mercredi 14 février 2007 - par un_passant

Une définition de libéral par un libéral

Pourquoi, malgré une adhésion à des valeurs que la gauche reconnaît aussi, je ne pourrai jamais, en mon âme et conscience, voter à gauche, et pourquoi je ne me culpabilise absolument pas d’être libéral.

Démarrons par la fin. Je suis libéral parce que le libéralisme m’apparaît comme frappé au coin du bon sens. Mais comme c’est faire un peu court, explicitons.

Les valeurs que je reconnais sont, somme toute, peu nombreuses et très simples, j’oserais les qualifier d’évidentes. La première d’entre toutes, c’est la liberté, la liberté à laquelle aspire et à laquelle a droit tout individu, celle d’un être social, qui s’arrête là où commence celle d’autrui, celle qui respecte l’environnement d’autrui ainsi que son intégrité (physique, morale psychologique, intellectuelle et de conscience) et sa dignité, le tout sans considération d’âge, de sexe, ou de couleur de peau. Ceci étant, cette définition n’est, sans doute, ni exhaustive, ni suffisamment globale, mais elle semble apporter une idée juste de ce que j’entends par liberté.

Les valeurs qui me semblent en découler sont l’équité et le respect ; l’égalité est un terme trop ambigu, je préférerais lui associer justice et équité, enfin on peut y adjoindre la générosité et l’humilité digne (c’est-à-dire une forme d’ego non vaniteux, autrement dit, l’estime de soi, sans prétention).

La différence entre libéral et de gauche ne se situe pas, à mon sens, à ce niveau ; elle apparaît comme reposant sur la différence d’importance accordée à l’Etat, quoiqu’en écrivant, il m’apparaît que c’est l’interprétation qui se révèle probablement différente. Pour un libéral, l’Etat est utile, mais il fonctionne selon quelques critères très précis. L’Etat, dans un régime démocratique et républicain (je lui préférerais cependant la synarchie démocratique, républicaine et libérale) est une administration territoriale, voulue par le peuple, faite par et pour lui. En conséquence, si les fonctionnaires doivent exister, ils ne sont là que pour le peuple, par le peuple et lui sont donc par conséquent soumis. Evoquons tout de suite les syndicats : ils sont censés être la représentation des salariés, par et pour les salariés, qu’ils soient du public ou du privé, par conséquent, l’équité vis-à-vis des citoyens du privé passe avant toute considération et revendication des fonctionnaires. Ce n’est en rien injuste puisque, si les syndicats font correctement leur travail, ils auront permis, aux salariés du privé, des conditions de travail acceptables et, si elles conviennent au privé, elles conviennent forcement aux fonctionnaires, qui eux ont un emploi garanti à vie et donc bénéficient, à régime égal, d’un avantage, celui de ne pas risquer le chômage (sauf faute professionnelle).

Revenons à l’Etat : quel est sont rôle ? Il représente le peuple, son identité culturelle et une certaine forme de territorialité (là encore, ce n’est pas exhaustif, mais suffisant pour comprendre l’idée). En cela, il a un rôle représentatif devant les autres nations et régalien pour garantir l’égalité, non pas des individus entre eux (tout un chacun est différent), mais devant la loi ainsi que du point de vue de la dignité et de l’intégrité (telles que définit au départ). L’Etat a donc pour vocation une fonction purement technique d’autorité et de pouvoir exécutif, législatif et judiciaire, ainsi que de sécurité et de salubrité. Quels sont les domaines qui sont donc réservés à l’Etat ? D’après ce qui a été précédemment défini, il s’agit de la diplomatie, de la police, la justice, l’armée, des pompiers et par conséquent des hôpitaux, de l’enseignement, et de leur financement. Tout ce qui sort de ce cadre et implique un acte d’achat par le citoyen en est exclu, autrement que par la loi qui doit garantir une concurrence loyale (en raison du rôle de l’Etat de préserver l’équité) et un accès au plus grand nombre.

Cela implique alors l’absence totale de subventions, quel que soit le domaine, sauf lorsque la salubrité publique n’est plus garantie, dans ce seul cas, l’Etat a le devoir d’intervenir. En ce sens, l’Etat doit donc venir en aide aux plus pauvres, en leur garantissant l’accès aux soins et l’accès à l’enseignement, à leurs enfants (y compris, l’enseignement se devant d’être obligatoire jusqu’à un âge à définir, par voie de pensionnat en dehors des vacances scolaires). Ceci dit, dans ce cas, le type de logement ne correspond pas aux HLM mais à des logements temporaires pour les plus pauvres, le temps qu’ils aient pu suivre une formation, puis trouvé un travail qui leur permette de subvenir à leurs besoins, en toute autonomie et en toute responsabilité.

Concernant les impôts, ils ne doivent pas nuire au libre exercice de l’économie marchande, la loi fixant le cadre dans lequel celle-ci s’exprime (si la loi n’y parvient pas, c’est qu’elle est mal faite). A ce titre, les impôts doivent porter sur le résultat et non sur la mise en œuvre et la création de valeur ajoutée. Ils ne peuvent être qu’en nombre limité et sans cas particuliers ou exemptions afin d’en garantir la clarté (typiquement, un impôt local, par exemple sur l’habitation, un impôt sur les revenus (progressif, national), même symbolique, d’un euro annuel, pour les plus pauvres, un impôt sur les bénéfices et plus-values (partagé entre l’Etat, la région et la localité) et une charge pour la santé, payée pour chaque salarié, par l’entreprise, ou librement, par les salariés, auprès des caisses de leur choix), ainsi qu’une TVA, de 3 à 7% maximum. C’est ici que la loi, pour un libéral, prend tout son sens. La loi est faite pour garantir l’équité, la dignité, l’intégrité, la sécurité et la salubrité, de ce fait, aussi bien la Sécurité sociale, que la formation continue, peuvent être gérées par des caisses privées, la loi, si les élus jouent honnêtement et scrupuleusement leur rôle, se chargeant de fixer un cadre rigoureux et pertinent.

Reste un aspect, celui des réseaux routiers. S’ils sont d’échelle locale, c’est via les impôts locaux qu’ils sont financés, s’ils sont d’échelle régionale, le financement est régional, via une part de l’impôt sur le revenu. Pour les autoroutes, le financement est national (avec, c’est à voir, des autoroutes payantes).

Un point sur lequel, en tant que libéral, il me semble pertinent de revenir : la TVA. La TVA touche de manière identique les produits achetés, qu’ils le soient par une personne vivant très confortablement ou, au contraire, par une personne pauvre, qui payera proportionnellement plus. En conséquence, l’argent de la TVA serait utilement utilisé si elle était avant tout dédiée à l’enseignement, à la salubrité publique et aux services aux pauvres, à titre de compensation.

Voila ma position en tant que libéral : des impôts et un Etat, mais réduit au strictement utile et éthique, et sans aucune entreprise d’Etat ou « service public marchand ». Si vous me trouvez inhumain ou esclavagiste, alors je crois que nos positions sont définitivement, réellement, inconciliables.

Enfin, si je devais dire quel candidat a ma préférence, je dirais Bayrou (notez la forme au conditionnel).



110 réactions


    • le mave 14 février 2007 11:01

      Pourquoi ne pas afficher clairement la devise de libéraux :

      « Privatiser les profits et collectiviser les pertes »


    • ZEN zen 14 février 2007 11:13

      @ Philippe

      Bonjour

      C’est vrai que les propos de l’auteur manque singulièrement de cohérence et d’approfondissement.Madelin ne serait certainement pas convaincu. Mais avec tes conseils, l’auteur va certainement progresser, comme tu le dis...


    • Julot (---.---.208.241) 14 février 2007 13:16

      Pourquoi une telle haine du libéralisme en France, alors même que ce système s’impose à l’echelle planétaire.

      Petite explication pour ceux qui n’y comprennent rien.

      Prenez un homme qui s’endette de 2000 euros chez une banque pour acheter un téléviseur grand écran.

      Cet homme trouvera normal de rembourser son emprunt. Et s’il n’y parvient pas, la justice l’obligera à rembourser sous une forme ou une autre, notammment par des travaux d’intérêt généraux.

      La France a emprunté à des fonds de pensions et des banques internationales environ 2000 milliards d’euros. Cet argent ne lui appartient donc pas, et elle doit le rembourser.

      Partant de là, il y a deux types de Francais.

      Il y a ceux qui ont compris que le rôle de l’état n’est surtout pas de se substituer à l’entreprise. L’entreprise a des défauts, mais elle n’est pas démagogique.

      Certe il y a de mauvaises entreprises, mais l’Etat a cette caractéristiques de toujours d’endetter d’avantage quand il veut assurer l’égalité à tout prix.

      Pour ces gens là, il est clair que l’Etat Francais est en crise. Il doit réduire son train de vie au plus vite pour éviter une crise irréversible.

      Et il y a les autres. Ceux qui ignorent l’existence de la dette. Ces gens la ignorent qu’il doivent chacun des dizaines de milliers d’euros à des fonds de pensions.

      Pour en revenir à l’exemple, c’est comme si la personne qui avait emprunté 2000 euros pour acheter une télé, trouvait scandaleux de devoir rembourser.

      Il ya en outre les perosnnes d’extrème gauche, qui vivent dans un délire idéologique. Et qui vous expliqueront que le devoir de l’état est de s’endetter pour vous payer votre téléviseur.

      La France mes amis ne peux pas s’endetter sans rembourser. Faute de quoi, pour ne pas payer la facture il lui reste deux options.

      1 - Faire la guerre et la gagner contre les pays prêteurs. 2 - Se trouver isoler, perdre tout crédit commercial (ex URSS)

      Le libéralisme revient à considérer que le rôle de l’état est d’assurer l’égalité à travers la justice. D’assurer le sécurité. Mais l’Etat ne doit pas concurrencer le service privé.

      Un libéral, c’est un homme qui a compris que l’argent de l’Etat est en fait l’argent du contribuable. Et que si l’Etat le gaspille, il gaspille en réalité la force d’investissement du pays.

      La haine du libéralisme en Frnace, c’est celle du type qui acheté la télé à crédit, et à qui l’on explique qu’il va falloir la rendre. Il trouve l’état coupable, alors qu’il est le premier responsable de ce qui lui arrive !

      Le Francais ne veut pas de changement. Mais pendant ce temps le monde change autour de lui. Pour rembourser la dette, nous allons devoir travailler plus en gagnant moins !

      Et cela, personne ou presque n’est prêt à l’entendre. Il faudra encore 5-10 ans pour que nous soyons rattrapés par les conséquences de l’état providence. Et comme l’URSS, quand nous ne pourront plus nous alimenter en energie et matières premières, ce sera la fin du régime.

      Beaucoup d’entre nous connaitrons la misère. Et comble de tout, ce sera encore le libéralisme qui sera responsable à leurs yeux.

      Pendant ce temps, les chinois officiellement communistes mais concrètement libéraux tournent à 10% de croissance. Et dans 10 ans, ils viendront vous prendre en photo quand il se seront débarrassé de leurs gourous.

      Bon courage.

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    • Rocla (---.---.253.136) 14 février 2007 13:26

      Emprunter 2000 Euros dans une banque et aller acheter un écran plat , juste à mon avis , faut être un peu gronâne , acheter un écran bombé pour 300 Euros est limite , sauf en Corse . S ’ endetter pour se faire raconter des histoires , vaut mieux un transistor , comme ça on peut lire en même temps . Mais chacun son médicament .

      Rocla


    • Julot (---.---.208.241) 14 février 2007 13:31

      J’espère que vous avez compris que dans mon exemple on peut remplacer la télé par autre chose... Car j’ai du mal à vous suivre. Qu’est ce que le transistor et la corse viennent foutre dans votre commentaire ?


    • Rocla (---.---.253.136) 14 février 2007 14:10

      Le transistor a été inventé dans un pays libéral , alors que les Corses sont joyeux , ils aiment faire la bombe .

      Rocla


    • vraitravailleur (---.---.147.236) 14 février 2007 14:58

      Le « passant de Sedan » n’a rien d’un « libéral », c’est seulement un constructiviste modéré. Il affecte à l’Etat le rôle régalien de l’Ancien régime (Armée, Police, Affaires étrangères, émission de la monnaie) dont l’essentiel est désormais confié à des instances supranationales, mais en plus, il ajoute arbitrairement les hôpitaux, l’enseignement, la justice et les pompiers.

      Pourquoi a-t-il choisi ceux-là précisément ? mystère ?

      En effet, on constate qu’ en France même, il existe des cliniques privées plus confortables que beaucoup d’hôpitaux.

      Il n’est plus désormais contestable que l’enseignement public ne peut guère rivaliser avec l’enseignement privé.

      La justice civile pourrait être grandement privatisée et, si l’on autorisait les parties signataires d’un contrat à choisir un tribunal d’arbitrage autre que celui qu’impose l’Etat, il serait certainement plus efficace, plus juste et plus rapide.

      Quant aux pompiers privés (notamment au Danemark), les municipalités et les particuliers se montrent très satisfaits de leurs prestations.

      Enfin, abordant le rôle des syndicats, le passant de Sedan écrit cette phrase délicieusement naïve : « s’ils font correctement leur travail ».

      Quel est le « travail correct » d’un syndicat ?

      Le rôle d’un syndicat est :

      - d’abord de rémunérer ses permanents en leur fournissant des prébendes constituées essentiellement de vacations(conseillers à la sécurité sociale et des associations annexes, président d’une CPAM, conseiller prud’hommal, responsable d’un comité d’entreprise etc),

      - de protéger certains en les nommant « délégués syndicaux », c’est-à-dire propriétaire de leur emploi,

      - enfin, dans la fonction publique, d’assurer l’autopromotion de ceux qui font partie des commissions d’avancement.

      Les théories du « passant de Sedan » constituent donc un progrès par rapport aux « constructivistes radicaux » (communistes, trotskystes, Chiraquiens et nationalistes (FN et de Villiers), mais en aucun cas, ne représentent le libéralisme qui prône un Etat réduit au strict minimum pour ne pas dire pas d’Etat du tout.

      vraitravailleur

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    • Julot (---.---.208.241) 14 février 2007 16:04

      @Philippe Renève

      Oui, une emission de Calvi en parlait, la France a encore bon crédit et elle peux encore emprunter.

      En l’état, nous continuons à emprunter, et si l’on parle aujourd’hui quelque peu de réduire la dette, personne ne s’en donne les moyens, à gauche comme à droite.

      Je ne prends pas tous les francais pour des imbéciles. Je pense qu’on a en grande partie trompés le monde en leur cachant cette réalité economique.

      Nous pourrons continuer à emprunter aussi longtemps que nous serons une grande puissance. Vous conviendrez que le déclin économique de la France la pousse chaque jour un peu plus vers la sortie.

      A un moment ou à un autre, quelqu’un va devoir payer.


