mardi 13 novembre 2012 - par Piere CHALORY

Tu décodes ou quoi ?

Html*, Css**, Php***, Javascript****, vous connaissez ?

 
Ces abréviations correspondent à des langages informatiques qui balisent l'interface complexe reliant le contenu d'un article, d'une image, d'une vidéo, au Web.
 
Ainsi, ce que vous lisez ici est géré grâce à des codes précis, automatisés dans un blog, et le miracle se produit. Le monde entier a accès a ce que vous avez décidé d'y laisser. Contrairement à nos langues natives, ces codes sont universels, sur la terre s'entend.
 
Mais dans le cas d'un site web personnel, tout est balisé de manière autonome grâce à des petites mains attentives. 
construction imagée d'un site web
 
<fin>
<geeks&co>
Dans l'univers des intégrateurs, développeurs, la précision est de mise. Une virgule, un tiret oublié et c'est la catastrophe, rien ne fonctionne. De plus des contraintes de poids informatique, de limites de toutes sortes obligent les Webmasters à jongler savamment avec les compressions de fichiers, les <nav> les <div> et autres symboles étranges, compris uniquement par les initiés.
<geeks&co/>.
 
Si vous vous voulez avoir une idée de ce à quoi ressemble le squelette de votre site préféré, faites un clic droit avec votre souris dans l'écran, et descendez jusqu'à : ''afficher le code source de la page'', puis clic gauche ou droit.
 
Oui, ça fait peur, c'est un peu comme toutes les premières fois.
 
Pour m'être intégré dans une formation destinée à permettre de comprendre au moins les bases de ces hiéroglyphes high tech, je vais tenter de décrire de façon légère et subjective l'univers des intégrateurs, développeurs et autres webmasters. Dans mon cas, malgré les trésors d'ingéniosité tutorale déployés par les formatrices Eve & Véronique, je ne réussis que difficilement à ingérer l'énorme pavé de données précises nécessaires à l'élaboration complète d'un site web.
 
Néanmoins et heureusement, existent des logiciels relativement simples, comme Wordpress ou Dreamwaver, qui permettent déjà de réaliser des sites convenables sans être intégrateur ou développeur, stade ultime de la connaissance de la mécanique internet.
 
Sachez le ; dans tout site internet, la page d'accueil se présente de la façon suivante :
 
le Header c'est l'introduction, la présentation : c'est ''qui vous êtes''. C'est un peu comme l'entête d'un courrier.
 
Le Body c'est le corps, le contenu, le texte avec les images, les liens, les vidéos etc.
 
Le Footer c'est la conclusion, les mentions légales, nous contacter.
 
N'ayant qu'une connaissance très approximative du sujet, je m'arrête là pour les explications techniques, les définitions des langages sont en bas de page. Pour aller plus loin dans l'interprétation subjective du Html, Css, Autre, sans engagement ni garantie de véracité de ma part, on pourrait comparer cependant, de manière aléatoire et non scientiste, ces langages de Web avec notre propre conditionnement, nos propres limites. Nos vraies balises.
 
Comme le dit si bien Jean-Paul Galibert dans son article ; le glissement de la serenite, si vous voulez rester zen et ne pas vous enferrer dans l'inepte, oubliez donc vos limites, si vous pouvez...
 
Faisons donc un parallèle amusant entre les balises html et les nôtres.
 
Par exemple ; selon que vous soyez issu d'un milieu modeste ou ''favorisé'', votre conception du monde sera différent. Toute votre vie, le code inscrit à l'intérieur des balises encadrant votre cortex humanoïde vous poursuivra. Sans pitié. Vos premières limites sont ici, façon html (les accolades du css n'apparaissent pas, les mots sont traduits en italique par le blog) ;
 
<> votre 'Doctype' ; stéréotypé au premier degré ne peut en aucun cas être modifié, c'est votre adn, vos empreinte digitales</>
 
<head>
balises terrestres infranchissables, inculquées dès la tendre enfance ; structure mentale imaginaire, sans laquelle vous ''n'existez pas''
blanc, noir, jaune, rouge, autre
riche, pauvre
<head/>
 
<body>
''savoir'' appris de force à l'école, formation de l'ego. Croyances débiles, aussi bien matérialistes que foi aveugle en dogmes douteux et / ou culpabilisateurs ;
politique, foutbôle, poubelle la vie, commérages, Tfone, Météo, souffrances ; peurs, pleurs.
<body/>
 
<footer>
conclusion lamentable d'une vie passée à côté du vrai, du beau, temps perdu.
tout faux
<footer/>
 
En guise de conclusion :
 
Sauf remise en question totale, de destruction de l'être artificiel implanté dans vos gènes, vous devrez vous contentez de ce que vous ''êtes'', de ce que vous ''avez'', de ce que vous ''voyez,'' ''entendez'', ''aimez'', ''haïssez''. Jusqu'à votre ''mort''.
 
