lundi 9 décembre 2019 - par Le Cri des Peuples

Un Palestinien de 22 ans abattu au prétexte que sa serviette ressemblait à une bombe

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Par Gideon Levy

Source : Haaretz, le 28 novembre 2019

Traduction : lecridespeuples.fr

Omar al-Badawi est sorti de chez lui pour éteindre un début d’incendie qui s’est déclenché après qu’un cocktail Molotov a accidentellement frappé le mur de sa maison. Il était muni d’une serviette de bain avec laquelle il voulait étouffer les flammes. A ce moment précis, des soldats israéliens l’ont abattu.

Tué parce qu’il tenait une serviette de bain. Les soldats auraient pensé qu’il s’agissait d’un engin incendiaire et l’ont abattu sur le pas de sa porte.

Une vidéo de l’incident ne laisse planer aucun doute : un jeune homme sort de sa porte d’entrée avec une serviette et crie à un voisin d’apporter de l’eau rapidement pour l’aider à éteindre les flammes qui lèchent le mur de sa maison – début d’incendie déclenché par un cocktail Molotov que des adolescents avaient jeté sur des soldats, et qui avait manqué son but. Un soldat qui se trouve dans l’allée ouvre immédiatement le feu sur le jeune homme qui s’effondre et tente vainement de se relever. Il meurt peu de temps après.

 

 

Ainsi s’acheva, de manière tellement absurde, la courte vie d’Omar al-Badawi, 22 ans, du camp de réfugiés d’Al-Arroub, situé sur la route principale reliant Bethléem à Hébron.

L’incident a eu lieu le 11 novembre, jour anniversaire de la mort de Yasser Arafat, qui est chaque année un jour de troubles dans les territoires occupés en général et à Al-Arroub en particulier. Le 11 novembre 2014, Mohammed Jawabreh, 19 ans, y a été tué, touché d’une balle réelle tirée dans sa maison par des soldats de l’armée israélienne qui se tenaient sur le toit d’une maison voisine. Les soldats ont prétendu que Jawabra détenait une arme et qu’ils s’estimaient en danger, mais une enquête de B’Tselem, l’organisation israélienne de défense des droits de l’homme, a écarté cette possibilité. Cette fois-ci, les soldats ont dit qu’ils pensaient que leur victime tenait un cocktail Molotov – qui était en fait une simple serviette de bain.

Toujours le 11 novembre, l’année suivant le meurtre de Jawabreh, Ibrahim Dawad, un adolescent de 16 ans du village de Deir Ghasana, situé au nord de Ramallah, a été abattu par la police des frontières.

Badawi

C’est une ruelle étroite, juste assez large pour être traversée, dans la partie supérieure du camp d’Al-Arroub, non loin de son entrée. Des sacs à ordures sont empilés devant la maison ; une immense affiche commémorative du défunt recouvre l’étage supérieur, placé par le Front Populaire de Libération de la Palestine. Les maisons sont attenantes les unes aux autres, les fenêtres jouxtent les fenêtres voisines – c’est la zone la plus densément peuplée du camp. Badawi a émergé brièvement de la porte de cette maison, pendant ce qui s’est révélé être les derniers instants de sa vie.

La voie qui mène à la maison est raide. Le soldat qui a tiré sur Badawi – une seule balle dans la partie supérieure du corps – se tenait plus bas, à environ 20 mètres à vol d’oiseau de sa victime. Badawi est tombé sur le dos sur les marches qui menaient à son domicile, avant de rouler dans la rue.

C’était un peu après midi. Les soldats ont tenté de refouler les lanceurs de pierres – quelques dizaines d’élèves du secondaire – de l’autoroute 60, en les poursuivant et en tirant des grenades lacrymogènes dont les émanations se sont propagées dans les maisons. Badawi était à la maison, en train de rénover la salle de bain de ses parents. Lorsque des gaz lacrymogènes ont commencé à envahir l’intérieur, il s’est dépêché de sortir avec sa sœur Maram, 23 ans, son frère Basal, âgé de 16 ans, et deux cousins, Hamza, 14 ans, et Yazen, 12 ans. Il a hélé le voisin d’en face, un membre de la famille nommé Tareq Badawi, âgé de 25 ans, qui a ouvert la porte. Les cinq jeunes gens se sont précipités à l’intérieur pour chercher un abri contre l’épaisse fumée.