    • dégeuloir (---.---.51.4) 14 février 2007 16:14

      Par définition, le libéralisme implique une action minimale, voire nulle, des pouvoirs publics. Les multiples problèmes réels (économiques mais aussi sociaux) sont donc autant d’occasions de lui reprocher ce qui apparaît comme une attitude passive et conservatrice, voire un mépris pour les problèmes et pour ceux qui les vivent, et un encouragement à l’égoïsme. Pour ces critiques, l’action de l’Etat est nécessaire pour organiser la solidarité.

      De manière générale, le libéralisme considère que compter sur l’État pour corriger ces situations, c’est lui prêter une bienveillance, des connaissances et des capacités qu’il n’a pas. Son action semble souvent inefficace, voire porteuse d’effets pervers. L’omniprésence de l’État découragerait plutôt ces initiatives spontanées et tendrait à répandre l’égoïsme, alors que les instincts sociaux de l’être humain sont suffisamment forts pour qu’il mette spontanément en œuvre des solutions sans devoir y être contraint. L’action volontaire, dans un cadre associatif, mutuelle, ONG, etc. est jugée plus efficace, et pour les libéraux classiques, est la seule légitime.

      L’impact sur l’emploi [modifier]

      Par exemple, le libéralisme économique se traduit sur le marché du travail par une plus grande flexibilité qui entraîne ce que les critiques appellent de la précarité. La position libérale en la matière est que l’entrepreneur sera plus enclin à embaucher du personnel en phase de croissance de son activité, que cette souplesse permettra aux entrepreneurs de répondre plus facilement aux demandes du marché, ce qui sera bénéfique pour l’activité économique en général et donc pour les travailleurs (créant ainsi un cercle vertueux), ces derniers étant alors dans une situation qui est de mobilité, plutôt que de précarité.

      La répartition de la richesse créée [modifier]

      Le libéralisme économique serait favorable aux déjà riches et défavorable aux plus pauvres, au sein des nations (entre classes sociales) et entre nations. En effet, les plus riches auraient les moyens d’investir dans un enrichissement futur, alors que les plus pauvres n’auraient pas ces moyens. Il en résulterait un accroissement des écarts de richesse entre les classes riches et les classes les plus pauvres et souvent une paupérisation plus importante des classes les plus démunies.

      En comparant les pays riches entre eux, on constate que les pays les plus libéraux ont des taux de pauvreté relative plus élevés (États-Unis à 17%, Australie à 14,5%, Royaume-Uni et Canada autour de 13% avec un minimum de 10% pour l’Espagne) par rapports aux pays les moins libéraux (Finlande 5,5%, Suède et Norvège 7%, Belgique et France 8% et un maximum à 11% pour l’Autriche).

      Les réponses libérales sont :

      * La plus grande liberté économique entraîne la plus grande production de richesses, et l’intervention étatique la réduit. Pour prendre l’actualité récente, les exemples des pays émergents, y compris des plus importants en population tels que la Chine, l’Inde et le Brésil, ont montré que le développement du PIB est favorisé par l’introduction de mesures de libéralisation des initiatives privées (Cela étant ces pays exercent un contrôle rigoureux sur les réformes introduites afin que celles-ci ne perturbent pas l’économie locale). * Sur le plan empirique, l’observation montrerait que la liberté économique améliore aussi la situation des plus démunis, même si c’est dans une proportion moindre que celle des plus favorisés. Les libéraux considèrent que la croissance économique permet d’améliorer la situation de tous, y compris des plus pauvres, ce qu’ils résument par l’expression « A rising tide lifts all boats. » (« La marée montante soulève tous les bateaux. ») L’interventionnisme social serait au final contre-productif même pour les plus pauvres. Les libéraux renvoient aux exemples russe, indien ou chinois, où la répartition, selon eux, était au départ encore plus injuste, et où le progrès économique est plus rapide depuis la libéralisation. * Sur le plan théorique : aucun système politique ne peut dicter à chacun la bonne façon de vivre sa vie. Si certaines inégalités sont à combattre, d’autres sont le fruit de trajectoires de vie différentes dont la responsabilité resterait individuelle.

      L’optimalité des comportements économiques [modifier]

      Dans de nombreux cas, on ne prend pas l’initiative d’une action qui serait pourtant bénéfique pour tous : celui qui l’entreprend et la collectivité. Au niveau macro-économique : l’économie peut se trouver dans un état insatisfaisant (fort chômage, faible production et faible capitalisation) alors qu’un état bien meilleur pourrait exister (emploi plus abondant, production plus forte et gain pour les capitalistes).

      Les libéraux pensent que c’est le rôle fondamental de l’entrepreneur d’agir pour corriger de telles situations, et que ses actions doivent toujours être exposées à la concurrence, même si cet entrepreneur agit au nom d’une collectivité voire de l’Etat.

      Les défaillances de marché [modifier]

      Le marché n’alloue cependant pas toujours de façon optimale les ressources. On parle alors de défaillance du marché. Un exemple souvent cité est le financement de la recherche fondamentale, qui implique des investissements à très long terme, risqués et qui répond souvent à une question différente que celle qui était posée initialement. Cela justifierait une intervention de l’État pour corriger ces défaillances et rétablir l’optimalité.

      Les libéraux utilitaristes, souvent adeptes de l’École néoclassique, admettent cette critique et acceptent que de telles interventions existent, mais sous forme de corrections à l’action du marché et sans remettre fondamentalement celui-ci en cause.

      Les libéraux plus essentialistes, souvent adeptes de l’École autrichienne, objectent qu’il est impossible de définir une allocation « optimale » des ressources autrement qu’en laissant justement fonctionner librement le marché. A leurs yeux, la notion d’allocation optimale est une opinion subjective qui varie d’individu à individu et n’a pas de contenu objectif, ce qui enlève toute signification à la notion de défaillance du marché, les défaillances de l’État étant d’ailleurs pires et plus fréquentes.

      Les services publics [modifier]

      Le libéralisme économique est accusé d’utiliser une mesure uniquement financière de leur utilité ou des bénéfices escomptés et d’ignorer les problématiques sociales ou d’aménagement du territoire par exemple. Le constat de non-rentabilité d’un service public justifierait ainsi pour les libéraux son abandon ou son transfert au privé par un processus de privatisation.

      Les libéraux avancent les arguments suivants :

      * Ou bien ces services sont financièrement rentables, ou bien ils ne le sont pas. S’ils ne le sont pas, alors leur disparition est un bien, qui permettra de réallouer les ressources (gaspillées) à d’autres usages plus utiles. Si ces services sont rentables, il s’agit dans ce cas d’ouvrir à la concurrence ces secteurs, afin de les rendre aussi efficaces que possible. * Quant à savoir ce qui est utile, le libéralisme économique avance que c’est essentiellement à travers ce que les gens sont prêts à payer que l’on définit l’utilité d’un service.

      La critique altermondialiste [modifier]

      Le libéralisme économique est violemment dénoncé par les altermondialistes, qui voient dans sa progression due à la mondialisation un danger de confiscation progressive des richesses par une classe dominante qui contrôlerait progressivement l’économie mondiale. Selon eux, l’abandon progressif des pouvoirs des États démocratiques aux marchés financiers et aux multinationales, associés aux dérégulations de nombreux secteurs économiques ainsi que la montée en puissance des acteurs privés dans la gestion, (ou confiscation, selon les points de vues) des biens publics à l’échelle mondiale, entraînerait une gestion peu rigoureuse des ressources naturelles, et une description de l’être humain qui agirait plus comme homo œconomicus que comme homo sociologicus. A leurs yeux, cette évolution réalisée sans et même souvent contre les volontés politiques est un scandale illégitime.

      Au contraire, pour les libéraux, cette évolution est parfaitement légitime, car elle résulte naturellement de la synthèse des actions spontanées de tous les acteurs, chacun prenant en compte son intérêt réel et ses préférences (qui peuvent être, effectivement, très différentes), sans être soumis à la contrainte des gouvernements. Pour ces libéraux, c’est au contraire l’opposition des politiques qui est un scandale illégitime.

      La critique de la faiblesse théorique [modifier]

      Selon une partie des économistes, les trois écoles (celle de Léon Walras et de Vilfredo Pareto, celle de Ludwig von Mises et Friedrich von Hayek et celle de Joseph Schumpeter) qui soutiennent le libéralisme économique proposent des cadres incompatibles et irréconciliables[1].

      Cette remarque est fondée, mais ne saurait constituer une réfutation des doctrines libérales. D’un point de vue purement logique, le fait que plusieurs personnes soutiennent une même thèse (ou des thèses similaires) avec des argumentaires différents voire incompatibles ne permet pas de dire que cette thèse est fausse (ni d’ailleurs qu’elle est vraie). Il convient pour cela d’examiner séparément les différentes thèses.

      Le débat sur les hypothèses néoclassiques [modifier]

      Un deuxième type de controverses, généralement lancées par des économistes hétérodoxes, consiste à relever le caractère irréaliste des hypothèses qui fondent la théorie de l’équilibre général, et en déduire que les prescriptions libérales qui en découlent sont sans fondement. De plus, l’optimum de Pareto est un simple critère d’efficacité et non de justice (une situation dans laquelle un seul individu possèderait tout peut être « Pareto-optimale »). Ils reviennent alors au constat des « défaillances du marché » pour justifier que l’État intervienne pour les corriger.

      En réponse, les économistes libéraux néoclassiques admettent que si le marché est bien le moins mauvais des systèmes économiques, il a besoin de régulations (police des marchés, lois contre les cartels ou les monopoles, lois organisant l’information du consommateur, interventions pour éviter la faillite de grands agents dont la disparition nuirait à tous...).

      Au contraire, pour les économistes de l’école classico-autrichienne, la liberté individuelle est inaliénable et les critiques de l’équilibre général n’entament pas leurs convictions libérales, car ils le considèrent comme une fiction sans rapport avec la réalité et ne fondent pas leur libéralisme sur des considérations utilitaristes, mais sur l’application à l’économie du principe général de liberté. Ils admettent que des régulations sont nécessaires, mais pensent qu’elles doivent être mises en œuvre de façon volontaire sans contrainte de l’État, par des entreprises soumises à la concurrence, comme par exemple les associations de consommateurs ou les guides touristiques et gastronomiques.

      La critique de l’« économisme » [modifier]

      Certains reprochent aux approches libérales une propension à considérer que tous les problèmes sociaux peuvent être traités uniquement à travers l’économie. L’économiste étatsunien d’origine hongroise Karl Polanyi considérait le désencastrement de l’économie par rapport au social durant la période 1830-1930 était la cause principale du développement des Etats totalitaires du vingtième siècle. Polanyi y critique ainsi le passage du primat du social sur l’économie à celui de l’économie sur le social.

      Or aucun économiste, libéral ou non, n’a affirmé que les relations sociales se réduiraient à des relations économiques. Etudier les phénomènes économiques n’implique pas que les autres phénomènes n’existent pas, pas plus que choisir d’étudier les insectes n’implique que l’on nie l’existence des autres animaux. Les libéraux de l’école autrichienne soutiennent eux aussi qu’il est impossible de distinguer une sphère « économique » d’une sphère « sociale ».

      En réalité, ceux qui parlent d’« économisme » ne critiquent pas la théorie économique en tant que telle, mais une tendance à considérer que cette théorie est capable de résoudre des problèmes qui sont hors de son domaine. Ces critiques s’adressent notamment à des assertions économiques que certains considèrent comme des faits prouvés et d’autres comme de simples postulats.

      La critique des indicateurs [modifier]

      On a aussi reproché aux libéraux de confondre richesse avec indicateur de richesse, et augmentation du PIB avec augmentation de la richesse. La logique libérale aurait tendance à augmenter le volume des sphères d’échanges sans qu’il y’ait nécessairement création réelle de richesse. Voir l’article PIB pour une critique de cette notion.

      Cette critique s’applique en fait à toutes les approches macroéconomiques et non spécifiquement aux libéraux. Elle est partagée par les économistes réputés « ultralibéraux » de l’école autrichienne, pour qui le PIB est dépourvu de signification concrète. Plus qu’une critique envers les théories libérales, c’est une critique envers toutes les approches supposant que l’on puisse quantifier dans sa totalité la richesse globale ou le bien-être global d’une population.

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    • Bef (---.---.27.249) 14 février 2007 17:32

      « Savez-vous que, pour un »libéral" refusant la gauche, vous avez plutôt des idées sociales ! Sur la TVA, notamment. Vous êtes un homme de gauche refoulé. Vous progresserez !"

      je vous rappellerai la phrase de VGE à Mitterand : « Vous n’avez pas le monopole du coeur ».

      C’est incroyable, en France, les idées généreuses sont forcément « de gauche », et le corollaire c’est que si on se dit de droite, on est un salaud en puissance. Et si on énonce des idées claires et humanistes, on est de gauche refoulé !

      Je me reconnais dans ce portrait de « libéral » : faire en sorte que la machine tourne mieux, pour le bien de tous, avec l’Etat qui intervient le moins possible dans les affaires économiques, mais joue un rôle d’arbitre.


    • Christophe (---.---.58.18) 14 février 2007 20:56

      @Philippe

      Vous levez la contradiction entre libéraux et libéraux ; enfin je veux dire entre libéraux économiques (les nouvelles aproches) et libéraux politiques !

      Si sur le mode politique, les libéraux admettent qu’il faut des règles pour protéger les faibles contre les puissants, dès qu’ils passent en mode économique, cette règle n’est plus de mise ; bien que ce soit le discours dominant, il n’en reste pas moins qu’il existe encore des vrais libéraux, dans les deux domaines. smiley


    • coucouchepanier (---.---.4.237) 14 février 2007 21:53

      A vrai travailleur de merde : tu les enfiles tes perles, tu n’en rates pas une...

      Finalement, je n’ai même pas envie de te répondre.Parce que soit tu es complétement con, et tu ne sais la différence entre une bonne musique et une musique de supermarché, faite pour amener le chaland à acheter, soit tu es profondément malhonnête, fanatique, et tu fais ta propagande sectaire pour ton maître.

      Allez, couché !


    • vraitravailleur (---.---.185.213) 15 février 2007 10:04

      Chers Philippe Renève et « coucouchepanier »,

      Pourquoi vous disqualifier en insultant les commentateurs qui ne partagent pas vos opinions au lieu de fournir des arguments contraires et étayés qui peuvent le persuader qu’ils ont tort ? L’insulte révèle seulement une incapacité à poursuivre un dialogue constructif.

      Je vous rappelle que le régime de l’Etat Français du maréchal Pétain, avec son système corporatiste tributaire d’une puissance étrangère occupante, était l’exact contraire du modèle libéral : comme dans tous les états prisons -incas, communistes, nazis ou fascistes - il était totalitaire, c’est-à-dire hyper constructiviste.

