jeudi 27 avril 2017 - par Robert Bibeau

Un dilemme cornélien facile à trancher

 Une confession pour commencer. La semaine dernière dans notre éditorial (http://www.les7duquebec.com/7-au-front/enfin-la-mascarade-electorale-francaise-tire-a-sa-fin/) nous avions sous-estimé à la fois le machiavélisme du grand capital français et l’ampleur du bouleversement qu’il s’apprête à réaliser parmi son personnel politique.

Cette erreur est imputable au fait que nous avions délaissé notre repère fondamental qu’est la lutte des classes qui structure et organise l’ensemble de l’activité économique, sociale, politique et idéologique de la société capitaliste française, comme de tout autres sociétés capitalistes mondialisées. Ainsi, le candidat réformiste populiste Jean-Luc Mélenchon n’était pas le meilleur protagoniste à opposer à la réformiste populiste Marine Le Pen, mais au contraire le plus mauvais choix. En effet, les deux candidats bourgeois présentaient un programme similaire et recueillaient leurs appuis dans les mêmes sphères de suffragettes et d’électeurs populaires. La populace appauvrie et la petite bourgeoisie en cours de paupérisation sous les politiques d’austérité des gouvernements capitalistes en faillite. Bref, exactement la même clientèle électorale qui a élu le larbin américain Donald Trump cent jours auparavant. 

Plus astucieux et plus malicieux que nous le sommes, le grand patronat français, rompu à ces magouilles électorales séculaires, avait pourtant bien indiqué (via les sondages alambiqués) sa préférence pour une confrontation classe contre classe provoquant l’affrontement de la France d’en haut, entre un habitué du Fouquet’s, ex-banquier de la maison Rothschild, ex-ministre des finances « novateur » de François Hollande le « réformateur » (sic), bref, un « remake » de Sarkozy (2007), comprenant la jubilation indécente des banksteurs, et des spéculateurs boursicoteurs affichant à la bourse leur contentement insolent à la face de la populace apeurée (https://www.marianne.net/economie/bourse-les-banques-galvanisees-par-la-victoire-de-macron ). 

Quel contraste, juste en face, Marine, la mère de famille besogneuse (sic), qui, de la résidence familiale, au petit matin reprend humblement le sentier du pèlerinage électoral à Bully-les-Mines, commune sinistrée par la mondialité, affichant fièrement ses 41% de soutien à la candidate patriote de la « France enragée ».

 

LIRE LA SUITE SUR http://www.les7duquebec.com/7-au-front/225267/

 

POUR SE DÉSINSCRIRE DE CETTE LISTE [email protected]

 

 

Sans jamais l’affirmer explicitement, le grand capital français expose via ses médias la France d’en bas dans toute sa désolation et associe progressivement cette image d’infortune à la candidate Le Pen, l’Angela Merkel française, qui demain aura pour tâche de mener cet électorat d’en bas jusqu’au sacrifice suprême pour la salut de la patrie de la France d’en haut – car la Nation française n’a jamais été celle des prolétaires ni des ouvriers saqués, mais toujours celle de la France des privilégiés. Vous comprenez l’arnaque machiavélique manigancée par le grand capital… donner à l’héroïne de la France d’en-bas la tâche de mener les aliénés pour sauver la France d’en-haut… n’en fut-il pas ainsi au cours des deux premières guerres mondiales ? 

 

Macron, le banquier renouvelé et amélioré.

La vie politique est difficile pour la go-gauche, les bobos et les petits bourgeois de l’industrie des ONG et de l’industrie de la politique électoraliste « gauchiste ». Voici qu’une fraction du grand capital français les place sans ménagement devant un dilemme cornélien. À droite, un jeune arriviste – ex-banquier de chez Rothschild – soutenu par la quasi-totalité de la vieille racaille politicienne, que le peuple français a pourtant congédié au premier tour des présidentielles, mais qui s’agrippe et rapplique à la permanence d’« En marche » pour réserver sa place avant la curée des législatives, la séquence suivante dans la mascarade électorale dans l’hexagone tétanisé.

