TSCG : Requiem pour une démocratie
Gaby Charroux, député FDG, maire PC de Martigues est membre permanent de la commission des finances de l’Assemblée. Pour retarder le vote du TSCG et permettre plus de réflexion sur un sujet si grave, il tente une dernière manœuvre d’ordre juridique : il propose que le texte organique soit renvoyé en commission. Ce qui sera refusé. Même EELV, ne le vote pas. A ce moment du débat, ce parti se positionne entre son intérêt et ses avantages. C’est sa morale.
Ainsi, ce traité va être adopté .
Face à notre démocratie condamnée nous avons plusieurs cas de figures :
-d’une part des citoyens français qui ignorent tout du TSCG, du MES et de la vie politique en général. Ils votent rarement ou pas du tout et sont fiers de dire « je ne m’occupe pas de politique ». Ils ne sont informés de rien. On attire leur attention sur des faits secondaires, des pains au chocolat. Ce dont leur avenir va dépendre ils l’ignorent. C’est une faute. Elle est volontaire. Ce gouvernement en porte l’entière responsabilité. Quand ces gens-là s’apercevront que leur salaire baisse, que leur hôpital ferme, que l’école de leurs enfants est payante, qu’il n’y a plus d’indemnités de chômage, que la pension de leurs parents est baissée, ce sera trop tard.
-Il y a les députés, c’est leur fonction, qui doivent voter les lois. Pour beaucoup de ceux que l’on interroge, ce TSCG est essentiel à l’équilibre de notre démocratie. Ils l’affirment haut et fort. Malheureusement, quand on les interroge d’une manière plus précise on s’aperçoit qu’ils n’ont même pas lu le traité. C’est un piège qui leur a été tendu par canal plus et qui, dans n’importe quelle profession, serait sanctionné par un renvoi. Ce sont des godillots qui coûtent cher à la nation.
-Il y a les députés qui ont été élus d’après leur étiquette. Ainsi, des socialistes, sensés être de gauche, pour qui des gens ont voté parce qu’ils défendent les intérêts du peuple. Malheureusement ils défendent l’intérêt de la finance. Pour s’en dédouaner ils répètent des éléments de langage qui ne trompent personne. Parmi eux, Guigou, qui avait animé il y a quatre ans un atelier de la trilatérale dont le thème était « Comment libérer les peuples de la dictature des référendums » (Circus politicus). Leur attitude, vu leur étiquette, n’est que forfaiture et abus de langage.
-Il y a les députés de droite, dont ce sont les convictions, qui vont voter pour une loi libérale. Mais, même de droite, ils réfléchissent quand même un peu. Ils ne peuvent pas ignorer tout à fait qu’ils vendent leur pays à la Finance. Ou bien pensent-ils qu’ils abandonnent les plus pauvres, comme on abandonne un chien, et que ce n’est pas grave ?
-Il y a tous ceux, quand même, de gauche et de droite qui ont conscience de l’extrême gravité de ce moment. Ceux qui ont défilé dimanche dernier et à qui on ne fera même pas la grâce d’un référendum. Ceux qui vont voter « non » à ce traité. Parmi eux Gaby Charroux et le FDG qui dénonce, étudiant cette loi article après article, une dictature de la finance vers laquelle on nous dirige. Je vous laisse découvrir son discours.
Nos débats sont en réalité parfaitement superflus. Nous pouvons débattre de quantité d’amendements sur ce texte, faire « comme si », nous sommes dans le simulacre.
Nous écrivons cette loi sous l’œil et le contrôle scrupuleux de la Commission européenne et des autres États membres.
Si la Commission européenne estime en effet que les dispositions dont nous discutons ne sont pas conformes à l’article 3 paragraphe 2 du traité, il y aura saisine de la Cour de justice de l’Union européenne. La Commission ne pouvant le faire elle-même, cette saisine sera introduite par un autre État membre, cet État pouvant encore agir de son propre chef, sans même y avoir été invité par la Commission.
C’est l'institutionnalisation de la délation entre États et c'est à la lettre ce qu’énonce l’article 8 du Traité que vous vous apprêtez à autoriser la ratification. Un article qui a lui seul devrait vous alerter sur la gravité des atteintes portées à la souveraineté budgétaire du Parlement et aux prérogatives de notre assemblée.
Certains de nos collègues ont jugé bon de déposer des amendements, d’affiner par exemple la définition de la notion de « solde structurel » afin d’exclure du calcul de ce dernier certaines dépenses d’investissement jugées stratégiques. L’effort est louable mais condamné à l’échec.
D’autres pensent encore, non sans une certaine naïveté ou une certaine mauvaise foi, qu’il sera loisible au gouvernement de jouer sur le flou qui entoure la notion de "solde structurel" pour engager des politiques contracycliques.
« En nous attachant à ce solde-là, qui donne l’état de santé réel de nos comptes », nous disiez-vous, Monsieur le ministre, « nous conservons la possibilité d’engager une politique économique contracyclique ou résistante au cycle en cas de conjoncture dégradée ou de récession ».
Le propos se veut rassurant. Il est là aussi parfaitement illusoire.
Il est illusoire en effet de penser que l’écart conjoncturel pourra en quelque sorte servir de variable d’ajustement de la politique budgétaire. Comme le rappelait récemment l’économiste Frédéric Lordon, les modes de calcul de la Commission européenne tendent à systématiquement minimiser l’écart conjoncturel, c’est-à-dire à proclamer que la presque totalité du déficit est du déficit structurel. Il n’y aucune respiration, aucune ouverture à attendre de ce côté-là.
D’autant moins que les stipulations du traité sont là encore très claires. Aux termes de l’article 7, la Commission européenne sera l’unique juge de l’adéquation des politiques budgétaires conduites à l’objectif de réduction des déficits, donc également l'unique instance à décider, en dernier ressort, du mode de calcul et de l’évaluation du solde structurel.
Il en ira ainsi tant que la dette de notre pays sera supérieure à 60% du PIB, nous dit encore l'article 7, c’est-à-dire pour de longues années encore puisque, rappelons-le, la loi de programmation prévoit de ramener la dette publique de notre pays de 85,3 % en 2011 à 80.1% en 2017.
A l’issue du quinquennat, et en nous en tenant aux prévisions gouvernementales, la dette de notre pays sera encore de 20% supérieure au seuil de déclenchement des procédures pour déficits excessifs.
D’ici là et probablement bien au-delà, notre Parlement devra se conformer rigoureusement aux recommandations, mais aussi aux propositions formulées par Bruxelles à moins qu’une majorité qualifiée des États signataires ne s’y oppose.
Il faut là encore prendre la mesure de ce à quoi une majorité de cette assemblée semble prête à souscrire : La dépossession pure et simple de la politique économique et budgétaire.
Ce n'est pas pour rien que, pour la première fois cette année, notre ordre du jour prévoit l'organisation d'un débat sur la prise en compte des orientations budgétaires européennes par le projet de loi de finances, en présence d'un ou plusieurs commissaires européens. Débat au cours duquel les députés ne pourront poser que des questions, ce qui souligne suffisamment le caractère bien peu contradictoire de ces échanges !
Il n’est en conséquence pas conforme à la vérité de dire que le traité et les procédures dont nous débattons dans le cadre du projet de loi organique ne modifient en rien les prérogatives du Parlement, comme on l’entend ici ou là.
Ils réduisent en effet ces prérogatives à l’exercice de compétences purement formelles. C’est pour la forme que le Parlement gardera la faculté de voter la loi de finances et de financement de la sécurité sociale, et la faculté de débattre des orientations budgétaires et des lois de finances, pour la forme qu’il contrôlera l’exécution de ces lois, ses pouvoirs de contrôle seront en effet devenus parfaitement redondants et superfétatoires. Nous serons en plein simulacre démocratique car il ne restera bientôt plus de la souveraineté budgétaire qu’un squelette de procédures soumises à un contrôle pointilleux.
« Ce n’est pas nouveau » répondront ceux qui se flattent de dépouiller le peuple et le Parlement de sa souveraineté. "Il n’y a rien dans ce texte qui ne se trouve déjà dans les traités signés par la France".