      Quant à la présidence impérialiste et protectionniste de G. W. Bush, elle n’a certainement pas été, jusqu’aux récentes élections législatives, un modèle en matière de libéralisme politique et économique.

      vraitravailleur


    • vraitravailleur (---.---.185.213) 15 février 2007 10:15

      Le « passant de Sedan » n’a rien d’un « libéral », c’est seulement un constructiviste modéré. Il affecte à l’Etat le rôle régalien de l’Ancien régime (Armée, Police, Affaires étrangères, émission de la monnaie) dont l’essentiel est désormais confié à des instances supranationales, mais en plus, il ajoute arbitrairement les hôpitaux, l’enseignement, la justice et les pompiers. Pourquoi a-t-il choisi ceux-là précisément ? mystère ?

      En effet, on constate qu’ en France même, il existe des cliniques privées plus confortables que beaucoup d’hôpitaux.

      Il n’est plus désormais contestable que l’enseignement public ne peut guère rivaliser avec l’enseignement privé.

      La justice civile pourrait être grandement privatisée et, si l’on autorisait les parties signataires d’un contrat à choisir un tribunal d’arbitrage autre que celui qu’impose l’Etat, il serait certainement plus efficace, plus juste et plus rapide.

      Quant aux pompiers privés (notamment au Danemark), les municipalités et les particuliers se montrent très satisfaits de leurs prestations.

      Enfin, abordant le rôle des syndicats, le passant de Sedan écrit cette phrase délicieusement naïve : « s’ils font correctement leur travail ».

      Quel est le « travail correct » d’un syndicat ?

      Le rôle d’un syndicat est :

      d’abord de rémunérer ses permanents en leur fournissant des prébendes constituées essentiellement de vacations(conseillers à la sécurité sociale et des associations annexes, président d’une CPAM, conseiller prud’hommal, responsable d’un comité d’entreprise etc),

      de protéger certains en les nommant « délégués syndicaux », c’est-à-dire propriétaire de leur emploi,

      enfin, dans la fonction publique, d’assurer l’autopromotion de ceux qui font partie des commissions d’avancement.

      Les théories du « passant de Sedan » constituent donc un progrès par rapport aux « constructivistes radicaux » (communistes, trotskystes, Chiraquiens et nationalistes (FN et de Villiers), mais en aucun cas, ne représentent le libéralisme qui prône un Etat réduit au strict minimum pour ne pas dire pas d’Etat du tout.

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    • Christophe (---.---.252.125) 15 février 2007 10:38

      le libéralisme qui prône un Etat réduit au strict minimum pour ne pas dire pas d’Etat du tout

      Comme vous le traduisez, le libéralisme qui prône l’anarchie, donc un système anti-libéral. Vous défendez un libéralisme qui usurpe totalement le mot libéral ; vous recommandez une anarchie politique et un totalitarisme financier.


    • Reinette (---.---.100.68) 15 février 2007 17:35

      APRÈS LE TÉLÉPHONE, après les autoroutes, après les trains, on va privatiser l’électricité. Voilà une bonne idée !

      Des centrales nucléaires privatisées, ça a de la gueule : n’ayons pas peur des exigences d’une maintenance à peu de frais. Les rems et autres curies (unités de mesure de la radioactivité), séduites par la philosophie libérale du profit, sauront se plier aux nécessités des révisions espacées. Les plombiers polonais, moins chers, remplaceront les ingénieurs syndicalistes d’EDF toujours à faire chier les patrons avec leurs lubies du service public. Et ne dites pas que les clefs à molette polonaises sont moins efficaces que nos ordinateurs pour colmater les brèches des réacteurs mal entretenus. Ce serait du racisme !

      Quant aux intérimaires qui vont dans les zones à risques examiner les tuyaux radioactifs, ce seront des spécialistes asiatiques ou africains qui, outre leur fiche de paye minimale, présenteraient un autre intérêt : les résultats rougeâtres des irradiations se distinguent moins bien sur leur peau exotique. En deux mots, le nucléaire français aura le sort du ferroviaire anglais.

      (Rappelons que la marche à pied est plus rapide - et surtout plus sûre - que les chemins de fer britons privatisés par la Dame de Fer, maman idéologique de Blair).

      La seule différence, ce sera le nombre des victimes. Cette idée à la Sarkozy-Madelin de tout privatiser est certes intéressante mais néanmoins limitée. Pourquoi se cantonner aux transports de marchandises, d’hommes et de kilowatts ?

      Ce gouvernement manque d’imagination : il faut privatiser la France. Regardons les choses en face. À quoi bon posséder des trésors comme les châteaux de la Loire, la tour Eiffel, la pointe du Raz, la dune du Pilat, les kilomètres de littoral marin, le mont Blanc, le marais poitevin, les ossements de nos héros au Panthéon, les universités, les hôpitaux et les garder dans le domaine public, alors qu’introduits en Bourse, ils séduiraient illico presto les fonds de pension américains et les veuves japonaises ?

      Songez à tout le fric qu’on pourrait en retirer, de quoi boucher d’un seul coup le déficit de la France et le trou de la Sécu !

      Et ce n’est qu’un début, poursuivons le vide-grenier.

      Pourquoi garder par devers nous les millions d’hectares de forêts, les prairies, les immeubles nationaux, les routes et chemins vicinaux ? Tout doit être privatisé. Nous n’aurons plus à les entretenir et les budgets des ministères seront réduits à pas grand-chose. Le voeu de Villepin sera exaucé : l’administration sera modernisée puisqu’il n’y aura plus besoin de fonctionnaires.

      Les nouveaux proprios de la France devront embaucher. Les Français auront tous du boulot pour nettoyer la France privatisée. Restera un point délicat : pourquoi ne pas privatiser aussi les hommes, les femmes et les bébés de ce pays ? 60 millions d’individus qui croient appartenir à une nation, c’est d’un ridicule passéiste à l’heure de la mondialisation heureuse ! Nous devons tous être également vendus aux actionnaires américano-russo-japonais.

      Il faut d’urgence rétablir les bonnes traditions de la place de Grève à Paris où la main-d’oeuvre trouvait corvée à son gré. Manipulés par les défenseurs des droits de l’homme, les anciens députés ont voté l’abolition de l’esclavage. C’était, on le voit bien aujourd’hui, une erreur colossale.

      Cadres sup’, employés, commerçants, artisans, intellos parisiens, culs-terreux, chômeurs, nous sommes tous des esclaves qui s’ignorent et aimeraient - sans le savoir - accéder à la dignité d’esclaves. Songez aux avantages : il nous suffira de tendre la main en fin de mois en disant : « Merci ! » pour toucher le salaire que nous devra notre propriétaire, émir du Moyen-Orient, retraité à Miami ou mafioso moscovite.

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    • Reinette (---.---.14.98) 15 février 2007 17:52

      LIBERAL

      « Président de la Banque centrale de la République d’Argentine sous la dictature militaire, ministre des Affaires étrangères puis de l’Économie du président péroniste Carlos MENEM, à nouveau ministre de l’Économie du président radical de centre gauche Fernando de la Rua, chassé comme lui en décembre 2001 par les émeutes de la faim qui firent plus de 30 morts, Domingo Cavallo a servi tous les régimes, démocratiques ou non, qui se sont succédé depuis un quart de siècle en ARGENTINE. » www.latinreporters.com, 04/04/2002

      « Le ministre de l’Économie de l’Argentine, Domingo Cavallo, s’est montré optimiste (...) : “Nous avons retrouvé le chemin de la croissance”, a déclaré M. Cavallo. » Suzanne Ouellet, Radio-Canada, avril 2001

      « Et puis, hier, un rapport de la commission législative argentine sur le blanchiment d’argent, tombant fort à propos, a mis en lumière les affaires illicites de l’ancien président Menem et de... Domingo Cavallo. Visiblement, pour ce chantre du drastique, la rigueur et son corollaire la misère ne valent que si elles sont partagées par tous... sauf lui. » - L’Humanité 01/11/2001

      « Le “hold-up” décidé par M. Cavallo, le 1er décembre 2001, a fait déborder le vase. Pressé par les échéances financières internationales [...], le gouvernement a imposé une limite sur les retraits bancaires des particuliers “pour freiner les fuites de capitaux”. » - Carlos Gabetta - Le Monde Diplomatique, janvier 2002

      Le FMI estime “normal que l’Argentine maintienne des limites sur les retraits bancaires car le fait de supprimer d’un coup ces restrictions provoquerait l’hyperinflation”. » - Libération 17/05/2002

      « La “loi de subversion économique” [permet à] certains juges [de] poursuivre des banquiers soupçonnés de retirer illégalement des milliards de dollars du système bancaire argentin [...]. L’annulation de cette loi permettrait aux banques, nationales et étrangères, de ne plus craindre d’être poursuivies sans motif réel et de retrouver la confiance dans le système bancaire. Enfin, son annulation est la condition sine qua non de tout accord avec le FMI. »
      - Fondation nationale pour l’enseignement et la gestion des Entreprises (boîte française de conseil en investissements) 28/05/2002

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    • vraitravailleur (---.---.241.9) 16 février 2007 15:01

      à Reinette

      A ma connaissance, la centrale de Tchernobyl ne relevait pas du domaine privé. Pouvez-vous assurer que, dans aucune centrale nucléaire française, le coeur n’est fissuré ?

      En ce qui concerne les concessions d’Etat au privé (chemin de fer, autoroutes, centrales électriques), la faute de mauvais entretien ne revient pas au concessionnaire mais au seul auteur du cahier des charges.

      Si, pour trouver des concessionnaires, le cahier des charges reste laxiste, la seule faute revient à celui qui attribue : l’Etat, influencé par des lobbies électoraux.

      C’est pourquoi, il conviendrait que l’Etat se déssaisisse aussi de la rédaction du cahier des charges. Ce dernier devrait lui aussi être rédigé par un expert indépendant clairement identifié et n’ayant à rendre compte qu’au pouvoir judiciaire en cas d’accident.

      vraitravailleur


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 12:04

      Le public pousse vraiment un peu loin l’obligation de scolarisation quand il conserve des élèves qui rejettent l’enseignement qu’on leur propose et agressent leurs profs (cf Karen Montain, agressée au couteau) ou leurs surveillants.

      Ce n’est pas à la police d’entrer dans l’école, c’est aux racailles, que l’on dit très minoritaires, d’en sortir.

      C’est un des mérites du privé que de refuser l’acharnement pédagogique.

      Le public ne peut pas se réfugier derrière ses choix absurdes pour se justifier ; qu’il fasse son ménage !


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 15:55

      Je le croirai quand les syndicats demanderont le renoncement à l’acharnement pédagogique.

      Pour l’instant ils ne s’acharnent qu’à demander des moyens supplémentaires aux contribuables.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 19:54

      « Je ne crois pas que ce soit le rôle des syndicats d’enseignants de demander qu’on ne laisse pas des jeunes poursuivre inutilement des études : c’est quand même un constat d’échec pour tout le monde. »

      Non, il faut simplement reconnaître que tous les enfants ne sont pas doués pour les études.

      En revanche, ce serait le rôle des syndicats de défendre les institutrices qui se font frapper par des grands frères (cf sur Tf1 le 7 à 8 de ce soir).

      Mais là, on ne les entends pas.

      L’échec fait partie de la vie, et vouloir une place à l’école et en fac pour tous, quels que soient les comportements et les aptitudes, ne peut que pourrir l’école, la fac et la vie de tous.

      Par ailleurs il y a de belles économies à faire sur les subventions aux syndicats enseignants.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 20:11

      C’est bien les syndicats enseignants qui s’opposent à l’abaissement de l’âge de l’apprentissage, non ?


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 20:52

      Autant que les classes dans lesquelles les profs se font frapper ?


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 18 février 2007 21:11

      Réfléchissez un peu, vous trouverez.


    • vraitravailleur (---.---.96.131) 20 février 2007 15:53

      Cher Léon et interlocuteur habituel,

      Qu’entendez-vous par « haine des syndicats » ? La haine ne peut être ressentie qu’à l’égard d’ individus et non d’organismes instaurés par la Loi.

      Il n’existe pas de différence entre les permanents des syndicats patronaux et ceux des syndicats de salariés. Dans les instances où ils se retrouvent, notamment dans les conseils d’administration de la Sécurité sociale, il est très rare qu’ils ne soient pas d’accord. Ils se tutoient et finissent la séance en allant au restaurant ensemble.

      Pourquoi les syndicats auraient-ils des différends : leur intérêt est le même : obtenir dans les « instances » des places données arbitrairement par le préfet, qui fournit ainsi des vacations à leurs permanents.

      Les prud’hommes et la justice consulaire n’ont rien de privé. Ce sont des institutions d’Etat où les juges sont élus et où les greffiers (qui souvent rédigent les jugements) sont des fonctionnaires de catégorie A.

      Une vraie justice privée serait un tribunal d’arbitrage désigné dans leur contrat par les deux parties en présence, de même que le vendeur et l’acheteur d’un bien immeuble choisissent leur notaire.

      Mais j’oubliais que vous êtes sans doute pour la fonctionnarisation des notaires, huissiers, avocats, commissaires aux comptes, experts comptables, pharmaciens, médecins etc.

      vraitravailleur

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  • Rocla (---.---.253.136) 14 février 2007 10:40

    Abraham Lincoln :

    Vous pouvez tromper quelques personnes tout le temps et tromper tout le monde de temps en temps , mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps .

    Je trouve cette citation de Lincoln libérale .

    Mon vote quant à lui je le mettrai dans l’ urne .

    Rocla


  • Sabine (---.---.251.88) 14 février 2007 10:55

    Vous êtes libéral et vous voulez voter Bayrou ?

    Pourquoi pas Edouard Fillias, le candidat d’Alternative Libérale ? (www.alternative-liberale.fr)


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 14 février 2007 11:45

      Il n’a pas la même définition de libéral que vous.

      En feuilletant rapidement votre site, on se rend compte que :

      - vous être pour un IR proportionnel (18%) et non progressif comme l’auteur. Vous êtes quand même très gentil avec les riches et les très riches !!

      - Vous semblez adorer la TVA (« La TVA n’est-elle pas l’impôt le mieux accepté des Français ? »), ce qui n’est pas le cas de l’auteur.

      - L’auteur semble vouloir défendre un certain nombre de services publics actuellement non marchands (écoles et hoptitaux en particulier), ce qui n’est pas votre cas.

      Donc on a d’un côté un homme (l’auteur), tiraillé entre son envie de liberaliser l’économie et en particulier de baisser les impôts les plus « injustes » et son envie de défendre les services publics, ce qui, me semble-t-il, n’est possible qu’avec un taux d’imposition global supérieur à 40% (43% en France entre 40 et 50% en Scandinavie), et Alternative Libérale qui propose un tout autre modèle, clairement liberal, avec une très forte réduction des impots (en particulier pour les plus riches), et donc une très forte réduction des prérogatives de l’état, impliquant une augmentation automatique de la pauvreté (doublement pour une baisse de 10pts du taux de prélèvement ou triplement pour atteindre le taux d’imposition des USA).