À droite de l’échiquier électoraliste capitaliste, un représentant « rassembleur » du capital et de la mondialisation débridée ; un défenseur du libre-échange, des délocalisations industrielles et de la destruction d’emplois par la productivité ; un amant de l’euro et un fidèle compagnon de l’Union européenne des banquiers. Macron est un farouche supporteur des lois Macron-El-Khomri, à la puissance dix a-t-il promis. Macron, c’est le suppôt de la retraite à 62 ans ; des fonds de pension dévalisés par ses amis les banquiers, et le champion de la casse sociale, que 43% des cadres français ont plébiscité au premier tour des présidentielles. Ils entendent faire mieux au deuxième tour. Cet ex-ministre PS prétend rassemblé, apaisé et réconcilié les travailleurs et les patrons, les cadres et leurs subordonnés, mais à la lumière de son programme ce sont les barricades sociales et syndicales qu’il prépare le beau Brummell de la Rotonde.

 

Marine Le Pen l’ostracisée pour mieux l'imposer.

Face au banquier le grand capital français souhaite stigmatiser Lucifer réincarné dans le corps d’une femme, présidente du Front National, que 35% des ouvriers (qui ont voté) ont soutenue et qu’aussi peu que 4% des cadres ont élu – assez évidente la « fracture sociale » n’est-ce pas ? Elle se prononce contre les lois Macron-El-Khomri ; contre la mondialisation sauvage ; contre l’Euro et contre l’Europe des banquiers. Marine c’est l’extrême droite qui épouse l’extrême gauche bourgeoise. Elle déifie la nation et prêche la défense de la France, sa patrie (ce en quoi elle intéresse le grand capital). Elle propose la retraite à 60 ans et la défense des régimes de pension. Elle traine un lourd handicap cependant, elle s’appelle « Le Pen » et elle dirige le Front National dont les nouveaux fonctionnaires politiques menacent la vieille racaille politicienne, congédiée lors du premier tour des présidentielles, mais qui refuse de quitter la scène avant les législatives. La vieille racaille politicienne -en défense de ses prébendes- interdit à la petite-bourgeoisie radicale et aux ONG stipendiées de soutenir le programme FN qu’on dirait écrit par Jean-Luc Mélenchon. Tous ces énarques recyclés dans le « Macron amélioré » se sont ralliés au jeune banquier, toujours prêts à monnayer leur carnet d’adresses contre une bonne sinécure Fillonesque.

 

La go-gauche aliénée et préprogrammée.

À quelle puissance de radiation aliénante a été soumis un petit-bourgeois de la go-gauche pour développer ce réflexe pavlovien face au Front National jusqu’à ne pas reconnaitre un programme social-démocrate emprunté à la gauche réformiste ? Au militant de go-gauche qui me dirait que la dame Le Pen ne pourra jamais livrer ce programme social chauvin qui n’est qu’un ramassis de vœux pieux, une utopie irréaliste sous le capitalisme, je dirais voilà une excellente raison de ne pas participer à ce cirque électoral comme le feront la majorité des ouvriers. Pour ce qui concerne le programme de Macron, il est tout aussi illusoire, et la résistance sociale qu’il soulèvera sera si imposante que le « rassembleur » sera congédié après son premier mandat. Ces temps-ci, crise économique oblige, la grande bourgeoisie brule ses poulains politiciens un mandat à la fois. Il lui faut donc renouveler fréquemment ses écuries. Le danger qui guette ceux qui cumulent les réels pouvoirs économique, politique et idéologique c’est que la formule du candidat « renouvelé, amélioré, macronné » sera bientôt usée et frelatée, idem pour la candidate « Lepennisée ».

 

Il faut faire barrage au capital.

Le danger qui guette le mouvement ouvrier français c’est de s’engouffrer dans la trappe à nigaud du « barrage à l’extrême-droite Lepeniste » afin de soutenir le banquier capitaliste extrémiste. Il faut faire barrage au capital et cesser de marivauder dans les marigots électoraux. Le prolétariat français est le premier à s’en désintéresser - plus de 33% d'abstention au premier tour- (1). Quand les petits bourgeois de la « gauche d’avant-garde » auront-ils acquis cette conscience de classe minimale ? Il faut rejeter ces mascarades électorales que ce soit la formule à onze candidats ou la formule à deux thuriféraires. Il est aisé de trancher le nœud gordien de ces mascarades électorales bancales, il suffit de s’abstenir d’y participer et ainsi de faire barrage au capital

 

 

(1) Sur 52 millions de votants potentiels, plus de 16 millions d’électeurs français, ayant droit de vote, ne se sont pas prévalus de leur droit de vote. http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/quel-est-le-premier-parti-de-192342

 

Source : http://www.les7duquebec.com/7-au-front/225267/

 



13 réactions


  • Aliocha 27 avril 2017 18:23

    Je vous signale que 60% des électeurs ont voté soit pour Macron soit pour Lepen Soit pour Fillon. Le peuple ne semble pas très sensible à cette vieille antienne sur la lutte des classes.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 27 avril 2017 20:07

      @Aliocha

      60 % des exprimés, ce n’est pas 60% des électeurs !