Sauf que nous passons d’un régime de surveillance à un régime de contrôle actif de la politique économique et budgétaire, assorti d’un régime de sanction automatique.
Nous remettons ainsi très directement les clefs de notre politique économique et budgétaire aux technocrates de Bruxelles et glissons vers le gouvernement des juges, et de manière plus décisive encore, vers une forme douce, juridiquement correcte, de dictature financière.
N’oublions pas en effet que, depuis vingt ans, la Commission européenne n’a jamais œuvré à la construction d’une Europe de la solidarité et de la coopération. Elle n’a jamais œuvré non plus à la construction d’une Europe des peuples, assurant à chacun des conditions de vie dignes.
Elle n’a cessé d’œuvrer au contraire à la construction d’une Europe des marchés, où la notion de coopération est remplacée par celle de coordination de la concurrence, libre et non faussée bien sûr... Une Europe douce avec les rentiers et dure avec les peuples, une Europe qui attise la guerre économique, détruit les emplois, dégrade les conditions de travail et de rémunération, dans le seul but de satisfaire l’aveugle avidité des marchés financiers.
Les tenants de l’orthodoxie libérale ont pris depuis trop longtemps l’idée européenne en otage.
Ils tentent aujourd’hui, alors qu'ils ont précipité l’Europe dans la crise, de garder la main et d’imposer leurs politiques d’austérité, pour le plus grand bénéfice des rentiers, en faisant des États et des peuples les principaux responsables de la crise, responsables qui devraient aujourd’hui payer la facture !
Vous nous parlez de réorientation européenne, mais de cette réorientation nous ne voyons trace. Le fameux « pacte de croissance », que vous ne cessez d’invoquer, est sans commune mesure avec l’ampleur des plans d’austérité.
Les 120 milliards de ce "pacte de croissance" ne représentent que 0.85% du PIB européen, alors que les mesures d’austérité nationales représentent 240 milliards d’euros par an. Ce pacte n'est assorti d’aucuns objectifs précis en termes d’emploi ou de croissance. Surtout, ainsi que le rappelle le collectif des économistes atterrés, il ne fait que reprendre des projets engagés, généralement d’inspiration libérale : la nécessité de garantir la viabilité des systèmes de retraites, c’est-à-dire de reporter l’âge de la retraite ou de réduire le montant des pensions, d’améliorer la qualité des dépenses publiques, de favoriser la mobilité de la main d’œuvre, d’ouvrir la concurrence en matière de services, d’énergie, de marchés publics… Est-ce là un programme de progrès économique et social ?
Ce « pacte de croissance » n’est à l'évidence en rien le signe ou le symbole d’une réorientation de la politique européenne.
Il faut également en finir avec ce pieux mensonge selon lequel une discipline budgétaire renforcée serait le meilleur garant de notre indépendance et, qu’une fois les finances assainies, nous retrouverons rapidement des marges de manœuvre.
Avec le traité et avec ce texte organique, chers collègues, nous ne concluons pas un accord temporaire pour prétendument « redresser la situation », mais nous nous enfermons pour une longue période dans un carcan budgétaire qui n’aura pour effet que de briser l’activité et d’interdire des politiques ambitieuses d’investissements, propres à créer des emplois et à financer la transition écologique.
Tout l'enjeu de notre discussion est là.
Soit la focalisation sur le respect aveugle de normes comptables arbitraires, soit le retour préconisé par Joseph Stiglitz, Paul Krugman et bien d'autres à ce minimum de « raison économique » qui fait entrevoir l’absurdité qu’il y a à pratiquer une politique récessive en période de dépression, politique qui sera d’autant plus récessive que les prévisions économiques sont faibles, l’absurdité qu’il y a aussi à prétendre qu’il est par essence vertueux de présenter des budgets à l’équilibre partout, dans chaque secteur de l'administration, sans la moindre référence aux enjeux non seulement sociaux, mais économiques, qui s’attachent à la qualité de notre système éducatif, de notre système de soins, des infrastructures, des services publics…
Concrètement, ce traité et le texte du présent projet de loi auront des conséquences considérables sur la vie quotidienne de nos concitoyens. Car toutes les administrations publiques, comme le rappelle le texte, sont concernées : l’État, la Sécurité sociale, comme les entreprises, les services publics et les collectivités territoriales. La logique de réduction drastique des déficits va se traduire par moins de services publics, moins d’hôpitaux, moins d’écoles, moins de trains, etc...
Ne nous y trompons pas, la généralisation progressive à toute l’Europe de prétendus programmes « d’assainissement » comparables aux mémorandums actuels pour la Grèce et l’Espagne, ne peuvent conduire qu’à des résultats analogues à ce que l'on constate dans ces pays : baisse de la croissance, creusements des déficits, drames sociaux, chute de la production…
Est-ce là le changement voulu au printemps dernier par nos concitoyens ?
Les nouveaux contours des projets de loi de programmation que dessine la présente loi organique, la création concomitante du Haut Conseil des finances publiques, témoignent malheureusement de la volonté du gouvernement de s’inscrire dans une continuité, de poursuivre le chemin engagé par ses prédécesseurs, de reprendre à son compte les recettes néolibérales qui ont conduit à la situation où nous sommes.
Les récentes déclarations sur le coût du travail vont dans le même sens. Elles participent de la même logique.
Nous payons ici les conséquences de cette forme de servitude volontaire à laquelle nous avons souscrit en confiant les rênes de la politique monétaire à la BCE. Cette politique monétaire uniforme et inflexible contraint en effet les pays membres de la zone euro à être tous aussi compétitifs que le plus compétitif d'entre eux, ce qui les conduit à l'austérité et à la déflation.
Le candidat à la présidentielle François Hollande avait raison de souligner dans ce contexte l'urgence d'une réorientation de la politique européenne et l'impérieuse nécessité de reconsidérer le rôle de la BCE.
Car, ainsi que je l'évoquais en Commission, il n'y a au bout du compte que deux scénarios de sortie de crise.
Le premier consiste à préserver coûte que coûte les droits des créanciers et à promouvoir l'austérité interne comme mode de gouvernance jusqu'au remboursement du dernier sou. C'est la voie qui est choisie aujourd'hui.
C'est une voie est injuste, car elle fait payer aux peuples la facture d'une crise imputable à la finance. La part de la dette imputable en France à la finance, ce sont les 20 points de PIB qui séparent 2007 de 2011 et que vous nous proposez d'essayer d'éponger dans les cinq ans qui viennent à grand renfort de taxes et de coupes budgétaires, alors que les Français n'en sont pas comptables.
C'est une voie dangereuse, pour les raisons sur lesquelles je ne reviendrais pas, car elle expose la France et l'ensemble de la zone euro à la récession, au chômage et au recul des droits sociaux.
C'est une voie sans issue, car elle s'interdit de considérer qu'il existe une alternative, une autre voie, dans le recours à la création monétaire et à la mobilisation conjointe de l'épargne, qui allégerait le fardeau de la dette et donnerait le souffle nécessaire à une vraie politique de relance.
Nous ne sommes pas ici dans l'incantation. Nous ne prétendons pas que les choses sont simples ni faciles. Mais il nous faut constater, nous rendre à l’évidence qu’il n'y aura pas de nouvelle donne en Europe sans qu'intervienne un profond bouleversement de la politique économique et monétaire, sans des politiques d'investissement ambitieuses, sans un rééquilibrage entre le nord et le sud, sans rompre avec les stratégies non coopératives que l'Europe tente vainement de coordonner.
Vous avez finalement choisi de céder aux exigences de Mme Merkel et aux pressions des marchés.
Ce choix, vous nous le présentez comme celui de la prudence et du sérieux. Mais faute de renégociation, nous nous trouvons confrontés au pire. A la mise en œuvre d'un traité qui ruine toute perspective de relance et qui consacre par surcroît un nouveau recul du droit des peuples.
Après avoir lâché les rênes de la souveraineté monétaire, voilà que vous nous proposez de lâcher les rênes de la politique budgétaire pour les confier, une fois n'est pas coutume, à des instances indépendantes et sans légitimité démocratique.