      Alternative liberal prone un état minarchiste (en cela ils ne sont pas encore totalement libéraux), alors que l’auteur est plus proche du courant social-liberal (Blair, Schröder, ou Bockel en France) qui se caractérise par le grand écart permanent qui n’est pas particulièrmeent confortable.

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    • gem gem 14 février 2007 13:28

      @anthony

      plutôt bien analysé.

      Mais la politique c’est comme le métro : on indique la station d’arrivée en guise de direction. C’est pas pour autant qu’on va forcément et directement au terminus ! Voter alterlib, c’est simplement choisir d’aller dans un certain sens à un certain moment, quitte à descendre une fois arrivé à la station qu’on vise, ou même à reprendre le métro dans l’autre sens uen autre fois.

      C’est d’ailleurs pour ça que le bipartisme n’est pas ne abbération.


  • cyrkar (---.---.89.20) 14 février 2007 11:21

    Tout à fait d’accord avec Philippe ; passant, tu n’es pas un libéral dans l’acception prêté à ce mot aujourd’hui, tu es même plutôt humain.


    • gem gem 14 février 2007 12:58

      Peut-être, plutôt, que c’est vous qui voulez prêter une étrange acception au mot libéral, alors que le concept ne vous semble pas tellement familier, vu que vous êtes incapable de le décrire sans quelques tics de langages (« ultra », MEDEF", etc.) dont la pertinence n’est pas avérée...


  • Anto (---.---.178.10) 14 février 2007 11:42

    le liberalisme est une doctrine qui n’a de sens que dans le cadre d’un capitalisme efficace, id est libre concurrence, absence de dumping, pas de spéculation et je passe toutes les dégérescences qui ont perverti ce modèle. C’est sur que le liberalisme est humaniste à la base. Dans les faits, c’est bien différent.

    Aujourd’hui au voit un CAC40 plus haut que jamais et une croissance au ralenti. Pourtant celle des autres pays « cartonne ». La proposition immédiate est qu’il faut réduire les charges patronales pour relancer l’investissment. Alors à terme, une dérégulation totale du marché va-t-elle changer la qualité de l’investissement en france alors qu’il existe des poles d’attraction bien plus dynamiques en asie du sud est et en amerique du sud ? La course à la rentabilité ne va-t-elle pas s’accentuer et se manifester de manière plus aigue comme une fuite de capitaux vers je ne sais quel fond de pension ? Peut -on ^etre liberal quand aucun pays en UE et dans le monde, ne l’est ?

    Regarder aujourd’hui le poids des états allemand et français dans l’élaboration du plan power 8 d’airbus. Chacun défend son bifteck et heureusement. Si la boite décide toute seule, je peut vous assurer que les lignes de production allemande et françaises passeraient à la trappe vite fait bien fait.

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  • (---.---.144.164) 14 février 2007 12:06

    Un libéral considére surtout que l’Etat n’agit pas différement d’une entreprise privé, et poursuit des objectif « personnel », sans rapport aucun avec l’interet général. Il peut se le permetre, car il dispose de la violence fiscal, qu’une entreprise privé n’a pas, et qui, si elle ne sert plus l’interet général, c’est à dire des client qui accepte volontairement de se dessaisir de leur argent contre de vrai services et biens, la réduira à rien rapidement.

    C’est parce que l’Etat est inefficace que certain ont trés peur des privatisation et autre libéralisation. Il savent que la liberté du consomateur/usager/assujeti révélerait au grand jour la médiocrité des services imposés par l’Etat à sa population.


  • Forest Ent Forest Ent 14 février 2007 12:21

    « Qu’est-ce que le libéralisme » ? Le troll sémantique habituel servant de parcours initiatique à agoravox.

    Le « libéralisme » esquissé dans cet article n’existe nulle part sur la planète.

    La réalité du capitalisme actuel n’est pas ’libérale’ mais ’ultralibérale’, ce qui n’a rien à voir. Elle vise en particulier au renversement du pouvoir régulateur des états, à l’appropriation des marchés par des monopoles et oligopoles, à une destabilisation du rapport capital/travail, à une disparition des lieux d’expression du bien commun par rapport au bien privé, etc ...

    C’est une bonne dissert de philo, quoiqu’un peu naïve, mais toute ressemblance avec un système ayant réellement existé serait le fruit d’une singulier hasard.


    • gem gem 14 février 2007 13:20

      Pas complètement faux. J’estime personnellement que le libéralisme total (anarchisme capitalisme) n’est ni plus ni moins que le pacifisme appliqué à la guerre civile : c’est beau, mais en pratique non seulement ça n’évite pas la guerre sociale, mais ça a même tendance à la provoquer, et que ça ne peux que mal finir.

      C’est pas pour autant qu’il faut cracher sur le pacifisme, ni conspuer et cracher sur ceux qui défende une limitation des armements à un niveau raisonnable associé à une limitation des conflits par voie de casques bleux (armés !). C’est très exactement ce que font les antilibéraux, qui sont pourtant, contraste comique, souvent pacifistes à l’égard des pays tiers !

      Non pacifiste, je reste libéral, au sens du mouvement à imprimer à notre société : désarmement total, non, mais surarmement et guerre sociale permanente, non plus ! Or il me semble que quand on passe plus de 50 % de son temps sous les ordres de l’état, en service civil pour rester poli (en moyenne sur une vie, ce qui implique plutôt 60, 70 % ou plus pendant la vie active !) on est dans une société folle et malade, et que le remède n’est pas d’en rajouter une couche, mais plutôt dans une déserrement ...

      Exercice : comparer le statut général des fonctionaire de 1945 (petit opuscule de quelques dizaines de feuille) et celui d’aujourd’hui (des centaine de pages), expliquez le progrès, et le rendement de l’activité des milliers de personnes qui ont « travailler » sur ce statut ???

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  • vachefolle habon 14 février 2007 12:59

    La TVA est le meilleur des impots. Un jour la gauche le comprendra. Ne desesperons pas !

    En effet :
    - >tous les touristes/visiteurs la payent, or la france est la premiere ou deuxieme destination touristique.

    - >Elle touche tous les produits importes. Une tva faible cest permettre au consomateur d’acheter des produits chinois sans financer le systeme social francais.

    - >Elle diminue l’ecart relatif entre les produits francais et etrangers. En effet, en augmentant le prix de vente, l’ecart diminue proprotionnellement entre le produit chinois et francais.

    - >Une TVA faible cest un cout de la vie eleve, et donc refraine l’immigration. Pas besoin de charters, de police des frontieres, les immigrants prefereront aller dans un pays a un cout de la vie beaucoup plus faible.

    DONC UNE ECONOMIE a la fois SOCIALE , EFFICACE serait de simultanement :
    - > Baisser les charges sur les bas salaires pour augmenter le pouvoir d’achat
    - > Augmenter les minima sociaux
    - > Augmenter la TVA

    Pour les francais cela serait neutre, mais favoriserait l’economie francaise.

    Avant de crier au scandale, aller donc regarder l’exemple allemand. Cest exactement ce quils font et leur economie repart.

    Reflechissez....meme quand on est de gauche on peut changer d’avis (bon la cest plus du domaine de la profesion de foi )

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    • gem gem 14 février 2007 15:12

      @philippe Renève

      c’est drôle, mais j’ai l’impression que vous vous décrivez vous-même, quand vous faites des remarques désobligeantes à Habon.

      Pour rappel, la TVA au Danemark, pays antisocial, inégalitaire et ultralib bien connu, est de 25%. Les USA, pays modèle de la gauche française comme chacun sait, n’ont pas TVA mais une taxe sur la consommation très faible (toujours moins de 10 %, avec des différences selon les états)...


    • Anthony Meilland Anthony Meilland 14 février 2007 15:27

      C’est le paradoxe de la TVA, elle a indéniablement un côté injuste du à son caractère proportionnel, mais aussi un côté protecionniste, qui pourrait être bien exploité et remplacer les anciens droits de douane.

      L’important c’est d’arriver à bien ajuster tous les impots (directs et indirects) pour permettre à la fois une grand efficacité, et une première lutte contre les inégalités de revenu et aussi de patrimoine.


  • minijack minijack 14 février 2007 14:08

    Je me suis déjà livré à ce genre d’exercice. L’article est un peu long pour tenir ici en « commentaire » mais je vous invite à le parcourir sur « La Gazette d’Orléans »


  • un_passant 14 février 2007 14:53

    Merci pour vos commentaires qui restent mesurés.

    Il m’aurait fallu être plus exhaustif mais cela signifirait publier un pensum. Concernant l’idée d’être plus à gauche, je ne vois pas comment, puisque la vision exposée est celle qui me semble la plus pragmatique, en restant humaine. Aller plus à gauche (pour moi synonyme de plus d’état) me semble économiquement, socialement et politiquement dangereux. Pourquoi ? En raison du fait avéré de moindre visibilité des actions menées, du comment et du pourquoi. Mieux vaut moins d’éta, avec une bonne décentralisation, qu’un état interventionniste et donc tendant mécaniquement vers une centralisation (les lois « d’en haut », inapplicables « en bas »).

    En ce sens, c’est une vision proche de l’« Esprit des lois », à savoir, en résumant : « trop de loi tue la loi », trop d’état tue l’état.


  • (---.---.176.32) 14 février 2007 15:19

    à « Habon » : Je suis d’accord avec vous, La TVA « sociale » meriterait qu’on l’essaye dans un secteur bien ciblé pour analyser ses conséquences. Je n’ai pas le temps de développer mais tout ce trouve sur le net à ce sujet. bernard


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 février 2007 15:22

    En fait votre position semble être libérale et sociale ou sociale libérale. Ce qui est votre droit, mais ne faites pas semblant d’avoir inventé la roue. Cette position est au coeur de la pensée libérale dès son origine.

    De fait tous ceux qui se disent libéraux reconnaissent deux choses : l’économie de marché concurrentielle et l’exigence de régulation sociale et donc d’une certaine redistribution conférée à l’état et ou à des des institutions publiques séparées du pouvoir économique dont le seule fin est le profit privé (ce qui n’a rien d’illégitime en soi), afin de garantir le plus concrètement possible les mêmes droits à chacun. Ce qui implique un état ou une puissance publique susceptible de garantir les services publics non marchands indispensables à l’intérêt universel de la société et/ou qui fasse jouer la concurrence au service de tous (ex : éducation et transports publics ou avec mission de service public, impositions de normes écologiques et de santé etc.. plus, évidemment, les services dits régaliens)

    La distinction gauche/droite porte sur la prise au sérieux de cette exigence de réduction des inégalités de droit et de « capabilité » (A Sen) pour que tous aient des chances équivalentes de développer leurs talents, leur savoir et leur savoir faire. Il y a donc un libéralisme authentique plus universel (de gauche) et un pseudo-libéralisme moins universel (de droite) ; un libéralisme qui tente de d’assurer à tous les conditions générales de la liberté individuelle et un libéralisme du renard libre dans le poulailler « libre », au service des plus fortunés et aux dépend des moins fortunés.

    L’accès aux libertés n’est pas identique pour qui demeure à Neuilly et pour qui habite à Bondy ou Argenteuil ; pour qui est un héritier fortuné et pour qui ne l’est pas. Être de gauche n’est pas nécessairement être anti-libéral, comme certains extrémistes dits de gauche ou de droite anti-démocrates prétendent nous le faire croire, c’est faire que le libéralisme ne se transforme pas en quasi- monopole et donc en domination économique et politique anti-libérale (sous le masque trompeur d’un libéralisme sauvage) des puissants et des chanceux sur les autres.

    Votre position recouvre donc un assez large spectre politique et ne vous autorise pas à privilégier plus FB que SR en matière de social-libéralisme. Le différence entre les deux est, sur cette question du libéralisme théorique, en effet indiscernable. Quant à NS la question de l’universalité concrète de son libéralisme et donc de son authenticité se pose en effet...

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    • un_passant 14 février 2007 15:55

      Je comprends votre position cependant, je ne vois pas en quoi mon article vous apparaît comme la prétention (la mienne en l’occurence) d’avoir inventé quelque chose. J’expose simplement, comme le titre le dit très clairement, UNE définition de libéral, telle que je m’y reconnais.

      D’autre part, je m’inscris en faux sur l’idée que SR ou FB soient sur une même approche. SR c’est le PS, dont elle ne peut prétendre s’affranchir et dans ce cadre, le programme du PS, avec notamment avec l’idée du SMIC à 1500 euros (FB n’y est pas favorable, aux dernières nouvelles), par exemple, entre en contradiction avec ma défnition de libralisme, même social, car c’est une mesure, a mes yeux, qui garanti le gel des embauches et des salaires et nos PME et PMI, les artisans et commerçants n’ont absolument pas besoin de ce genre de piège. Concernant les emplois spéciaux pour les jeunes, ça va produire les mêmes effets secondaires que les emplois-jeunes en leur temps, qui n’ont rien, strictement rien d’emplois-tremplins. C’est juste une manière de faire disparaître des statistiques une catégorie.

      Et suisque vous voulez que j’aille sur ce terrain, autant mettre les pieds dans le plat : SR et NS à mes yeux, c’est de la pure démagogie avec des dépenses supplémentaires à la clé et toujours plus d’état et de dette. Le PS, comme l’UMP ont bien montré que leurs prommesses n’engagent que ceux qui y croient. Alors je préfère Bayrou, qui finalement apparaît comme un homme normal, fade si vous voulez, plutôt qu’un teigneux ou une « madone » qui m’inspirent, autant l’un que l’autre, une totale défiance. A tel point que je ne prendais pas le risque de leur accorder le bénéfice du doute.

      Pour revenir à Fillias qui m’a été suggéré, ayant le même âge que lui, je peux me permettre de l’estimer trop « vert » (au sens novice), sans compter son manque d’assise dans les sphères influentes, qui se rajoute au fait que c’est un petit parti.

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    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 14 février 2007 17:07

      La question de salaire minimum fait en effet débat chez les libéraux, dans la mesure où il définit un minimum de pouvoir d’achat indispensable à l’accès aux droits fondamentaux et au maintien de la paix civile. Toutes les sociétés démocratiques développées connaissent des SMIG uniformes (Angleterre, France) ou par branches (Allemagne USA). Quant au SMIG à 1500 €, tout dépend de ce qui est nécessaire dans le contexte français pour faire vivre une famille et ce montant n’a rien d’exorbitant compte tenu des évolutions annuelles. Le problème des PMI est plutôt celui des charges et de l’accès à des crédits à intérêts réduits ; c’est aussi un pb de réajustement fiscal face aux super plus values des entreprises du CAC40 (souvent donneuses d’ordre des PMI) qui licencient pour obtenir 20% par an de retour sur investissement, alors que la productivité réelle du travail ne peut soutenir un tel taux...Aucun état libéral et démocratique ne peut laisser les choses en l’état.