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 avril 2017 02:03
      @Aliocha

      Je ne comprends pas votre remarque veuillez m’excuser.

      Que 60% des gens votent pour ces gens identifiés par vous prouve-t-il que la lutte des classes est inexistante - disparue ou ?
       ???

      Au contraire ce vote indique ou en est la lutte de classe a ce moment précis en France  



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 avril 2017 02:09
      @Bernard Dugué

      Les commentaires sur Agoravox seraient tous à foutre à la poubelle s’ils étaient de cette nature entièrement subjective - et émotive - mais heureusement les commentaires sont majoritairement d’un autre ordre.
      Bravo Agoravox.

      Robert Bibeau

    • Aliocha 28 avril 2017 13:44

      @Robert Bibeau

      C est la notion de lutte des classes qui ne me parle pas à vrai dire surtout quand j apprends avec effarement et tristesse qu un journaliste comme François Ruffin s apprête à voter Macron. Je comprends plus rien à rien. J en ai juste assez des gens qui ne sont que dans l incantation. Concretement on fait quoi ?


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 avril 2017 15:58
      @Aliocha

      1) François Ruffin, n’est que l’illustration du désarroi dans lequel une faction du Grand capital français plonge toute la France bourgeoise et petite-bourgeoise présentement.

      2) Faisons une comparaison avec l’élection bourgeoise de 2002. La situation était simple à cette époque - le Grand capital français laissait le front National se développer comme un aiguillon à planter dans le flanc de toutes les factions de la bourgeoisie avec l’avertissement « Attention mais laquais si vous ne livrez pas la marchandise - les subventions de l’État et le soutien aux profits » nous appellerons au pouvoir toute une nouvelle clique de fonctionnaires politiques = Le FRONT National" 

      3) En 2002 la menace FRONT NATIONAL était encore lointaine et le Grand capital français ne visait qu’a faire peur aux différentes sections de la bourgeoisie qui hésitait encore à frapper le prolétariat par l’austérité. Chirac puis tous ceux qui suivirent ont compris le message et ont accentuer l’austérité pour ne pas être remplacer aux emplois de larbin politique.

      4) Ce n’était pourtant pas assez car la crise économique s’est accentuée depuis

      5) de 2002 à 2017 une fraction du Grand capital français a exigé du FN qu’il se transforme afin de devenir un respectable parti d pouvoir sans les sautes d’humeur d’un demeuré qui a été écarté par sa fille adorée - une politicienne hors du commun 

      6) Tout est donc en place pour que la faction du Grand capital français appelle la racaille des fonctionnaires politiques regroupée dans le Front National en remplacement des vieilles racailles de fonctionnaires politiques désuets (PS et PR et centriste et PCF).

      7) Un obstacle cependant - comment amener l’électorat a maintenant soutenir Le Pen après l’avoir diabolisé pendant 20 ans ???

      8) Deux vieux trucs de faiseurs d’élection rompu à ce métier A) présenter une Marine RENOUVELÉE - DIFFÉRENTE - AMÉLIORÉE - DÉCRISPÉE ET B) lui opposer un larbin totalement discrédité auquel se rallie tous les chacals rejetés par l’électorat au cours des primaires et du premier  tour - un gars sorti direct de la banque morveux, inexpérimenté, insignifiant, arrogant BREF un gars que t’a qu’a laissé parler le plus longtemps possible pour que même ses supporteurs en viennent à souhaiter qu’il se taise. UNE CARICATURE de sa classe tellement évidente - grotesque - qu’il est inutile d’en rajouter

      9) Ouvrir la voie à Marine ce n’est pas que de travailler sur Marine mais aussi sur son adversaire.

