TUER EDF ! Sarko l’a entamé, Macron va l’achever
Par magouilles électorales, le président Macron est en train d’achever l’un des plus beaux fleurons de l’industrie française, EDF. Ceci pour s’aplatir devant les ukases de l’Europe ultralibérale qu’il dirige pour six mois. Il pourrait profiter de cette opportunité pour renverser la table mais non, il se vautre dans l’obéissance la plus veule au Graal des maastrichiens les plus obtus : la concurrence, la très sainte CON-CUL-RANCE « libre et non faussée » qui impose à EDF de se ruiner pour racheter au prix fort de l’électricité qu’elle devra revendre au rabais à ses concurrents qui, eux, ne participent en rien à la production, à l’entretien des réseaux, à la recherche. Des parasites, de simples morpions qui s’engraissent sur le lard de plus en plus maigre des Français.
La concurrence ! La concurrence « libre et non faussée ». Voilà la Graal de l’Europe ultralibérale chère à Sarko, à Hollande, à Macron et à leurs complices de Bruxelles. Au nom de ce précepte à la Kon, le marché de l’électricité a été dérégulé en 2007. On a alors vu des requins genre Poweo, Direct Energie, GDF-Suez devenu Engie faire flèche de tous bois, même des plus vermoulus, pour attirer dans leurs rets les clients, entreprises comme particuliers. Avec des méthodes commerciales tangentant l’escroquerie, l’arnaque et l’abus de faiblesse.
« La concurrence ! La concurrence ma bonne dame ! Cette invention formidable qui fait baisser les prix ! Vous paierez votre électricité moins chère avec nous ! » Ben voyons… En matière d’électricité, partout où la concurrence a sévi, c’est le contraire qui s’est produit… Mais chut ! Faut pas le dire ! Mais ceux qui ont cédé devant ses sirènes ont compris leur douleur.
Une Assemblée nationale sarkocompatible a voté la loi NOME n° 2010-1488 du 7 décembre 2010 portant sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité. Plus connue sous le nom de loi NOME, cette loi scélérate est entrée en vigueur le 1er juillet 2011.
La loi NOME, quèsaco ? Un truc particulièrement tordu. Un modèle d’arnaque à grande échelle. Il se trouve que la France - à travers les centrales EDF, payées et subies dans leur option nucléaire par les Français - produit l’électricité la moins chère d’Europe. Peut-on s’en plaindre ? On se farcit souvent contre notre gré les centrales nucléaires, alors autant en tirer quelques bénéfices. Logique non ? Ben non ! Pas pour les tronches d’œufs de la Commissions européenne. Les opérateurs privés qui se sont lancés sur le marché (Total, Poweo, Direct Energie, GDF-Suez) n’arrivent pas à s’aligner sur les tarifs d’EDF, entreprise publique, propriété des Français. Alors qu’est-ce qu’ils font ? Ben, ils en appellent à la sacro-sainte « concurrence libre et non faussée », parangon de l’Europe ultralibérale que nous devons subir (merci Sarko qui s’est assis sur le « Non » du peuple).
Ce qui se traduit par l’énormité ubuesque suivante : dans le cadre de cette loi Nome, le nuisible gouvernement macronien veut contraindre EDF à vendre le quart de sa production d’électricité d’origine nucléaire à ses concurrents à un tarif assez favorable pour qu’ils puissent tailler des croupières à l’entreprise publique ! Incroyable mais vrai !
Eh ! Oh ! Et le manque à gagner d’EDF (NOTRE entreprise), qui est-ce qui va le combler ? Eh ! Mon con ! Ben, toi, ben, moi, ben nous, les cochons de payants pardi !
Putaing ! Mais pourquoi vouloir changer un système – celui d’EDF entreprise nationale – qui marche bien au profit d’un autre qui ne marche pas ? « La concurrence mon bon ! La concurrence « libre et non faussée ».
Et merde ! (Ce n’est plus un gros mot)