      Je fais le pari que si FB est élu il augmentera le SMIG et les bas salaires (ne serait-ce que pour accroître la consommation) dans des proportions semblables...


    • Rocou (---.---.231.20) 14 février 2007 18:43

      @S. Reboul

      « La question de salaire minimum fait en effet débat chez les libéraux »

      N’importe quoi. Il n’y a aucun débat concernant le salaire minimum chez les libéraux : ils sont tous logiquement contre par définition puisqu’il s’agit d’une mesure arbitraire et liberticide imposée par l’Etat. En outre, c’est une mesure contre productive puisqu’elle laisse sur le carreau tous les individus dont la productivité est inférieure au smic.

      Vous vous présentez en expert de la philosophie libérale, vous ne manquez jamais d’intervenir sur le sujet et systématiquement vous tombez à côté. A croire que vous le faites exprès. Relisez, pardon, lisez Bastiat « Ce qui se voit et ce qui ne se voit pas » afin de comprendre que vous écrivez des énormités. C’est agaçant à la fin.


    • Christophe (---.---.58.18) 14 février 2007 21:13

      @Rocou

      Je ne suis pas souvent en accord avec Monsieur Reboul, mais vous déviez le sens du terme libéral qu’il utilise.

      Vous faites part de la position des extrêmes du libéralisme économique qui tend à usurper le terme libéral !

      Libéral couvre bien des domaines et pas uniquement l’économie !


    • oncle Archibald (---.---.147.38) 15 février 2007 08:43

      Je crois que Monsieur REBOUL au contraire a parfaitement compris qu’une Société fut-elle très libérale ne peut pas prospérer sans réfléchir à ce qui permet de vivre aux personnes qui la composent. La liberté des plus forts et uniquement de ceux-ci et les super profits qu’ils réalisent ne pourra pas perdurer. Une Société vivable sur le long terme devra nécessairement être plus attentive à la rémunération du travail.

      Pour ma part j’ai toujours été fasciné par le fait que les personnes qui ont les boulots les plus ingrats et les plus pénibles soient en règle générale très mal rémunérées, et privées de facto du droit de grève.... C’est donc une vision plus claire sur une échelle des rémunérations et sur la rémunération du capital comparée à celle du travail qui permettrait d’imaginer une Société plus harmonieuse, ou certains individus ne se sentiraient plus outrageusement exploités par d’autres. La sont les véritables limites du libéralisme tel que je l’imagine qui passe par une vraie fraternité. Utopie ?


    • équité (---.---.90.234) 15 février 2007 13:31

      Et bien vous êtes dur. Le smic fait débat et s’il passe à 1500 euros il le fera encore plus (on va même nous dire que les entreprises vont délocaliser, chiche). L’économie est simple, je suis patron, mon seul objectif est de faire de l’argent, le maximum. Donc il me faut de gentils travailleurs qui ont un taux de rendement maximale, je gagne de l’argent sur leur travail mais ils doivent me coûter un minimum. L’esclavage c’était pratique mais c’est illégale (et l’abolition n’est pas du fait de la droite) alors il y a le smic, et c’est mieux. Le patron paie un minimum et il n’a pas à s’occuper du bien être de la famille du travailleur. Vivre en France avec 1500 euros aujourd’hui ce n’est pas du luxe et sans le smic on peut faire confiance aux patrons les salaires seraient honteux et ne permettrait pas aux salariés de vivre. L’état est justement là (en théorie) pour éviter que ce soit les patrons qui fassent la loi et de voir nos travailleurs payés au niveau des salaires roumains.


    • un_passant 15 février 2007 17:08

      Concernant la notion de salaire minimum, pour un libéral, la question se pose. Le fait est, cependant, que la tendance irait plutôt contre, en raison de l’ambiguïté d’une telle mesure. Pourquoi ? Certains métiers permettent des salaires minimaux élevés, d’autres pas. Dans ce contexte, « réel », où placer le curseur ? On ne peut pas trancher la question autrement qu’en décidant que les partenaires sociaux sont seuls compétents pour discuter ce point.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 février 2007 15:30

      Je serais d’accord avec vous si les partenaires sociaux étaient suffisamment puissants pour en discuter ; ce qui n’est pas le cas en France des syndicats et des droits qui leur sont accordés, au contraire de l’Allemagne, de la Suède etc..où existe la cogestion paritaire dans toutes le entreprises importantes et, dans les petites, l’esprit de cogestion est à l’oeuvre dans les branches (et j’en parle d’expérience puisque je participe depuis 12 ans à la vie d’une PME familiale dont mon épouse est propriétaire).

      Lorsque les partenaires sociaux ne peuvent négocier du fait d’une trop grande inégalité des droits et de pouvoir il revient à la puissance publique de décider des revenus minima pour garantir le droit( liberté) de vivre de chacun. La liberté n’est telle que dans l’égalité des droits et des moyens de les faire respecter.

      Ce qui veut dire que le libéralisme économique est indissociable du libéralisme politique universaliste, sauf à affirmer que le despotisme des actionnaires et des dirigeants sur les salariés des entreprises serait libéral !

      Despotisme libéral du capital sur le travail ? Absurdité pure ! Sans contre pouvoir politique et/ou syndical le libéralisme se transforme en dictature. C’est pourquoi toutes les démocraties libérales sont aussi, à des degrés divers (et cette diversité fait l’objet du débat politique en interne) sociales-démocrates ou sociales-libérales.

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  • sweetsmoke (---.---.241.2) 14 février 2007 15:37

    Cher libéral, vous parlez d’actes d’achat et de concurrence loyale, mais ni l’un ni l’autre ne semble être de mise dans ce pays.

    L’acte d’achat n’étant qu’un palliatif compulsif appelé consommation de masse pour clients au cerveau lavé depuis l’école primaire, jusque devant leur télé, ou le grand capital achève à coup de milliards et de temps de cerveaux dispos« de parfaire leur éducation de consommateur gros, dépressif, impulsif et léthargique ».

    Belle concurrence.

    La concurrence loyale ce n’est pas de faire cadeau aux entreprises française 65 milliards d’euros de taxes et de demander au français de cracher au bassinet pour régler la note, pendant que des labos milliardaires nous facture des médocs qui ne marchent pas au prix fort.

    Concurrence loyale veut dire vertu et honnêteté, pas de mise dans ce pays, ou de petits cadres serviles payé des miettes finissent de saper le peu de moral qui reste aux travailleurs dignes de ce pays en leur expliquant qu’ils ont trop chers et pas assez actifs.

    Vous n’êtes ni inhumain ni esclavagiste, les consommateurs que nous sommes, n’ont pas besoin d’être menacé pour ça, plus besoin de crucifix et de fusils pour nous faire marcher droit et avancer, aigri, la peur au ventre, il y à le crédit à rembourser pour ça.

    En cela, nous sommes un peu tous responsables, ce n’est que l’inaction des hommes de bien qui laisse perdurer cette situation.

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  • labaule (---.---.252.249) 14 février 2007 15:49

    Bayrou est un gauchiste.Il se dit meme a la gauche du partie socialiste.Il ne peut donc pas etre liberal. Ou trouver le liberalisme aujourd’hui,dans un pays comme la Chine avec les succes spectaculaires qu’ils obtiennent.


    • équité (---.---.90.234) 15 février 2007 13:17

      C’est quoi les succès de la chine ? Sortir du fond du puits (enfin dans les chiffres et pour quelques uns) ? Et je n’ai pas l’impression que la chine soit un pays libéral.


  • filou51 14 février 2007 15:57

    Comment ne pas etre d’accord avec de telles affirmations. Tout ce qui est hors du service marchand releve de la compétence de l’Etat et tout ce qui est marchand de la sphère de l’économie. La seule limite de compétence relève des industries de reseau, vous avez d’ailleurs parfaitement identifiées les autoroutes. Donc la question se pose réellement de savoir à qui confier le monopole de la distribution d’eau, de gaz ou d’electricité, sachant que seuls des conventions longues peuvent intéresser des entreprises et que l’experience montrent qu’elles ne sont pas rentables pour l’utilisateur final.

    Autre point dont vous ne parlez pas, quid de la solidarité ?

    Que les assurances sociales, chomage, vieillesse, santé soient gérées par des compagnies privées ou par des administrations est un point moins central que celui de leur caractere obligatoire ou non. Ce caractère obligatoire est une définition d’une société développée : une société qui définit les droits d’accès aux soins et à une fin de vie décente comme des droits universels.

    Ces cotisations représentent 20% des prélevements obligatoires en France, je ne vois pas du tout comment vous comptez les financer, ou alors comme vous les voulez gerer par des compagnies privées, vous considerez qu’ils sortent de l’assiette des prelevements obligatoires ?

    Voici les deux points sur lesquels j’aimerais que vous vous exprimiez plus longuement, les autres etant a mon sens des points d’entente entre un homme qui se definit liberal et un autre humaniste.

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    • un_passant 14 février 2007 16:35

      C’est une question intéressante et pertinente que je vous remercie de poser.

      Tout d’abord, concernant la retraite, la santé et les aspects connexes, j’ai évoqué « une charge pour la santé, payée pour chaque salarié, par l’entreprise, ou librement, par les salariés, auprès des caisses de leur choix ».

      Comme pour les complémentaires santé, je serais favorable a un système mixte, composé d’une base garantie par l’état, sur laquelle vient se greffer des mutuelles indépendantes co-gérée entre les cotisants (avec, pourquoi pas, un droit de regard de l’état). Je suis opposé à des caisses d’entreprise (cas Enron) car ça sort de leur rôle. L’idée est celle des assurances sous forme de mutuelles (qui marchent plutôt bien, puisqu’en tant que mutuelles, elles ont des comptes à rendre avant tout aux cotisants).

      Concernant l’énergie, l’eau et les réseaux de type ferré, c’est un cas difficile pour lequel j’aurai tendance a préférer soit des petites structures publiques locales, soit une privatisation avec des règles de gouvernance spéciales (interdiction de verser des dividendes si l’entretien des réseau n’a pas été fait). Pour l’énergie, l’avantage, en particulier, d’une privatisation, c’est de permettre à ceux qui le souhaitent, de s’équiper en autosuffisance (l’exemple du photovoltaïque est un cas d’école, de l’aberration d’un monopole d’état, qui vous empeche d’investir par et pour vous-même).

      Pour ce qui est des personnes qui ont des problèmes financiers, dans ce contexte, je pense que la solution est a trouver au niveau local, en fonction des réalités du terrain. Penser une réponse au niveau national, c’est ce qui a déjà été tenté et visiblement, ça ne fonctionne pas.

      L’idée est que la solidarité ne soit une affaire d’état que pour les cas symptomatiques, où il ne suffit pas d’aider les personnes à devenir indépendantes et responsables, via des formations (cas des maladies graves). Je ne peux pas être exhaustif, mais imposer aux mutuelles de consacrer un pourcentage de leurs fonds pour les cas difficiles est une piste à creuser.

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  • un_passant 14 février 2007 18:07

    Une précision qui me semble utile suite à certains commentaires :

    Concernant l’enseignement national et l’hôpital, je suis pour un système mixte, avec des établissement publics et des établissements privés.

    La raison est simple : garantir que ceux qui n’ont pas les moyens y auront quand même accès au nom ; d’une, de la salubrité publique et de deux, ce n’est pas parce que l’enfant a des parents pauvres qu’il est stupide, il faut donc qu’il ait ses chances.

    Je serais plus libéral encore, si j’étais certains que l’idéal libéral (« initiatives privées solidaires ») existe. Actuellement concernant ces initiatives (exemple, les fondations), il est difficile de savoir si c’est par générosité ou pour constituer des boucliers fiscaux, ce qui est alors de la dernière hypocrisie.


    • liberté assassinée (---.---.4.237) 14 février 2007 22:15

      Nous y voila:l’enseignement et l’hospitalisation privés ne peuvent être envisagés que si l’on maintient leurs assymétriques publics.

      Evidemment que les cliniques ne prendront en charge que les cas intéressants, rapides, avec un K chirurgical attrayant, et que pour les maladies de longues durées, les démences, les cancers généralisés, etc, ce sera niet sauf si familles peuvent aligner beaucoup de pépétes.Et qui formera les médecins ?

      Idem pour l’enseignement : le privé ne se prive pas de sélectionner les familles, et les élèves. Ne se prive pas de s’en séparer non plus, pour les refiler au public, bonne poire, s’ils ne font pas l’affaire...

      Cela s’appelle une société à plusieurs vitesses et profondément inégalitaire, comme aux USA.

      A chacun de choisir, mais il n’est pas facile de faire parti du gratin...On peut en attendant se la jouer....


    • La mouche du coche La mouche du coche 15 février 2007 08:31

      « la salubrité publique » Vous ne voulez pas attraper les maladie des pauvres.

      Que faudrait-il faire à votre avis pour ne plus avoir même à sentir les odeurs des pauvres ? smiley


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 février 2007 16:04

      Hayek a été détourné dans cette affaire ; il suffit de le lire.

      La pensée libérale


  • Jojo2 (---.---.158.64) 14 février 2007 18:50

    Tu veux du VRAI libéral du pur jus ?

    T’en voilà !

    VON MISES, ya que ça de vrai...

    Tu verras que t’es un social démocrate krypto kommunissss...

     smiley


  • La mouche du coche La mouche du coche 14 février 2007 21:07

    @ l’auteur,

    vous êtes un vrai libéral pur et dur. smiley

    Mais la différence entre vous et la gauche est à un abime de ce que vous pensez.

    car vous vous fichez complètement de choses dont vous n’avez pas dit un seul mot dans votre article :

    Le partage avec les autres smiley

    et la pensée aux plus démunis que soi. smiley

    un jour, vous comprendrez l’horreur, ou plutôt la tristesse de votre pensée, mais pas aujourd’hui.

    cordialement smiley


  • decurion (---.---.240.52) 15 février 2007 08:43

    Le libéralisme frappé au coin du bon sens ! Admettons !

    Vous écrivez : « La loi est faite pour garantir l’équité, la dignité, l’intégrité, la sécurité et la salubrité, de ce fait, aussi bien la Sécurité sociale, que la formation continue, peuvent être gérées par des caisses privées, »

    Le but d’un système de santé, c’est d’éradiquer la maladie, hors notre système de santé est payé par les dépenses issue de la maladie.

    C’est complètement absurde, et malgré tout, il en est pour croire que celà est sensée. Le libéralisme, est une maladie qui affecte le cerveau de la plupart, et c’est difficile à démontrer. Chaque fois que le libéralisme fait un adepte, c’est parce que dans les faits, il s’est affirmé, sur un certain terrain, et il est stérile de vouloir influencer un adepte sur le terrain de sa conversion, et encore moins, en faisant appel à la raison, lorsqu’elle est absente.