Chers collègues, si nous demandons aujourd’hui le renvoi de ce texte organique en Commission, ce n'est pas pour débattre à nouveau d'amendements qui ne seront recevables que si la Commission européenne les agrée. Ce n'est pas pour nous livrer une nouvelle fois à ce vain exercice, dont vous concéderez sans doute qu'il n'est pas exactement à la hauteur de l'éminente dignité de notre mandat, qu’il n’est pas non plus à la hauteur du changement promis.
S'il est nécessaire que nous nous réunissions à nouveau, c’est afin que nous puissions débattre en conscience de l’opportunité d’adopter un tel texte, dans un contexte économique aussi périlleux que celui qui nous traversons, marqué par l'explosion du chômage et l'accélération de la désindustrialisation...
C'est afin que nous puissions débattre aussi des graves questions que soulève ce texte, à l’instar du traité, sur le plan du respect des droits du Parlement.
Sous le bénéfice de ces observations, je vous propose d'adopter la présente motion de renvoi en Commission.
On connaît le résultat.
Jour de deuil pour notre pays.
Bonjour les Grecs !
A ce sujet, notons qu’aujourd’hui, pendant la visite de madame Merkel, le centre d’Athènes est interdit aux voitures et aux piétons.
Ils veulent une Europe sans citoyens.
Et nous que voulons-nous ?
Jusqu’où irons-nous pour notre démocratie et notre liberté ?
124 réactions
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LE CHAT
9 octobre 2012 11:05
ça ne sert à rien de se lancer dans de vaines procédures destinées uniquement à retarder l’inéluctable , ce qui faut ,c’est voter pour des partis disant clairement non à cette Europe néolibérale mondialiste !
le FN , qui a dit non à Maastricht , au TCE , au traité de Lisbonne est au moins clair sur le sujet !-
al.terre.natif
9 octobre 2012 17:25
Oui, mais peut être que vous aurez remarqué que voter pour le FN ou bien pour le FDG n’a rien changé au résultat des dernières élections ...
Peut être faut il trouver une solution dans l’unité et non dans la division de partis...
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LE CHAT
10 octobre 2012 09:10
@AL TERRE NATIF
malheureusement , Melenchon a été chargé de cracher sur les electeurs du front national par ses frères franc maçons justement pour empêcher que se rassemblent ceux qui refusent le nouvel ordre mondial ..... -
al.terre.natif
10 octobre 2012 11:40
Peut être que Mélenchon est un pantin dirigé par d’autres, je n’en sais rien (peut être avez vous des preuves de ce que vous avancez, moi non).
Je sais une chose en revanche, que ni Mélenchon, ni Le Pen n’ont eu le mandat. Donc quelques soient leur belles promesses, elle ne sont pas à l’ordre du jour ...
Soit vous souhaitez attendre 5 ans pour retenter avec le FN la prise de pouvoir, soit on trouve dès aujourd’hui d’autres solutions, ensemble, entre citoyens, entre êtres humains. Les partis n’ont pas d’intérêt dans notre combat citoyen. Les partis ont pour seul but de se faire élire, ou de faire élire un autre parti, et personnellement je ne crois plus aux élections, qui délèguent notre pouvoir de décision à une caste, qu’elle soit du FN ou bien d’autres partis, c’est trop souvent la même élite qui décide à notre place.
Je ne suis pas sûr de ce qu’il faut faire, en revanche je suis sûr que les partis ne nous aiderons pas à sortir de l’impasse actuelle. Seul les citoyens, individuellement d’abord et collectivement ensuite, pourront reprendre ce qui leur reviens de droit : les rênes de leur pays !
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ROBERT GIL
9 octobre 2012 11:07
Depuis sa création, l’Europe n’a de cesse de créer des règles lui permettant d’appliquer un libéralisme économique débridé. Le nouveau traité européen qui entend faire graver dans les différentes constitutions la fameuse « règle d’or » n’est que la dernière péripétie d’une longue succession d’actes, de pactes, de traités, donnant la priorité à la « concurrence libre et non faussée ». La crise économique mondiale a été l’occasion rêvée pour les bourgeoisies européennes et les institutions à leur service d’avancer dans leur projet fondamental de liquider le modèle social européen.Bref, la construction europeenne a echappée aux peuples...
voir :
http://2ccr.unblog.fr/2012/09/13/la-regle-dor-pas-lage-dor/ -
Ariane Walter
9 octobre 2012 12:18
Bonjour à tous,
je ne laisserai sur ce fil que des posts argumentés et rédigés poliment . J’ai vécu pendant des années dans des quartiers Nord à marseille, j’ai fréquenté tous les milieux mais je n’ai jamais rencontré, parlant avec tout le monde, l’agressivité que certains manifestent ici en croyant agir au nom de la liberté d’expression.
Inutile de parler de censure. il ne s’agit que de règles de vie commune.
je réponds à toutes les opinions même les opinions cpntraires quand elle n’ont pas pour but de troller un fil et de le salir. -
Nico
9 octobre 2012 12:37
Très beau discours, heureusement que pour certains être de gauche signifie toujours quelque chose...
Quel décalage avec le discours lamentable sur l’Europe de Ayrault, reprenant tous les poncifs habituels du PS depuis 92 et 97 à Amsterdam (voir notamment DSK à l’époque dans cette vidéo sur le TSCG et les socialistes), pour défendre un traité dont il a reconnu qu’il était strictement identique à celui élaboré par Sarkozy et Merkel.
Déception aussi de voir une grande partie de l’aile gauche du PS se plier à cette discipline.
En même temps, on entre de toute façon dans l’ère de la discipline au sens large, qui va remplacer la démocratie...on ne parle pas de dictature, mais de gouvernance moderne...-
Henri Francillon
9 octobre 2012 14:56
« ... heureusement que pour certains être de gauche signifie toujours quelque chose... ».
Ben non, mais plutôt « malheureusement il en reste qui n’ont pas compris que le clivage »gauche-droite« est fait pour diviser le peuple et l’empêcher de s’unir contre ceux qui justement le divisent pour mieux sur lui régner ».
Avouez que « Heureusement que pour certains l’union du peuple est plus importante que les rivalités partisanes », ça a une autre gueule.
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Ariane Walter
9 octobre 2012 15:50
Nico,
oui,j’ai été émue quand j’ai lu ce discours qui est très beau en effet. très clair. Et qui donne une sensation de gâchis immense. de trahison aussi.
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FRIDA
9 octobre 2012 12:48
@AW
« Même EELV, ne le vote pas »
EELV ne vote pas le texte non parce qu’il est antidémocratique et contre le peuple, c’est uniquement parce qu’il ne va pas trop loin dans le sac de la démocratie.
voici un exemple de nos démocrates
http://www.agoravox.tv/actualites/politique/article/jean-vincent-place-je-suis-oppose-36412
quant au motivation de EELV :
http://eelv.fr/2012/09/24/crise-europeenne-et-tscg-declaration-et-motion-du-conseil-federal-deelv/
"A elles seules, ces avancées sont insuffisantes. L’inflexibilité constatée sur la mutualisation des dettes publiques européennes et sur l’évolution des statuts de la BCE ; le dimensionnement budgétaire très faible, et du reste encore incertain, du pacte de croissance ; les critères d’activation très restrictifs du FESF et du MES ; la persistance de mécaniques institutionnelles intergouvernementales ; les difficultés à renforcer les ressources propres de l’Union et, au surplus, l’absence à peu près totale de vision de ce que pourrait être un modèle économique de développement soutenable pour l’Europe, tout cela conduit à tempérer la portée des avancées obtenues.A ce stade, elles ne permettent pas de progrès significatif vers davantage d’intégration fédérale européenne, davantage de solidarité et de démocratie portées par les institutions européennes"
ces idiots utiles au système croient encore en une intégrationn fédérale européenne, davantage solidaire et démocratique. -
BA
9 octobre 2012 13:02
Mardi 9 octobre 2012 :
Le président de la BCE : la Banque centrale n’imprimera pas de monnaie face à la crise.
La Banque centrale européenne (BCE) n’imprimera pas de monnaie pour résoudre la crise de la dette en zone euro, a déclaré mardi son président Mario Draghi.