Quelques minutes plus tard, Omar remarqua que le mur extérieur de sa propre maison, nu, était en feu, ainsi qu’une plante grimpante à l’extérieur de la maison de Tareq et des rideaux à l’intérieur. Les jeunes manifestants lançaient maintenant des cocktails Molotov sur les soldats. Badawi se précipita dehors, une serviette à la main, pour éteindre les flammes, et cria aux voisins d’apporter de l’eau. À ce moment, il a été abattu.

À présent, le mur de sa maison est noirci par la suie, et les rideaux et la plante grimpante de Tareq sont brûlés.

Les clips vidéo ont enregistré la séquence des événements. L’une d’elles a été prise par le photographe de presse palestinien Muad Amarna, qui portait un gilet pare-balles portant l’inscription « Press ». Quatre jours plus tard, il a perdu un œil après avoir été abattu par des soldats israéliens dans le village de Surif, près de Hébron. Des images prises par un autre journaliste local, Abdul Rahman Hassan, montrent Badawi sortant de la maison avec une serviette et descendant les marches. On voit deux photographes de presse sur les images, et un autre est derrière lui, tous couvrant les manifestations et essayant d’éviter le gaz lacrymogène.

Au moment où Badawi demande de l’eau pour l’aider à éteindre le feu, il est abattu. On entend des cris angoissés et des exclamations. Badawi a été placé dans une voiture privée qui l’a conduit au dispensaire local de l’UNRWA, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.

Dans une seconde vidéo filmée par Amarna, alors qu’il avait encore ses deux yeux, on voit trois soldats tirer trois coups de feu en l’air et marcher dans tous les sens – puis un autre coup de feu est entendu, mais il ne vient pas d’eux. Badawi est alors vu en train de s’effondrer. Cette fois, la vidéo est prise de l’avant, depuis la ruelle. Badawi n’a pas été abattu par les soldats qui se trouvaient à proximité, mais par un soldat en embuscade qui a visé et tiré depuis sa position plus bas sur la route.

Badawi est vêtu de tongs, d’un jean et d’un t-shirt violet. On le voit agripper son estomac ensanglanté et s’écrouler. Des cris hystériques se font bientôt entendre tandis que ses amis le transportent dans la voiture du voisin.

Haitham Badawi est le père en deuil qui pleure maintenant la mort de son fils. Il a 55 ans, est un employé du « comité populaire » local d’Al-Arroub et a trois filles et deux fils encore vivants. Le salon est étroit. Omar, dit son père, a servi dans la police palestinienne jusqu’à ce qu’il quitte la force après avoir été muté à un poste de renseignements. Dernièrement, il travaillait avec son oncle à faire des rénovations dans le camp et avait commencé à construire son propre appartement au deuxième étage de la maison de ses parents, où il espérait fonder sa propre famille. Autant que l’on sache, il n’y avait pas encore de future épouse. La mère endeuillée, Hajar, se joint à la conversation. Les parents n’étaient pas à la maison lorsque leur fils a été tué, nous dit-on : il était au travail, elle était à la clinique, où elle faisait vérifier sa tension artérielle.

Omar s’est réveillé ce matin exceptionnellement tôt, vers 6h15. Il faisait froid dans la maison et sa mère l’a invité à se recoucher. L’oncle d’Omar Nur Badawi vit dans la maison adjacente. Il est concierge dans une université locale et est rentré plus tôt que d’habitude. L’école se termine tôt le jour anniversaire de la mort d’Arafat. Nur se tenait à un mètre et demi d’Omar lorsqu’il a été abattu. Il a d’abord reculé, paniqué, puis s’est précipité pour aider à évacuer son neveu mourant. Alors qu’ils transportaient Omar vers la voiture, les soldats ont lancé des grenades assourdissantes avant de partir. La famille avait peur que les soldats kidnappent Omar, blessé. Il est parvenu à bredouiller ces quelques mots à Tareq, qui se précipita vers lui : « Mon dos me fait mal. » Ce furent ses derniers mots.

Quelque temps après avoir été amené à la clinique de l’UNRWA, une ambulance palestinienne est arrivée et a emmené Badawi à l’hôpital Al Ahli à Hébron. L’autoroute 60 a été fermée à cause des troubles et il a fallu 20 minutes à l’ambulance pour s’y rendre, via des routes secondaires. Il respirait encore quand il est arrivé à Al Ahli, mais à 13h30, 40 minutes plus tard, il a été déclaré mort.

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Funerailles d’Omar al-Badawi

Pendant notre visite, le téléphone à la maison de la famille a sonné. Le siège du bureau de coordination et de liaison de district demande à ce qu’il vienne témoigner devant les enquêteurs de la police militaire israélienne, qui investiguent l’incident. Les parents d’Omar ne savent pas comment se rendre au bâtiment de l’unité, à Hébron.