    Mais il est des terrains vierges, non contaminés, ou la raison a encore un sens.

    Donc monsieur le passant, pour savoir si votre position et la mienne sont irrémediablement inconciliables, je ne vous poserais qu’une seule question : Accepteriez vous que notre système de défense soit désormais auto financé par la guerre ?

    Votre réponse sera la conséquence d’une logique, je vous invite donc à appliquer la même logique, à d’autres secteurs.

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    • decurion (---.---.240.52) 17 février 2007 08:25

      Dommage « passant » que vous ne répondiez pas à ma question, car j’ai encore selon votre réponse, à vous donner, un peu de « grain à moudre »


    • un_passant 17 février 2007 11:11

      Est-ce que j’accepterai que l’armée soit auto-financée par la guerre ? Bien sur que non. J’ai bien précisé que l’armée, comme la police ou la justice rentrent dans le cadre régalien, donc de la seule compétence de l’état.

      Tout n’est pas commercialisable et vous occultez complètement le fait, que j’ai précisé que l’état se doit de garantir l’égalité devant la loi, le respect de la liberté et de l’intégrité de chaque individu. Faire la guerre est par définition même porter atteinte à l’intégrité de l’individu. L’armée pour un libéral n’est nécessaire que parce que nous ne vivons pas dans un monde où les rapports humains et inter-état ne sont pas harmonie et paix...

      De plus, je dois avouer que votre manière de qualifier les libéraux est franchement insultante. Je ne suis ni me considère comme arrivé et ne suis de plus, ni riche, ni héritier, ni doté d’un patrimoine, ni diplômé d’une Grande Ecole... Alors bon, vous comprendrez que j’ai quelque peu du mal lorsque vous écrivez : « C’est complètement absurde, et malgré tout, il en est pour croire que celà est sensée. Le libéralisme, est une maladie qui affecte le cerveau de la plupart, et c’est difficile à démontrer. Chaque fois que le libéralisme fait un adepte, c’est parce que dans les faits, il s’est affirmé, sur un certain terrain, et il est stérile de vouloir influencer un adepte sur le terrain de sa conversion, et encore moins, en faisant appel à la raison, lorsqu’elle est absente. »

      Vous caricaturez, vous insultez, je serais curieux de connaître votre parcours...

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    • un_passant 17 février 2007 11:17

      De plus vous mentez effrontément lorsque vous dites que le système de santé est financé par la maladie. Que je sache ce sont des cotisations liées au salariat et non des taxes sur les médicaments qui financent la sécu.


    • decurion (---.---.240.52) 17 février 2007 15:50

      «  Est-ce que j’accepterai que l’armée soit auto-financée par la guerre ? Bien sur que non. J’ai bien précisé que l’armée, comme la police ou la justice rentrent dans le cadre régalien, donc de la seule compétence de l’état. »

      La santé, comme la défense, se doivent d’etre opérationelles, y compris en veille. Celà suppose un coût plancher, qui doit etre supporté par le contribuable, le surplus à la charge de l’assuré.

      « Tout n’est pas commercialisable et vous occultez complètement le fait, que j’ai précisé que l’état se doit de garantir l’égalité devant la loi, le respect de la liberté et de l’intégrité de chaque individu. Faire la guerre est par définition même porter atteinte à l’intégrité de l’individu. »

      Et justement, est devenu commercialisable, aujourd’hui ce qui était impensable hier. Et demain, il ira de soit, que les prisons soient privées, et délocalisables.

      «  De plus, je dois avouer que votre manière de qualifier les libéraux est franchement insultante. Je ne suis ni me considère comme arrivé et ne suis de plus, ni riche, ni héritier, ni doté d’un patrimoine, ni diplômé d’une Grande Ecole... »

      Et re justement, vous avez grandi en même temps que certaines professions de foi, et de fait , elles vous semblent naturelles. Vous êtes libéral, ça va tellement de soi !

      «  Vous caricaturez, vous insultez, je serais curieux de connaître votre parcours... »

      Le libéralisme s’étale comme l’huile à la surface de l’eau ( est ce plus acceptable que l’affection au cerveau ? ). Mais je regrette, ce n’est ni une philosophie, ni un courant de pensée, c’est une action menée par le capitalisme, une énième bataille pour plus de libéralités ( privilèges) et moins de libertés.

      C’est embêtant que vous sentiez insulté, car j’aurais aimé poussé un peu plus cet échange. En tout cas, pour ce que je vois à travers vos écrits, vous n’avez du libéral, que votre affirmation, et vous me faites plutot l’effet d’un anarchiste ( négation du pouvoir ) qui s’ignore.

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    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 février 2007 16:22

      Il faudrait demander aux anti-libéraux quel système économique anti-libéral ils préconisent : Celui de l’état disposant du monopole du pouvoir économique ? Celui d’un marché sans concurrence ? Celui d’un état qui régente les entreprises de l’intérieur et transformes les agents et les acteurs quand ce n’est pas les consommateurs en marionnettes de leurs décisions ?

      S’ils répondent non à tout cela alors ils sont des libéraux qui s’ignorent ; mais il vaudrait mieux, pour ne pas faire le jeu des divers totalitarismes de droite et de gauche, qu’ils le sachent et le disent clairement.

      À la lecture de ses commentaires, plus précis que son article, l’auteur ma semble être un libéral plutôt de gauche que de droite (au sens européen du terme, hormis le France) et je ne vois pas pourquoi il le refuse, au risque de voir sa position confondue avec celle des pseudo-libéraux de droite (ex : Bush est mercantiliste, protectionniste et donc anti-libéral sur le plan économique !). Du reste ce que l’on appelle libéraux aux USA -et avec de bonnes raison historiques et philosophiques- sont les socio-démocrates chez nous. Cette inversion de sens chez nous est une mystification au service de la dictature de l’argent.

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    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 février 2007 16:23

      Transforme bien sûr !


    • un_passant 17 février 2007 16:57

      @décurion

      Ce que vous décrivez et sous entendez ne se rapporte pas au libéralisme mais au « n’importe quoi » actuel, qui tendrait à mélanger l’anarcho-capitalisme-financialiste-népotique pour les gens « d’en haut » ,avec un interventionnisme quasi autocratique pour les gens « d’en bas » et vous répondez présent à l’épouvantail agité par des menteurs, proprement criminels, de tous bords, qui assimilent cela à du libéralisme.

      Cependant, vous avez raison sur un point, ma sensibilité irait plutôt vers un libertarisme minarchiste ; cependant, justement, je suis réaliste, cela n’est pas appliquable. Alors j’accepte qu’il y ai un peu plus d’état, mais (@ Sylvain Reboul) SR est trop à gauche pour moi, beaucoup trop interventionniste et a ceci de commun avec NS, qu’elle propose des chose dont beaucoup sont inapplicables, voir même, dont on peut se demander si elles sont souhaitables, sans compter son comportement, vis à vis de Besson, pédant et injustifiable (quel mépris pour un collaborateur). A la limite je préfère Bayrou mais dans cette caricature de démocratie que nous vivons, le vote blanc garde encore ma préférence.


    • decurion (---.---.240.52) 18 février 2007 10:11

      @ Reboul,

      Il me semble que quelque chose vous échappe !

      En bien des domaines, l’occasion fait le larron, et en ce qui me concerne, etre anti-libéral, n’est ni une vocation, ni une profession de foi. Le libéralisme, doit pour s’imposer, créer les conditions necessaires à son épanouissement, et celà passe par un remodelage de la condition humaine. Il faudrait plus d’une vie, pour comprendre l’humanité, mais le peu que j’ai vécu, m’a permis d’acquérir quelques certitudes.L’homme est un animal d’habitude, et on peut sous certaines conditions, lui faire faire n’importe quoi.

      Le libéralisme, n’est pas une aspiration humaine, il « s’impose » naturellement sous la poussée des contraintes économique. Le simple fait que cet argument soit accepté, repris et relancé à la cantonnade, implique que le conditionnement a débuté et que le pire est à venir. Le jour ou la démocratie sera entièrement soumise à l’économie, il n’y aura plus de démocratie, et aucun retour possible.

      Alors, je m’oppose, sans états d’âmes, mais avec un minimum de lucidité. On ne construit pas une société par opposition à :, mais par adhésion à :, et donc un système anti-libéral ne peut pas éxister, même si dans les faits, il l’est.

      Pour moi, etre anti-libéral, c’est un combat, pas une voie,et pour le reste, le cas échéant,je m’en remettrais volontier aux urnes, en instaurant le référendum d’initiative populaire, car J’ai cessé de croire aux hommes providentiels, et les systèmes clés en mains, sont tributaires des hommes qui les appliquent.

      D’ailleurs, pour faire simple, monsieur Reboul, le fait que vous ayez, vous et le parti que vous supportez un programme à présenter, n’implique pas que vous êtes le moins pire. Autant, je sais qu’ avec la droite, je serais « marron », mais c’est prévu, autant , je sais que vous trahirez vos électeurs, et celà aura un goût amer.

      @ un passant

      Dîtes moi, que vous êtes favorable, à ce que des associations à but non lucratif, puisse s’impliquer dans des secteurs livrés à la concurrence, et si c’est le cas, vous pourrez continuer à vous prétendre libéral, moi, de mon coté, je lirai libertaire, dans vos prochains sujets.

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    • un_passant 18 février 2007 11:40

      @ décurion

      Suis-je favorable à l’idée qu’une association, à but non lucratif, puisse faire concurrence à une entreprise privée commerciale ? Au nom de quoi y serais-je opposé ? Au nom d’une sacro-sainte loi des marchés, contrôlés et fait uniquement par des entreprises privées ? Certainement pas ; d’une part, cette liberté d’association garanti par son existence même que la liberté de tout a chacun existe et s’exprime et, secondo, si l’association est capable de faire mieux qu’une entreprise privée, c’est un excellent rappel à plus d’humilité de la part de sociétés qui parfois prennent un peu trop leurs aises.

      C’est bien cela être libéral : laisser à tout à chacun la liberté de choix, autant que faire se peu en garantissant les droits fondamentaux. Etre libéral ça n’est pas seulement économique, c’est un style de vie où la liberté d chacun est sensée pouvoir s’exprimer, sans avoir à craindre ni un potentiel interventionnsime autoritaire de l’état, ni une prise en otage de la vie économique par des sociétés commerciales ayant pignon sur rue. Il y a deux points fondamentaux : la liberté et la responsabilité.


    • decurion (---.---.240.52) 20 février 2007 07:55

      Vous succombez à la magie du verbe. Vous êtes aveuglé par la racine du mot « libéral » au point de na pas voir que le terme a été dévoyé.Mais, dans le fond, vous n’êtes pas réellement convaincu, car dans le cas contraire, vous auriez écrit : « La » définition et non, « Une » définition.

      Vous préconisez un libéralisme coupé de ses racines (le capitalisme) et vidé de sa substance ( la conquête de nouveaux marchés ), mais vous omettez le fait que le libéralisme comme la mondialisation, ne sont que des stratégies, dont le but, non avoué, est de faire perdurer un système, tel qu’il convient à un petit nombre.

      Vous écrivez » liberté et responsabilité », mais lorsque la monnaie scripturale a pendant un temps échappée aux banques, du fait de « l’endos » des chèques, la loi y a mit bon ordre ce qui implique bien que la liberté des uns est soumise aux privilèges des autres.

      Lorsqu’un jour « férié, payé » devient « travaillé non payé », est ce bien responsable ?

      Le fait est que 90 % des lois qui définissent notre cadre de vie, n’ont pas d’autres buts que de règlementer nos recettes et nos dépenses, dans le but de maintenir un système à bout de souffle. La seule réalité tangible, c’est que sans le secours de la loi, et des administrations qui l’imposent (en l’outrepassant souvent), le système s’écroulerait en moins d’un an, et la liberté qui en émanerait, ne pourrait pas être assimilé à du libéralisme.

      Le jour ou vous admettrez qu’un système doit etre jugé, sur ses réalités concrètes, et non sur un discours abstrait, vous aurez le recul nécessaire pour apprécier, mais en attendant, le temps passe, les mentalités changent, les problèmes s’accumulent.

      Dans la vie, il faut savoir trancher, et assumer ses responsabilités. Le libéralisme favorise certains et pénalisent d’autres. C’est une réalité qui ne peut pas être occultée. Les victimes existent, et c’est une conséquence directe du libéralisme, qu’il faut assumer au présent.

      Le libéralisme est à l’économie ce que la boucherie est à la guerre, les conséquences d’un aveuglement généralisée, et si la pire des attitudes consiste à imiter Ponce Pilate, persister dans l’aveuglement ne vaut guère mieux.

      Toute proportion gardée, le libéralisme me rappelle la guerre au Kosovo. Pendant des mois,on a photographié et vu ce qui s’y passait, et quand tout a été fini, on a « découvert » horrifiés les charniers, et bien sur, le délit pour non assistance à personnes en danger, n’a pas été relevé.

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    • un_passant (---.---.217.127) 20 février 2007 10:03

      Si vous voulez jouer à cela, je pourrais dire :

      Que vous projetez vos propres fantasmes, sur le libéralisme, pour justifier votre désaccord.

      Que le capitalisme, au fond s’applique tout autant au socialisme et au marxisme qu’au libéralisme puisque tout théorie économique fondée sur les échanges marchands, est par essence matérialiste et donc nécessairement capitaliste, la seule différence étant « qui détient le capital » qui existe toujours quelque soit le système.

      Ensuite concernant ma définition, c’est qu’il existe plusieurs tendances qui se fondent suivant les cas plus sur le seul aspect économique, plus sur l’aspect social, d’autre encore qui essayent de concilier les deux. Pour le vérifier, je vous invite à aller voir sur wikipédia.

      Oui le terme libéral a été dévoyé : par les politiciens, par les médias, par la gauche, par les alter mondialistes, par tous ceux qui ont cherché un bouc émissaire (visiblement vous en faites partie) et ont projeté leur fantasmes anti-système sur le libéralisme qui est, parce qu’il a le tort de porter la racine « liber », confondu avec l’anarcho-capitalisme-financialiste-népotique actuel.

      Vous mélangez un mouvement qui se conçoit comme une éthique de la liberté avec le n’importe-quoi réalisé par des politiciens corrompus par leur ambition et leur soif de pouvoir.

      Quand comprendrez-vous que ce n’est pas le libéralisme qui est en cause MAIS NOUS SEULS en accordant du crédit à des politiciens, qui se foutent complètement d’avoir une éthique, en les amenant au pouvoir, en succombant aux leurres publicitaires « je suis ce que je consomme ».

