Un petit contrôle « au faciès » n’aurait-il pas pu éviter la folie meurtrière de Merah ?
Un simple contrôle pour une fois qu'un contrôle aurait été fait non au faciès, (parce que la majorité des noirs et des arabes sont délinquants comme l'a si bien dit Zemmour, ) mais pour des motifs sérieux et légitimes, étant donné des éléments concrets comme le voyage en Afghanistan et au Pakistan, un contrôle de police aurait pu amener les enquêteurs à le coincer avec un véhicule plein d'armes de guerre. Voilà bien un délit que le code pénal sanctionne.
Je réponds brutalement au juge Bruguière
(donc le juge Bruguière doit être rangé pour le moins au placard au lieu de faire encore le malin sur les plateaux de télévision, mais quel indécence), et à tant d'autres qui estiment qu'il n'y a pas dans notre arsenal juridique de moyens pour arrêter Merah, la belle blague !
François Fillon, Premier ministre, vendredi... par rtl-fr
Nous sommes dans un Etat de droit, ils ont oublié l'Etat de droit dans les affaires de Tarnac, et de Karachi. Ils insistent sur le fait que notre droit n'autorise pas sa surveillance, voire son arrestation, tout cela pour cacher leur carence ou pour nous imposer des lois liberticides.
Et ces journaleux qui ne posent pas les bonnes questions. Se balader en toute liberté armé jusqu'aux dents, c'est que finalement il n'y a pas de contrôle, ou le contrôle est axé seulement sur les clandestins ?
J'ai préparé des questions pour montrer la mauvaise foi de ceux qui prétendent qu'il n'y avait pas de moyens juridiques pour l'arrêter avant de passer à l'acte, les journalistes peuvent s'en inspirer gratuitement.
Si la surveillance a eu lieu comme il fallait en le considérant comme potentiellement dangereux, il aurait pu être neutraliser un peu plutôt. Non seulement Merah avait des véhicules loués, plusieurs logements, avait fait des voyages à l'étranger etc, mais surtout cet homme n'avait pas de ressource et vivait avec le RSA. cela suppose un revenu conséquent.
Pourtant, notre Président, qui n'était pas Président en 2002, à l'époque il était ministre de l'intérieur, il avait agi (il adore les mots agir et action), il avait donc créée les groupes d'intervention régionaux.
On nous a dit que la création de groupes d'intervention régionaux, une création par Sarkozy en 2002, il faut bien y insister, allait rendre la lutte contre la criminalité en tous genres plus efficace et opérationnelle, c'était le nettoyage total qu fut promis, à l'époque il ne parlait pas encore de Kärchair .
http://www.dailymotion.com/video/xfe6jk_bilan-mitige-des-groupements-d-intervention-regionaux_news
http://www.dailymotion.com/video/xfe6jw_bilan-des-groupes-d-intervention-regionaux_news
Force est de constater que ces groupes n'ont pas fait le travail nécessaire pour prévenir qu'un Merah ait jusqu'au bout de son aventure criminelle. S'il avait été questionné sur ses ressources pour justifier leurs origines, peut être qu'il aurait été empêché d'aboutir à sept meurtres sans entrave et avec probablement beaucoup de facilité.
Donc il est plus décent de se taire, que de venir pérorer sur les plateaux de télévision comme quoi il ne pouvait pas être arrêté tant qu'il n'avait pas commis de délit ou de crime.
Il avait bien une longue liste de crimes ou délits qui pouvait l'envoyer à l'ombre pour quelques années, entre autres le port illégal d'armes.
Le port illégal d'armes est une infraction passible de 3 ans d'emprisonnement. Le juge Bruguière l'a visiblement oublié quand il nous a assuré que l'on ne pouvait pas arrêter les gens sans un commencement dans l'infraction. On avait là bien une infraction bien constituée, ne serait-ce qu'avec cette infraction de port illégal d'armes.
pourtant Le début d'action n'a pas commencé avec le meurtre, mais bien avant.
Mais revenons à nos GIR, voici comment Ladépêche.fr nous raconte cette création « Nicolas Sarkozy prépare ses troupes. Et il les arme... » « Mais ce n'est pas là la mesure essentielle que veut prendre le ministre de l'Intérieur pour lutter contre la délinquance. Il place la gendarmerie directement sous la responsabilité de son ministère les gendarmes conservent toutefois leur statut militaire et il se propose d'activer, dès aujourd'hui, des « groupes d'intervention régionaux » (GIR). Leur mission : « démanteler les réseaux qui mettent en coupe réglée des quartiers entiers ».
L'objectif du Gir fut la lutte contre l'économie souterraine. Pourquoi donc, en dehors des services du renseignements, le Gir n'a pas détecté des mouvements d'argents et de fonds, sur son compte. Probablement que Merah utilise de l'argent liquide, mais il y a des signes de richesse extérieurs qui indique qu'il avait des moyens qui dépassent ceux d'un homme vivant avec le RSA. L'explication donnée, que les médias passe en boucle, est que Merah n'avait pas le profil, il aurait fallu qu'il portât un tee-shirt portant la marque "Al Qaida, je suis terroriste" pour s'en inquiéter ? Ils nous disent également c'est un loup solitaire, et il ne fait pas "salafiste" ? Alors que des spécialistes de terrorisme ont déjà donné l'alerte pour ne pas focaliser uniquement sur des critères physiques ou d'habillements, il existe des fanatiques de l'islam de type caucasien. Les recruteurs peuvent s'approvisionner en Tchétchénie, dans les Balkans etc. Un homme de type européen peut facilement déjouer la surveillance des services de l'anti-terrorisme, il y un Français de souche qui croupit dans les prisons marocaines pour faits de terrorisme. Si rien n'est anticipé dans la culture de la surveillance, un jour on assistera impuissant à une autre attaque.
Notre Zemmour droit dans ses bottes, les idées bien arrêtées, déclare que Merah n'aurait jamais dû avoir la nationalité française. Tout aurait été si simple.
Il dit cela tout simplement, mais bien en se gardant de préciser comment cela devrait s'appliquer, est-ce le droit de sol avec des restrictions ou le droit de sang que la France doit adopter. Bon peut-être que cela fera encore le buzz, mais c'est un type qui n'a aucune consistance intellectuelle, il fait de la provocation, c'est son business.