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L’Éternité de la Matière et la Répétition Infinie des Vies dans un Univers sans Limite

L’infini, concept vertigineux, invite à repenser l’existence à travers la matière qui constitue l’univers. Dans une perspective matérialiste, deux idées fondamentales émergent : la matière est éternelle, se dispersant ET participant à la construction continue du cosmos, ET chaque vie, dans sa singularité unique, est répétée infiniment à l’identique ET avec des variations dans un univers infini ou un multivers. Cet article explore ces notions de manière accessible, s’inspirant de penseurs comme Anaximandre, Épicure, Lucrèce, Giordano Bruno et Averroès, tout en s’appuyant sur les perspectives cosmologiques modernes (2025), sans recours à des notions complexes.

La Matière Éternelle : Un Cycle Cosmique Sans Fin

La matière qui compose chaque individu – atomes d’hydrogène, de carbone, d’oxygène – est immortelle. Forgée dans les explosions stellaires il y a des milliards d’années, elle ne disparaît jamais, se transformant selon le principe de conservation de la masse. Ces atomes, présents dans les corps, les océans ou les montagnes, ont traversé des comètes, des planètes ou des organismes disparus. Ils continuent leur voyage, devenant des nuages, des plantes, des étoiles, ET des éléments de nouveaux mondes.

Averroès, philosophe andalou du XIIe siècle, affirmait : « Rien ne peut surgir du néant, ET la matière persiste toujours » (L’Incohérence de l’incohérence). La science moderne (2025) confirme cette éternité : les atomes, nés lors de supernovae il y a 10 à 13 milliards d’années, se recyclent via des cycles cosmiques (Nature Geoscience, 2023). Par exemple, un atome de carbone dans un arbre peut devenir du gaz absorbé par une plante, puis intégré dans un nouvel organisme. Un atome d’eau, ayant coulé dans un ancien fleuve, peut rejoindre un nuage, tomber en pluie, ET, dans un futur lointain, faire partie d’une nouvelle planète.

Cette éternité de la matière signifie que chaque atome participe à la construction continue de l’univers. De la formation d’étoiles à la création de planètes, la matière est un acteur permanent, tissant une histoire cosmique sans fin.

La Singularité Répétée à l’Infini : Une Infinité de Vies

Chaque vie humaine est singulière, définie par une combinaison unique d’atomes ET d’événements – choix, rencontres, hasards. Pourtant, dans un univers infini, où l’espace s’étend sans limites, ET dans un multivers comprenant une infinité d’univers, cette singularité est répétée infiniment, à l’identique ET avec des variations. Chaque vie, avec ses détails précis, apparaît une infinité de fois, tout en coexistant avec des versions modifiées par le hasard.

Giordano Bruno (qui a fini sur le bûcher de l'inquisition) , au XVIe siècle, imaginait un univers sans bord, rempli d’une infinité de mondes semblables à la Terre (De l’infinito, universo e mondi). Épicure, quatre siècles avant notre ère, soutenait qu’un univers infini contient une infinité de mondes, chacun façonné par le hasard des atomes (Lettre à Hérodote). Lucrèce décrivait des atomes en mouvement créant des mondes uniques par des combinaisons aléatoires (De rerum natura). Ces penseurs matérialistes voyaient chaque vie comme une configuration singulière, répétée à l’infini dans un cosmos sans limites.

La cosmologie moderne (2025) prolonge cette vision. Si l’univers est spatialement infini, chaque arrangement d’atomes – une personne, une planète – se répète dans des régions éloignées (Scientific American, 2003). Une vie singulière, avec son ADN, ses choix, son histoire, est copiée à l’identique une infinité de fois. Par exemple, à des milliards d’années-lumière, une personne identique, vivant la même vie, pourrait exister dans un contexte identique. Simultanément, des variations émergent : une version avec un choix différent, une rencontre modifiée, ou une vie sur une Terre où l’histoire a divergé.

L’hypothèse des multivers enrichit ce tableau. La théorie de l’inflation éternelle propose que le Big Bang a créé une infinité d’univers-bulles, certains identiques au nôtre, d’autres avec des réalités différentes (Journal of High Energy Physics, 2023). Dans une bulle, une version d’une personne pourrait vivre une vie similaire ; dans une autre, elle pourrait explorer un monde radicalement différent. Le multivers quantique suggère que chaque événement ou choix crée une branche parallèle, où une infinité de versions vit chaque possibilité.

Ainsi, chaque vie, dans sa singularité – l’ensemble unique de ses atomes ET de son histoire – n’est pas simplement unique : elle est répétée infiniment à l’identique ET avec une infinité de variations. Une vie n’est pas isolée ; sa singularité est multipliée dans l’immensité du cosmos, comme une mélodie jouée à l’identique ET avec des variations dans un orchestre sans fin.

Une Vision Matérialiste : La Logique de l’Infini

Cette perspective repose sur le matérialisme, qui privilégie la matière ET le hasard aux explications surnaturelles. Anaximandre imaginait l’Apeiron, une matière infinie générant tous les mondes, sans intervention divine. Épicure ET Lucrèce attribuaient la diversité des mondes au mouvement aléatoire des atomes. Bruno voyait un univers infini rempli de mondes matériels. Ibn Rushd (Averroès) insistait sur l’éternité de la matière, transformée sans fin. Ces penseurs partageaient une conviction : l’univers est gouverné par des lois naturelles, ET l’infini est une propriété de la matière.

La science (2025) soutient cette vision. La conservation de la matière confirme que les atomes sont éternels, recyclés dans des cycles cosmiques. Un univers plat, potentiellement infini, ET un multivers, permet la répétition ET la variation infinie des configurations matérielles (Planck 2018, Journal of High Energy Physics, 2023). Aucune mystique n’est requise : l’éternité ET l’infini découlent de la logique d’un cosmos matériel sans limites.

Une Invitation à l’Émerveillement

Ces idées redéfinissent l’existence. Chaque atome – l’eau, le carbone, l’oxygène – est une pièce immortelle de l’univers, participant à la création de mondes pour l’éternité. Dans un univers infini ET un multivers, chaque vie, dans sa singularité unique, n’est pas isolée : elle est répétée infiniment à l’identique ET se diversifie à travers une infinité de variations. Une personne est à la fois une ET multiple, son histoire singulière multipliée dans l’immensité du cosmos.

Ces concepts sont une invitation à s’émerveiller. Observer les étoiles, c’est contempler l’origine des atomes ET leur avenir dans de nouveaux mondes. Chaque vie, avec ses choix ET ses hasards, est une note unique dans une symphonie infinie, répétée ET variée à l’infini. Cette vision matérialiste célèbre la matière comme une histoire sans fin, où chaque individu est un fragment éternel d’un univers sans limites.