      Bon sang j’assume mes responsabilités, je n’ai jamais accusé quelqu’un d’autre des mes errements ou de mes erreurs. Vous faites le contraire en disant que les problèmes actuels sont la faute du libéralisme. NON, c’est NOTRE FAUTE, c’est le manque de recul vis à vis de la consommation, c’est le manque de recul vis à vis de ce qui nous est réellement nécessaire, c’est tout simplement le facteur humain tel que défini dans la pyramide de Maslow.

      Je ne pourrais JAMAIS être socialiste pour la simple raison que ce sont toujours les gens au pouvoir qui ont provoqué les guerre ; parce que trop de gens se cherchent des leaders, des guides, parce que trop de gens écoutent ceux qui ont une grande gueule, qui l’ouvrent seulement pour dire des mensonges, mais comme ils parlent bien, les gogos, trop nombreux les écoutent.

      Un exemple : en Afrique, les guerres viennent d’où ? Les querelles communautaires dont profitent quelques leaders grande gueule mais sans aucune profondeur, qui se présentent comme des guides et construisent leur pouvoir, non pas grâce au libéralisme, mais par la guerre et le mensonge.

      Si nous cessions de donner du crédit à ceux qui l’ouvrent s’en arrêt pour prendre le temps de réfléchir et choisir des personnes avec l’esprit clair, qui réfléchissent avant de parler, les choses iraient mieux.

      Regardez dans les cours d’écoles, qui est-ce qui est leader : les grandes gueules, les « petits rois », ceux qui cherchent a se faire remarquer, regardez leurs résultats scolaires, les valeurs qu’ils véhiculent (vanité, prétention, mensonges, narcissisme), et bien ce sont ces valeurs que nous promouvons en dupes que nous sommes.

      Et c’est pour cela que je risque fort de voter blanc, voir de m’abstenir. Si vous croyez que donner le pouvoir a des personnes qui veulent plus d’état améliorera les choses, vous vous trompez, c’est ce qui conduit tout droit, soit à big brother, soit à une régime stalinien, àla différence près que celui-ci se met en place en douceur.

      Enfin bref, ne cherchez pas à me convaincre, vous n’y arriverez pas plus que moi, vous. Restons en là.

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    • decurion (---.---.240.52) 20 février 2007 11:03

      Soit, si le libéralisme, ce n’est pas ce que je vois, donnez moi un exemple concret du libéralisme, tel que vous le décrivez, que je puisse vérifier.


    • un_passant (---.---.217.127) 20 février 2007 11:50

      Dans la mesure où il y a quelque chose comme... 190 à 230 états dans le monde, trouver celui qui est le plus proche du libéralisme me semble une gageure et je ne puis répondre, je n’ai pas d’exemple concret d’un libéralisme objectif. J’aurai tendance à dire aucun car tous les pays du monde sont, dans l’ensemble, interdépendants, il y a donc forcement des contingences du réel qui empêchent la mise en place d’un système libéral objectif. Ceci étant, c’est le lot commun partagé avec le socialisme ou le communisme, quoique ce dernier ait montré qu’il ne peut surmonter les travers de l’être humain (soif de pouvoir, recherche de gloriole, obsession du contrôle, népotisme), la tendance à la pyramidalisation et la centralisation administrative. Il y a toujours un dictateur ou un autocrate au pouvoir, d’une manière ou d’une autre.


    • decurion (---.---.240.52) 20 février 2007 13:08

      Je ne voyais pas si loin, juste une société, ou une entreprise. A défaut une loi ou une mesure,existante ou à promulguer !


    • un_passant (---.---.217.127) 20 février 2007 14:47

      Un exemple de libéralisme ? Si la politique en est exclue, ça devient partiel mais, j’ai cependant un exemple en tête : le principal syndicat d’automobilistes allemand, qui offre tout un panel de services (assistance dépannage, aide juridique...). Il me semble bien que ça fonctionne plutôt bien et que l’état n’y est pour rien. Il faudrait cependant demander l’opinion de personnes allemande sur cette question, pour confirmer.


  • equité (---.---.110.121) 15 février 2007 09:41

    Libéral ne va pas avec équité car c’est plutôt le chacun pour soi. Quant aux subventions plus le gouvernement est libérale plus elles sont importantes. Bref, le libéralisme c’est le pillage de la société pour la fortune de certains. L’être humain vit en société il doit donc assurer la cohésion du groupe, le libéralisme c’est tout le contraire. C’est pourquoi si l’on peut nier que notre société est basée sur le capitalisme (et ce système archaique ne peut pas être modifié) le libéralisme tel que l’ump l’entend en est le parasite. Mais à chacun ses maux, être trop à gauche entraine une dictature de gauche du type communisme, être trop à droite entraine une dictature faschiste. ëtre libéral entraine la destruction de la société et met en péril l’avenir. Donc je vote à gauche sachant que la gauche d’aujourd’hui est plutôt centriste mais je ne voterai jamais pour le faschisme.


  • un_passant 15 février 2007 10:38

    Les commentaires auxquels je m’attendais sont arrivés, pour les résumer :

    « Le libéralisme, quid de la générosité et du partage ? »

    Une réponse en quelques points :

    @ équité

    Le libéralisme est par essence opposé à l’interventionnisme d’état, hors cadre régalien, donc il est hors de question d’établir des subventions.

    @ [...] En dehors du cadre régalien, l’état de dois pas intervenir trop, car il porte en lui les germes d’un autoritarisme potentiel. Plus d’état, c’est une moindre visibilité de ses actions, du comment, du quoi et du pourquoi. Il ne faut pas se leurrer, l’être humain est plus ou moins, mais toujours, individualiste, ne serait-ce que par instinct de survie. Dans ce contexte, qui est ni plus ni moins la réalité, vous ne pourrez jamais empêcher les profiteurs de tenter de placer leur billes. De ce fait la notion d’état est dangereuse, car ce type de personne n’aura aucun scrupule à augmenter la taille de l’état, diluer les responsabilités, en bref, tout faire pour profiter du système et le cacher. Or, l’état prélève des impôts et de par son rôle régalien, il est impossible, sauf à s’exiler, de s’en affranchir.

    De plus, dans un système libéral, vous n’avez pas de monopole d’état, alors, en dehors de normes environnementales, d’un POS ou d’un COS et j’en passe, rien ni personne ne vous empêchera d’installer des cellules photovoltaïques ou vos obligera à revendre votre électricité à un monopole d’état. Dans un système libéral, vous êtes libre de vous associer et si ce que les entreprises font ne vous plaît pas, rien ni personne ne vous empêche de vous associer pour entreprendre et créer une alternative. De plus au nom de libéralisme, l’état à le devoir de vous défendre, dans votre démarche, contre les éventuelles pressions de sociétés établies.

    Dans ce contexte, le libéralisme peut aider à la lutte contre la pauvreté, ne serait-ce que parce qu’il permet et favorise l’autosuffisance. Si vous voulez travailler pendant quelques années, le temps d’économiser pour vous payer un maison avec un jardin, dans lequel vous ferez votre possible pour être autosuffisant, vous pouvez, et le taux d’impôt faible est tout bénéfice (je rappelle que j’ai précédemment évoqué les normes environnementales et autres pour garantir les libertés d’autrui de ne pas être importuné par votre liberté).

    Le seul vrai problème du libéralisme, c’est la question, non pas de la générosité, mais de la spéculation. Un peu, c’est inévitable, trop c’est générateur de crises (sociales ou crashs boursiers).

    Je reviens sur la question de l’enseignement et des hôpitaux, il n’y a rien de mal a avoir un système mixte, ce qui serait problématique, c’est d’avoir des établissements qui font de l’idéologie au lieu de préparer les enfants et les jeunes, à leur entrée dans le monde des adultes, qui est l’entrée dans le monde de la responsabilité individuelle civile et juridique. A ce titre, il est normal que l’état fixe un programme cadre, tant par années que pour les diplômes, mais avec un réel souci d’autonomie (et de transversalité des relations inter établissement) des écoles, même publiques, car ce sont elles qui sont sur le terrain. Par contre, cela signifie que les écoles privées n’ont aucune subvention.

    Pour les hôpitaux, les établissements publics sont nécessaires, ne serait-ce que pour la formation des médecins. Je n’ai jamais dit qu’il ne fallait pas d’établissements publics. Concernant plus précisément les pauvres, je n’ai pas dit qu’il ne fallait rien faire pour eux, je n’ai pas dit qu’il fallait parquer les personnes souffrant de maladies graves ni les abandonner. Vous faites, pour certains des procès d’intention, alors même que j’ai, dans l’article, précis » qu’il valait mieux conserver le rôle sanitaire de l’état. J’ai de plus précisé que je distinguais les fonctions marchandes, des fonctions sanitaires, régaliennes et d’enseignement, sans pour autant interdire qu’il existe des établissements privés pour l’enseignement et la santé. Pour certains vous refusez tout simplement de comprendre que la générosité, je ne la place pas dans des structures d’état, mais au niveau du rôle régalien de celui-ci.

    L’état est l’émanation du peuple, de tout le peuple, il est donc normal que la loi fixe les obligations des structures privées vis-à-vis de l’ensemble des citoyens en prenant tout le monde en compte. C’est ce que vous ne voyez pas, c’est que pour un libéral, les entreprises ont des devoirs vis-à-vis des citoyens, tout comme l’état, c’est une complémentarité et non une opposition. Pour un libéral, l’état n’est pas compétent pour les affaires marchandes parce que trop éloigné du terrain, un libéral est aussi attaché à la lutte contre les monopoles (mais de toute manière, ceux-ci ne durent jamais dans un système libéral, ils s’autodétruisent à force de grossir en raison de la loi de Parkinson, mais aussi parce que les PME sont plus proches des gens et plus réactives). Le système Etasunien n’est PAS LIBERAL, le système français ou anglo-saxon, ne sont pas libéraux. Aux USA la dernière et peut-être première fois où elles l’ont été, c’est lorsque l’entreprise Rockefeller a subit la loi antitrust. Depuis, comme le montre le cas Microsoft, ce n’est plus réellement le cas.

    Les états même démocratiques en apparence ne représentent plus le peuple et vous voudriez que je sois favorable à plus d’état, alors que c’est l’augmentation de leur importance qui a généré la situation actuelle ? La guerre froide a entraîné la mort de l’idéal démocratique en poussant les états à construire des administrations forteresses, pour pouvoir s’opposer tranquillement, au détriment des peuples. De la CIA aux KGB, en passant par les dictatures africaines, les états et leurs structures ont trahi le concept même de démocratie. Lorsque les états ont racheté les entreprises de chemin de fer, elles ont fait une erreur dramatique, car si la faillite était inévitable, il fallait qu’elle ait lieu, pour que tout reparte de zéro : la structure ne pouvait marcher en l’état, son avenir passait donc par une renaissance sous une autre forme, mais l’interventionnisme a faussé la donne...

    Enfin ça suffira pour exprimer ce que pour moi, est le libéralisme...

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    • Christophe (---.---.252.125) 15 février 2007 10:56

      Désolé, mais pour l’individualisme et l’autosuffisance, vous êtes en plein dans le leurre qui nous est lancé par le matérialisme à forte dépendance technologique et technique.

      L’individu n’est rien sans les autres ; le glissement sémantique entre individualisme et égoïsme est une pure ineptie bien que des gens y croient. Quant à l’autosuffisance ... allez, encore un article pour mettre certaines choses au point, mais Karl-Otto Apel, Jurgen Habermas, Lucien Sfez, ... doivent avoir les cheveux qui se hérissent ... si il leur en reste ! smiley


    • un_passant 15 février 2007 12:10

      Au temps pour moi, je ne l’entendais pas en ce sens. Reprenez le cas du photovoltaïque, c’est l’illustration précise de ce que je cherche à exprimer concernant l’autosuffisance. L’idée n’est pas de tout faire tout seul, mais que lorsque le collectif n’est pas forcement pertinent, qu’il puisse être contourné.

      L’énergie me semble un double cas d’école : imaginez un instant que toute les dépenses de matières premières et d’énergie n’aient pas été orientées vers le monopole d’EDF, mais au contraire vers des petites installations autonomes sur les toits des bâtiments. Combien de lignes à haute tension auraient été économisées ? On ne peut pas refaire l’histoire, mais lorsque j’entends autosuffisance, j’évoque l’idée d’une société où l’état est plus local que national, où l’on pense plus réseau et relations transversales que organisation pyramidale.

      Mon problème avec la notion d’état, c’est cette structure pyramidale, à multiples niveaux, multiples intervenants sans aucune, ou presque, transversalité, sans compter les monopoles de fait. On oppose souvent Etat et entreprises, mais si l’état est obligé d’avoir des entreprises, à quoi sert son rôle régalien, à quoi sert la démocratie s’il ne peut servir de contre-pouvoir aux éventuels abus que pourraient commettre les entreprises ?

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    • équité (---.---.90.234) 15 février 2007 13:07

      Vous écrivez pas mal de bonnes choses mais sur le plan de l’énergie je ne suis pas d’accord. Au départ la production et la fourniture d’électricité a justement été le fait de petites entreprises. Le chaos engendré par des disparités incroyables a entrainé la création de société d’état avec monopole. Sans EDF aujourd’hui il n’y aurait aucune compatibilité, aucune norme nationale etc... et les hameaux n’auraient toujours pas l’électricité. L’énergie est justement un des domaine qui ne peut fonctionner sur un système privé, l’angleterre en est une bonne illustration et les raisons aux problèmes qui vont d’ici 10 ans voire le jour en France seront faciles à identifier.


    • Christophe (---.---.252.125) 15 février 2007 14:02

      Le libéralisme est par essence opposé à l’interventionnisme d’état, hors cadre régalien, donc il est hors de question d’établir des subventions.

      En revenant sur cette phrase, je ne comprends pas pourquoi vous précisez hors cadre régalien. Le libéralisme est par essence dépendant de la notion de société : l’homme est un animal politique et de ce fait ne sait vivre que parmi ses semblables ; jamais seul.

      Sur un plan politique, et afin de contrecarrer tout excès individuel, il existe des légilations qui limitent la liberté individuelle ; la raison humaine étant insuffisante pour réguler ces excès. La législation ayant pour fonction de protéger les faibles contre les puissants.

      Sur le plan économique, ne pas admettre qu’il faille réguler consiste à poser le postulat qu’il n’existe pas d’excès ; qu’il n’existe pas de situation de faiblesse et de puissance ; c’est, à mon sens, peu crédible.

      Si l’aspect législatif est perçu, à juste raison, comme limitant la liberté individuelle, il ne doit pas aller au-delà d’une limite à partir de laquelle nous pouvons considérer que la raison humaine peut réguler elle-même. Ces deux aspects du libéralisme étant liés par les hommes qui constituent une même société (quelle qu’en soit la taille), nous devrions retrouvez une limite quasiment équivalente entre les libéralismes politique et économique. Nous n’en prenons pas le chemin, pour l’instant. Nous subissons de plus en plus de contraintes politiques pour libérer de plus en plus l’économie ; en termes plus clair, nous les opposons plutôt que les fusionner ; c’est, à mon sens, une erreur !