"La BCE ne peut s’engager dans du financement monétaire et ne peut pas remplacer l’action des Etats membres (de la zone euro). Il est trop facile de penser que la BCE peut remplacer l’action des gouvernements ou leur manque d’action en imprimant de la monnaie. Cela n’arrivera pas", a dit M. Draghi lors de son audition devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, retransmise par la télévision du Parlement.
"La BCE a déjà fait beaucoup", a-t-il ajouté, en référence aux liquidités mises à disposition des banques et aux programmes de rachat de dette des Etats en difficulté de la région, dont le dernier en date, l’OMT, a largement contribué à l’accalmie sur les marchés depuis son annonce début septembre.
"Nous avons nos propres responsabilités et nous devons agir dans le cadre de notre mandat", a signifié M. Draghi. Un mandat qui lui interdit de financer les déficits publics en imprimant de la monnaie, notamment pour éviter de créer de l’inflation alors que l’objectif fixé à la BCE est de la maintenir sous le seuil de 2% à moyen terme.
Les rachats d’obligations publiques effectués par la BCE depuis 2010 sont entièrement stérilisés, c’est à dire que l’institution prend en dépôt de la part des banques le montant de ces rachats pour éviter de créer de la monnaie.
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Ariane Walter
9 octobre 2012 15:52
hé oui...Entêté puisque ça lui rapporte... M Draghi Goldman sachs !
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robin
9 octobre 2012 13:27
Ma pauvre Ariane, les moutons ne se réveilleront que quand la majorité d’entre eux n’auront plus rien à mettre dans la gamelle, ce qui à mon avis ne devrait plus tarder, mais quand ça arrivera, il y a aura du sang sur les murs
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nicolas_d
9 octobre 2012 22:01
Voilà
Maintenant les choses peuvent aller très vite. C’est peut être le bouquet final de cette europe.
Une note d’optimisme... ?« Ils » vont se faire plein de fric. Mais si ça pète, rappelons nous que le fric c’est virtuel.
Ce qu’ils ont n’est rien, le peuple aura tout : le nombre, la volonté, le savoir faire, il basculera vers l’extrême gauche, car l’extrême droite n’a pas le bon bouc émissaire, ça va devenir flagrant :
« Vous voulez taper sur l’étranger qui, comme vous, veut taper sur le banquier ? Une fois que le banquier sera au tapis, vous verrez que vous aurez plein de choses à vous dire avec cet étranger ! »« Eux », ils n’auront plus que les armes... Ca va un temps. Qui fabrique les munitions ?
Ne pas désespérez, nous n’allions pas imaginer une sortie en douceur ?
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Ariane Walter
10 octobre 2012 00:41
c’est sûr. On voit vers quelles extrémités ils nous poussent. il suffira de peu pour que tout pète.
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Aita Pea Pea
9 octobre 2012 13:42
Ils font ça à l’assemblée parce qu’il n’y a pas assez de places dans le wagon de Montoire .
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bernard29
9 octobre 2012 13:59
trollage intempestif !!
La photo de votre immolation par le feu nous inquiète, Ariane. Elle participe du réchauffement de la planète.
Heureusement toute l’escadrille en chef du PG s’est envolée dans une migration vers le Grand-Sud américain, pour se mettre à l’abri de la propagation des torches humaines. La reverrons-nous bientôt ou aux premières giboulées de mars ? -
Alinea
9 octobre 2012 14:43
Tout était plié en mars après le vote du MES ; encore aujourd’hui je ne comprends pas ces dires au sujet d’une trahison de Hollande.
Il y a eu des textes publiés en Allemagne, avant l’élection de Hollande, qui disaient qu’il serait écrit « une parodie » de croissance : pour que Hollande puisse rentrer chez lui, content, et, acclamé.
Mais à l’époque... nous étions en élections ! Tout est passé pendant ce temps-là.
Après la signature du MES, aucune possibilité de retouche au traité !
Il est trop tard ; mais c’est peut-être un mal pour un bien !
Tout finira par péter, quand les ignorants et les hésitants se sentiront à l’étroit dans leurs convictions et dans leur vie !-
Ariane Walter
9 octobre 2012 15:45
Oui, il y a un moment où les réalités cogneront à la porte et montreront leurs visages. Ceux de voleurs sans scrupules. On verra bien comment feront ceux qui seront jetés à la rue. Et cela vient plus vite qu’on ne le croit .
mais notons que quand on jette qq’un à la rue, on lui fait toujopurs comprendre que c’est de sa faute ; il n’avait pas à prendre un crédit qu’il ne pouvait pas rembourser. On ne parle pas du vendeur qui lui a expliqué le contraire, bien payé par les banquiers. -
Alinea
9 octobre 2012 16:28
Ariane : un peuple qui se révolte n’a pas que des éléments qui se trouvent à le rue !
D’autant plus que nous ne vivons pas les affres d’emprunts impayables, enfin pour la plupart.
Nous sommes peut-être le seul peuple à pouvoir se révolter parce que nous avons encore assez de forces vives.
Exsangue, que peut-on faire ? -
nicolas_d
9 octobre 2012 22:47
@Alinea
« que peut-on faire ? »Attendre que l’instinct de survie du plus grand nombre se manifeste.
Finalement, le fait qu’on ait « tenu jusque là » est prometteur, notamment sur la capacité à s’adapter à des conditions « déconcertantes », qui peuvent être, par exemple, des conditions de reconstruction dans « l’humain » et la « décroissance » (dans le sens forcément consumériste du terme).
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Alinea
9 octobre 2012 23:15
nicolas : la décroissance ne doit pas être ressentie comme une frustration ou une punition : c’est là que le bât blesse ! mais comme une évidence !
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citoyenrené
9 octobre 2012 14:46
@ l’auteur,
vous écrivez : « Ils votent rarement ou pas du tout et sont fiers de dire « je ne m’occupe pas de politique ».
cela fait écho aux écrits de Jean Jacques Rousseau dans le »contrat social« , chapitre XV »Des députés ou représentants«
»Sitôt que quelqu’un dit des affaires de l’État : que m’importe ? on doit compter que l’État est perdu.«
quand ensuite vous parlez des députés, là encore, citons Jean Jacques :
»Quoi qu’il en soit, à l’instant qu’un peuple se donne des représentants, il n’est plus libre, il n’est plus«
votre travail est précieux, et vive le Front de Gauche, mais vous êtes »prisonnière", pardon le mot est fort, du dogme électif, de la supercherie d’appeler démocratie le gouvernement représentatif
bravo tout de même pour vos articles
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citoyenrené
9 octobre 2012 15:26
je m’permets de vous dire cela car à travers le Référendum d’Initiative Citoyenne, ainsi que le référendum révocatoire, le Front de Gauche est le seul parti qui ouvre la voie vers la démocratie
ainsi, l’usage scrupuleux, légitime, du mot « démocratie » fait partie du combat politique, et en l’occurence au seul avantage du Front de Gauche
nb : référendum révocatoire dont parlait plus ou moins déjà Maximilien R. à l’assemblée parlementaire le 24 avril 1793 (au sujet d’amendements qu’il voulait proposer à la constituante) :
« XIV. Le peuple est souverain : le gouvernement est son ouvrage et sa propriété, les fonctionnaires publics sont des commis.
Le peuple peut, quand il lui plait, changer son gouvernement et révoquer ses mandataires » -
Ariane Walter
9 octobre 2012 15:48
Entièrement d’accord avec vous. c’est vers cette reconstruction de notre vie politique qu’il faut tendre.
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Alinea
9 octobre 2012 16:30
tf1groupie : où vois tu de la censure mon petit ?
Sors de chez toi, là, tu la verras. -
tf1Goupie
9 octobre 2012 16:36
La censure a eu lieu aux yeux de tout le monde, demande leur de t’expliquer... les messages ont été effacés.
Que tous ceux qui demandent à aller manifester dans la rue se bougent un petit peu quand ce genre de comportement scandaleux se produit sur ce qu’on appelle un media citoyen.
On verra si ils en ont.
Mais toi, tu n’as vraiment rien vu ?...........
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Montagnais
9 octobre 2012 18:27
A citoyenrené, vos propos..
