mais ça doit être le hasard bien sûr...

    Des enfants transgenres paumés et mal dans leur peau, c’est pas l’idéal pour l’avenir de la société et le renouvellement des générations, mais c’est pas grave, il suffira d’adopter des petits africains et de faire venir des migrants. C’est à la mode à Hollywood.

    On se marre avec les mondialistes, hein ?


    • GoldoBlack 19 juin 08:07

      @berry
      Alors qu’on pourrait « soigner » tout ce petit monde dans des camps de rééducation...


    • berry 19 juin 08:18

      @GoldoBlack
      C’est dans la tradition de votre camp politique.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 19 juin 09:16

      @berry
       
      ’’Publicité transgenre de Céline Dion pour sa marque de vêtements non-genrés pour enfants :’’

      >

       les artistes sont dépendants du starsystèm comme le journalistes le sont des médias militaro-industriels.


    • GoldoBlack 20 juin 14:09

      @berry
      « C’est dans la tradition de votre camp politique. »
      Ça coûte pas grand chose de raconter n’importe quoi !


Réagir