      10) On termine  : ALIOCHA vous dites = NON AUX INCANTATIONS OUI À L’ACTION = BRAVO VOUS AVEZ RAISON. A) Pour agir efficacement il faut avoir une vision claire de ce que le Grand capital souhaite me faire faire - relisez ce commentaire. B) D’où l’abstention = qui signifie je ne joue plus dans votre gamique - votre jeux électoraliste - Je M’abstient non pas seulement à cet élection mais à toute élection de la commune jusqu’aux européennes en passant par les présidentielles et les législatives
      C) Je me réserve pour la Révolution prolétarienne qui se prépare et alors je voterai OUI à la Révolution et rien de moins 



  • BA 27 avril 2017 18:45

    En France, qu’est-ce que la nouvelle aristocratie ?

    Réponse :

    C’est la caste formée par les hommes politiques européistes, les grandes banques françaises, les grands patrons, les journalistes de la presse papier, les journalistes de la radio … et bien sûr les journalistes de la télévision.

    Cette solidarité entre les membres de la nouvelle aristocratie se dévoile parfois, involontairement, devant les caméras de télévision.

    Dernier exemple en date :

    La journaliste Ruth Elkrief fait un check passionnel avec Emmanuel Macron sur BFM TV.

    Une « rapide poignée de main »  : le soir qui suit son intervention à l’usine de Whirlpool d’Arras, le mercredi 26 avril 2017, Emmanuel Macron tenait un meeting dans la ville même.

    Surpris par le direct, Emmanuel Macron prend discrètement mais affectivement la main de Ruth Elkrief alors qu’il passe près des caméras.

    https://www.youtube.com/watch?v=6MkgJ9AJjVA


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 avril 2017 16:07
      @BAEn complément à votre commentaire - tout chaud de Thierry Meyssan commenté par nous


      IL N’EST PAS VRAI QUE « LES FRANCAIS » SE SABORDENT - voilà où l’on en vient quand on oublie la lutte de classes. 

      Ce que différentes factions du grand capital français fait ne doit pas être imputé à toute la population française qui ne décide de rien - surtout le prolétariat qui n’a que le droit-privilège de travailler et d’apposer une croix dans une case pré-formatée et que les faiseurs d’élection pourront même bruler si ce n’est pas la bonne case qui est noircie..


       

  • alinea alinea 28 avril 2017 00:49

    Il suffit... non malheureusement ! parce que, dans ce « suffit », il faut des millions de gens.
    Quant aux bourgeois, ils le sont tous ou presque aujourd’hui. Enfin, tout dépend de la définition du mot.


    • Onecinikiou 28 avril 2017 01:40

      @alinea


      La grande bourgeoisie cosmopolite a elle choisi sans ambiguïté son candidat vous ne croyez pas... ?

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 avril 2017 02:12
      @Onecinikiou

      Sa candidate à mon avis ( smiley il faut voir derrière quelques apparences si évidentes qu’elles mentent
       

  • enréfléchissant 28 avril 2017 15:57

    J’étais vert quand j’ai vu les deux visages le soir du premier tour. comment ce clown de Mediacron a t il bien pu etre accepté par 23% des votants ? En réfléchissant je me suis vite rendu a l’évidence qu’il faudrait pourtant voter pour lui. En effet : Imaginons que MLP est élue, en 2022, un candidat progressiste, démocrate et écologiste assez radical, comme Mélenchon, sera dans une posture délicate. Après 5 ans d’instabilité beaucoup de gens ne voudront pas tenter de tout renverser ou remettre a plat : boulevard pour l’ordre établi... avec EM par contre une vraie alternative aura le temps et les arguments pour se constituer et les gens seront prêts après 5 ans de plus dans le consensuel liberal. Alors j’en entend dire que Marine ne passera pas : eh bien si assez de personnes se permettent de ne pas voter en disant cela elle risque bien de passer. Ayez au moins la cohérence de vous abstenir si vraiment vous pouvez imaginer avoir Marine comme présidente et que cela ne vous gêne pas encore plus qu avec un Macron.