..ça faisait sens du temps de Jean-Jacques que vous citez, quand y’avait un peuple.. le bon temps, l’air pur, le sexe impur, l’Europe puissance incontestée, cultivée, intelligente, musicale, philosophe, classique, policée, civilisée,grecque.. la France petite-fille divine, d’avant les traités de commerce, vous rappelez ?..tscg, tce, bretwoods, carabistouilles et kunstücks à la Rokafella et autres banquistes tout affairiste ?Mais, avouez, y’a pu présentement, plus de peuple du tout.. juste une masse de proproles zombifiés et esclavagisés, tout le monde sera d’accord ici, où on réfléchit si profondément. Incontestable citoyen rené, tout le monde peut vérifier.De plus, tous les politiques, tous, absolument tous, sont des faux-nez. Tout le monde d’accord ici aussi. Qu’en pensez ?De plus encore, c’est même plus le sujet.. d’autres urgences.. trop tard même. Même Hulot commence à parler vrai, du seul pb plaie épouvantable qui nous est infligé, définitif : la croissance, la goinfrerie des riches comme des proles, contaminés par contagion. Proproles de tous pays, vous êtes unis ! Alors ?On a beau s’esbigner à essayer de faire comprendre cela à Dame A.. dont les innombrables papiers copiés l’un l’autre complètent très-heureusement la liste grenouilles, moustiques, bêtes sauvages, ulcères, grêle & sauterelles.. elle en démord pas. Elle croit au salut par le fdg. Comme si.. !Et elle biffe rageusement mes contributions sur la question, avec le zèle des gardiens fous d’harmaguédon.Elle va encore aller pleurer chez Carlo, dire que j’ai été impolie. ;sans reconnaître qu’elle me doit au moins 10% de ses lecteurs, que je contribue, comme elle avec talent, à amuser. -
citoyenrené
9 octobre 2012 18:58
@ Montagnais,
en 1762, date de parution du contrat social, « l’Europe puissance incontestée, cultivée, intelligente, musicale, philosophe, classique, policée, civilisée,grecque » est valable, à la rigueur, pour « l’élite » intellectuelle...pour le peuple, « le bon temps » bigre, j’suis pas historien mais je n’en suis pas sûr
avec 80% d’illettrés en 1789, ça devait être pire en 1762...la plèbe n’avait que sa faim et son bon sens, voire l’intuition des injustices sociales
je sais pas si le peuple était si différent à l’époque, outre illettrisme, remplaçons les médias par les curés, l’ordre avait ses chiens de garde, les gars étaient zombifiés par les messes les appelant à la docilité, « l’acceptation de la pauvreté dans cette vie, dans l’autre, ils auront tout » ; ne réclamez pas, priez
et je ne comprend pas votre dureté envers Ariane et le Front de Gauche
par le Référendum d’Initiative citoyenne et le référendum révocatoire, le salut démocratique peut effectivement venir du FdG...s’il ne vient pas avant par une révolution soudaine, incontrôlée, chaotique comme le sont les révolutions spontanées
et puis, ce nouveau contrat social de la gauche me plaît, pas à vous ?
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Montagnais
9 octobre 2012 20:06
Vrai, vous êtes convaincant, on sait bien, l’ancienne élite avait pas de raison de s’attarder beaucoup sur le sort du petit peuple. Nos ancêtres paysans, poètes, soldats ou vagabonds, artisans, travailleurs en ch.. comme des russes.
Ceci étant, on préférait encore être exploité - et éduqué - par les curés que par carrefour et machinetoc. Non ?Mais il nous faudrait développer sur les autres questions, plus pressantes les unes que les autres, impossible et inutile ici, accent voltairien obligatoire en les circonstances..Vous-même émettez de juste réserves et de bonnes observations.. et n’avez guère d’illusions.De toutes les façons, on préfère aussi Zénon, Diogène ou Mélanchthon à Mélenchon.. qui sera « crédible » lorsqu’il dira « nationalisons » tous les moyens de production. Et entrons résolument en décroissance, toute la planète, s’il est encore temps, ce dont on doute. Et ressusciter l’Esprit, pas l’économie, la « relance ».Il faut qu’il dise, Mélenchon : Peuple ! Réveillez ! Désertez ! Quittez ce boxon, libérez-vous.. de tout. C’est tout le système de pensée qu’il faut appeler au changement. On sait bien.Quand à Dame A, elle nous attendrit.. avec ses illusions, son infirmerie sur jambes de bois.. c’est dire ! C’est une grande prêtresse du Kali Yuga. Quand elle le saura ? Jamais ? Pourtant « agrégée ».. Elle pense sommairement.. « plages de rêves », couchers de soleil, la révolution vu par le peintre david mickey et mirliton, y’a dache, Kokopipi, « qu’est-ce-qui-sont-pauvres-ma-cocotte-mais-ques-qui-sont-gentils ». poncifs prizunic.Et tout cela ne nous empêche pas de nous turlupiner sur l’essentiel, la catastrophe actuelle.Impuissants spectateurs.Très-belle soirée comme dit le spectron. -
citoyenrené
9 octobre 2012 21:10
« qui sera »crédible« lorsqu’il dira »nationalisons" tous les moyens de production. Et entrons résolument en décroissance, toute la planète, s’il est encore temps, ce dont on doute. Et ressusciter l’Esprit, pas l’économie, la « relance ».
Il faut qu’il dise, Mélenchon : Peuple ! Réveillez ! Désertez ! Quittez ce boxon, libérez-vous.. de tout. C’est tout le système de pensée qu’il faut appeler au changement. On sait bien. «si en gros, vous appelez à plus de radicalité, et bien, je suis d’accord avec vous
commençant depuis peu la lecture de l’anarchiste Kropotkine, n’ayant pas commencé celle, pourtant fondamentale, de Marx, me voilà démuni pour pousser plus loin
partagé entre ça et un début de travail de bénédictin pour relever, d’après les archives parlementaires de 1789 du site de la BNF, quels usages étaient fait du mot »démocratie« , ce qui fera peut être un jour l’objet d’un article rébarbatif....au vue de l’actualité 2012, mieux à faire, encore que...
Pour JL Mélenchon, je ne sais pas départager ce qui est »tactique médiatique" et conviction profonde...s’il était réellement ouvertement radical comme vous dites, nationalisons tout, plus qu’une nage à contre courant, il aurait à affronter un tsunami de capitalistes
allez, merci, bonne soirée aussi
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Alinea
9 octobre 2012 21:44
Vous serez déçu citoyen rené : Kropotkine démonte, avec brio, Marx !
N’oublions pas que les anarchistes espagnols ont été trucidés en masse par les communistes !
Et pas par les fascos.
Mais lisez Kropotkine, un brillant esprit qui fait briller le nôtre !! -
citoyenrené
9 octobre 2012 22:40
Alinéa,
bon, je ne savais pas pour Anarchistes Vs Communistes, je poursuivrai la découverte de Kropotkine avant de voir quand même ce que raconte Marx,
tout en poursuivant « la morale Anarchiste » en audio, bien mais top l’audio, ça n’imprime pas la mémoire de la même manière, mais c’est assez passionnant, ai trouvé à télécharger « L’anarchisme, sa philosophie, son idéal » en pdf....mieux qu’audio et pdf sera le livre papier !
merci en tout cas de m’avoir conseillé ce penseur, cet auteur
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la_gata
10 octobre 2012 03:40
@ Alinea
arrêtez la désinformation svp. en 1937 il y a eu des combats entre une coalition de divers groupes anarchistes et une autre coalition de la garde républicaine et le PSUC ( parti socialiste unitaire de Catalogne) d’orientation communiste . qui s’est solde avec 500 morts du coté anarchiste.
ainsi que l’arrestation, torture et meurtre des dirigeants des collectivités agricoles d’Aragon à la ville de Belchite a fin de prendre le pouvoir de dites collectivités agricoles.mais ce n’est que un court période dans l’histoire de l’anarchisme espagnol ( de 1868 a nos jours) .dont la plupart de ses milliers de morts ont eté tués sous les régimes fascistes de Primo de Rivera , Berenguer, Aznar et Franco.