L’unité du porte-parole de l’armée israélienne a déclaré à Haaretz cette semaine : « L’incident en question fait l’objet d’une enquête. Les conclusions de cette enquête seront ensuite transmises à l’avocat général. Naturellement, aucun détail ne peut être fourni pour le moment concernant une enquête en cours. »

Un drapeau israélien flotte de façon provocante au-dessus de la tour de guet fortifiée de l’armée israélienne qui surplombe l’entrée d’Al-Arroub, sur la route principale. Ce drapeau est directement vu par quiconque ouvre une fenêtre ou une porte dans le camp.

La salle de bain que Badawi était en train de rénover le dernier jour de sa vie est totalement nue. Il avait réussi à enlever le carrelage de l’ancien mur et du sol, mais ne les avait pas encore remplacés. Le sac de vieux morceaux de carrelage repose silencieusement à l’entrée de la maison.

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25 réactions


  • Ruut Ruut 9 décembre 2019 12:27

    Toutes ces souffrances pour rien...

    La seule cause : Des Politiciens qui manipulent des Citoyens.....

    Les Palestiniens gagneraient a êtres moins Excités et les Israéliens a êtres moins Terrifiés.


  • papat 9 décembre 2019 14:34

    Un colon devra-t-il servir de chair à canon aux grosses fortunes sionistes qui vivent dans le centre d’Israël ? depuis que des pluies de missiles s’abattent sur Israël depuis le sud et que le nord n’est qu’une passoire face aux infiltrations de la Résistance, le colon n’a plus aucune raison de rester .

    Le projet de la judaïsation des régions du nord des territoires occupés de la Palestine était l’un des plans majeurs du régime israélien des dernières décennies. Des sommes colossales ont été consacrées à ce projet, mais les jeunes israéliens ont quitté ces régions et émigrent. Le nombre de ces migrants ne cesse d’augmenter.

    En revanche, les Palestiniens, malgré les nombreuses difficultés et les problèmes économiques qu’Israël leur a imposés, se sont considérablement déployés dans ces régions et représentent maintenant environ 53% de la population.

    Pour encourager les colons à rester dans les régions du nord, des villas modernes et bien équipées ont été soumises à des exonérations fiscales et une assistance à grande échelle leur a été octroyée. Et pourtant rien n’y fait les colons vident Israël.

    Selon les statistiques, environ 30% des colons âgés de moins de 25 ans ont quitté les zones du nord.

    Selon le quotidien britannique The Independent, les observateurs estiment que les « menaces croissantes contre la sécurité » jouent un rôle clé dans l’immigration des colons. Les menaces constantes de Benjamin Netanyahu et des autorités israéliennes contre l’Iran, la Syrie et le Hezbollah et « l’insécurité » accrue à la frontière avec le Liban ont forcé les colons à quitter les régions du nord

    Bien que les villes du nord d’Israël, et en particulier, Haïfa, possèdent de grandes universités et des centres de formation, les jeunes colons refusent de s’y inscrire et se rendent à Tel-Aviv sous prétexte de poursuivre leurs études et ne retournent jamais dans le nord. Pourquoi ? « Car en Israël c’est le centre qui est protégé par la périphérie ». 

    D’autre part, lorsque les juifs russes ont émigré dans les territoires occupés de la Palestine, ils ont tiré d’énormes avantages financiers au régime de Tel-Aviv et ils ont ensuite quitté les territoires occupés pour toujours.

    Selon les dernières statistiques, 200 000 personnes ont quitté leur colonies de peuplement et migré hors des territoires occupés ou d’autres lieux depuis la création de la colonie de Kiryat Shmona en 1948.

    Selon un récent rapport de l’institut de recherche Shoresh, les Israéliens les plus diplômés n’hésitent pas à quitter le navire.

    Le journal israélien Haaretz a récemment fait part de l’augmentation de l’immigration des diplômés à l’étranger. « Pour chaque universitaire qui entre en Israël, quatre autres exilent », écrit le journal. 

    Des sondages réalisés par l’institut Midgam, un centre affilié au bureau de formation militaire israélien, montrent que plus de 60% des colons - pour la plupart jeunes - habitant dans les territoires occupés de la Palestine ont tendance a quitter Israël. « Ces jeunes croient qu’ils n’appartiennent pas à cette terre et font face à une crise d’identité ».