Balisés au sens propre, du header au footer, nous souffrons sans savoir pourquoi. Peut être et sans doute pour rien. Nos conceptions étriquées, limitées, jalouses, étant contredites jour après jour par des expériences négatives, nous butons sur des obstacles ''infranchissables''.
 
Nous nous énervons pour rien et nous vieillissons.
 
<humour>
---- Tin ! J'ai buggé Première encore une fois, la bécane est naze, je rame.
 
---- c'est normal t'a mis le body dans la nav, et voilà le résultat
 
---- Tu rigoles ou quoi, j'ai perdu la timeline, je fume.
 
---- Tu m'étonnes. Au fait le blanc c'est quelle couleur déjà ?
 
---- #FFFFFF,mais si on te demande, tu diras que t'en sais rien.
<humour/>
 
*HTML **CSS, ***PHP, ****Javascript
 
<fin/>


8 réactions


  • Georges Georges 13 novembre 2012 11:39

     intégrateur ou développeur, stade ultime de la connaissance de la mécanique internet.

    à vrai dire, le web n’est que la partie visible de l’iceberg.
    par « web », on entend généralement un ensemble de quelques
    éléments.

    le protocole HTTP, qui permet d’échanger des données entre un navigateur
    (firefox, ie, opera, chrome, etc.) et un serveur web (apache, nginx, etc.)
    un protocole est une convention : si on me dit bonjour, je réponds
    bonjour. si on me demande le contenu de tel fichier, je le donne.

    l’HTML, qui est le langage de balisage utilisé dans cet article,
    est transmis, via HTTP, du serveur au client. il arrive assez
    souvent que ce code HTML soit généré par des langages de
    programmation comme PHP, Python, Perl, etc. par le serveur.

    le javascript quant-à-lui est généralement envoyé par le serveur
    au client. c’est du code qui est exécuté par le navigateur (à
    l’inverse, le PHP est executé par le serveur) et qui permet de
    récupérer les actions du clients (click, déplacement souris) et
    de manipuler le code HTML (qui, est alors utilisé sous forme
    d’arbre).

    cependant, comme dit plus haut, tout ceci n’est qu’une infime
    partie de « l’Internet ». on parle d’ailleurs souvent des Internets.

    plusieurs couches de protocoles s’exécutent les unes-au dessus
    des autres, selon un modèle défini par l’OSI (7 couches différentes,
    contenant chacune moults protocoles…)
    l’HTTP est un protocole dit /applicatif/, c’est-à-dire s’exécutant
    au niveau le plus haut de ce modèle (7ème couche).

    ces couches correspondent en fait au contenu possible d’un « paquet ».
    un paquet est l’élément de base pour échanger de l’information
    entre deux machines.
    il existe tout un tas de conventions pour gérer le transfert de ces
    paquets : quand un navigateur web envoie un paquet à un serveur
    web, celui-ci va être « routé », c’est-à-dire transporté d’un routeur
    à l’autre jusqu’à arriver à sa destination. (un routeur est une machine
    chargé de prendre un paquet et de le retransmettre. il n’utilise les
    informations données par HTTP, mais d’autres, situées dans des
    couches plus basses (1 à 3) pour effectuer ce transfert)

    imaginez un instant qu’un routeur recoive trop de paquets, et
    qu’il ne puisse plus en accepter d’autres ; que se passe-t-il si
    un client continue de lui en envoyer ?

    c’est le genre de questions que se posent les personnes mettant en
    place et faisant de la recherche dans le domaine des réseaux.

    le stade ultime de la connaissance de la mécanique d’Internet
    dépasse très largement les connaissances requises pour faire
    du développement web, à la louche et au bas mot d’un facteur 1000 smiley

    (que les puristes me pardonnent les raccourcis honteux que
    j’emploie ici)

    en espérant avoir réussi à vous éclairé d’avantage sur le fonctionnement
    intime de nos petites bebêtes éléctroniques !