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    • un_passant 15 février 2007 16:49

      Très juste, je dois préciser :

      Je distingue le rôle régalien de l’état, donc de facto interventionnsite en matière d’économie (et légitime puisque l’état est le représentation du peuple), de l’interventionnsime d’état, au travers d’entreprises publiques qui ne sont pas, à mon sens, de sa compétence. Ce qui entre néanmoins, dans les compétences de l’état et c’est pour cela que l’électricité ne me semble pas si absurde, c’est son rôle d’arbitre en matière de normes.

      L’attribution des fréquences hertziennes, les standards audio et vidéo ça ne fonctionne pas si mal, les protocoles Internet, ça fonctionne plutôt bien aussi, non ? Pour l’électricité, la norme est assez simple : standard pour le format des prises, la tension et la fréquence... Si l’état a la volonté, qu’il est bien conseillé, il est capable d’agir sans pour autant devenir lui-même opérateur, j’oserai dire que c’est même là tout l’intérêt de son rôle régalien. Régalien, c’est établir les règles, une norme, c’est une règle, ça ne s’oppose donc pas, non ? La notion d’entreprise publique est dommageable à son rôle régalien, à sa crédibilité et sa légitimité puisqu’il devient juge et parti.

      Regardez dans la vie de tous les jours, toutes les normes qui existent (ou co-existent), ça fonctionne pourtant ; ça n’est pas le chaos total et catastrophique (allez voir dans les magasins de bricolage, l’illustration des normes y est significative). Dans le cas du monopole, ce qui me gêne le plus, c’est le cas du photovoltaïque ; à partir du moment où la norme, les règles sont fixés, rien n’aurait dû empêcher un citoyen d’installer son système ; c’est l’un des frein majeur qui en a empêché la diffusion, avec quels bénéfices, finalement ? On dit maintenant qu’il faut démocratiser ces systèmes, paradoxal, non ? S’il n’y avait pas eu cette règle, ça serait sans doute plus répandu et les a priori moins nombreux, ça a fait perdre dix ans, sinon vingt...

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    • Christophe (---.---.58.18) 16 février 2007 00:55

      J’ai été favorable à l’ouverture de capital de ma propre entreprise qui était passée du privé au public lors d’un rachat et est repassée privée par la suite.

      L’activité est importante ; dans l’exemple précité, je ne vois pas l’intérêt de l’Etat de s’occuper de la motorisation des aéronefs et engins spatiaux.

      Pour ce qui concerne l’énergie, je l’aborde légèrement différemment. Il y a le service de distribution et les infrastructures de production et d’acheminement. Il existe donc deux problématiques différentes. Le service de distribution peut sans conteste être soumis à la concurrence. Pour les infrastructures, il faut se poser la question du coût de l’entretien des stuctures d’acheminement selon les environnement (montagne, mer, forêt, ...) qui peuvent influencer le coût du service par les surcoûts d’entretien pouvant impliquer une désertification accrue des villages isolés, montagnards, ... D’autre part, il existe une question primordiale, à mon sens, sur les infrastructures de production, particulièrement concernant le nucléaire civil ; est-ce privatisable ? J’ai un doute plus éthique que dogmatique ! smiley


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 février 2007 16:30

      La fonction régalienne de l’état s’est élargie depuis le XIXème siècle car elle comporte aussi le sécurité sociale, la santé publique, l’éducation, l’égalité des droits et l’équité quant aux moyens de les mettre en oeuvre.

      La fonction régalienne de l’état dépend de la complexité de la société , de son degrés de développement et des exigences de solidarité des citoyens. Cette extension est indissociable de la paix civile et du dynamisme de la société .

      Toute autre limitation de cette fonction est fallacieuse et réactionnaire, car elle ne peut valoir que dans un monde qui n’existe plus : le monde inégalitaire traditionaliste


    • La mouche du coche La mouche du coche 18 février 2007 17:31

      L’auteur fait des calculs compliqués pour justifier sa non-attention aux problèmes des autres (problèmes qui n’apparaissent jamais dans sa construction intellectuelle qui n’est qu’un échafaudage, nous le voyons bien) smiley

      Son discours est dicté par son ventre plein, cela se voit aussi, et c’est pourquoi nous ne lui accordons pas plus de valeur qu’il n’en a. smiley

      @ l’auteur, le jour où vous aurez des problèmes, des vrais, vous pourrez revenir nous voir car nous vous pardonnons déjà, car nous sommes bons. smiley


    • un_passant 18 février 2007 18:25

      @ la mouche du coche

      Si chomeur endetté et sans revenu ça n’est pas une situation difficile, qu’est ce qui vous faut en plus ? Un loyer et un ou plusieurs enfants à charge ?

      Le problème est bien là : à force d’avoir trop d’état, on en a oublié la liberté d’entreprendre et le fait que ceux qui veulent entreprendre n’ont pas toujours des fonds (patrimoine, aide de la famille), sans compter l’administratite aigue qui entraîne une perte de temps colossale malgré quelques améliorations. Oui des efforts ont été fait pour la création d’entreprise, mais regardez ces entreprises qui restent désespérément bloquées sur le curseur 19 salariés pour des raisons administratives et fiscales.

      Je comprends bien qu’il est nécessaire que l’état assure une solidarité entre ceux qui gagnent beaucoup et ceux qui n’ont rien. Mais sommes nous obligés d’avoir un état qui, à force de grossir, rend, par sa fiscalité, l’argent nécessaire plus que de raison, bride l’esprit d’entreprise en laissant certains accuser les entrepreneurs d’êtres des esclavagistes dans l’âme et provoque le départ de beaucoup qui veulent simplement se sentir libre (regardez la différence en terme de temps, pour la création d’entreprise au Royaume Uni et en France, au Royaume Uni, en 24 heures c’est réglé, sauf pour certains domaines particuliers comme la banque, la gestion de patrimoine, quoique là encore, il suffit d’avoir les « cautions » ad hoc).

      J’aimerais, en somme, simplement que l’on cesse de voir les entreprises comme de grands méchants loups sous prétexte que quelques multinationales « visibles » font des conneries et abusent de leur pouvoir avec la bienveillance des politiciens.

      Enfin j’ai bien l’impression que ce que j’essaye de faire ne sert à rien, vous restez, chez les tenants de la gauche, pour un trop grand nombre d’entre-vous arc-boutés sur vos convictions, alors même que j’ai essayé de faire un pas vers vous en reconnaissant l’utilité de l’état et la nécessité d’actions sociales. Mais vous vous bouchez les yeux.

      Je ne suis pas Sarkoziste, je me fiche de ce type comme de ma première chemise, il ne m’inspire rien d’autre que de la défiance. Mais Royal fait beaucoup trop d’erreurs de comportement, à mon sens, pour que je lui accorde la moindre caution. Les « je suis une mère » et les poings sur la poitrine, on sait ce que ça signifie, comme avec beaucoup de politiciens « mes propos n’engage que ceux qui y croient ».

      Si je devais voter aujourd’hui, je voterai blanc, mais à force de tourner le problème dans tous les sens, j’aurai tendance à opter, pour ce qui, à vos yeux, est le mal incarné : l’exil pour des pays comme l’Irlande, le Royaume Uni, le Luxembourg, la Suisse.

      Simplement parce que j’attache plus de prix à ma liberté, du-je être pauvre, qu’à une prétendue solidarité mise en place par un état kafkaïen... D’où le fait aussi, qu’entre le RMI, moindre galère et une galère où je suis en accord avec ma conscience, je choisi d’être en accord avec ma conscience et mes convictions.

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    • La mouche du coche La mouche du coche 4 mars 2007 08:37

      Oups Désolé l’auteur, je n’avais pas compris que vous étiez au chomage. smiley

      Pourquoi ne vous mettez-vous pas à votre compte ? N’importe quel boulanger le fait ?


    • Crazy Diamond (---.---.108.221) 4 mars 2007 08:42

      You call me La mouche ?

      YUP I AGREE ENJOY THE SILENT

      Signé la clé des chants(mps ?)


    • un_passant (---.---.223.78) 4 mars 2007 10:14

      J’ai essayé, je me suis planté. Ayant retenu la leçon, je retente le coup mais, sans fonds de départ et compte tenu d’un certains nombre d’erreurs à ne pas réitérer, ça prend du temps.


  • Reinette (---.---.100.68) 15 février 2007 17:07

    (. Je suis libéral parce que le libéralisme m’apparaît comme frappé au coin du bon sens. l’auteur)

    LE BON SENS

    Dans la boue sémantique que déversent quotidiennement le Medef et ses opérateurs gouvernementaux, il y a un grumeau qui surnage avec une vigueur stupéfiante : le « bon sens ».

    La baisse des impôts pour faire plaisir aux riches ? « Ce n’est que le bon sens » (Chirac, 06/03/2002).

    Les pleins pouvoirs à la police, les lois répressives, le glissement du social vers le carcéral ? « Des solutions de bon sens » (Sarkozy, 13/06/2003).

    Le laminage des retraites, la guerre contre les chômeurs, l’extension galopante de la précarité ? Il faut aller plus loin car « les choses peuvent d’un rien basculer dans le bon ou le mauvais sens » (Fillon, 16/10/2003).

    La férocité érigée en politique ? « Une République qui va dans le bon sens, une République du bon sens », qui garantit « la liberté dans le bon sens, l’égalité dans le bon sens » (Raffarin, 10/10/2003). Bref, pour ceux qui n’ont pas compris : « Nous voulons remettre la France dans le bon sens » (Raffarin, 24/10/2002).

    Certes, la formule n’est pas nouvelle. Elle sent même fortement le moisi. Sans remonter aux époques où il était de « bon sens » d’acclamer Pétain ou de garder l’Algérie française, ni même au bon sens près de chez eux qui a servi successivement à remplir les usines puis à les vider, à construire des ghettos puis à les démolir, à fabriquer des pauvres puis à les pourchasser, la rengaine du bon sens n’a jamais cessé d’habiller les postulats les plus nocifs ou les fables les plus hasardeuses.

    « Ce qui me frappe toujours, c’est le bon sens des Français », déclarait ainsi un Alain Juppé encore confiant dans sa carrière, en parlant des présidentielles à venir (Paris-Match, 19/04/2001).

    Même rajeunie en bouche, une formule rance est toujours une formule empoisonnée. D’où, sûrement, l’attrait irrésistible qu’elle exerce, y compris sur ceux qui sont le moins aptes à s’en servir !

    Et ce n’est qu’un début. Le bon sens est une vieille éponge que l’on nous passera et repassera encore.

    Quand tout est à vendre, quand tout est vendu, il faut encore vendre le consentement de ceux qui n’ont plus rien à perdre. Or comment ne pas consentir au bon sens ? Le bon sens ne se discute pas, puisqu’il est de bon sens. Il impose le silence, ne tolère que l’acquiescement. Plus qu’un procédé rhétorique, il est un élément constitutif du discours totalitaire - dans sa version compatible avec la démocratie - visant à discréditer d’avance toute riposte critique.

    « Le fondement du constat bourgeois, c’est le bon sens, c’est-à-dire une vérité qui s’arrête sur l’ordre arbitraire de celui qui la parle », remarquait Roland Barthes dans Mythologies (Seuil, 1970).

    (relire les classiques)

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    • un_passant 15 février 2007 17:19

      Quelle sentence !

      Vous oubliez un morceau « Mais comme c’est faire un peu court, explicitons. » J’admets donc, clairement, que ça n’est pas suffisant, qu’il me faut expliquer pourquoi. Ensuite, libre à chacun d’être ou non d’accord...


    • un_passant 16 février 2007 14:34

      Une dernière chose, le « bon sens » que j’évoque n’est pas celui des politiciens ou des théoriciens de l’économie, mais celui du vécu : établissement scolaires privés et publics, travail à la chaîne, stagiaire dans une SSII multinationale, travail dans une PME, création d’entreprise et chômage (jusqu’à n’avoir d’autre choix que le RMI et sans mes parents, être SDF) alors au fond, je m’en fiche complètement que vous pensiez que c’est arbitraire, c’est subjectif assurément, quant à la vie, elle est faite d’arbitrages dont la limite, avec l’arbitraire est parfois très floue.


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 17 février 2007 16:41

      Le même (Juppé) qui n’avait pas hésité à affirmer que Thomson ne valait pas plus que le franc symbolique lorsqu’il voulait le vendre à Daewoo ; on connaît la suite.

      Quel bon sens, en effet que de considérer que l’ensemble des salariés de l’entreprise son savoir faire, ses brevets ne valaient qu’un franc symbolique. Si ceci est un symbole de bon sens, je suis un intégriste religieux du mauvais ou faux sens ! Quel libéralisme humaniste ! Pure expression de l’anti-humaniste despotique du fric qu’une telle affirmation. Qui plus est, cela a été une insondable bêtise politique au regard de son propre intérêt.


  • iaury- (---.---.193.123) 17 février 2007 19:47

    le liberalisme n’est bon que pour une minorité qui veut toujours plus s’enrichir , et ne defend pas l’interet general.


    • iaury- (---.---.193.123) 17 février 2007 19:50

      La mondialisation libérale, c’est juste une histoire de répartition de la création (des créateurs) de richesses qui penche en faveur de ceux qui redistribuent le moins bien. Demain la France capterait investissements, riches et entreprises, la création de richesses à l’echelle mondiale ne serait pas différente, simplement répartie différemment et en notre faveur.donc le liberalisme ne creer pas de richesse il attire celle des autres grace a une concurence deloyale sur la fiscalité :D.


  • Fg (---.---.62.204) 17 février 2007 20:20

    Remplacer des fonctions assurées par l’état par des moyens privés pour améliorer l’efficacité. Par exemple la sécurité sociale par des moyens privés. Belle idée reçue : les états unis fonctionnent de cette manière ils sont classés au 47 rang en terme d’efficacité de leurs système par l’OMS alors que la France est dans les 5 premiers et ils dépensent 17% de plus pour ce beau résultat.

    Le cout de gestion est de 20% chez en moyenne, la concurrence privée entraine des prises de profits, des frais de publicité, des frais de gestion et de représentations biens supérieurs à ceux de la solution publique qui est autour de 2% en frais de gestion.

    Quand on confronte l’idéologie à la réalité, il faut souvent demander à changer la réalité car elle dérange


  • moebius (---.---.115.142) 17 février 2007 22:38

    Consternant, Votre article est comme tout bouffi de l’humble prétention de la petite bourgeoise catholique éclairée du tout début du XIX éme siécle à vivre dans « un monde harmonieux » Encore un effort et vous allez découvrir le socialisme et les luttes de classe


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