    • Kapimo Kapimo 9 décembre 2019 16:36

      @papat

      Israel est une cause sans fondement autre que l’ancien testament.
      Israel est une cause sans avenir. 

      Aujourd’hui, c’est une source de violence, de suprémacisme, de haine.

      Les Israéliens sont les victimes à la fois de leurs rabbins et de leur diaspora, qui les entretiennent dans un monde idéalisé à la fois victimaire et suprémaciste ou le pardon et la générosité sont complètement ethnocentrés et ou l’existence n’est possible que derrière des murs. 


    • Paul Leleu 11 décembre 2019 00:02

      @Kapimo

      ben , j’ai l’impression que les musulmans c’est exactement pareil...

      sauf que les juifs sont 10 millions sur Terre et que les musulmans sont 1,5 milliard en plein boom démographique...

      ne venez pas me dire que l’islam est une religion de paix ou qu’elle serait manipulée par les sionistes... les musulmans ne sont pas des grand enfants, et ils sont capables d’éprouver de la haine par eux-mêmes... quand ils ont débarqué à Poitiers en 732, c’était pas « les sionistes »... non, c’était l’islam tout seul comme un grand, qui poursuivait son projet politico-religieux...

      pour le moment les musulmans sont dans un état de grande arriération technologique... mais espérons que ça dure...


    • popov 13 décembre 2019 00:17

      @Paul Leleu

      Bonjour
      L’islam est en fait une religion de paix éternelle pour ceux que les mahométans égorgent, lapident ou décapitent.


  • Allexandre 9 décembre 2019 15:25

    Tant qu’Israël ne respectera pas les injonctions de l’Assemblée générale de l’ONU, impunément soutenu par les US, il en sera ainsi. Mais depuis 70 ans ce sont les Palestiniens qui paient l’addition la plus salée. Et la colonisation se poursuit, pour ces juifs sans vergogne qui veulent encore croire qu’ils « rentrent chez eux », alors qu’ils savent très bien que cette terre n’est pas la leur et ne l’a jamais été !!


    • Ouallonsnous ? 9 décembre 2019 20:22

      @Massada

      C’est quoi alors l’état des lobbys israélo-sionistes ?


    • Jonas 10 décembre 2019 23:58

      @Allexandre
      « Tant qu’Israël ne respecte pas les injonctions de l’Assemblée générale de l’ONU »
      Combien de pays arabo-musulmans ont respecté les « Injonctions de l’ONU ? 
      Combien de pays arabo-mudulmans ont été condamnés pour leurs coups d’Etat ? Combien sont-ils devant l’ONU pour le massacre , ou l’utilisation, des produits chimiques à l’encontre de leur population ( Saddam Hussein -Bachar Al-Assad ) ? Et les conflits d’aujourd’hui - Syrie-Irak -Yemen-Libye etc ont-ils la moindre chance d’être discutés a l’ONU.. Le cas du Darfour est éclairant . Plus de 300 000 victimes de Omar Béchir, alors président , condamné , par l’ONU puis par le CPI, interdit de mettre les pieds dans n’importe quel pays . Sauf que les pays arabo-musulmans , respectueux des » injonctions de l’ONU" déroulaient le tapis rouge , et recevaient le dictateur , en faisant un doigt d’honneur à l’ONU.
      Aujourd’hui c’est le peuple Soudanais qui a chassé le dictateur longtemps protégé des pays musulmans et Africains.
       
      Le massacre de Bahrein , celui du Yemen , Syrie , les derniers massacres en Iran , les bombardements des Kurdes par la Turquie ,ne sont jamais portés et ne seront jamais portés l’Assemblée générale de l’ONU. Pourquoi ? 

      Parce que l’Assemblée générale de l’ONU est dominée par les pays arabo-musulmans et musulmans non arabes et certains pays africains ce qui représentent presque 58 % de l’Assemblée générale de ’l’ONU, qui est de 193 pays ( le monde musulman, 57 pays et Africain, 54 , faites un delta ) Or ces pays qui sont incapables d’administrer et de gérer leur pays ,trouvent à l’ONU un moyen de montrer leur existence par leur nombre et leurs prises de positions. Leur quote-part à l’ONU est dérisoire , 10 pays , dont la Chine et le Japon , portent les finances de l’ONU. 10 pays sur 193. 