  • Piere CHALORY Piere Chalory 13 novembre 2012 12:06

    Merci de vos éclairages, il est clair que lesujet est vaste...


  • pingveno 13 novembre 2012 14:20

    Contrairement à nos langues natives, ces codes sont universels, sur la terre s’entend.

    Très drôle. Allez dire ça à un développeur web obligé d’écrire une version de son site pour Firefox, une autre pour Internet Explorer... Vous croyez que c’est du passé ? Que nenni ! Maintenant que HTML4 est standardisé, Microsoft s’est fait un malin plaisir à ne pas respecter CSS, puis Javascript, et maintenant AJAX qu’il a revisité à sa sauce.

    Signé : quelqu’un qui après avoir quitté momentanément le développement web, est tombé des nues pour le développement de son prochain site.

    Fort heureusement comme le dit l’intervenant du dessus, les protocoles sont standard, eux.

    <body/>

    Hum, ça pour moi c’est une balise vide et en plus c’est du XML. Une balise fermante ce serait </body>, plutôt.

    <header/> <footer/>

    Attention, ça c’est du HTML5, c’est à dire récent et donc réservé aux derniers navigateurs en date. Et quand on sait que beaucoup d’entreprises sont encore à IE6 « pour des raisons de sécurité »...


    • Piere CHALORY Piere Chalory 13 novembre 2012 15:30

      Quand je parlais de langage universel, je voulais dire que l’anglais a été adopté pour tous, du moins je crois, pour le reste, le positionnement des slashs m’échappe clairement...


    • pingveno 13 novembre 2012 16:10

      Euh, l’anglais pour tous, essayez de vous débrouiller en anglais au Japon pour voir... Mais bon, je ne me précipiterai pas sur la perche que vous ne m’avez sans doute pas tendue volontairement.

      Vous allez sans doute me dire que le nom des balises est en anglais. En fait à base de vocabulaire anglais serait plus juste : par exemple si je dois faire suivre plusieurs balises <body> je ne vais pas les grouper dans une balise <bodies>, il n’y a aucune règle de la grammaire anglaise qui s’applique implicitement (ou alors il faut le faire explicitement quand on définit le langage).
      Ces balises, ne l’oublions pas, ne sont pas destinées à être lues par un humain mais à dialoguer entre ordinateurs (celui qui héberge le site et le vôtre qui le demande). Le nom exact des balises importe peu, ce qui importe c’est que ce soient celles définies dans le langage et que les ordinateurs (pas les humains) utilisent le même des deux côtés. A une époque par exemple le langage de macros de Word était dans la langue de chaque pays et pourtant un Word anglais exécutait sans problème une macro écrite par un Word français, en fait les mots étaient remplacés par des codes chiffrés indépendants de la langue. Et quand un Word français ouvrait un document il voyait toujours les macros en français, même si elles avaient été écrites en anglais au départ.
      Aujourd’hui on ne le fait plus et alors il ne faut pas s’étonner que la plupart des programmeurs français passent leur temps à forwarder des fichiers plutôt que de les transmettre ou de les faire suivre...


  • Traroth Traroth 14 novembre 2012 10:35

    La balise « head » et la balise « header » sont deux choses très différentes.


    « header » et « footer » sont des balises introduites par HTML 5, alors que « head » fait partie du standard depuis toujours.

    Vous remarquerez que « header » et « footer » font incluses dans la la partie « body », d’ailleurs.

  • Traroth Traroth 14 novembre 2012 10:45

    Une distinction fondamentale à bien comprendre : HTML, CSS et Javascript sont les langages que votre navigateurs comprend.


    Le PHP est lui interprété par le serveur, et votre navigateur n’y est jamais confronté. Il y a de nombreux concurrents au PHP, d’ailleurs : les technologies .Net de Microsoft (ASP), les technologies Java (ça tourne autour des servlets et des JSP, mais il y en a trop pour pouvoir toutes les énumérer : JSF, Struts, GWT, Spring MVC...), Python, Ruby...

    Le principe de la partie serveur est de générer des documents web à la demande, en fonction de règles métier, de paramètres envoyés lors de la requête et de contenu persistant (dans une base de données, le plus souvent).

  • Ruut Ruut 15 novembre 2012 17:42

    Internet c’est juste une interconnexion de machines.

    En français ce serait « le Réseau international ».

    Après ce que l’on fait sur un réseau c’est énorme.


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