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Alinea
9 octobre 2012 15:19
voilà un bour de texte qui date d’avril 2012 :
"Le vice président du groupe parlementaire de droite au Bundestag : estime que le pacte fiscal pourra être modifié "au moins dans sa rhétorique« . »Nous ne pouvons pas changer la substance, mais la rhétorique. Nous pouvons y mettre un beau paragraphe sur la croissance. Nous pouvons aussi répéter de nouveau ce qui y est déjà dit avec d’autres mots, et en expliquant que nous nous engageons aussi à nous préoccuper de la croissance. Comme ça, Hollande pourra dire chez lui "J’ai fait en sorte que le pacte budgétaire traite de croissance" Ces choses rhétoriques, nous pouvons les faire. « »
Voilà, c’est clair, net et précis ! -
tf1Goupie
9 octobre 2012 16:06
Ecoeurement vous avez dit ????????????
Je ne me suis pas cassé la tête à faire une copie d’écran, mais je ne vais pas m’abaissez à vos méthodes qui font honte à notre liberté.
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citoyenrené
9 octobre 2012 16:15
trop de café, l’excité ?
va pleurer sur tf1.com, t’aura peut être plus de chance
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joletaxi
9 octobre 2012 16:33
ca fait froid dans le dos non ?
et ces gens envisagent de prendre le pouvoir.j’ai encore le souvenir, devrai-je dire le cauchemar de ces familles hongroises qui avaient échappé au goulag, le vrai celui-là ,et de la répression « citoyenne » de la dictature du peuple,que mes parents avaient abrité, de façon bien précaire(il faut dire que depuis le libéralisme leur a donné plus de moyens).
Enfant cela m’avait marqué.Ici cela me fait rigoler, mais ce sont bien les mêmes qui justifient les pires saloperies au nom de leurs idées fumeuses.
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Ariane Walter
9 octobre 2012 16:37
ce qui fait froid dans le dos, c’est de lire tes éternelles défenses de l’énergie atomique absolument sans danger. On voit et on sait à qui on a à faire.le reste est à l’avenant.
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JL
9 octobre 2012 16:18
Bonjour Ariane,
c’est mon PC qui a attrapé un virus ? Ou bien c’est TF1Youpie qui a pété les plombs ?
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Ariane Walter
9 octobre 2012 16:33
Bonjour Jl,
Ahahahaha...
Rassure-toi ce n’est qu’un pétage de plomb de ToupieTF1 !!
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Cassiopée R
9 octobre 2012 16:30
Les rendements qu’exigent la finance son de nature destructrice. La part de profit que se fixe pour s’enrichir, et à 2 chiffres, et se veut de plus en plus élevé, comme si il fallait accepter idéologiquement cet enrichissement, qui se fait au détriment de nombreuses espèces.
Pour expliquer les dérives on parle de court-terme, de vision à court-terme, mais la finance va encore plus loin puisqu’elle théorise ce concept d’accumulation des profits, comme une nécéssité de vie en civilisation. Comme si cette production de richesses constante était possible, et se devait d’être continue, ce qui est matériellement impossible dans un monde aux ressources limitées.
Les ressources naturelles ne peuvent suivre ce rythme de production qui génère de nombreux profits, et les êtres humains ne peuvent se protéger dans l’avenir avec la redistribution des revenus actuel, qui ne leurs permets pas de se stabiliser en société durant une période même minime, alors que le productivisme est et a été très élevé (moins de 20 heures par semaine dans les sociétés traditionnelles), et en plus par rapport au biotope naturel.
C’est l’attitude du train qui fonce dans le mur, si on ne décide pas de le ralentir, alors l’issue est inévitable. Il en est de même pour notre civilisation, au niveau écologique comme financier.
Cet accroissement des rendements sur des années n’est plus possible, il faut un temps d’arrêt et de redistribution des richesses, pour faire face aux défis comme le réchauffement climatique, la surexploitation des ressources naturelles ou la redistribution des revenus pour la cohésion sociale, a contrario de profits destructeurs.
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Ariane Walter
9 octobre 2012 16:35
très juste cassiopée,
Ces règles qui avantagent les spéculateurs sont monstrueuses pour les citoyens producteurs de richesse et proprement tondus !je ne sais comment l’Histoire présentera plus tard cette aventure insensée. Comment nous nous en sortirons...Comment la planète s’en sortira...
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Alinea
9 octobre 2012 16:50
Le pouvoir rend fou, Cassiopée ; le pouvoir absolu rend absolument fou ( Tournier).
Voilà, nous y sommes ; mais la folie ne guide rien et mourra sous ses coups !
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Jean-Louis CHARPAL
9 octobre 2012 16:43
Entièrement d’accord avec cet article.
Au second tour des présidentielles, j’ai voté contre Sarkozy en mettant dans l’urne un bulletin d’Hollandréou. Si c’était à refaire, je le referais.
Deux motifs à ce choix :
- Virer un politicien indigne de ses fonctions.
- Mettre au pouvoir les zozocialistes, pour que les masques tombent à l’épreuve des réalités. Et qu’ils apparaissent pour ce qu’ils sont : des imposteurs !
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Ariane Walter
9 octobre 2012 17:02
Tu as raison jean-Louis.
c’était une étape. Inévitable. Que pouvait-on faire ? Les faire sauter à la bombe ? On savait qui ils étaient. Maintenant ceux qui ont voté pour eux en les croyant de gauche commencent à ouvrir les yeux.
ils sont pire que sarko. car ils trompent sur leur véritable nature. ils salissent ces mots « gauche » , « socialiste ».
Triste jour.
Pétain de Hollande, le collabo ! -
scarlett
9 octobre 2012 23:44
oui , mais cela va-il faire avancer le smilblic ? on est fait comme des rats ! tout est cloisonné . Qui va se révolter ? même s’ il y avait une résistance active maintenant qui se mettait en place , ILS ont tout calculé ( Ils ont toujours procédé ainsi ) je pense malheureusement que l’ oligarchie a les moyens de faire taire toute rebellion . Non ,mes amis il y’a trop longtemps qu’elle a préparé le coup .... je suis très pessimiste , nous avons perdu trop de temps à blablater ( EUX AGISSENT ! ) le peuple aime bien blablater ... pour son malheur !
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Ariane Walter
9 octobre 2012 16:44
477 salauds ont voté pour le TSCG.
70 ont voté « non » . On veut leurs noms pour les remercier.-
anny paule
9 octobre 2012 17:29
Cela signifie qu’il n’y a que 6,81% de députés conscients et respectueux du peuple de France ! Décidément, c’est très peu ! C’est cela, la démocratie représentative à la française !!!
Ceux qui y ont cru de bonne foi, ceux qui ont voté Hollande par défaut au second tour pour faire barrage à Sarko, tous sont « pris en otage » (« ils » aiment tellement cette expression qu’on peut la leur resservir !) par des requins ou des moutons (selon qu’ils pensent ce qu’ils font ou obéissent à un « chef »).
Il est vrai que monsieur et madame « Toutlemonde », (les citoyens de base), n’ont aucune conscience ou connaissance du MES ou du TSCG... alors, les députés auraient tort de se gêner ! Honte à eux !
Qu’ils n’oublient pas, cependant, que : « Quand un gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs » (art. 35, Constitution de 1793).
En cas d’insurrection, le peuple espère compter sur les 70 députés qui le représentent réellement.
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Ariane Walter
9 octobre 2012 17:42
J’approuve totalement. il nous reste un devoir de révolte et d’insurrection.