      Comment se fait-il que ces pays musulmans et africains qui dominent l’Assemblée générale de l’ONU ( pas le Conseil de sécurité heureusement) s’abstiennent d’introduire , le cas des Rohingya et celui des Ouïgours a l’ONU ? 
      Pourquoi , le cas de la Turque , qui occupe depuis 1974 , Chypre nord , ne vient pas à l’ONU ? Vous, vous êtes demandé pour quelle raison ? 
      Pourquoi , le cas de certains dictateurs Africains qui massacrent leurs citoyens , ne sont jamais soulevés à l’ONU. En cause la camarilla. . 


    • Paul Leleu 11 décembre 2019 00:04

      @Allexandre

      ce que j’aime le plus dans votre commentaire c’est : « et ne l’a jamais été » ... je crois que c’est la partie la plus drôle...

      mais reconnaissons que la bonne foi a depuis très longtemps disparu de ce débat...

      alors qu’importe, chacun y va de sa bonne parole...


    • agent ananas agent ananas 11 décembre 2019 06:31

      @Paul Leleu
      « La Bible n’est pas un cadastre » (Ytzhak Rabin)


    • Allexandre 15 décembre 2019 18:50

      @Massada
      Pourtant, l’ONU ne l’était pas quand elle a proclamé illégitimement la naissance de l’Etat d’Israël en novembre 1947 !! Une fois obtenu leur Etat, les juifs sionistes ont tourné le dos à l’ONU et lui font un doigt d’honneur chaque fois qu’elle les condamne. Vous comprenez mieux Massada, ou c’est irrécupérable ?


    • Allexandre 15 décembre 2019 18:55

      @Jonas
      Et les Etats-Unis et Israël qui sont derrière tout cela, quand les condamnera-t-on ? Quels sont les Etats les plus guerriers ??? En Amérique du Sud, ce ne sont pas les Arabes qui sont responsables des coups d’Etat et des dictatures que je sache, mais les Etats-Unis. Et depuis 50 ans, qui contrôle l’Administration des différents présidents ? les sionistes. Alors vos arguments simplistes remballez-les car vous ne me ferez pas baisser ma garde sur ce sujet.


    • Allexandre 15 décembre 2019 18:57

      @Paul Leleu
      Ah bon ? et pourquoi ? vous devez penser l’inverse je suppose ? Normal vous ne connaissez pas l’Histoire, ou seulement une version falsifiée. Alors ne riez pas trop, un jour vous pleurerez de n’avoir pas voulu voir la réalité !


    • mmbbb 15 décembre 2019 18:59

      @Allexandre meme tu temps d Herode ? et les sanhédrins , ou siégeaient ils ? A Marseille ? , Quant a la destruction du premier temple , en Egypte ? Et tu enseignes ? 


  • njama njama 9 décembre 2019 21:38

    Al-Arroub est en Cisjordanie, mais que font ces militaires israéliens « là », qui n’est pas chez eux !!!si ce n’est que de continuer à provoquer les Palestiniens pour pouvoir étendre sa colonisation.

    "Un drapeau israélien flotte de façon provocante au-dessus de la tour de guet fortifiée de l’armée israélienne qui surplombe l’entrée d’Al-Arroub, sur la route principale."

    Encore un crime de cette armée dans les territoires qu’elle occupe illégalement qui ne l’honore pas !

    Que ces sionistes rentrent chez eux dans leurs frontières acceptées de 1967, ce serait un premier pas vers la paix, et ce jeune homme qui ne menaçait personne ne sera pas mort pour rien.


    • Paul Leleu 11 décembre 2019 00:06

      @njama

      ben, on pourrait se demander ce que l’armée turque fout à Chypre... mais je pense que ça ne passionne pas autant les foules...


    • Allexandre 15 décembre 2019 19:02

      @Paul Leleu
      C’est extrêmement passionnant, comme toute l’Histoire. Mais quel rapport ? La différence réside dans le fait que ce sujet est connu et analysé sans falsification outrancière. Vous voyez ce que je veux dire ????


  • agent ananas agent ananas 9 décembre 2019 22:10

    Un Palestinien de 22 ans abattu au prétexte que sa serviette ressemblait à une bombe.

    Ça doit être de la bonne qu’ils fument en Israël ...


  • njama njama 9 décembre 2019 22:13

    Bien sûr comme partout quand quelque chose ne va pas il ne faut pas mettre tout le monde (tous les israéliens) dans le même sac, loin s’en faut, mais des pensées mortifères, criminelles circulent chez certains particulièrement dans les milieux néo-sionistes... qui vont même jusqu’à détester leurs coreligionnaires avec un degré d’antisémitisme jamais inégalé, inouï, à tel point que celui qui végète dans quelques recoins perdus sous nos latitudes septentrionales paraît fort pâlot et presque insignifiant à côté des propos tenus par ce psychopathe :

    Le Manifeste « Judéo-Nazi » d’Ariel Sharon, texte d’une interview effectuée par Amos Oz, fameux journaliste et écrivain israélien de gauche et anciennement pacifiste, parue dans le journal israélien Davar du 17 décembre 1982.