    Alors on dit aussi qu’elle n’aura pas de majorité parlementaire... Cela reste a démontrer car une partie de la droite qui a des bases solides a deja par le passé collabore avec le FN et avec l’avidité de pouvoir de certains des alliances ne sont pas a exclure. Mais cet argument est intéressant : il faudra absolument se battre pour les législatives, fn ou macron. Et d’ailleurs, un president Macron sans majorite a l’assemblée serait bien plus intéressant pour la France insoumise qu’une Marine. Car la FI pourra se battre contre les injustices et reculs économiques, alors qu’avec le FN sur ces aspects le positionnement sera sera bien délicat etant donné la tournure plus sociale du programme fn. Une vraie difficulté de differenciation et de positionnement risque alors d’apparaître, surtout que la FI sera meilleure a combattre le FN sur les questions d immigration et de xénophobie alors que ce sont des thèmes bien plus crispés au niveau de l’opinion publique : FI aura moins de chance de bien s’en sortir sur ces questions, etant donné la droitisation des francais a ces égards... Arrive donc le risque ENORME d’une présidence FN : la dissolution des idées réactionnaires, militaristes, xenophobes dans les foyers. Vous rappelez vous bien de la politique hypersecuritaire de Sarkozy ? Ça parait lointain après les annes Hollande, malgré ma période.. Imaginez ce qu’a pu faire un simple chroniqueur, Zemmour, alors un parti au pouvoir... Et pourtant on le revivre puissance 10 avec MLP, droitisant les masses bien plus que ce qu’un Macron ne pourrait jamais faire même en rêve. Car la droitisation qui se fait sur le plan sociétal, avec la haine et le rejet, est bien plus durable et dur a soigner que la droitisation économique. Tout simplement car sur le plan économique, une majorite en est victime et se rendra donc vite compte des injustices. Sur le plan xenophobe par contre, seule une minorité souffre et l’effet pourrait vite devenir irremediable. Si vous avez un temps soit peu de compassion et d’humanité, pensez aux millions d’étrangers, et/ou de musulmans que Marine a dans le viseur et qui vont souffrir comme jamais. Epargnez leur cette souffrance, epargnez à vos enfants de devenir racistes, epargnez les risques de guerre civile. C’est des mots forts mais je pens malheureusement qu’ils sont appropriés... Et si le geste est vraiment trop pour vous, évitez au moins d’enfoncer ce con de Macron pour que d’autres aillent sauver les meubles. Quel est le risque de voter pour Macron ? Qu’il fasse un gros score ? 60,70% ? Ce risque est il plus dangereux qu’une presidente FN ? Je ne pense pas. Surtout que si Macron gagne avec un score serré, que dira t on dans les médias, que les français veulent de la justice sociale ? Que les français veulent une Europe plus sociale ? Plus d’écologie ? Non, c’est d’abord sur les questions d’immigration et de frontières que ça va mettre en avant le FN. Et c’est normal car c’est sa raison d’être. A part droitiser le discours politique sur ces questions, un resultat serré ne sert a rien du tout,si ce n’est de risquer le pire...

    Donc voter Macron, par stratégie politique, pour mieux pouvoir préparer une alternative démocratique, écologiste et sociale. Et aussi pour faire barrage au FN qui ne représente qu’un danger pour le progressisme.

    A ceux qui me diront que c’est de la politique fiction et que ce n’est pas valable, je vous met au défi de me sortir un scenario crédible et désirable dan lequel Marine passerait et que la FI y gagne.

    Et se rappeler que notre système electif est merdique et qu’il va donner tout pouvoir a une personne choisir par moins de 18% de la population française en âge de voter. Vive la 6eme et le tirage au sort !

    Merci de votre lecture, et désolé pour la longueur, A bon entendeur,


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 28 avril 2017 16:26
      @enréfléchissant


      Voilà à quelle contorsion analytique tordue - mène la soumission à l’électoralisme parlementaire bourgeois - impasse dans lequel le Grand capital a bloqué les petits analystes bourgeois enferré entre MACRON mais qui traine derrière lui toute la vieille racaille politique de la Ve République et MARINE qui traine derrière elle toute la nouvelle racaille politique qui aimerait s’accaparer les sinécures gouvernementales comme récompense de leurs loyaux services.

      Il est exact monsieur que le prochain larbin présidentiel sera élue par 18% environ de la population française en âge de voter - PIRE - ces 18% n’auront jamais eu un véritable choix devant eux - malgré vos contorsions analytiques. 

      Le seul et unique choix est bien L’ABSTENTION TOTALE DE TOUTE MASCARADE ÉLECTORALE du communal aux européennes en passant par la présidentielle et les législatives 

      Le prolétariat se réserve pour la Révolution qui ne sera pas une élection d’ici là blanc bonnet ou bonnet blanc qu’est-ce que vous voulez que ça change en doulce France  ??? En réfléchissant bien !!!


       


Réagir