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Vernon Latham
9 octobre 2012 19:48
Les noms de ceux qui ont voté NON se trouvent ici (parmi les autres) :
Je les reproduis d’après des commentaires du camarade Laurent Figus figurant sur votre page FB, Ariane. Il est à noter que même le groupe GDR, composite, a comporté un oui et une abstention.Non PS :- M. Pouria Amirshahi, Mme Marie-Françoise Bechtel, M. Jean-Pierre Blazy, Mmes Fanélie Carrey-Conte, Nathalie Chabanne, MM. Pascal Cherki, Henri Emmanuelli, Mme Linda Gourjade, MM. Jérôme Guedj, Razzy Hammadi, Mathieu Hanotin, Christian Hutin, Mme Chaynesse Khirouni, MM. Jean-Luc Laurent, Christophe Léonard, Michel Pouzol, Mme Marie-Line Reynaud, M. Denys Robiliard, Mme Barbara Romagnan et M. Gérard Sebaoun.HONNEUR à eux !!!Non Ecolos :-Mmes Laurence Abeille , Brigitte Allain , Isabelle Attard , M. Denis Baupin , Mme Michèle Bonneton , MM. Sergio Coronado , François-Michel Lambert , Noël Mamère , Mmes Véronique Massonneau , Barbara Pompili , M. François de Rugy et Mme Eva Sas .HONNEUR à eux !!!Non UMP :-MM. Julien Aubert , Jean-Claude Bouchet , Jean-Louis Christ , Gérald Darmanin , Jean-Pierre Decool , Lucien Degauchy , Nicolas Dhuicq , Christophe Guilloteau , Patrick Labaune , Lionnel Luca , Damien Meslot , Philippe Meunier , Jacques Myard , Jean-Frédéric Poisson , Christophe Priou , Michel Terrot et Patrice Verchère .HONNEUR à eux !!!Non UDI :M. François-Xavier Villain . HONNEUR à lui !!! :)Non GDR :-M. François Asensi , Mme Huguette Bello , M. Alain Bocquet , Mme Marie-George Buffet , MM. Jean-Jacques Candelier , Patrice Carvalho , Gaby Charroux , André Chassaigne , Marc Dolez , Mme Jacqueline Fraysse , MM. Alfred Marie-Jeanne , Jean-Philippe Nilor et Nicolas Sansu .HONNEUR à eux !!!Non ...Non inscrits :-Mme Véronique Besse , MM. Jacques Bompard , Gilbert Collard , Nicolas Dupont-Aignan , Jean Lassalle , Mme Marion Maréchal-Le Pen et M. Yannick Moreau . Pour ce qui est de l’honneur ;là je m’abstiens :) -
BOBW
9 octobre 2012 21:33
Entièrement d’accord Ariane :il faut publier les noms de ces traîtres au pays, au service des puissances libérales et de leurs valets !
Ensuite les français devront s’en souvenir à chaque scrutin afin de ne plus jamais voter pour ces renégats et ces « sociaux-traitres »
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périscope
10 octobre 2012 00:21
@Vernon Latham
Pas étonnant que le NON ait perdu car vous méprisez sept Français qui ont eu le courage de voter NON, qui étaient avec nous en 2005 et ont contribué, alors, à la victoire.
De Gaulle, lui, a su fédérer les Français résistants de TOUTES TENDANCES. C’est la seule condition du succès.
Permettez moi, à vôtre place, de féliciter, aussi les 7 du dernier groupe. Même s’ils ne sont pas vos chouchous, ils valent mille fois mieux que les traîtres du OUI -
Vernon Latham
10 octobre 2012 00:38
Périscope,
De Gaulle non plus n’a jamais mélangé les torchons et les serviettes. Il ne s’est jamais assis à la même table que l’extrême-droite. -
esteban
10 octobre 2012 10:30
Periscope a raison, vous n’êtes pas De Gaulle, et ils ne sont pas l’extrême droite.
Ces gens n’ont pas droit à l’honneur que vous réservez aux autres alors qu’ils disent bien plus non aux trahisons, et ce depuis bien plus longtemps, que ceux auxquels vous jetez des fleurs, genre ils nous sauvent !
Vous me faites penser au prototype de l’imposteur humaniste qui vote UMPS depuis 40 ans, et qui ouvre les yeux quand la guerre est perdue. Le sommeil fut un peu long. Mais comme d’hab, extreme droite, heures les plus sombres de notre histoire.... alors que les traitres ne sont pas ceux qu’on désigne du doigt, mais bel et bien le propriétaire du doigt.Honte à vous.
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tf1Goupie
9 octobre 2012 16:48
Voilà le message que je viens d’envoyer au gestionnaire d’Avox :
Bonjour,
Dans l’article d’aujourd’hui intitulé« Requiem pour la démocratie », l’auteur nommé « Ariane Walter » s’est permis une censure tout-à-fait scandaleuse afin d’éliminer des commentateurs qui ne commentaient pas en sa faveur.
Les commentaires en cause ont été supprimés, par l’auteur ou la modération je ne sais pas. Dans tous les cas le responsable du site a forcément l’historique de ces messages.
J’ai déjà fait un signalement pour ce type de comportement venant du même auteur.
Je demande au gestionnaire du site de prendre toutes les dispositions pour préserver le respect de la liberté d’expression sur ce site.
Merci de me répondre sur l’adresse e-mail fournie.
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Alinea
9 octobre 2012 16:53
Plutôt que de péter un plomb contre la prétendue censure d’Ariane Walter, vous feriez mieux de péter un plomb contre le harcèlement du capitalisme ultra libéral !
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Ariane Walter
9 octobre 2012 16:58
oui, mais manque de bol la dite Goupie est un troll du libéralisme...Elle ne va donc pas s’indigner contre ceux qui la payent.
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tf1Goupie
9 octobre 2012 16:59
« Prétendue », tu ferais un sacré enqueteur de NCIS toi.
Quand on n’est pas capable de protéger la liberté d’expression sur un site Internet tout con, tu penses peut-être qu’on est capable d’aller se battre contre quelque chose de beaucoup plus costaud ?
Non mais vraiment ?
Non mais j’insiste, tu crois vraiment que c’est crédible ?
Ben tu vois tes commentaires m’ont remis de bonne humeur
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tf1Goupie
9 octobre 2012 17:02
J’adore quand Walter se remet à me répondre c’est que le sujet n’a aucune importance.
Allez n’oubliez pas de repliez celui-là , Mme Chavèse.
Continuez à révolutionnariser sur votre côte d’Azur et de trinquer à vos commentateurs dociles parce que sinon vous sortirez la matraque.
Au moins ici je sais que vous n’enverrez pas de barbouzes.... Allez vive Flamby qui me donne plus de libertés que vous.
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BOBW
9 octobre 2012 21:54
@ tf1 « Groupie » Je ne suis jamais grossier mais je pense que votre post mérite la réponse historique de la part de nombreux citoyens agoravoxiens :
« La garde meurt mais ne se rend pas, et M...e » Monsieur le proétranger...
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adeline
9 octobre 2012 17:05
Merci Ariane, c’est plié, ici en Belgique ils présentent cela comme une victoire, le MES va enfin s’enclencher, cette précipitation était la dernière bataille, désormais les budgets des etats en difficulté (tous...) vont être contrôlé par la finance et le FMI , le budget est évidement le seul endroit pour un Etat où se mèlent politique et finance, il n’y aura donc plus de politique. Je suis profondément désespérée, il ne reste plus qu’un seul moyen aux peuples...
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PapaDop
9 octobre 2012 17:20
En tout cas ,un grand merci Arianne ,vos articles sur le traité ont été grandement informatif et permettent de court moments d’optimisme dans ce monde décadent .
Allez une autre ch’tite note d’optimisme ; le Grand Tournant social du 21ème siécle est surement pas très loin et nous allons y assister ,même si il risque d’être brutal .
...Le changement c’est maintenant ...
Bien à vous et les Agoravoxiens (de tout bord
)-
Ariane Walter
9 octobre 2012 17:45
Oui, sourions !
Que le changement commence à partir de maintenant.
Du moins nous savons ce que valent ceux qui se disent socialistes.
ce qui va être terrible cela va être d’avoir à supporter le silence de la presse aux ordres !
comme si rien ne s’était passé ! -
PapaDop
9 octobre 2012 18:28
Les journalistes incompétent on se les coltinent depuis assez longtemps pour s’en détourner ...
...reste juste à l’expliquer aux « autres »...
...de tout bord et avec patience ,mêmes si il ne le savent pas ,c’est pour leur bienAmicalement .
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Caroline Courson
9 octobre 2012 21:49
Hé oui Ariane !