    « Pour ma part, vous pouvez me qualifier de ce que vous voulez. De monstre ou d’assassin, si cela vous plaît. Notez bien que je ne hais pas les Arabes. Au contraire. Personnellement, je me sens beaucoup mieux parmi eux, surtout les Bédouins, que parmi les « yids »*. Les Arabes, ceux du moins que nous n’avons pas pourris, sont des gens fiers, raisonnables, cruels ou généreux selon le besoin. Les « yids », eux, sont complètement tordus. Pour les redresser, il faudrait les tordre très fort dans l’autre sens. Voilà toute ma philosophie en deux mots.[...]

    English version


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 10 décembre 2019 10:38

    Attitude victimaire et hypocrite, on ne peut pas décemment fomenter des attentats tous les jours et se plaindre ensuite et pleurnicher parce que quelqu’un portant un colis suspect s’est fait tuer. Il faut assumer ses choix.


    • Allexandre 15 décembre 2019 19:04

      @Gilles Mérivac
      Qui sont les plus grands fomenteurs d’attentats ? CIA et MOSSAD !! Vous ne le saviez pas peut-être !!


  • AmonBra QAmonBra 10 décembre 2019 16:07

    Merci à l’auteur pour le partage.

    Depuis juillet 2018, l’état $ioniste est officiellement l’apartheid qu’il a été officieusement dès l’origine, c’est à dire une entité étatique pratiquant le racialisme, la ségrégation et le suprémacisme à l’encontre des non juifs, mais nos parlementaires viennent de voter un loi prétendument anti-raciste, faisant de tout palestinien un antisémite, sans distinction d’âge ou de sexe !

    Cherchez l’erreur !

    Après cela, les mêmes tartufes, les mêmes criminels, vont entonner l’air de la pleurniche, quand la situation va échapper à tout contrôle pour tous et virer en tragédie innommable, probablement à l’échelle planétaire. . .


  • Jonas 10 décembre 2019 22:33

    La duperie des arabo-musulmans , un palestinien tué et le Souk arabo-musulman se met en branle, pour se lamenter . Alors que des dizaines voire des centaines d’arabo-musulmans sont tués chaque jour que Allah et son prophète , font , sans que cela ne leur touche une, sans faire bouger l’autre. pour reprendre une expression de Jacques Chirac.

    Leur amour des palestinien ne concerne que ceux qui sont tués ou emprisonnés pour terrorisme par les israéliens. Les plus de 3 000 tués a Yarmouk par le dictateur Bachar Al-Assad ne comptent pas. . 

    En Revanche ,ces arabo-musulmans , frappés de myopie avancée, ne disent rien , sur le cas du poète palestinien Ashraf Fayad , condamné a mort en 2015 , puis sa peine fut commuée en 8 années de prison et 800 coups de fouet 

    J’espère , que les arabo-musulmans de ce site AgoraVox , vont tous acheter un fouet , pour partager la souffrance, du poète en se flagellant par solidarité palestinienne. 

    Le crime du poète , palestinien , ce n’est pas d’avoir , voulu égorger un saoudien ou de se faire sauter dans un lieu public pour tuer des innocents. 

     Non , mais tout simplement pour avoir renié l’islam en public ! Quelle belle religion ! 



    • Paul Leleu 11 décembre 2019 00:10

      @Jonas

      vous savez, je crois que l’essentiel est de détester Israël, et pour être plus simple « les juifs »... et que le reste n’intéresse pas grand monde dans cette sombre histoire...

      vous pouvez avoir 10 millions de morts en Afrique dans l’indifférence totale de ces « humanistes »...


  • zak5 zak5 11 décembre 2019 07:49

    C’est triste oui, mais en même temps les musulmans se sont gratifiés d’une sacrée réputation de kamikaze, une détermination pour mourir encore jamais vue. Donc je ne pense pas que ce drame puisse émouvoir tant comme le souhaite l’auteur de cette article (qui d’ailleurs, au passage, adule la violence). En europe, on critiquait bien les israéliens quand ils abattaient des terroristes sur le point de commettre des attentats ; que font les européens maintenant ? Et bien ils abattent les terroristes 


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