Comme si de rien n’était... Le silence de la presse aux ordres fut, ce soir, assourdissant.Triste constat pour l’humanité, triste journée pour la démocratie - pendant qu’en son berceau ceux qui comprennent depuis 3 ans ce que signifie la gouvernance de la Troïka balançaient des morceaux de marbre (roses !) sur les policiers protégeant Merkel.Vendeurs de larmes, trafiquants d’armes (de destruction massive ).Tragédie annoncée dans une indifférence programmée...Ne reste pour espoir que la perspective de la révolte populaire... Quand ??? -
Caroline Courson
9 octobre 2012 22:31
C’est malin Babylone !
Tu veux vraiment que je balance des actions clandestines en plein milieu des mouchards du net - ou tu me prends pour une débile profonde ??? -
PapaDop
12 octobre 2012 16:40
Si tu crois ,Babylon ,que ta vindicativité peut être productive ,tous se que tu entreprendras se solderas par la solitude ...tes opinions peuvent etre des plus juste ,ton agressivité te perdra ,
je dis ça en toutes sympatrie ,fais en ce que tu en veux ...
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le poulpe entartré
14 octobre 2012 11:27
amis internautes, ne perdez pas votre temps à faire des post en réponse aux éructations pré-pubères du maboule babylon. Il en est encore au stade du dessin animé pour décérébré : cela vous donne l’étendue de ses capacités à appréhender les phénomènes de société. Son monde se limitant à la chambre qu’il squatte dans l’appartement de ses parents, il aura une vision plus claire des choses en commençant par ranger le bordel dans lequel il habite. Pour l’instant, il en est au stade où il confond encore, installé devant l’écran de son ordinateur, ses crottes de nez avec des haribos. Autrement dit : un branleur de première avec un carnet de notes déplorable.
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Clojea
9 octobre 2012 17:25
Salut Ariane :
Un seul mot : TSCG = Traité Sous Compromission Globale.Qu’en penses-tu ?-
Ariane Walter
9 octobre 2012 17:36
Changeons « traité » pour « trahison » et on y est !
Quelle honte pour notre pays c’est comme une défaite, une occupation ! une trahison par les nôtres !! C’est horrible !
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jaja
9 octobre 2012 17:58
Je reviens du salon de l’auto où les CRS ont gazé les travailleurs et matraqué... Ce gouvernement n’est en rien le nôtre...TSCG, Austérité et maintenant matraque ! Ce gouvernementi s’est désolidarisé des travailleurs menacés de licenciement en les réprimant. Il nous envoie les CRS et lèche le cul des patrons....
Nous devons construire une opposition de gauche résolue à ce gouvernement qui vient de faire savoir aux ouvriers comment il entend les traiter.... Nous ne nous laisserons pas faire....
Communiqué du NPA suite à la répression policière au Salon....
"Ayrault cède aux pigeons et tape sur les salariés au mondial de l’auto.
mardi 9 octobre 2012Le rassemblement au mondial de l’automobile de plusieurs centaines de travailleurs d’entreprises en lutte pour la survie de leur usine et de leur emploi s’est terminé par des tirs de gaz lacrymogènes sur les salariés.
Face aux salariés qui luttent pour défendre leurs emplois tels les Sanofi, PSA, 3 Suisses, Fralib, Faurecia, ArcelorMittal et Samsonite, Ford le gouvernement répond par la répression policière.
Ce même gouvernement qui par contre a cédé en quelques heures aux « pigeons », gros patrons déguisés en petits. Ce sont ces mêmes patrons, à qui le gouvernement Ayrault a cédé, qui licencient à tour de bras pour augmenter toujours plus leurs profits, et satisfaire une poignée d’actionnaires.
Une preuve de plus que ce gouvernement n’est pas des nôtres, même comme cousin très éloigné. A cette gauche libérale et respectueuse des patrons et des marchés financiers, il est urgent d’opposer une gauche de combat !
Montreuil, le 9 octobre 2012"
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PapaDop
9 octobre 2012 18:23
Purée ... entre la rafle de touristes marocains au trocadéro et ça ,le fantôme du gnome continu de hanté la maison ...Merci Jaja .
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Yohan
9 octobre 2012 18:26
Si si Jaja, c’est le tien de Président et tu te le gardes SVP. Ton candidat l’a soutenu, hein ! tu ne dois pas te renier
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PapaDop
9 octobre 2012 18:36
Yohan ,avant le candidat ,il y à des idées ,beaucoup ont votés pour celle-ci et non pour une personnalité en particulier ,même si en effet le personnage à parfois effacer les idées devant son charisme (plaisant ou pas ,il est indéniable ) .
Bonne soirée .
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jaja
9 octobre 2012 18:41
Soutenu non... Il était important de dégager ton candidat Sarko Yohann faute de quoi les petits rigolos dans ton genre accuseraient aujourd’hui le NPA d’être l’idiot utile de Sarko et du Capital....et beaucoup de gens sincèrement de gauche, beaucoup d’ouvriers même proches de nous (une grosse majorité) n’auraient pas compris non plus.....
Et le Npa a bien dit que « battre la droite » se ferait « sans faire confiance à Hollande... » Et se battre contre ce gouvernement PS au service du patronat n’est pas se renier....Nous n’avons rien demandé au PS et avons toujours refusé d’être dans les majorités de gestion des institutions avec lui...ce qui n’est pas le cas de tous à gauche....
Il n’y a rien à regretter...
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Yohan
9 octobre 2012 22:52
Mauvaise pioche Jaja. L’échec de Flamby va sonner la fin de l’expérience socialiste pour ce siècle. Ne me demande pas d’où je tiens cette information, tu ne pourrais pas y croire....
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jaja
9 octobre 2012 22:56
Le socialisme dans sa version PS est mort depuis longtemps... Ce qui naîtra de nos luttes et des Révolutions à venir on verra bien.....
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jaja
9 octobre 2012 23:13
Ta gueule branleur... vas jouer ailleurs...T’es plus con qu’un balai et tu me fais perdre mon temps...
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Alinea
9 octobre 2012 23:23
Yohan : je crois qu’il faudra très vite arrêter ce genre d’attaque, et... se serrer les coudes.
Il faut s’y préparer, ce sera mieux pour tout le monde. -
francesca2
9 octobre 2012 23:31
Alinea, vous avez parfaitement raison, il va falloir se serrer les coudes !
Il faut surtout le faire comprendre à vos gens : qu’ils arrêtent un peu de regarder à droite en se demandant si les gens qui y sont sont des humains... -
Alinea
14 octobre 2012 01:14
Babylon : ce que j’ai à perdre : la vie ! Pour le reste !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Alinea
14 octobre 2012 01:40
francesca : vous savez bien que dans la vie c’est ce qui se passe ! Je vous raconte pas le nombre de gens que je connais qui votent Sarko,quelques uns Le Pen, verts et, même PS !
Des PG, à part les camarades, j’en connais peu !
Et c’est pour tout le monde pareil, seulement ici, on s’empoigne sur la politique, alors forcément !
Quand je dis se serrer les coudes, et que l’autre pomme fait semblant de ne pas comprendre, c’est que vous serez accueillie chez moi si vous en avez besoin Francesca, Quand on est dans la merde, on développe l’entraide, et à moins d’un activiste franchement traître au peuple, on ne regarde pas la couleur des chaussettes de ceux avec qui on se débrouille !!!
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citoyenrené
9 octobre 2012 18:31
Pour voir quel député a voté « pour »
http://www.assemblee-nationale.fr/14/scrutins/jo0030.asp
le député ps de ma circonscription a voté « pour »...et maintenant, Place au Peuple, place à la révolution
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BOBW
9 octobre 2012 22:02
Bravo et Merci pour cette précision qui répond à ma question précédente.
Gravons leurs noms afin de ne jamais les oublier avec nos bulletins de vote !...
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FRIDA
9 octobre 2012 19:19
la prochaine étape c’est le projet fédéraliste de l’Europe
Minc avec une morgue sans précedent nous annonce ce projet (sur bfmtv)
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ddacoudre
9 octobre 2012 19:08
bonjour Ariane
il y a encore la possibilité de saisir le conseil constitutionnel, car ce traité nécessite une modification de la constitution comme je l’indique dans cet article.http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=123907
cordialement. -
joletaxi
9 octobre 2012 19:29
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